~Chapitre 19~
Je me réveille en sursaut, la respiration saccadée et les joues encore inondées par le rappel de cette horrible journée. Je tournais mon regard vers mon réveil sachant pertinemment qu'il ne devait pas être très tard vu que le soleil n'était toujours pas levé. 5H13. Je pris quelques secondes pour me rendre compte qu'il me restait encore une heure trente avant que mon réveil ne sonne réellement. Génial, je vais glander pendant tout ce temps devant la télé je sens. Car, oui, je sais à mes dépends depuis maintenant 3 ans que ça ne sert à rien de me recoucher ; pour la simple et bonne raison que je ne pourrais pas me rendormir sans refaire un de ces maudits cauchemars. C'est assez pénible je vous avoue.
Mon pyjama désormais trempé de sueur, je décide sans attendre de le retirer pour me diriger vers la salle de bain et prendre une douche fraîche. Mais quand je passe devant mon miroir, la vue qui s'offre à moi me fait d'autant plus déchanter: mes cheveux sont emmêlés et collés sur mon crâne à cause de la sueur qui rendait ma peau poisseuse, mes yeux sont eux, tellement bouffie qu'on pourrait les prendre pour des palourdes vu leur aspect, et mon teint semble livide, presque bleu. Je crois qu'il va me falloir plus qu'une douche pour camoufler tout ça.
Après que j'ai finalement évacué toute la sensation poisseuse qui parcourait mon corps grâce à l'eau rafraîchissante non seulement pour mon corps mais également pour mes neurones en ébullition, j'enfile un jogging ample et un haut tout aussi large. Je descends ensuite à pas de loup les escaliers pour ne pas réveiller mon père, si ce n'est pas déjà le cas, et je me dirige directement vers la cuisine pour mettre en route la cafetière. Heureusement que le café existe sinon chaque jour je ressemblerais plus à un mollusque qu'à autre chose, surtout avec ce genre de réveil.
Ma tasse XL en main, je me dirige vers notre canapé angle en cuir encore un peu léthargique et je m'affale dessus avec la prestance d'un homme de 50 ballets ayant pris une bonne cuite la veille. Finalement, après avoir zappé quelques secondes, je tombe sur une rediffusion d'un épisode de Glee que j'ai dû voir bon nombre de fois mais je décide tout de même de le garder en fond sonore. Parce que même si j'avais pris une bonne douche et une tasse de café, mes pensées ne cessaient de dérivées vers ce sombre moment de ma vie. Même après autant de temps, je n'arrive toujours pas à avancer et il m'arrive même parfois de penser que peut-être que c'était ma faute après tout.
Elise et Charlotte étaient sociables, belles et avec du caractère ; tout le contraire de moi à cette époque. J'étais marginale et j'appréciais ma routine des plus banale à l'époque : me lever, aller au lycée, rire avec mes deux seules amies et puis rentrer pour dessiner. Aucune fête, aucunes activités extravagantes, rien qui ne puisse me rendre intéressante en fait. Beaucoup me prenait pour une intello ou pour une coquille vide, mais c'est faux car je n'étais en aucun cas ennuyé de mon quotidien, je l'aimais tant que je les avais elle pour me soutenir. Mais quand finalement mes seuls remparts qui devaient me protéger se sont évaporés, j'ai pris conscience que toute ma vie tournait autour d'elles.
Elles m'avaient tout fait découvrir mais elles m'avaient également tout prit. Je me sens, encore aujourd'hui, tellement misérable que j'en ai envie de vomir. Comment ai-je put être aussi conne et aveugle ? Je me le demande bien. C'est après cet évènement que tout a changé chez moi. J'ai évolué. J'ai créé mes propres remparts, solides et incassables. Enfin c'est ce que je croyais. Car quelqu'un a de nouveau réussit à créer une brèche dedans. Et c'est surement la première raison pour laquelle je le déteste depuis notre première rencontre. Son côté suffisant et sa force d'esprit m'ont presque fait courber l'échine. Je refuse catégoriquement de me faire humilier à nouveau. Je refuse que l'on me fasse sentir inférieur une nouvelle fois sans mon consentement.
