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~Chapitre 21~


//SHAWN//


La sensation de la balle dans les mains, le bruit des crampons sur le gazon, les encouragements plein de vigueur des supporters ; toutes ses sensations m'envoyaient une décharge d'adrénaline comme avant chaque match. C'est là que je me sentais le mieux, je me sentais puissant et personne ne pouvait m'enlever cette extase que seuls les gagnants pouvaient ressentir. Les gars et moi avions toujours remporté haut la main nos matches, sur cette pelouse et nous étions déterminé à ce que cela ne change pas. Je venais d'entrer sur le terrain pour la fin de l'échauffement, et mes coéquipiers vinrent me taper amicalement le dos. Même si j'étais un connard finit parfois, ils ne m'avaient jamais tournés le dos car eux et moi avions le même objectif, la même envie.

Aucun d'eux ne me fit de réflexion sur mon retard car ils en savent la raison depuis maintenant trois ans. J'ai toujours ce besoin, avant chaque match de me retrouver avec moi-même. Pouvoir me concentrer et cogiter sans personne pour m'emmerder. Ce moment est le mien et je déteste que l'on vienne me l'arracher sans une bonne raison. Donc comme à chaque fois, j'avais enfilé mes écouteurs et mit en route ma playlist pour me canaliser. Chaque note de la musique m'envahissait et raisonnait jusqu'aux tréfonds de mon âme. Et oui, cela peut paraître étrange mais j'adore la musique et plus particulièrement la musique classique. Je l'es toujours trouvé plus profonde que la varietoche que l'on peut écouter désormais un peu partout.

Il ne restait que quelques minutes avant le début de la rencontre alors le coach nous rassembla en cercle pour nous donner les dernières instructions, et nous motiver.

- Les gars, je ne veux du jeu d'équipe ce soir ! Vous savez que nos adversaires de ce soir c'est des coriaces alors pas de pitié ! C'est compris ?! s'écrit le coach la feuille de match en main.

Nous lui répondons en cœur plus que motivé à les écraser. Oh que oui nous les connaissons bien. Chaque année nous sommes au coude à coude pour la première place de la poule mais à chaque fois nous les avons battus. Il est vrai que l'on se sent supérieurs grâce à nos victoires passées, mais nous savons qu'il faut toujours se méfier de ces types. Ils sont prêts à tout pour gagner, donc je vous laisse imaginer que les blessures sont à la mode à la fin. Mais pas d'inquiétude car nous aussi on est prêt à tout pour gagner. Le coach nous donne alors la feuille de match et sans grand étonnement, moi et Marvin sommes déjà sur le terrain. Je suis capitaine après tout et lui à un surnom des plus évocateur je pense : le bulldozeur. Notre meilleur centre. Et je suis bien content que ce soit lui qui assure ma course.

- Bon avant le début du massacre, un petit mot cap'taine ? s'exclame Henry, l'un de nos corner back.

Je souris en voyant les autres attendre avec impatience que je m'exprime. Nous nous serrons en cercle, tenant chacun son voisin par la nuque et je mets alors à crier pour que même nos adversaires nous entendent.

- On est les Black tigers et on ne perd jamais ! Alors pas de larmes de fillettes sur ce terrain ce soir ! Qui on est, qui on est ?

- Les Black tigers !!! s'époumone toute l'équipe et même nos camarades de classe.

On défait alors le cercle fin prêt pour vaincre. L'arbitre nous annonce qu'on peut aller se positionner sur le terrain mais me demande de venir et également au capitaine de l'autre équipe. Nous ne nous adressons aucun mot et nous serons finalement la main après la fin de ses explications que l'on connaît déjà. Je retourne par la suite vers mon équipe et me positionne juste derrière Marvin car nous engageons. Mais alors que le public venait de se taire, la tension palpable du début de match ; nous fûmes tous surprit par un soudain cri de joie venant des gradins. Et je crois bien savoir qui c'est car mon meilleur ami semble se retenir d'exploser de rire. Je tourne alors rapidement mon regard vers la fameuse supportrice endiablé et découvre sans surprise Ginger debout en train de faire des grands signes à notre centre. Comme le reste des joueurs et des gradins, j'explose de rire trouvant la situation des plus drôle et embarrassante pour mon ami.

