« Curiosité : Personne avide de voir, de comprendre, de savoir. »

- Alors ?

Blaise Zabini était encore une fois debout devant les autres Serpentards, attendant avec impatience de savoir qui avait échoué à sa tâche. Le temps était maintenant écoulé et il sonnait l'heure de faire le point.

- Pour moi c'est bon, commença Pansy en se tenant droite, fière d'elle.
- Pareil, grommela Drago.
- Nous aussi !

Crabbe et Goyle s'exclamèrent de concert et les sourires qu'ils affichaient semblaient défigurer leurs visages. Pansy écarquilla les yeux en les regardant à tour de rôle, pourtant persuadée qu'ils allaient échouer à cette simple tâche.

- Et comment vous vous y êtes pris ?
- Quelques sorts bien placés et le tour est joué, répondit Goyle en cognant son poing gauche dans sa paume droite.

La brune haussa les yeux au ciel et se dit que finalement, plus ils étaient, plus le jeu allait s'avérer intéressant. Elle reporta ensuite son attention sur Blaise en se retenant de demander à Drago comment il s'y était pris pour donner le carnet à la Sang-de-Bourbe. Elle chassa cette idée momentanément en se disant qu'elle aurait bien l'occasion de lui demander à un autre moment.

- Bien, alors tout le monde passe la première étape, reprit Blaise. La partie intéressante va pouvoir commencer. Tous ceux dont l'identité sera révélée seront éliminés jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un.

Blaise Zabini releva ensuite le bras droit à hauteur de sa poitrine pour regarder sa montre et attendit que les aiguilles viennent indiquer 21h15. Drago leva les yeux au ciel en voyant le sourire de son allié Serpentard mais attendit sans rien dire. Le sourire sur le visage de Blaise s'élargit en un sourire malsain quand il releva les yeux eux.

- Le jeu commence.

Pansy tapa dans ses mains en poussant une petite exclamation et le blond fut surprit de ne pas la voir sautiller sur place. Crabbe et Goyle grommelèrent des paroles incompréhensibles et Drago se leva du fauteuil dans lequel il était assis pour s'approcher de Blaise.

- Que le meilleur gagne, annonça ce dernier en tendant la main à Drago.
- Compte là-dessus..., siffla-t-il entre ses dents, bien décidé à gagner ce stupide jeu.

****

Lorsque Padma Patil retourna dans le dortoir pour se coucher, elle aperçut le petit livre noir qu'elle avait déposé sur son lit avant d'aller à la grande salle pour le repas. Elle se mit en tailleur sur son lit et l'examina un instant, n'ayant aucun souvenir d'un tel carnet en sa possession. L'Indienne passa ses doigts fins sur la couverture noire cornée dans le coin gauche et l'ouvrit à la première page. Comme quelques heures plus tôt, elle vit son nom et prénom inscrits à l'encre et elle fronça les sourcils en essayant de reconnaître l'écriture. Padma pouvait affirmer avec certitude que ce n'était pas son écriture ni celle de sa jumelle, Parvati. Elle essaya ensuite de trouver si c'était celle de Mandy ou pas, puis elle préféra attendre que celle-ci revienne pour lui demander directement, ce qu'elle fit dix minutes plus tard.

- Hé, Mandy ? C'est ton écriture, là ? Demanda-t-elle en lui montrant du doigt son nom.
- Ah non, j'écris mieux que ça. Et tu es encore avec ce carnet ?
- Oui, je suis sûre qu'il n'est pas à moi...
- Écoute, c'est peut-être tes parents qui ont écrit ton prénom dessus, ou n'importe qui d'ailleurs, on s'en fiche. C'est qu'un carnet.

Padma se laissa retomber sur son lit en faisant la moue, dubitative. Mandy sortit une veste de sa malle qu'elle enfila et en se retournant, elle esquissa un sourire en voyant l'expression de son amie. Elle alla s'asseoir à ses côtés en la bousculant doucement pour que Padma sorte de ses pensées.