Mais malgré cette colère froide en moi, je ne peux nier que Shawn n'est pas le pire de cette espèce. Je dirais même qu'il en est le plus humain dans un sens. Il semble plus sensible que les autres qui ne sont que superficialité et méchanceté, pour ce que j'en ai vu en tout cas. Je ne saurais dire pourquoi mais il me fait un peu penser à moi lorsqu'il parle de ce qu'il aime. Voilà pourquoi, hier, j'ai pu lui avouer avoir passé du bon temps. Il m'a fait rire et il a fait palpiter mon cœur comme personne avant lui. Il me trouble au point qu'il en devient dangereux pour moi. Je soupire longuement en fixant le plafond blanc totalement désorienté. Soudainement, mon regard pivota vers la télévision encore allumée, quand j'entendis les premières notes d' « If I die young » chanté par Santana. J'adore ce personnage, et surtout dans cette épisode ou elle décide enfin de s'ouvrir aux autres mais que finalement elle prend peur. Et sans trop savoir pourquoi, quand le refrain arriva je ne pus m'empêcher de murmurer, quelques trémolos perceptibles dans ma voix, ces paroles si émouvantes et poignantes.
"...If I die young bury me in satin
Lay me down on a bed of roses
Sink me in the river at dawn
Send me away with the words of a love song
The sharp knife of a short life, well
I've had just enough time..."
Ma gorge se sera à un tel point que je ne pus continuer sur ma lancé et me contenta simplement de fixer l'écran. J'espère que tout ira bien aujourd'hui car je me sens sur le point de pleurer à la moindre pique ou au moindre problème.
Après finalement 1H30 de soupire et de pensées plus désespérantes les unes que les autres, je décide de remonter dans ma chambre pour me préparer. Je croise alors mon père dans le couloir déjà apprêté pour le travail et me contente de le saluer et de lui dire que j'ai préparé le café. Il comprit facilement que c'était un de ces matins ou il devait simplement me laisser tranquille, ce qu'il fit en me tapotant doucement la tête mais alors que je me dirigeais vers les escaliers il me lança avec une certaine tendresse :
- Tu es magnifique ma chérie, comme toujours...
Je me retourne alors avec une grimace d'incompréhension ne comprenant pas ce soudain compliment. En plus je sais pertinemment que même Annabelle passe pour un top model à côté de ma tête ce matin. Mais à ce moment, en voyant cette lueur de peine dans ses yeux noisette, je comprends clairement ou il veut en venir. Je ne réponds rien finalement et monte rapidement dans ma chambre pour me maquiller et m'habillée, un léger sourire aux lèvres.
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Aujourd'hui j'ai opté pour une chemise orange à manche courte accompagné d'un jean slim et de mes Doc Martens noir. J'ai même mit du mascara et un léger trait d'eye liner pour ajouter un peu de peps à mon visage. Et pour tout vous dire je suis fière du résultat et Meg aussi. Après tout, elle a passé un samedi après-midi entier à m'apprendre à m'en faire un et qui soit décent. Lizzy a même dit que c'était l'arrivé d'une nouvelle aire. Et oui ! Iris Banks sait désormais se maquiller toute seule et le meilleur c'est qu'elle le fait pour aller au lycée. Préparez vos bunkers par contre car c'est peut-être l'annonce de l'apocalypse. Le seul problème est que je n'ai pas croisé Ginger une seule fois avant le début des cours, selon Meg elle serait en « très bonne compagnie ». Super, ça n'arrange pas du tout mes affaires ça, je vais devoir attendre ce midi pour lui demander.
Mais bon passons, car je suis actuellement en terrain miné et pas qu'un peu selon moi. Me voilà désormais assise à côté de Shawn avec Madame Peau de vache qui se décide enfin à donner les différents thèmes aux différents groupes. Mais je me demande bien comment je dois me comporter avec lui après notre escapade car pour le moment aucun de nous deux n'a pipé le moindre mot. Est-ce que lui aussi ne sait pas comment se comporter ? Mais bien sûr, le mec le plus populaire du lycée qui remballe les meufs après avoir couché avec elles comme il jetterait ses chaussettes sales, ne saurait pas remballer une pauvre fille qu'il a simplement ramenée chez lui ? C'est sûr que vu comme ça, ça paraît tout de suite surréaliste. Non mais aussi, je ne vois pas pourquoi je devrais me sentir mal à l'aise ! Je n'ai rien fait de mal, on a juste discuté comme des personnes civilisé mais sinon rien, nada. Bon j'avoue que le petit moment d'égarement durant notre course poursuite pourrait être la raison de ma gêne mais il faut que je me comporte normalement sinon ça sera juste encore plus bizarre entre nous. Oui, c'est ça Iris, tout va bien. A l'aise. Je pris donc une grande inspiration, convaincue par mon auto persuasion et je me décidais enfin à engager la conversation avec mon voisin qui semblait perdue dans ses pensées.