Mais au lieu de me reconcentrer sur le match qui allait débuter sous peu, mon regard dériva juste sur la gauche de la copine de mon pote. Je la vis alors en train de tenter de la faire s'assoir le sourire aux lèvres, légèrement gênée. Ses cheveux couleur fauve étaient attachés en un chignon rapide, dégageant alors ses épaules et son cou à la couleur de la porcelaine. Mais je fus attiré par son haut plus qu'autre chose, qui me semblait être un maillot des Bears. Et bien elle fait de la provocation la petite Banks. C'est bien elle. Je souris satisfais de la savoir ici comme je lui avais dit. Je pense avoir un vraie don de persuasion et j'en suis d'autant plus fière quand il marche sur une tête de mule comme elle. Mais je dois avouer que j'adore son sale caractère, ça rend encore plus amusant le fait de l'emmerder. Cependant je n'arrête pas de repenser à sa question au parc. Et ma réponse était d'autant plus perturbante je crois bien parce que je peux vous assurer que le lendemain c'était limite le malaise entre nous. Comment je peux me sentir autant gêné pour une simple putain de phrase. Je pourrais dire ses quatre vérités à un inconnu sans aucune compassion ou regret mais dire ce que je pense à Iris Banks...A ça non, je n'y arrive tout simplement pas. Je me demande si on aurait pas mieux fait de rester des inconnus.

Alors que mes pensées s'égaraient de plus en plus, le comité du lycée en charge du match annonça la rencontre dans un mégaphone avant le coup de sifflet de l'arbitre signalant le début de la boucherie. Les genoux fléchit, je vis Marvin faire un signe pour m'annoncer la tactique à utiliser. Je souris satisfait de son choix, heureux de pouvoir leur mettre la pétoche dès le début du match et ravir nos supporteurs. La respiration régulière et le regard fixé sur le ballon qui ne tarderait pas à atterrir dans mes mains, un coup de sifflet retentit et les encouragements du public revinrent de plus belle. Tout se passa très rapidement. Marvin m'envoya le ballon ovale avec précision, je réceptionnai sans difficulté le snap. Je me mis alors en position pour envoyer la balle vers l'un de nos Running back en pleine course vers l'en-but adverse. Mais comme me l'avait suggéré mon centre, je feinté au dernier moment et entamai une course rapide vers la end zone adverse en évitant tous mes possible plaqueurs. Je faillit me faire attraper par l'un de leur défenseur mais l'un de mes coéquipiers l'intercepta en faisant barrière entre nous me permettant de marquer le premier Touchdown du match juste après quelques secondes de jeux.

Les hurlements d'admiration et d'excitation fusèrent depuis les gradins et mes coéquipiers vinrent me faire ma fête après ce début des plus grandioses. Je brandit mon casque en poussant un hurlement de joie alors que mes cheveux retombaient sur mon front collé par une légère pellicule de sueur. Je remarquais alors l'énervement de nos adversaires, ce qui me fit sourire et je ne pus m'empêcher de les narguer en leur faisant un clin d'œil des plus provocateurs. Il ne faut pas se frotter aux Black Tiger les enfants, et je compte bien leur faire s'en souvenir encore des années après. Mon côté le plus énervant ressort toujours quand je joue et c'est qui rend la partie d'autant plus excitante. Voir lentement le visage de mes adversaires se gorger de sang sous l'effet de l'humiliation ou que les plus jeunes se mettent à trembler d'appréhension, me remplit de bonheur. Je suis comme un prédateur en plein combat pour son territoire. Et je ne compte pas les laisser s'en sortir avant de les avoir lentement torturé.



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La mi-temps prit fin en même temps que les encouragements de notre coach. Nous nous étions franchement bien démerder mais malheureusement nos adversaire aussi. Si nous, nous étions dans la force brute eux étaient plus dans la tactique et leur analyse ce qui rendait certaine de leur action imparable. Malgré le fait que nous menions, nous ne pouvions pas nous relâcher maintenant. La deuxième partie allait déterminer le résultat du match et on ne compte pas se laisser faire. Mais le seul problème avec leur saleté de technique, c'est que j'en suis la principale cible. Ces bâtards tentent depuis le début de me casser en deux, l'un d'eux ma mit volontairement un coup de crampon à l'arrière du genou en pleine course et bien sur l'arbitre n'a rien vue. Sinon ça serait moins drôle. Mais ne vous inquiétez pas, je me suis vengé peu de temps après avec un bon vieux placage par l'arrière. Je crois bien qu'il s'est péter la mâchoire avec sa rencontre brutale avec le sol, vu comment il est sorti en chouinant du terrain. Et oui mon gars, faut pas jouer avec plus fort que soit. Je sais que ça peut paraître excessif et barbare (comme me l'a dit un certain gnome) mais c'est le jeu. S'il n'avait pas tenté en premier de me faire un sale coup, je l'aurais laissé tranquille. Et quand tu joues à ce genre de sport, tu ne peux pas t'inquiéter de si tu fais bobo à un tel sinon c'est toi qui finit à l'hosto. C'est souvent ce qui arrive aux premières années.