- Hé, tu vas pas te faire un sang d'encre à propos de ce carnet. Tu sais quoi ? S'il te perturbe tant que ça, tu n'as qu'à le jeter. Un livre vierge ne manquera à personne.
- Non, tu as raison, c'est ridicule. Après tout si mon nom est dessus, c'est qu'il m'appartient, répondit Padma en retrouvant son sourire.

Mandy esquissa à son tour un sourire en se levant pour rejoindre son lit, fière d'avoir rassuré son amie. L'Indienne s'installa confortablement dans son lit en ayant au préalable posé le carnet sur sa table de chevet. Mais cette nuit-là, le sommeil ne voulait pas venir. Padma était agitée et se retournait sans cesse, les ronflements de Mandy ne l'aidant pas à trouver le sommeil. Elle se sentait irrémédiablement attirée par ce carnet, mais elle ignorait totalement que cela était dû aux trois gouttes supplémentaires que Blaise avait versées, en plus, sur le livre. Ni tenant plus, Padma Patil se redressa dans son lit pour pendre sa baguette en tâtonnant dans le noir.

- Lumos, murmura-t-elle.

Elle cacha ensuite rapidement le bout de sa baguette dans un mouchoir pour atténuer la lumière qu'elle diffusait suite à son sort, et se pencha pour prendre le livre de tous ses songes. Elle le feuilleta pour ne faire face qu'à des pages vierges et s'arrêta finalement à la première page avant de sursauter en faisant tomber sa baguette qui roula sous le lit.

- Par Merlin ! Grinça-t-elle entre ses dents en se penchant pour attraper sa baguette, non sans mal.

Une fois en main, elle regarda, de loin, le livre qu'elle avait envoyé au bout de son lit dans son sursaut et après avoir pris une grande inspiration, elle tendit le bras pour l'attraper du bout des doigts. Elle le posa à une distance raisonnable et l'ouvrit de nouveau à la première page en laissant la couverture retomber sur les draps de son lit. Approchant la baguette du livre, elle écarquilla les yeux en se rendant compte qu'elle n'avait pas rêvé. La première page était maintenant tachetée d'encre et elle lut les mots qui s'affichaient devant elle, bouche bée.

"Tu ne sais pas qui je suis, mais moi, je te connais.
Je te connais et je te propose de jouer à un jeu que tu ne pourras pas refuser.
Es-tu prête à jouer, Padma Patil ?"

La concernée recula sa baguette d'une main tremblante et regarda tout autour d'elle pour s'assurer que tout était en ordre dans la chambre et qu'il n'y avait pas d'intrus. Elle reporta ensuite son attention sur le livre et relu une seconde fois, puis une troisième, puis une quatrième fois, le message qui lui était adressé. Elle se leva ensuite silencieusement pour prendre sa plume et son encrier qu'elle posa en équilibre précaire sur son drap avant de suspendre la plume au-dessus de la page, ne sachant quoi écrire. Le jeu avait commencé.

****

Zacharias Smith n'avait, comme d'habitude, pas prit la peine de préparer son sac pour les cours du lendemain qui l'attendaient. Si bien qu'il n'ouvrît son sac que le lundi matin, lors de leur premier cours qui était métamorphose avec le professeur McGonagall. Il chercha le manuel adéquat parmi tous les autres entassés au fond du sac et en le sortant, il se rendit compte qu'il avait également attrapé un petit carnet noir. Sans y prêter plus d'attention, il le lança dans son sac et c'est en baillant qu'il commença le premier cours de la journée.

Quelques heures plus tard, alors qu'ils étaient en cours d'histoire de la magie, Zacharias se penchant sur son sac à la recherche d'un morceau de parchemin inutile sur lequel dessiner pour passer le temps. N'en trouvant pas, il sortit le petit carnet noir qu'il avait vu plus tôt dans la journée et lorsqu'il le feuilleta, un sourire vint éclairer son visage. Le livre était vierge, il allait pouvoir dessiner autant qu'il le souhaitait, d'autant plus qu'il ne devait pas faire face à une heure de cours avec le fantôme, mais à deux. Il ouvrit une page au hasard et commença une petite esquisse du bout de sa plume. Concentré, les lèvres pincées, il était en train de dessiner le professeur Binns qui racontait d'un ton morne et ennuyeux une énième révolte de Gobelin qui n'avait aucun intérêt aux yeux du Poufsouffle. Non, le blond préférait écouter le son de la plume en train de glisser sur la page tandis qu'Ernie Macmillan jetait un coup d'œil distrait à l'occupation de son camarade.

