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Boris ~ 3

J'étais frustré, énormément frustré. Et je me devais de demander conseil, qui de mieux que ma sœur pour le faire ? Sur ce coup-là, je ne pouvais évidement pas appeler Tiphaine...

- Comment faire craquer une femme ?répéta-t-elle ma question. Premièrement, tu voulais sûrement dire séduire et deuxièmement...Qui est-ce ? s'exclama-t-elle ses yeux dévorant son visage de curiosité. Pour me demander ça, c'est que tu dois vraiment l'apprécier...Ho non ! Je t'en prie, ne me dis pas que c'est Tiphaine ?!

Je pouffais. Non, ce n'était décidément pas elle.

- Jamais, précisa mon loup.

Lui était plutôt attristé du...rejet de Syfia, alors que moi j'étais remonté à bloc. Je l'aurais, je la voulais...

- Non ce n'est pas Tiphaine, répondis-je à Miella qui lâcha un soupir de soulagement.

- Tu me rassures ! Mais si ce n'est pas elle alors c'est..., je la coupais avant qu'elle ne prononce son nom, les yeux pétillants.

- Miella, s'il te plaît. Dis-moi juste ce qu'il faut que je fasse, l'incitai-je à se dépêcher.

Elle sourit.

- Tu as fait un bon choix, commença-t-elle alors que je levais les yeux au ciel. Tu devrais la courtiser, lui montrer que tu t'intéresses plus à elle qu'à son corps. Apprends à la connaître elle, ses passions, ce qu'elle déteste, sa couleur préférée...n'importe quoi qui peut lui prouver que tu tiens à elle, énuméra-t-elle alors que je n'avais pas pris de papier ni de stylo pour noter.

J'enregistrais tout cela dans ma tête, attentif, bien que certains points me faisaient grimacer.

- Tu sais Boris une femme aime se sentir désirée, mais encore plus écoutée.

Pourtant, ce matin ce n'est pas ce que le corps de Syfia m'avait dit... Lorsque j'avais été au-dessus d'elle, je m'étais senti bien. Mais qu'elle ne me touche pas, m'avait vraiment...beaucoup...frustré, et j'avais dû finir le travail moi-même. Mon loup était parti courir un long moment, jusqu'à ce que je décide qu'on commence à faire le tour d'Homus en début d'après midi, pour arriver en fin de journée à Actas. Il n'y aurait pas de risque là-bas, c'était une ville de loisirs qui offrait de quoi se détendre. Les habitants étaient toujours très accueillants et c'était un bon point de départ.

- Boris tu m'écoutes ? me réveilla la voix de Miella ainsi que sa main dans mon champ de vision.

- Oui merci petite sœur. Maintenant, je te demande de rester ici pour surveiller le palais avec...Tiphaine, annonçai-je alors qu'elle faisait déjà les gros yeux.

- Non Bobo ! Elle est d'un ennui mortel. Ne me laisse pas avec elle, je t'en supplie, geignit-elle.

Je lui fis une rapide bise sur la tempe avant de m'enfuir comme un voleur sous ses cris plaintifs. Je ne pouvais pas laisser le palais inhabité et ma conseillère, grâce à son titre, sera bien au chaud ici. Pendant que moi, j'irais séduire en toute liberté ma dragonnière.

Le goût de sa peau m'avait terriblement manqué, et celle de son cou encore plus. Je me mordais l'intérieur de la joue, si je partais en pensant à ça, jamais je n'arriverais à la faire tomber dans mes bras avec galanterie. Je comprenais ses réticences et je devrais sûrement m'en préoccuper aussi, mais j'avais le droit à être un homme avant d'être le roi.

Mon raisonnement n'était pas logique, j'en avais conscience, pourtant les tromperies de mon père sous des motifs bien pires, n'avaient jamais fait de remous. Il fallait dire que sa tyrannie n'en avait pas laissé la possibilité non plus.

Et n'étant pas lié, j'avais encore plus le droit d'aller fricoter où j'en avais envie.

L'heure de partir arriva vite, j'avais préparé notre trajet, évaluant les endroits à éviter, mais il y en avait tellement... Je ne pouvais pas garantir le risque zéro et ça me faisait plisser le front. J'espérais que tout irait bien, vraiment. Je rangeai la carte dans mon bagage et partis à l'entrée où notre moyen de transport nous attendait.

Syfia était déjà à l'intérieur et ne m'adressa un regard que lorsqu'elle vit la porte se refermer. Elle avait installé une distance de sécurité, et était à ma diagonale droite. Je respectais, bien que j'avais envie de me rapprocher.

- Nous ne sommes que deux ?