Toujours assis sur les bancs vieillit du vestiaire, je sentis une main puissante se poser sur mon épaule. Je tournais alors mon regard vers notre centre, qui semblait légèrement inquiet. Ah oui, il y a un truc à savoir sur Marvin : il est la maman poule de notre équipe. Toujours à s'inquiéter pour les autres, proposer son aide, remettre en place les nez cassés si besoin... Vous avez compris je pense. Et je suis sa source principale de soucis en général. L'enfant perturbateur d'une famille pour l'image.

- Quoi mec ? demandai-je devant son silence.

- Comment va ton épaule ?

Il tapota la dite épaule ce qui me fit soupirer. J'aurais dû m'en douter que c'était à propos de ça. Il y a maintenant plusieurs mois, vers la fin de la saison, je me suis blessé à l'épaule gauche lors d'un match d'entraînement. J'ai dû faire de la rééducation et tout un tas d'autre truc pour être sûr de pouvoir participer à la prochaine saison. Et Marvin s'en ai beaucoup voulut alors qu'il n'avait rien avoir avec ça. J'étais mal échauffer et une chose en entraînant une autre je me suis blessé plus gravement que je le pensais. Maintenant je comprends le « chaque détail compte ». Je lui souris serein en me levant du banc.

- Tout va bien, elle ne me fait même plus mal maintenant. Regarde, dis-je en faisant rouler la dites épaules.

Il soupira peu convaincu enfilant son casque avant de me suivre en dehors des vestiaires pour rejoindre le terrain.

- Je vois bien. Mais fait gaffe à ces enfoirés, ils sont prêts à tout pour te sortir.

- Oui maman, je te le promets ! me moquai-je pas du tout apeuré par ses avertissements.

Je ne suis pas totalement demeuré, évidemment que je suis conscient du danger. Ne plus pouvoir jouer est vraiment effrayant, même si ce n'est pas ce que je veux faire dans ma vie, le football reste quelque chose d'extrêmement important pour moi.

Nous rentrons sur le terrain et nous remettons en position pour la deuxième partie du match. Personne ne lâcha rien et plusieurs fois nous fument prit par surprise par l'autre équipe mais nous contre-attaquions à chaque fois plus fort et plus déterminé. Les supporteurs étaient comme en pleine frénésie devant tant de rebondissement.

Il ne restait qu'une quinzaine de minutes de jeux quand nous engagions une nouvelle fois. Mais cette fois-ci tout ne se passa pas sans bavure. Alors que la balle avait quitté ma main pour se diriger vers l'un nos Running back, Benjamin, je fus prit par surprise sur mon Blind Size par l'un de leur plaqueurs. Je ne pus me dégager avant le contact de celui-ci et je me fis violemment plaqué au sol sur mon épaule gauche sous les cris outrés des spectateurs. Un grand fracas se fit entendre lors de la collision de son corps sur le mien. L'enfoiré venait de s'étaler sur moi pour être sûr de me faire mal. Et je crois bien que cela à réussit. Une violente douleur me prit à l'épaule que je tenais désormais contre moi, la mâchoire serrée pour ne pas lui donner le plaisir de me plaindre. Encore un peu sonnée, je sentis le poids de l'autre type se retirer rapidement et je pus remarquer que Marvin venait de le jeter plus loin sans délicatesse, le visage livide. Mes coéquipiers vinrent se mettre autour de moi, parlant tous en même temps me donnant un mal de crâne pas possible.

- Fermez la putain ! m'emportai-je en me redressant sur les fesses en retirant mon casque.

- Ah ben il va bien je crois, notre grincheux national, ricana Trevor l'un de nos remplaçant de première année.

Les autre répondirent par l'affirmatif à sa blague débile, quelle équipe d'abrutis franchement. Le coach s'accroupit à ma hauteur et regarda mon épaule ses sourcils broussailleux fronçaient.