Zacharias, trop concentré pour le remarquer, s'appliquait à dessiner les sourcils broussailleux du fantôme leur servant de professeur et il s'amusa à donner à son visage un air sévère. Une bonne vingtaine de minute plus tard, le blond se redressa pour admirer son petit portrait de loin et Ernie hocha la tête, approuvant ainsi le dessin de son ami. Zacharias examina de plus près son chef d'œuvre, à la recherche de petites imperfections à modifier lorsqu'il aperçut une lettre, puis deux, puis trois, puis toute une phrase s'inscrire juste en dessous du portrait représentant le professeur Binns.

"Quel dommage qu'il n'y ait pas l'option dessin à Poudlard..."

Zacharias écarquilla les yeux puis les frotta vigoureusement, croyant avoir eu une hallucination provoquée par la fatigue. Lorsqu'il regarda de nouveau la page de son livre, la phrase était toujours là et il la relut, ébahi. Intrigué, le blond trempa sa plume dans l'encrier et répondit, juste en dessous de la phrase qui venait d'apparaître. Il ignorait que, quelques étages plus haut, Pansy Parkinson, qui s'ennuyait elle aussi lors de son cours de divination, s'amusait à feuilleter le carnet qu'elle ne quittait plus jusqu'à ce qu'elle tombe sur une page plus foncée que les autres. Elle avait vu naître le portrait du professeur Binns sous ses yeux, impressionnée par le talent indéniable du Poufsouffle, et mettant momentanément de côté son aversion envers les élèves des autres maisons de Poudlard, elle avait pris sa plume une fois le dessin terminé et avait écrit pour la première fois dans ce carnet. Elle ne pensait pas que les choses se dérouleraient de cette manière, mais le jeu avait fini par commencer.

****

Hermione Granger avait immédiatement repéré le petit carnet noir en entrant dans son dortoir, ce dimanche soir. Il était posé sur son oreiller et semblait n'attendre qu'elle. Suspicieuse, elle s'approcha du lit et prit le livre avec précaution, du bout des doigts, avant de finalement l'ouvrir et constater qu'il était vierge. En fronçant les sourcils, elle en examina chaque page avant de finalement s'asseoir sur son lit. Au fur et à mesure que les autres filles du dortoir entraient pour aller se coucher, Hermione leur demanda si le carnet leur appartenait, et une bonne heure plus tard, elle comprit qu'il n'était à personne. La Gryffondor le mit ensuite dans son sac en se disant qu'elle irait voir le professeur McGonagall dès le lendemain pour le lui montrer. Ginny s'était déjà fait avoir une fois avec un livre noir, similaire en tout point, qui appartenait à Tom Jedusor, et Harry y était également passé. En ces temps troublés, et surtout depuis le retour du mage noir, le plus infime des carnets pouvait s'avérer dangereux. Et la dernière chose qu'Hermione souhaitait était de mettre ses amis et les autres élèves de l'école en danger suite à un manque de vigilance de sa part.

- Professeur, auriez-vous un instant à m'accorder ?

La directrice de la maison Gryffondor leva les yeux du parchemin qu'elle était en train de lire pour faire face à Hermione. Les autres élèves terminaient de quitter la salle de cours et la brune avait profité de la présence du professeur pour aller lui parler.

- Il y a un problème, Miss Granger ?
- Je voulais juste vous montrer ceci, répondit Hermione en posant le livre noir sur le bureau. Je l'ai trouvé dans le dortoir hier soir et je ne sais pas à qui il appartient alors je voulais m'assurer qu'il n'était pas... néfaste.