- Maintenant qu'on a fait la « paix » on va pouvoir s'y mettre sérieusement, lui chuchote-je pour ne pas nous faire prendre par le professeur encore une fois.
Il tourna finalement son regard vers moi légèrement surprit, surement que j'engage de moi-même la conversation. Finalement il hocha de façon imperceptible la tête pour me répondre, ses yeux me fixant désormais avec curiosité je dirais. Oh, non me dîtes pas que ça recommence.
- Quoi ? J'ai un truc sur le visage ? réplique-je en posant ma main sur ma joue pour vérifier tout de même.
- Non, je suis juste surpris de ta bonne humeur malgré ta tête de déterré, me répondit-il sans pour autant cesser de me scruter.
Je le regarde alors avec étonnement. Comment peut-il deviner que je suis autant fatigué ? Je veux dire je me suis pas mal maquillé pour le masquer justement et je trouvais que c'était plutôt réussit ce matin en me regardant. Et en plus il est en train de dire que j'ai une sale tête. Super, je me sens maintenant encore plus à l'aise qu'avant (ironie quand tu nous tien).
- Et ben, tu sais parler aux filles toi... maugréai-je.
- Oh le prend pas mal, je suis juste honnête. En plus tu ne te maquilles jamais d'habitude, donc c'est normal de supposer que ce matin tu avais une sale tête.
Il me débita cela comme si c'était la chose la plus logique du monde. Non mais ce type est médium ou quoi ? Je veux dire même les filles, qui se maquillent tout le temps, on supposait que ma soudaine envie de me refaire le portrait était juste une simple lubie. Et je peux assurer qu'elles n'auraient pas hésitées à me le dire si j'avais réellement une sale tête comme il le dit si bien. Ce type me fout les jetons actuellement, soit il est très observateur soit il m'espionne. Ce qui n'est vraiment pas rassurant.
- T'es le FBI ou quoi ?
Il plissa les yeux devant ma question des plus grotesques. Mais je fus surprise de le voir soudainement gêné, en se grattant légèrement le menton. Comme s'il cherchait ses mots ou qu'il allait réellement m'annoncer qu'il a mit des caméras chez moi. Lui qui est d'habitude si à l'aise pour faire des commentaires désobligeants ou répondre à mes sarcasmes.
- Ne dis pas de connerie. C'est juste que j'ai grandi avec une personne qui se maquillait tellement pour cacher ses cernes, que j'ai finalement prit le coup d'œil...finit-il par dire embarrassé de me le révéler.
Sans pouvoir m'en empêcher, je souris amusée surtout par son comportement mais aussi pour quelque chose qui me rendait heureuse sans que je sache pourquoi. Enfin si, je le sais. Je me sens soulagé qu'il me parle sans chichi et qu'il fasse même un effort pour parler un peu de lui. C'est un peu une nouvelle avancée même si ça peut paraître exagéré mais je vous assure que pour moi ça ne l'est pas.