- Franchement c'était pas le moment Foster...

- Je peux vous assurer que ça me fais autant chier que vous, lui répondis-je en serrant mon épaule un peu plus me déclenchant alors une grimace.

La douleur était insupportable et irritante, j'avais l'impression que l'on me broyait les os. Le coach sembla réfléchir, tiraillé par les solutions qui s'offraient à lui. Et je savais très bien lesquelles elles étaient mais l'équipe ne pouvait pas se permettre de perdre son capitaine et son quaterback titulaire en même temps. Je pouvais encore jouer, ce n'est pas une pauvre épaule mâchée qui va m'en empêcher. Et je compte bien faire comprendre à ce type qu'il s'en est pris à la mauvaise personne. Même s'il flippait littéralement que Marvin revienne à la charge, je voyais bien qu'il était fier de son cou. Il me donnait des envies de meurtre ce connard. C'est un des points qui me rebute au football américain, les équipes qui ne peuvent que gagner en blessant l'adversaire. Merde ! Si t'es nul, perd au moins avec dignité !

- Foster tu sors et tu vas à l'infirmerie de faire soigner. Ravinski tu rentres !

- Quoi !? Putain je peux encore jouer monsieur ! m'écriai-je à bout de nerf en tenta de me relever.

Non mais il déconne pépé ? Je ne vais pas sortir 10 minutes avant la fin d'un match aussi important face à une équipe aussi redoutable ! Il faudra me traîner de force hors de ce terrain sinon. Il me regarda en passant sa main sur son visage ridée, angoissé.

- Je peux pas me permettre de te perdre dès le début de la saison Foster. Alors bouge tes fesses et va te soigner ! cria t'il sévère en se relevant.

Je n'eu même pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que l'infirmier du match se précipita vers moi pour me sortir du terrain sous les applaudissements de nos supporteurs. Pourquoi est qu'on m'applaudit putain ? Je viens de me faire éclater par un type adverse et je dois en plus abandonner le match, donc non il n'y a rien à féliciter. Mon humeur était devenue massacrante. De part premièrement la décision de mon coach mais également à cause de l'angoisse qui se frayait un chemin dans mes entrailles au fil des pas qui me menait à l'infirmerie du stade. En tant que sportif, se blesser durant une performance est la pire chose qui soit. On se met à paniquer en se disant qu'on ne pourra plus jamais jouer ou que ce sera très dur de remonter au niveau qu'on avait avant la blessure. C'est la sensation la plus effrayante qu'il soit, d'être sur le banc de touche. On se sent inutile et vulnérable. J'ai déjà pu l'expérimenté l'année passée.

Après mon entrée dans l'infirmerie, mon cerveau sembla s'être déconnecté de la réalité. Je n'écoutais plus l'infirmier qui ne cessait de jacasser en s'activant autour de moi, m'examinant avec minutie. Mais nous n'étions pas à l'hôpital non plus alors il ne pouvait pas faire grand-chose à part me mettre cette connerie de pommade anesthésiante. Il me demanda comment je me sentais et si j'avais mal ailleurs mais je lui répondu par un vague hochement de tête négative, le regard dans le vide. Je devrais surement aller à l'hôpital après, pour faire un check-up. Mais pour le moment ma déprime dominait sur le reste, me donnant une forte envie de dormir. Sans attendre plus d'instruction de la part de l'autre type, je m'allongeais sur le seul lit de la pièce, sur mon épaule valide, fermant mes yeux dans les secondes qui suivirent. Je ne voulais voir personne pour le moment, et surtout pas mon équipe, me voir dans un état pareil...Serrait encore plus humiliant pour moi. Alors que mes pensées s'éteignaient petit à petit dans le silence ambiant et que la douleur se faisait moins lancinante, je m'endormis.

Quand je revins à moi, après je ne sais combien de temps, mes yeux s'habituèrent lentement à la luminosité de la salle qui me piquait les rétines. Bordel qui c'est qui a eu l'idée de mettre un spot juste au-dessus de ce lit. Je tentai de me relever, ayant la vague impression de soulever un bœuf en même temps, me retenant de m'étirer par égard pour mon épaule. Je baillai alors sans aucune discrétion, étant normalement seul ici. Mais quand un rire mutin atteint mon tympan gauche, je sursautai en braquant mon regard vers la personne qui semblait se moquer de moi. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir Iris, me regardant avec un sourire moqueur aux lèvres portant bel et bien un maillot des Bears de Chicago. Mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Même voir le père Noël m'aurait moins surprit.

