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Chapitre 5

Samuel

Comme d'habitude, le mini-concert a fait un tabac. Concert intime ou gros festival, je m'enivre du moment où les fans chantent mes textes et dansent au rythme de la batterie de mon meilleur ami. Les tournées sont épuisantes, mais pour rien au monde je ne voudrais arrêter de chanter et de faire le show sur scène. Le concert est la consécration du travail fourni pour l'album, ce pour quoi nous vivons avec Dev. J'ai besoin de l'adrénaline et des émotions ressenties quand je suis sur scène.

Alors quand j'ai vu cette fille absorbée par notre musique, se mouvoir sensuellement, les yeux fermés, j'ai cru que j'allais lui sauter dessus et la baiser sur place. Je n'ai jamais vu une fille aussi bandante, complètement sublimée par nos mélodies.

Kyle, un pote et notre photographe officiel, Devon et moi rangeons le matos dans le fourgon, je ne veux pas qu'un abruti joue avec mon piano ou sa batterie, c'est mort.

– C'était encore de la folie ce soir, Sam ! me lance Devon en m'aidant à déplacer le piano. J'ai hâte que la tournée commence, et surtout d'aller en Europe ! Ça va être géant !

– Ouais, j'espère qu'on ne se retrouvera pas devant un terrain vide en festival, je crois que je ne supporterais pas, lui réponds-je, l'anxiété commençant à refaire surface et à me prendre à la gorge.

– Te bile pas, ça va le faire frangin ! Allez, va fumer ton joint ! Ton angoisse me stresse, là ! dit-il en riant.

Déposant tout le matos nécessaire sur la couverture du piano, je prépare tranquillement mon pétard.

Un de mes plus gros vices, après les filles. J'aime me défoncer à coups d'orgasmes et de joints. L'un cumulé à l'autre, c'est l'extase totale. Le rare moment où je me sens vraiment bien.

Un bédo au coin des lèvres, je retourne dans le jardin. Zack s'approche de moi, me met une tape dans le dos en me volant une taffe et retourne sortir des boissons du frigo. Je m'installe dans un coin de la terrasse et cherche la rousse du regard. Je n'avais aucune idée qu'elle serait présente ce soir. Cette fille que j'ai vue sortir plusieurs fois du Styx et qui est venue me hanter quelques fois sous la douche. Il a suffi d'un simple regard pour qu'elle s'immisce dans mes pensées. Je n'aime pas ça. Il est hors de question qu'elle ait une quelconque emprise sur moi. Plus jamais une femme n'aura sa place dans cet organe mort entre mes côtes. Plus jamais !

Quand je tombe sur elle, Colleen a un bras autour de sa taille. Merde, je n'avais pas pensé une seule seconde à ça, qu'elle pouvait être de ce bord-là. Je fais signe à Ivy de s'approcher de moi et fourre ma langue dans sa bouche en essayant de combler la frustration que provoque la rouquine chez moi. Elle prend les commandes de notre roulage de pelle et passe ses mains sur mon entrejambe pour me chauffer. Elle n'en a pas eu assez apparemment, quelle nympho, cette meuf ! Je ne peux pas m'empêcher de regarder la serveuse, histoire de la provoquer. Au moment où nos yeux se croisent, elle détourne le regard.

– Tu viens refaire un tour avec moi dans les toilettes, Sam ?

La question d'Ivy me fait revenir à la réalité et lâcher ma cible des yeux.

– Non, pas envie. Trouve-toi quelqu'un d'autre ! lui balancé-je sans la moindre délicatesse.

Je tente un nouveau regard vers la rouquine, mais je ne la trouve plus, elle a disparu de mon champ de vision. Et ça m'agace.

Je m'éloigne alors de la terrasse et j'avance vers le fond du terrain où j'aperçois enfin Adylin. Il faut que je découvre ce qui la rend différente des autres.

Elle fume une cigarette, le regard porté vers les étoiles, la lune illuminant son visage. J'en profite pour la mater d'un peu plus près tant qu'elle ne m'a pas encore vu. Ses traits sont fins, elle a un visage délicat et pâle avec quelques taches de rousseur sur le nez et les joues, ce qui lui donne un air enfantin mais mignon. Ses yeux ressemblent à deux topazes bleu lagon. Ses lèvres sont bien dessinées et charnues, et son nez est droit et légèrement retroussé. Je cède à la tentation de regarder plus bas et vois ses seins pointer à travers son haut. Ma queue réagit immédiatement à cette magnifique vue, et je me sens à l'étroit dans mon boxer.

Dans ce coin reculé du jardin de Zack, le bruit est atténué par les buissons épais. Je m'avance dans sa direction, elle pousse un hoquet de surprise en me voyant, puis se reprend rapidement.

– Tu m'as fait peur ! s'écrie-t-elle en mettant une main sur son cœur. Ta maman ne t'a pas appris que le voyeurisme était puni par la loi ?

– Ma mère est décédée à ma naissance.

– Oh ! Je suis vraiment désolée, je... je ne savais pas, balbutie-t-elle, vraiment peinée.

– Nan je déconne, ma mère va très bien même si je ne vais pas la voir assez souvent à son goût.

– T'es vraiment qu'un connard en fait, me rembarre-t-elle sèchement, en croisant les bras.

Touché !

Merde, je l'ai énervée, la demoiselle...

– Pourquoi tu restes seule ? demandé-je pour tenter de changer de sujet.

Elle souffle pour bien me montrer que je la gonfle, mais finit tout de même par me répondre.

– J'avais besoin de reprendre un peu mes esprits au calme, le cocktail de Zack m'est monté au crâne.

– Oui, ils sont traîtres ses verres, il paraît.