Le professeur McGonagall hocha la tête avant de concentrer son attention sur le carnet noir. Elle effectua un geste précis juste au-dessus à l'aide de sa baguette et Hermione la regarda faire avec intérêt, en se disant qu'elle était pressée d'apprendre les sorts permettant de détecter une éventuelle trace de magie noire. La directrice des Gryffondor recommença le sort une seconde fois en ouvrant le livre au milieu puis une troisième fois en faisant cette fois-ci le sort sur la quatrième de couverture.

- Et bien Miss Granger, ce livre m'a l'air tout à fait sain. Vous pouvez vous en servir sans problème.
- Je suis désolée de vous avoir dérangé pour si peu, répondit Hermione, soulagée. Je voulais seulement m'assurer que tout était en ordre.
- Et vous avez bien fait. Vous savez aussi bien que moi à quelle vitesse les événements peuvent tourner à notre désavantage... Mais soyez sans crainte, ce livre ne révèle pas la moindre trace de magie noire.

Hermione remercia une nouvelle fois son professeur de métamorphose et une fois avoir repris le livre, sortit de la salle en vitesse pour se rendre à son prochain cours. Par chance, un seul étage séparait les deux salles de classe, lui permettant ainsi d'arriver à temps. Après avoir rejoint Harry et Ron, qui lui demandèrent où est-ce qu'elle était sans la moindre discrétion, elle sortit son manuel d'astronomie ainsi que son nouveau carnet. Puisqu'il n'appartenait visiblement à personne, la Gryffondor avait décidé de le garder pour y inscrire ses notes de cours, lui servant de révision pour les BUSE qui approchaient à grand pas en ce mois de janvier. Un carnet sera bien plus pratique que des feuilles de parchemin volantes, se dit-elle en le regardant.

****

Drago Malefoy, allongé à plat ventre sur son lit, fixait la page blanche sous ses yeux depuis plusieurs minutes maintenant, plume en main. Il soupira en refermant brusquement le livre avant de l'expédier d'un geste au bout du lit. Se retournant, il laissa sa tête retomber sur son oreiller et il joua distraitement avec sa plume en regardant le haut de son lit baldaquin. Mardi soir était arrivé et il n'avait toujours rien écrit dans le carnet. Il ne savait tout simplement par quoi commencer. Il était, d'un côté, répugné à l'idée de savoir qu'il allait écrire des mots adressés à cette Sang-de-Bourbe, et d'un autre, tiraillé par son envie de gagner ce jeu, aussi idiot soit-il. Les choses auraient été bien plus simples s'il était tombé sur une Sang Pur. Mais le destin avait décidé de se foutre de lui en lui infligeant Granger. Le blond ricana à cette pensée et se redressa pour mettre le carnet noir dans son sac de cours. Après tout, Blaise n'avait pas stipulé de date précise pour réellement commencer le jeu.

Le lendemain, Drago se retrouva seul en cours d'astronomie. N'en pouvant plus, le professeur Sinistra avait envoyé Pansy s'asseoir à la première table, devant son bureau, suite à ses incessants bavardages. La Serpentard avait lancé un regard assassin à tous ceux qui s'étaient permis de rire et s'était assise de manière théâtrale, en laissant tomber lourdement ses affaires sur la table et en soupirant bruyamment avant de finalement croiser les bras sur sa poitrine. Aurora Sinistra regarda sa petite scène sans grand intérêt et se retint de lever les yeux au ciel avant de reprendre son cours. N'ayant plus de distraction, Drago essaya vainement d'écouter le cours, mais capitula bien vite. Le blond se pencha sur son sac pour en sortir le livre noir. Il le feuilleta machinalement et arrêta tout mouvement en se rendant compte que les premières pages étaient truffées d'écriture. Il se mit à lire les grandes lignes en fronçant les sourcils et après un petit moment, il comprit qu'il s'agissait des cours de Runes, ce qui expliquait pourquoi cette langue lui paraissait étrangère. L'écriture était appliquée, soignée, et cela ne pouvait être que l'œuvre de Granger. Le cahier était vierge la veille, lorsqu'il cherchait quoi écrire, alors la Sang-de-Bourbe avait visiblement écrit tout ça dans la soirée.