- Whaou, voir le grand Foster au réveil est vraiment hilarant et surement rare ! se moqua-t'elle croisant ses jambes étant assise sur une des chaises de l'infirmerie.

Je grognai en passant une main dans mes cheveux pour les remettre en place vers l'arrière.

- Franchement tu sais que j'adore ton côté emmerdeuse de première mais la c'est pas le moment le gnome...soupirai-je venant m'assoir au bord du lit face à elle. Tu veux quoi ?

- Je suis là pour me moquer évidemment car j'ai vu une performance de qualité ce soir.

J'allais la tuer cette gamine, réellement. Peut-être pas tout de suite à cause de mon épaule mais je jure que si elle continue de me chercher, ça va mal finir. Mais alors que j'allais lui dire de dégager au plus vite, elle reprit une mine plus sérieuse en regardant mon épaule strapée. Je pus même voir de l'inquiétude dans son regard. C'est pour moi ça ?

- Non pour être franche, Marvin m'a chargé de t'amener à l'hôpital.

Je la regardai comme si elle était complètement cinglée. Pourquoi il lui demande à elle ? Il aurait pu demander à n'importe qui d'autre que ça aurait été plus logique. J'aurais même accepté Jenna et ses crises existentielles.

- Pourquoi il t'a demandé à toi ? Et pourquoi il est pas là , LUI ? m'emportai-je sentant mon self contrôle lâcher après toute cette merde.

- Parce qu'il devait ramener Ginger chez elle et s'occuper de l'équipe comme ils étaient totalement en transe après avoir gagné, finit-elle par dire me prenant de court.

La moitié de mon irritation et de mon angoisse s'estompa, le soulagement me gagnant. Je soupirai, mon rire s'échappant de lui-même de ma gorge. On avait gagné...Même si je n'avais pas pu le finir ce foutu match, je me sentais euphorique en un sens. J'étais fière de l'équipe. De mon équipe. Après quelques minutes de silence, mon regard rencontra le sien alors que sourire ornait son visage. Et mon dieu ses yeux. J'aurais pu m'y noyer si je n'avais aucune retenue. Ce bleu au reflet vert me rendait complètement fou, allant jusqu'à me procurer une vague de frisson quand ils me détaillaient comme elle le faisait si souvent. Depuis quelques temps je me rendais compte que je rêvais de les voir me désirer, non pas comme on regarderait un objet que l'on convoite. Non, comme on désire un être humain. Comme certaines pensées que j'avais à son égard. La sensation de ses lèvres sur les miennes, leur goût, son regard à cet instant là...Toutes ses choses que mon inconscient souhaiterait découvrir. Peut-être avais-je ce genre d'envie parce qu'elle ne tombait pas dans mes filées comme les autres et que cela représentait un défi de taille pour mon égo. Mais une partie de moi me chuchotait que je savais très bien que ce n'en était point la raison. Je revins à moi et cesser de détailler son visage pour ne pas bouleverser un peu plus mon équilibre, déjà bancal. Je pouvais encore sentir son regard sur moi, mais je préférais l'ignorer pour le moment. Pour me préserver encore un peu de ses charmes dont elle ne semblait même pas avoir conscience. Car oui, j'avais souvent la sensation qu'elle se cachait ; qu'elle ne désirait pas s'imposer ou paraître attirante. Elle semblait simplement vouloir vivre tranquillement, sans extravagance. Et je pense que c'est l'une des choses qui nous oppose le plus tout en nous rapprochant comme jamais. Je ne pourrai l'exprimer à voix haute mais je le savais avec certitude.

Je décidais finalement de me lever du lit pour mettre fin à cette confrontation qui s'éternisait.

- Bon comme tu es ma baby-sitter pour la soirée, on devrait aller à ce foutu hôpital pour que je rentre pioncer le plus vite possible, dis-je en récupérant mon sac de sport qui se trouvait juste à côté de mon lit.

Ça doit être Marvin ou un autre de l'équipe qui me l'a amené. Mais alors que j'allais me diriger vers la sortie ne supportant plus de rester ici, le poids de mon sac s'envola soudainement me laissant perplexe.