Shawn est du genre à se ficher royalement de l'opinion des gens sur ses paroles et agissements, je l'ai vite comprit malgré nos rares interactions. Et le voir essayer de se justifier devant moi, me laisse penser que nous avons passé le stade de l'ignorance et des disputes incessantes. Bon sang, pourquoi ça me fait autant plaisir ! J'ai l'impression d'être dans un monde parallèle car après tout ce qu'il m'a fait et dit, je devrais le haïr de tout mon être mais ce n'est aucunement le cas. Enfin il y a bien eu des moments où j'ai rêvé de le balancer en plein milieu de l'océan mais je prends maintenant conscience que je lui laisse, étrangement, beaucoup de crédit. Et le pire c'est qu'il n'y a aucune raison à mon comportement et au sien également car depuis hier je me demande s'il a organisé tout ça pour se faire pardonner parce qu'il se sent un minimum concerné par notre situation. Mais pourquoi ? Peut-être à cause de ce fameux travail en physique chimie. Il veut s'assurer d'avoir une bonne note alors autant bien s'entendre. Peut-être même qu'à la fin, après avoir rendu le dossier, il va perdre soudainement la mémoire et faire comme si je n'avais jamais existé. Prise par surprise, ma poitrine sembla se serrer comme si elle était compressée avec force dans un étau. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive...
- Hey, Iris ?
Je sursautai, en revenant dans le monde réel, quand Shawn m'interpella tout en posant sa main sur mon avant-bras pour me secouer. Il doit maintenant se demander si je ne suis pas totalement folle ou schizophrène avec mes nombreuses absences en sa présence. Je le regarde, finalement, et l'interroge du regard n'ayant pas suivi ce qu'il avait dit. Il soupira, semblant légèrement irrité que je l'ai laissé faire un monologue.
- La prof vient de nous donner notre sujet. Tu veux le savoir où tu préfères retourner dormir ? dit-il à demi sérieux.
- Merci de la proposition mais ça ira. Donc c'est quoi ? lui répondis-je priant intérieurement qu'on ne tombe pas sur un truc trop dur.
Il esquissa un sourire comme satisfait du thème qu'on nous avait attribué ou peut-être qu'il attendait de voir mon visage se décomposer devant la difficulté du sujet.
- Je t'annonce que nous avons l'honneur de travailler sur « Les lois de Newton et la vie de tous les jours. »
Je lâchais alors un long soupir de soulagement en entendant cela. Hallelujah ! Je crois que ma chance est rentrée de vacance, enfin. Pour tout vous dire, il se trouve que les lois de Newton sont un des rares cours que je connais sur les bouts des doigts car c'est simplement de la logique. On en voit chaque jour, dans chaque interactions ce qui rend la compréhension plus simple ; selon moi évidemment. Chacun ses lacunes et ses points forts. Pour ma part c'est la biologie et la physique chimie qui représente les matières que je comprends avec facilité et qui me passionne même. C'est pour cela, justement, que j'ai pris option biologie appliquée cette année.
Au fait je me demande quelles options Shawn a cette année car il ne se trouve pas dans ma classe de biologie mais peut-être qu'il est dans une autre. Je me rends compte que je ne sais pas grand-chose de lui, à part qu'il fait du football et qu'il aime Grease (ce qui me surprend encore un peu en y pensant). Piqué par ma curiosité, j'allais lui demander mais je fus coupé dans mon élan par la sonnerie qui annonçait la fin du cours. Tous les élèves se levèrent sans plus attendre et sortir de la salle rapidement. Je vis Shawn qui avait déjà rangé ses affaires, me fixer.
- Qu'est-ce que tu attends ? demande-je perplexe.
- Toi, donc bouge ton cul, dit-il sans aucun tact.
Je lui fais les gros yeux pour lui faire comprendre que je n'apprécie pas son langage mais finit tout de même par ranger mes affaires de cours dans mon sac tout en lui demandant.
- Et pourquoi ?
- Parfois je me dis que t'as la réactivité d'un poisson rouge Banks...
Non mais sérieux, il connait pas le mot gentillesse? Je me lève et lui assène un coup d'épaule en passant à côté de lui avant de me diriger vers la sortie. Mais c'était une très mauvaise idée car vu nos différences de carrure, c'est finalement moi qui est le plus souffert à cause de l'impact. Ma pauvre épaule est en bouillit désormais. Je l'entendis rire comme une baleine derrière moi et il vint nonchalamment entourer mes épaules de son bras gauche comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Je ne sais pas si actuellement je dois me sentir gêné ou irrité de son geste. On va dire un peu des deux alors même si je dois avouer que les regards surprit de nos camarades me laissent embarrassés. Après tout la dernière fois, il m'avait humilié devant la plupart, donc je comprends leur surprise et la mienne surtout!