Le sourire aux lèvres, Drago Malefoy prit sa plume entre ses doigts et s'apprêta à rayer tout ce qui était écrit, puis finalement, il se ravisa. Il était clair qu'en faisant ça, le jeu ne commençait pas vraiment dans de bonnes conditions. Le blond laissa alors sa plume en suspend et se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait bien écrire. Parler à une Sang-de-Bourbe était plus dur que ce qu'il avait imaginé. Du moins, trouver une phrase polie à lui dire était le plus dur. Il se décida alors pour une phrase, ni trop polie, ni ne dévoilant son aversion envers elle.

"Tu devrais arrêter ces cours de runes, ils ne servent à rien."

Lorsque deux heures plus tard, assise à l'une des tables de la bibliothèque durant une heure de libre, Hermione Granger ouvrit son nouveau livre pour reprendre ses révisions, elle aperçut une phrase nouvelle, d'une écriture étrangère, qui n'était pas là la veille au soir. La Gryffondor lut les quelques mots en fronçant les sourcils et se retint de ne pas aller jeter le livre dans le premier feu de cheminée qu'elle trouverait. Le professeur McGonnagall lui avait pourtant affirmé que le cahier ne contenait pas la moindre trace de magie noire, et Hermione lui faisait confiance. Elle l'avait vu faire les trois sorts juste sous ses yeux et sa directrice de maison était une sorcière suffisamment puissante pour être capable de déceler de la magie noire. D'une main peu sûre d'elle, Hermione prit sa plume et répondit à son interlocuteur dans l'optique de savoir qui il était. Elle ne s'en rendait pas compte, mais le jeu venait tout juste de commencer.

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Au détour d'un couloir, Nick-Quasi-Sans-Tête croisa une tête blonde qu'il salua en retirant son chapeau tandis qu'à son plus grand plaisir, l'élève répondait à son salut en souriant et en faisant une petite révérence. Le fantôme de Gryffondor continua sa route le cœur léger, ravi de voir qu'ils restaient encore quelques élèves bien éduqués en ces temps troublés. Plus les années passaient, plus il constatait avec amertume que les élèves n'étaient plus les mêmes qu'autrefois, sûrement dû à une éducation moins stricte et sévère. Les choses ne se passaient pas comme ça, autrefois, et encore moins en son temps. Mais comme tout fantôme, il devait s'y faire et le fantôme retrouvait doucement espoir en croisant certains élèves, comme il y a quelques minutes avec cette petite blonde.

La blonde en question vagabondait dans les couloirs de Poudlard depuis plus d'une heure maintenant, à la recherche de ses chaussures qui lui ont été volées ou bien qu'elle avait égarées sans s'en rendre compte. Elle avait d'abord commencé ses recherches dans les couloirs menant à la salle commune de Serdaigle, puis dans ceux de Gryffondor, et elle se trouvait maintenant dans les couloirs non loin de la salle commune de Poufsouffle. La blonde n'était pas résignée, et même si ses recherches semblaient perdues d'avance, elle ne perdait pas espoir. Comme toujours, ses biens volés ou égarés réapparaîtraient d'eux même.

De la main, elle poussa la porte menant aux toilettes des filles pour aller se passer un coup d'eau sur le visage, les recherches lui ayant donné chaud. Elle s'attela à sa tâche et au moment où elle allait sortir pour retourner dans son dortoir avant le couvre-feu, elle s'arrêta en voyant un petit livre noir, jeté de travers dans une poubelle. Intriguée, elle s'en approcha pour le prendre et l'ouvrit à la première page. Un seul mot y était inscrit d'une écriture tremblante et typiquement masculine.

"Salut."

Amusée, Luna Lovegood emmena le carnet avec elle jusqu'à la salle commune de Serdaigle et alors qu'elle prenait sa plume pour répondre, elle ne se doutait pas qu'elle se lançait dans un jeu qui ne lui était pas destiné.

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Et voilà pour le quatrième chapitre !

Il est celui que j'ai préféré écrire depuis le début de cette histoire alors j'espère qu'il vous a plût également !