Je hochais la tête, elle ne laissa rien paraître sur son visage.

- On va d'abord s'arrêter à Actas. C'est à trois heures d'ici, tu devrais apprécier l'ambiance. C'est une ville avec une concentration de loisirs, il y a des magasins, des spas, des bars..., listai-je en voyant un petit sourire se former sur ses lèvres.

Un nouveau silence se fit. Je pris mon courage à deux mains et suivis les conseils de ma sœur.

- Qu'aimes-tu faire Syfia ?

Elle fut surprise de mon initiative mais me répondit.

- Coudre et me battre, dit-elle le plus naturellement possible.

Elle était tendue et c'était sûrement à cause de mon...geste de ce matin.

- J'aurais dû m'en douter, fis-je en souriant.

- J'aime aussi faire les magasins. Est-ce qu'on aura du temps pour ça à Actas ? me questionna-t-elle ses épaules légèrement plus basse, signe qu'elle se détendait.

- Pas sous cette apparence, on va être surveillés sous tous les angles...

Face à ma réponse elle n'eut pas la déception que je pensais qu'elle aurait, au contraire.

- L'apparence ne sera pas un problème pour la maîtresse de l'illusion, me confia-t-elle alors que je faisais un "o" avec ma bouche.

Elle était pleine de surprise. Je continuais ce petit jeu de question réponse durant tout le trajet. Ainsi, j'appris que sa couleur favorite était le violet comme ses cheveux, qu'elle était très proche de son frère et qu'il ne valait mieux pas trop poser d'interrogations sur son passé. En effet, elle s'était refermée sur elle-même lorsque j'avais abordé le sujet de ses parents, ne me répondant qu'ils n'existaient plus pour elle.

- Et toi Boris, comment tu vis sans ta mère ?

Je souris de constater qu'elle ne me vouvoyait plus, cela m'avait dérangé. Elle n'avait pas demandé pour Baltros et Thelos. Ça m'arrangeait.

- C'est difficile mais elle n'a jamais été trop présente. Et je crois qu'à une période... Je me suis détaché d'elle...

Ça me faisait mal de dire ça mais c'était la vérité. Lors de mon adolescence, ma mère n'avait pas été l'image que j'aurais aimé qu'elle soit. Elle ne s'occupait plus de moi et j'en connaissais la raison.

- Elle...ne m'avait pas voulu. Baltros non plus, mais lorsqu'il a senti que j'étais un garçon et que mon énergie lupine était forte, il a décidé de me garder...

J'avais baissé les yeux et la tête. Je ne savais pas pourquoi je me confiais à Syfia, mais le soulagement que ça m'apportait était bien là. Et ça faisait du bien. Je ne l'avais dit à personne, mais elle, elle était là, elle m'écoutait sans juger.

- J'imagine que c'est pour cela qu'elle ne m'aimait pas autant que mes frères et ma sœur....Je n'avais pas été prévu...

Je serrais les poings, la tête toujours tournée contre le sol, lorsqu'une main dont le contact faisait picoter ma peau se posa sur mon avant-bras et que le siège à ma droite s'affaissa.

- Je suis désolé Boris. Et si ça peut te faire sentir moins seul... Je crois que ma mère ne m'aimait pas non plus, tenta-t-elle de me consoler avec un demi-sourire.

Elle enleva sa main de mon bras et mon loup regretta son geste. Toutefois, elle resta à mes côtés au lieu de retourner à l'opposé. On continua de discuter longuement, je lui posais des questions sur sa vie à Iré, elle me répondait avec un grand sourire, me racontant ses mésaventures avec ses amis.

Finalement c'était plutôt simple de s'intéresser à une personne aussi intéressante que Syfia. Nous arrivions bien vite et je fis une petite moue qui accentuait encore plus le sourire des lèvres de Syfia.

- Ne sois pas si abattu, après tout c'est pour ça que je suis ici, fit-elle en haussant des épaules.

Oui, c'est vrai que je l'avais fait venir pour ça... J'endossais de nouveau mon rôle de roi et posais ma couronne sur ma tête. Je l'avais enlevé durant ma conversation avec Syfia. Je ne me sentais pas obligé de la porter en sa présence.

Je sortis en premier, on était encerclés par deux loups en qui j'avais pleinement confiance. Après tout, je les connaissais depuis assez longtemps : Aron et Mahé. Mes deux meilleurs amis, je les avais assignés à ma garde rapprochée lors de mon arrivée sur le trône. Et ils ne s'en plaignaient pas. Si l'un avait le teint de peau basané, l'autre était son parfait opposé. Ils avaient pourtant les yeux sombres comme similitudes et leur bêtise profonde aussi. Mahé avait attaché ses cheveux en catogan alors qu'Aron avait le crâne aussi brillant que mes fesses. Il portait toutefois la barbe. Un duo atypique qui faisait fondre les demoiselles.

