On entendait seulement le son des cigales et le cours d'eau qui continuait sa route,non loin du chemin de marche. Je m'enfonçais dans la forêt dense,aussi verdoyante et calme qu'un doux rêve. Elle me rappelait mon enfance,passée à explorer de long en large ce genre de lieu ou le calme règne, avec pour seul compagnon d'aventure,mon labrador,Lapis. Je me rappelais de son poil soyeux et clair comme le blé,et de son habitude à courir dans tous les sens à la recherche d'animaux ou d'autres divertissements comme la plupart des chiens.
Je l'avais eu pour mes cinq ans, mon père s'était dit à l'époque que pour une enfant de mon âge avoir un camarade de jeux était une sorte d'épanouissement et l'idée ne lui déplaisait pas vraiment car pour être honnête je n'était pas un moulin à parole loin de là,j'étais plus le genre de personne qui gardait une sorte de distance de sécurité avec les autres au cas où ils essayeraient de me pousser du haut d'une falaise (ce qui relevait franchement de la paranoïa à l'avis de mon entourage mais on ne sait jamais quand même) . Je l'adorais à point que vous ne pourriez imaginer,mais malheureusement il est mort l'année dernière,percuté par une voiture et le temps de l'amener à l'hôpital il a succombait à ses blessures. Sous le choc,la seule chose que j'ai pu faire c'est pleurer encore et encore dans ma chambre sous ma couette comme si elle était mon seul rempart contre une vérité que je ne pouvais et ne voulais pas entendre, pas encore en tout cas. Encore aujourd'hui je ressens un vide assez profond et je ne pense pas qu'il partira de si tôt car il était mon seul et unique véritable ami. On m'avait arraché une part de moi et c'est ce qui m'avait fait comprendre que quand on s'attache au gens on les perd assurément un jour. Cette idée n'avait pas du tout arrangé ma vie sociale, je vous laisse imaginer.

Je prenais un chemin étroit et encombré par quelques feuilles mortes tirant sur le orange,après tout nous étions en fin août,il était logique d'avoir ce genre d'environnement que je ne détestais pas pour autant. Cette saison était assez romantique de mon point de vue même si l'amour ne m'avait jamais vraiment intéressé, à part dans les livre. Et oui moi,Iris Banks n'avait jamais eu de petit-ami et n'était jamais tombé amoureuse (selon mes souvenirs), mais je ne m'en plaignais pas vu l'attitude des garçons de mon âge. Non mais sérieux, qui trouve ça classe un mec qui fait une blague salace pour faire rire la galerie ou draguer une fille? Et bien pas moi! Je ne suis pas une de ses midinettes qui ne pensent qu'à trouver un copain pour ensuite s'afficher avec lui en public.
Cela faisait bien une heure que je me baladais sans réel but suivant un chemin de terre longé d'arbre, enfin si, mon père m'avait mit dehors car selon lui: "Les jeunes devraient passer leur temps dehors plutôt que reclus dans leur chambre." . Une phrase de parents que je ne comprendrais jamais, après tout si je voulais rester enfermer dans ma chambre seule en quoi ça pouvait impacter sur la vie de tous les USA? Et bien en rien alors qu'il me laisse dans ma bulle.Je me souvenais bien ce chemin devrait me ramener vers la route près de mon nouveau chez moi,il fallait juste que je fasse attention au niveau de l'intersection. Après tout,tout se ressemble ici malgré les indications sur les arbres laissées par les randonneurs qui,avec le temps,commençaient à s'effacer.

Mes yeux se posèrent subitement sur un sentier plus petit et terreux jonché de fleurs encore en floraison. Sans même m'en rendre compte je me retrouvais accroupie devant l'une d'elle à l'observait méticuleusement sans pour autant la toucher. J'adore les fleurs, après tout mon prénom était le nom de l'une d'entre elle et mon père n'hésitez pas à me le dire fière de lui. Mais ce qui se trouvait devant moi, n'avait rien avoir avec toutes les fleurs que j'avais pu voir jusque là. Elle sont d'un bleu nuit profond qui pourrait vous faire penser aux abysses d'un océan, ses trois pétales retombaient élégamment vers sa tige qui était composé de deux petite feuille verte clair. Elles ne dégageait aucun parfum particulier mais elles paraissaient si rafraîchissante à l'œil qu'elle n'en avait pas besoin. Je sortis finalement de ma torpeur en me relevant prenant soudainement conscience du fait que leur présence était inhabituelle:

- C'est vraiment bizarre de voir des fleurs aussi belles a cette période... me dis-je pour moi même à voix haute.

Intriguée par cet inhabituel phénomène,j'empruntais le sentier que j'avais vu juste avant,en suivant ces fleurs bleues azur qui s'apparentait à un océan paisible. Je me sentais attirée vers l'avant sans en savoir la raison,mes jambes qui avançaient de leurs propre chef me faisait comprendre que cela ne servait à rien de réprimer ma curiosité qui était mon plus grand défaut d'après mon entourage.Une dizaine de mètres plus loin, je découvrais une clairière éclairée d'une clarté rafraîchissante et apaisante qui me faisait me détendre dans la seconde ou j'y pénétrais ,mais en baissant les yeux je remarquais,déçu, un sol dénué de fleurs,un sol herbeux,rien d'extravagant en somme:

-C'est dommage... Je pensais trouver d'autres fleurs aussi belles que les autres...

Je soupirais,dépitée, moi qui pensais prendre une jolie photo avec mon nouveaux téléphone et bien c'était raté! Je commençais à revenir sur mes pas quand j'aperçu une silhouette dans l'herbe assoupit contre un arbre,une masculine je dirais même si j'étais à contre jour. Je m'approchais lentement puis enfin je pus distinguer son visage en appliquant ma main sur mon front comme une visière de casquette. Je restais estomaqué devant ce spectacle qui s'offrait à moi: Un visage d'une beauté parfaite si on peut dire... 

Voici le premier chapitre de Wild Romance, c'est ma première oeuvre et je suis sur qu'il a quelque erreurs de formulation ou des fautes simplement alors si vous en voyez n'hésitez pas à me le dire ^^ Donc j'espère que cette histoire vous plaira et je vous souhaites une bonne lecture~