Salut ! Je m'appelle Harley Cooper et j'ai actuellement seize ans et demie. Je suis née à Boston, aux États-Unis. J'y ai vécu mes cinq premières années, seulement mes parents ont divorcé et depuis, je ne cesse de déménager.

Dans une famille normale, j'aurais uniquement fait des aller-retours chez mes parents, chaque semaine. Mais voilà, je n'ai pas une famille normale. Mes parents sont les PDG de leur propre entreprise, classée dans le top 100 mondial et sont appelés aux quatre coins du monde. Ainsi, je faisais ces aller-retours, mais seulement en fin d'année scolaire et dans des pays différents.

Je suis d'abord allée avec ma mère à Paris, en France. C'est une destination que j'ai adorée ! Cela explique mon goût et mon talent pour cette langue. Ensuite, je suis partie chez mon père à Pékin, en Chine. Cela m'a beaucoup changé de la culture française et de la gastronomie. Maintenant impossible de me faire avaler de la nourriture chinoise, j'ai fait une overdose !

Après cette année-là, ma mère m'a fait découvrir le Brésil à Rio de Janeiro, avant que mon père ne m'emmène à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Les paysages là-bas font partie des plus beaux que je n'ai jamais vus ! Ce fut aussi le cas quand je suis partie, l'année suivante, au Cap en Afrique du Sud. Vous vous dites sûrement que l'Afrique du Sud c'est top, car il fait chaud et tout, mais croyez-moi que l'hiver (à partir de mai), il fait super froid !

J'ai retrouvé de la chaleur en partant à Tokyo avec mon père. Bien qu'au début, j'appréhendais cela à cause des nombreuses catastrophes naturelles qui touchent le pays, j'étais très ravie de mon année là-bas ! Ma mère était ensuite installée à Madrid, en Espagne, où j'ai essayé d'améliorer mon espagnol, mais sans grand succès. L'année suivante, je fus super heureuse de retrouver la France avec mon père, à Cannes. J'ai même été conviée au festival de la ville avec mon père ! L'année d'après, avec ma mère, nous étions à Londres.

Il y a deux ans, je suis ensuite rentrée aux États-Unis avec mon père, à Dallas et croyez-moi, cela fait du bien de retourner dans son pays natal ! L'année suivante, donc l'année dernière, ma mère habitait Montréal. Découvrir l'accent québécois après deux ans en France, c'est assez drôle !

Enfin, cette année, je suis à Los-Angeles avec mon père. Je suis très contente de découvrir la côte ouest des États-Unis, que je ne connais qu'à travers ces nombreux films hollywoodiens. Vous devez sûrement vous dire que ce n'est pas facile pour moi de changer chaque année de ville et de lycée. Mais non. Pour moi, cela ne change pas grand-chose ! Je suis très sociable et je m'intègre partout où je vais. De plus, ces déménagements annuels me permettent de jouer sans conséquence. Mon jeu ? « Wicked Game ». Je l'ai commencé il y a deux ans, à Dallas.

Voici les règles de ce jeu, créé par ma bande d'amies et moi-même à cette époque. Dans ce jeu, il y a cinq joueuses qui doivent séduire le maximum de garçons en une année scolaire. Chaque garçon rapporte un certain nombre de point, selon des critères que j'aurais dressés. Plus on reste longtemps avec un mec, plus les points prennent de la valeur. Et le jackpot, c'est tout simplement d'aller plus loin qu'un simple baiser. C'est bon, je ne vous choque pas jusque-là ?

Bref, le top du top, c'est de réussir à séduire un gars de la catégorie « élite », constituée par mes soins au début du jeu. Dans cette catégorie, on retrouve les trois plus beaux mecs du lycée : l'or, l'argent et le bronze. Cependant, chaque année, c'est moi qui séduis les trois mecs de cette catégorie. Inutile de vous préciser, que je demeure imbattue à ce jeu.

Voilà, je pense que c'est tout... Ah, j'oubliais ! Dans ce jeu, comme tout autre jeu, il y a des règles. Des règles d'or à ne surtout pas désobéir, sous peine d'exclusion :

4) Ne pas révéler l'identité du jeu à qui que ce soit ;

3) Interdiction de séduire ou sortir deux fois avec le même garçon ;

2) Pas le droit de coucher avec un gars, dont l'une des joueuses a déjà eu une relation durant la partie ;

1) Ne pas tomber amoureuse de sa victime.

J'insiste bien sur cette dernière règle. Je vous l'accorde, mon jeu est un peu malsain. Mais c'est sans mauvaise intention, je ne souhaite pas briser des cœurs. De toute façon, cette règle ne me concerne pas, étant donné que j'ai appris à ne pas m'attacher aux gens, du fait de mes nombreux déménagements et de mes nombreux prétendants au titre de « beau-parent ».

Certains me traitent de tous les noms, me disant que cela ne se fait pas ce que je fais. Mais vous savez quoi ? Je me fiche bien de ce qu'ils peuvent penser de moi. De toute façon, je ne les reverrai jamais. Je suis comme ça et je l'assume. Je n'oblige personne à m'embrasser ou à aller plus loin. Mais peut-être que si mes parents faisaient un peu plus attention à moi, je ne serai pas comme ça...

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Hey!

Petite note: c'est la réécriture de l'histoire. Certains d'entre vous ont lu la version précédente que j'ai supprimée. Je trouvais que mon histoire était ennuyeuse et n'avait ni queue ni tête. Du coup j'ai tout réécrit afin que cela soit plus "passionnant". Donc désolée pour ceux qui recommencent et qui vont avoir l'impression de déjà vu.😘

Bref. Pour les nouveaux arrivant: BIENVENUE! J'espère que ce prologue vous met l'eau à la bouche et que vous voulez absolument lire la suite. 😜

N'oubliez pas de voter et n'hésitez pas à commenter (je réponds à tout le monde, du moins pour le moment. Qui sait si je ne passerai pas dans le Top 3 et j'aurais le million de lecteurs😍)

xoxo😘