- Ne le prend pas comme ça ma chère. En fait j'ai deux choses à te dire, dit-il en se mettant face à moi dans le couloir, m'empêchant de m'échapper.
- Dépêche j'ai pas que ça à faire, rétorque-je plus acerbe que je ne l'aurais voulu.
- Premièrement il faut qu'on se voit pour faire le travail, mais comme je suis un homme occupé il faut le prévoir, continu-t'il sans s'attarder sur mon ton.
Bon ça encore je le pensais aussi sinon on ne va pas avancer des masses. Mais attendez, il est réellement en train de se vanter auprès de moi d'être populaire ? AH.AH.AH ; je suis hilare. Il veut que je le frappe réellement en fait.
- Et deuxièmement j'aimerais que tu viennes au match vendredi soir. De toute façon il y aura surement Ginger pour voir Marvin donc autant que tu l'accompagne, finit-il par dire avec sérieux.
Je le fixe pendant quelques secondes avant d'éclater de rire sans pouvoir m'arrêter.
- Tu veux que je vienne ? Moi ?
- Oui toi. Je vois pas d'autre petite rousse ici présente à qui demander. Je voudrais que tu viennes pour que tu comprennes enfin que ce sport n'est pas fait pour les débiles, comme tu adore le répéter.
- Donc en gros tu veux que je vienne car j'ai blessé ton égo surdimensionné, c'est ça ?
Je ne pensais pas qu'il était encore sur ça. En plus je m'y connais assez en football, je regarde tous les matchs avec mon père (contre mon grès évidemment) pour savoir à quoi m'en tenir. Je n'ai donc pas besoin de le voir à l'œuvre. Enfin, peut-être bien que si car même si j'ai joué contre lui hier, il n'était pas au top de sa performance alors je me demande comment il est pendant un vrai match. ARGH.... Je suis vraiment tenté d'y aller. Il faut que j'y réfléchisse et surtout que je vois Ginger en premier.
- Si ça te fait plaisir de penser comme ça, soupire-t-il.
- Je ne sais pas...Je vais voir, dis-je en ajustant mon sac sur mon épaule.
- Je ne te laisse pas le choix en fait, ça sera tes excuses pour t'être encore moqué de mon passe-temps.
Je soupire à mon tour excédé par son entêtement et lui fait un signe de la main pour lui faire comprendre que c'est bon je viendrais. Je n'ai pas envie de me prendre la tête après la nuit que j'ai passée et surtout avant 1H30 de mathématiques. Oh que non. Il sourit satisfait et vient même ébouriffer mes cheveux comme si j'étais un animal dressé. L'enflure ! Je lui fis sans attendre un joli doigt d'honneur en le voyant partir heureux comme un enfant qui aurait eu se qu'il voulait à Noël pour retrouver son groupe d'ami. J'ai l'impression qu'il a toujours ce qu'il veut et ça commence à me taper sur le système force 50. Je pris une grande inspiration en me répétant le mot « ZEN » en boucle dans la tête pour me calmer et ne pas faire un caca nerveux au beau milieu du couloir. Je ne sais pas vraiment si ça marche mais on va dire que c'est pour la forme.
Alors que j'avançais tranquillement dans le couloir pour aller à mon prochain cours pas pressé de retrouver mes amies les racines, je sentis une main se poser sur mon épaules, me faisant sursauter et faire volteface. Non mais ils ont tous décidé de me faire faire une syncope aujourd'hui! Je découvris alors, le visage inquisiteur de ma meilleure amie me fixer avec insistance. Non d'un chapeau sur pattes...Je vais passer un sale quart d'heure je sens.
Et voilà le Chapitre 19! Donc pour le prochain chapitre j'aimerais pouvoir le sortir demain, si j'arrive à le finir à temps et qu'il me convient évidemment. Mais passons: Est-ce que Iris ira au match ou fera-t-elle l'autruche? Et que va-t-il se passer à ce fameux match selon vous? Et aïe, Elizabeth ne semble pas de bonne humeur, mais qu'elle est la raison de son mécontentement? (je pense que vous avez votre petite idée xD). Je vous dis alors au prochain chapitre pour découvrir la suite~...
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