Je tendais ma main à Syfia qui la prit sans hésiter. Il y avait foule et j'avais prévu de nous faire traverser la grande rue avant de rentrer dans notre hôtel. Être assez visible mais ne pas le rester longtemps, c'était ça le but. Tout du moins, Actas ne serait pas un danger pour nous.

Elle ouvrit grand la bouche en découvrant ce que les habitants nous avait prévu. Confettis et confiseries étaient de sortis, il y avait aussi des décorations florales qui illuminaient les devantures. Mahé se mit aux côtés de Syfia et Aron de moi.

- Enchanté mademoiselle, moi c'est Mahé et l'autre chauve c'est Aron.

- Et ne parle pas de moi comme ça la fillette !

- Les gars, un peu de sérieux ! Les oreilles sont nombreuses ici..., les ramenai-je à l'ordre.

Syfia ria de bon cœur à nos chamailleries et ce son emplit ma poitrine de bien être.

- Des amis à toi je suppose ? se rapprocha-t-elle de moi en prenant le bras que je lui offrais.

- Tu supposes bien. Mais ils n'ont pas le même intellect que moi, c'est évident, les taquinai-je sans qu'ils ne puissent répliquer.

J'avais le droit, j'étais le roi et ça avait certains avantages.

- Je dirais plutôt que tu as déteint sur eux, haussa un sourcil Syfia me provoquant clairement.

Mahé rit ouvertement pendant qu'Aron lui sourit juste, n'étant pas moins amusé que mon ami.

- Mademoiselle Tnis, vos propos me choquent, mimai-je une main sur le cœur.

Je réussis encore une fois à la faire rire et nous commencions notre ascension jusqu'à l'hôtel. Nous nous arrêtions souvent, Actas était en fête aujourd'hui et je ne pense pas que c'était uniquement grâce à la charmante partenaire à mon bras. C'était seulement une occasion qui se présentait pour s'amuser. Homus n'avait pas connu de fête depuis longtemps, c'était libérateur. Homus revivait doucement, respirait mieux. Nous mîmes une heure pour arriver alors qu'initialement prévu nous ne devions mettre que trente minutes. Un homme nous fit monter et nous montra nos deux chambres face à face. Je rentrais à contre cœur dans la mienne et ne pus faire que quelques pas que déjà Syfia s'infiltra dans ma chambre.

Je la lorgnais étonné.

- Tu es prêt ?

Prêt ? Prêt pour quoi ? Mes pensées divaguèrent inévitablement sur le sexe mais ce n'était assurément pas ce à quoi elle faisait allusion. Voyant ma tête, elle secoua la sienne.

- Est-ce que tu es prêt à aller faire la fête dehors, camouflé par mon pouvoir, avec moi ? m'expliqua-t-elle tel un sermon.

C'était donc ça. Je hochais la tête et déjà ses beaux yeux verts s'illuminèrent. C'était discret comme démonstration de son pouvoir, pas comme moi quand mes yeux devenaient rouge sang. Je regardais mon corps, rien n'avait changé. Elle m'entraîna vers le miroir et j'eus un mouvement de recul.

Ce n'était pas moi qui y étais reflété, ce n'était pas nous. Bien que je voyais Syfia, le miroir lui montrait une femme de la ville avec de long cheveux noirs, une peau foncée, un visage rond et des yeux bleus. Quant à moi, je ressemblais à un homme à la peau claire, au visage allongé et aux yeux aussi noirs que mes cheveux.

J'étais banal et c'était agréable. Je me tournais vers elle et nous déguerpissions rapidement de l'hôtel.

Personne n'avait remarqué notre départ. Même Mahé et Aron qui pourtant faisaient les chiens de gardes à nos chambres n'avaient rien vu. Le pouvoir de Syfia était vraiment incroyable. Une fois dehors, elle me prit la main et commença à se perdre dans les stands.

J'allais passer un bon moment, et la petite surprise que j'avais prévue allait sûrement plaire à celle dont mes yeux ne quittaient plus la vue.

*   *   *

Hey !

Bienvenu à Actas ! Paisible ville n'est-ce pas ? ^-^

Vous la sentez comment cette petite sortie ? Rapprochement, pas rapprochement ?

Et un petit bout du passé de Boris vis-à-vis de ses parents, plus précisément de sa mère :'( Et Syfia qui tente de le consoler, si c'est pas mignon ça *₩*

Bisouuuus ♡

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