- Non mais tu vas pas porter ça, c'est beaucoup trop lourd ! s'exclama Banks qui était celle qui portait désormais mon sac.

- Mais je suis pas handicapé non plus. Et on dirais que tu vas tomber avec ta force de crevette, soupirai-je plus que sérieux.

Mon sac était volumineux et lourd avec toutes les protections et affaires qu'il contenait, et avec sa petite taille elle semblait tanguer sur un côté. C'était assez mignon dans un sens. Mais surtout amusant. Elle sembla irritée par mon comportement mais ne dit rien de plus, se contentant de sortir du bâtiment pour se diriger vers le parking. Même si elle a des petites jambes, je dois dire qu'elle avance vite. Je la vois se diriger vers ce qui semble être ma voiture, me faisant alors froncer les sourcils.

- Pourquoi tu vas vers ma bagnole ?

- Ben pour t'amener. Tu poses vraiment de ces questions...me dit-elle en sortant MES clés de sa poche.

- Mais pourquoi t'as mes clés bordel ?!

Je déteste réellement qu'on touche à MES affaires et encore plus à ma voiture. Et je refuse de laisser cette godiche la conduire ! Je préfère y aller à pieds. Si elle n'a toujours pas de voiture, moi je pense qu'il y a une bonne raison.

- Du calme Foster, c'est pas la fin du monde. Marvin me les a confiés.

Elle mit mon sac dans le coffre après avoir déverrouillé ma voiture, avant de se diriger vers la portière du conducteur. Je restais ou j'étais, à la regarder faire, refusant de risquer ma vie ce soir. J'aime jouer avec le feu mais pas quand c'est quelqu'un d'autre qui tient la flamme.

- Je monte pas avec toi le gnome.

- Bon arrête de faite ta flipette et monte ! J'ai pas que ça à faire ! s'emporta-t'elle en claquant la porte après être monté dans la voiture.

Je soupirai une nouvelle fois, désespérée par cette tête de mule et j'entrais à mon tour dans l'habitacle du côté passager. J'attache rapidement ma ceinture et la regarde régler le siège et les différentes commandes avant d'enclencher le moteur. Il vrombit, la faisant sourire et dans un sens cela m'alarma un peu plus.

- Si tu pète ma voiture, je te tue Iris , la menaçai-je en la regardant d'un œil mauvais.

Elle tourna alors à cet instant son regard vers moi, un sourire diabolique ornant ses lèvres en commençant une marche arrière. Si je meurs ce soir, dîtes à Marvin que c'est le pire enfoiré que la terre est créée.


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::Un peu de vocabulaire::

Corner back: (appelé demi de coin au Canada ) est un joueur évoluant au sein de la formation défensive de l'équipe. Ce type de joueur est le plus rapide au sein d'une équipe.

snap: geste qui fait commencer chaque jeu effectué par le centre.

Running back: Son rôle principal est de porter le ballon et de courir avec celui-ci à travers la défense adverse afin de gagner un maximum de terrain. Mais il peut également servir de receveur occasionnel des passes du quaterback. 

end zone: zone de but.

Blind Side: Angle mort lorsque le quaterback envoie la balle vers l'avant, se situant souvent du côté de son bras de lancé.

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Helloooo! Et oui je suis en vie! Je sais on aurait put penser le contraire vue le temps que j'ai mit pour poster ce chapitre. J'étais partie en vacance et pour tout vous avouer, l'internet n'était pas trop présent ainsi que l'inspiration. J'ai eu beaucoup, beaucoup, et beaucoup de mal à écrire ce chapitre qui est assez technique dans un sens. Je n'étais jamais satisfaite du résultat car je ne savais pas si je mettais assez de détail"sportif" ou si justement j'en mettais trop et que ça ne ressemblais plus à roman mais à une revue de sport xD. 

Donc pour le moment je trouve que ce rendue la est mon meilleur, mais peut-être qu'avec le temps et un esprit plus critique je ferais des modifications ( enfin sûrement je pense). J'espère donc que ce chapitre vous plaira et je vous réserve une petite surprise dans un post que je vais publier juste après cela! Huuum...Qu'est ce donc?~ Vous le verrez dans le prochain post


Et le prochain chapitre! Je vais essayer de le finaliser ce soir et de le poster demain mais je ne promet rien car je suis vraiment morte après ses 5 heures de route pour rentrer à la casa!Donc je ferais de mon mieux les loulous!

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