Elle se tourne vers moi, surprise.

– Il ne t'en a jamais fait ?

Je souris et tire une taffe sur mon joint. Je prends le temps de recracher ma fumée en direction du ciel puis la regarde droit dans les yeux.

– Non, je ne bois pas d'alcool, Adylin.

– Tu préfères fumer, à l'évidence ! me réprimande-t-elle, en faisant une grimace en direction de mon bédo.

– Exactement ! répliqué-je sèchement.

Là, elle me gonfle !

– Tu as quelque chose à redire ?

– Non, je m'en fous, c'est ton problème, pas le mien !

– Ça, c'est sûr !

Je laisse passer cinq minutes dans un silence pesant pour faire redescendre la pression qu'elle a fait monter en moi. Puis une fois calmé, je me dirige vers elle.

– Je peux ? lui demandé-je en désignant la place à ses côtés.

– On est dans un pays libre, tu fais bien ce que tu veux ! réplique-t-elle en tentant de m'ignorer.

– Oh, allez Redhead, boude pas !

– Tu devrais retourner vers ta copine, elle va te chercher !

Elle croise les bras et me défie du regard. Je lui souris de manière moqueuse.

– Je n'ai pas de « copine », rétorqué-je en mimant bien les guillemets. Des plans cul d'un soir, de la baise facile, ouais, pas de problème, mais pas de copine, j'aime beaucoup trop ma liberté.

Ses yeux s'ouvrent sous la surprise et sa bouche forme un « o » parfait, puis ses sourcils se froncent comme si elle semblait analyser quelque chose. Elle se reprend rapidement et efface toute émotion de son visage en me gratifiant d'un simple « OK ».

Elle tourne le visage en direction du ciel et ferme les yeux. On dirait qu'elle s'est endormie quand elle demande finalement :

– Pourquoi t'as peur ?

– Peur de quoi ?

– Peur de tomber amoureux.

J'émets un reniflement dédaigneux et lui réponds.

– J'n'ai pas peur, c'est juste que l'amour n'est pas fait pour durer, il est éphémère comme la vie, alors autant profiter du peu de temps qu'on a sur cette terre, non ?

Elle ouvre les yeux et tourne son visage vers moi. Nos regards s'accrochent et l'atmosphère devient plus lourde. Une tension de plus en plus palpable se fait sentir entre nous. Je me sens attiré vers elle et je ne comprends pas de quoi cela peut venir. Ses iris quittent les miens et partent se perdre sur le bas de mon visage, apercevant que je joue avec mes piercings. Elle se mord la lèvre puis secoue la tête comme pour chasser une pensée et ouvre la bouche.

– Tu es là ? ! Je te cherchais partout ! s'indigne Ivy, les mains sur les hanches.

Ses yeux lancent des éclairs en direction de la belle rousse à mes côtés, puis se tournent vers moi.

– Je voudrais bien rentrer si ça ne te dérange pas, m'implore-t-elle avec un regard bourré de sous-entendus.

***

6 août

Aujourd'hui, je passe la journée chez mes parents, ça faisait un moment que je ne les avais pas vus, et ma petite sœur, Shelley, me manquait beaucoup. Nous avons toujours été très proches, et malgré les six années qui nous séparent, nous avons une relation très fusionnelle. Évidemment, quand j'étais plus jeune, des fois elle me gonflait, surtout quand elle voulait me suivre partout alors que j'avais des rendez-vous avec des nanas. Je ne voulais pas qu'elle voie cette partie de moi, je ne voulais pas qu'elle sache que je suis un salaud avec les filles. Mais une fille peut être pire qu'un détective privé, et finalement elle a très vite compris ce que je faisais et m'a bien sûr fait la morale du haut de son jeune âge. Ce à quoi je lui ai répondu de s'occuper de son cul.

Nous passons l'après-midi en famille, Linda, ma mère, lâche sa petite larme en me voyant sur le pas de la porte. Apparemment, voir son fils une fois par mois est trop peu pour elle. En même temps, je passe ma vie sur la route lorsque je ne suis pas en train de composer. C'est mon métier, ma passion et elle le sait.

Après avoir dîné avec ma famille, je rejoins Kyle chez lui et nous sortons en boîte tous les deux, puisque Devon est en rendez-vous Skype avec sa gonzesse. Pendant que Kyle se déchire la tête au whisky, je suis à la recherche de ma future partenaire pour la nuit. Il faut absolument que je sorte Redhead de ma tête, ça devient invivable.

Trois jours ont passé depuis la soirée chez mon cousin. Autrement dit, soixante-douze heures à essayer de penser à autre chose qu'à elle, mais rien n'y fait. Cette fille est dans ma tête, comme une obsession. Pourquoi elle m'obsède à ce point ? En règle générale, le lendemain matin, je ne me rappelle même pas le visage de la meuf que j'ai baisée la veille. Le pire, c'est que je n'ai même pas couché avec elle. Et ça, ça m'énerve encore plus. Et je suis sûr qu'avec mes putains de sautes d'humeur, je n'ai pas été à mon avantage et qu'elle n'a pas du tout envie de me revoir.

J'aperçois une chevelure rousse vers le bar central, les battements de mon cœur s'accélèrent. Je ne peux m'empêcher de braquer mon regard sur cette femme. Mais quand elle se retourne, je me rends vite compte que ce n'est pas elle. Ses yeux rencontrent les miens et un sourire naît sur ses lèvres. Je lève mon verre dans sa direction pour la saluer et lui faire comprendre que je suis ouvert à une approche. Elle vient vers moi d'une démarche chaloupée en accentuant fortement le mouvement de ses hanches.

C'est décidé, ce soir je me fais une rousse !

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