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Chapitre 3

PDV Gabrielle

La veille de l'inauguration, nous nous rendons avec ma petite famille à l'animalerie afin d'acheter un animal. Nous en avions promis un à Vicky depuis quelques mois. Voyant tous les animaux, cette dernière court de partout les yeux brillants tout en poussant de petits cris. Lorsqu'elle revient vers nous, elle s'exclame :
- Si je pouvais, je les prendrais tous !
Sébastien sourit tout en s'accroupissant et lui dit :
- Oui mais la maison ne serait pas assez grande pour tout ces animaux, ma chérie.
Elle nous sourit avant de se diriger vers les chiots. Nous nous embrassons rapidement avant de la rejoindre devant les chiots. En nous approchant, nous sommes accueillis par un concert de jappements et une Vicky poussant un cri de joie. Elle me prends la main et m'attire devant une vitrine où se trouvent des Beagles. Elle me montre du doigt un petit chiot qui tape frénétiquement sur la petite vitre de ses petites pattes afin de nous montrer sa joie. Il aboie quelque peu, provoquant les applaudissements de Vicky.
- Maman, c'est celui-là que je veux !
Je jette un regard vers Sébastien qui semble s'être pris de passion pour le chiot. Vicky se poste devant moi et joint ses petites mains comme pour me supplier de le prendre. Sébastien me regarde à son tour puis Vicky avant de me regarder à nouveau.
- Bon d'accord ! On le prend !
- Ouais, s'exclame Vicky. Je vais voir la madame !
Elle jette un dernier regard vers le chiot avant de partir à la recherche d'une vendeuse. Vicky revient quelques instants plus tard suivie d'une vendeuse à qui elle parle avec vivacité sur le petit chiot qu'elle voudrait. La vendeuse nous sourit avant de sortir le chiot et de le donner à Vicky. Ce dernier visiblement content lui lèche plusieurs fois le visage sous les rires de sa nouvelle maîtresse.

Tandis que nous payons le chiot ainsi que la nourriture et les accessoires, la vendeuse demande à Victoria :
- Comment vas-tu l'appeler ?
Elle réfléchit pendant quelques secondes avant de s'exclamer :
- Cookie !
A quoi répond le chiot d'un jappement joyeux.
- Et pourquoi Cookie ?
- Bah parce que j'adore les cookies !
La vendeuse lui sourit avant de lui donner la laisse du chien. Ce dernier nous lèche les mains avant de s'asseoir auprès de Vicky. Cette dernière sourit avant de lui caresser la tête d'un geste tendre. Nous terminons de payer avant de sortir de l'animalerie, encadrés par les jappements du chiot. Nous montons dans la voiture et commençons à rentrer vers la maison quand nous passons devant Wendy's. Je jette un rapide coup d'œil à Sébastien qui me comprends immédiatement. Nous tournons devant ce restaurant sous les applaudissements de Vicky. Nous prenons à manger au drive-in avant de rentrer à la maison.

Après avoir mangé dans la bonne humeur, je couche Vicky qui me dit :
- Merci maman pour le chien !
- De rien ma chérie. Il te plaît ?
Elle regarde le petit chiot endormi avant de dire :
- Je l'adore ! Il est génial !
Je l'embrasse sur le front avant de me lever et de me diriger vers la porte.
- Maman ? Tu peux me raconter une histoire ?
- Bien-sur ma chérie !
Je m'installe à nouveau sur son lit et attrape les contes de Grimm. Je la laisse choisir son conte avant de le commencer.
Vers le milieu de l'histoire, Vicky s'est endormie son lapin en peluche contre sa petite poitrine. Je pose le livre avant de l'embrasser sur le front et de sortir de la chambre. Je referme doucement la porte avant de me diriger vers ma chambre. Sébastien est déjà au lit, un livre à la main. Sans relever les yeux de son livre, il me demande :
- Elle dort ?
- Comme un petit ange... Tu peux me passer ma chemise de nuit s'il te plaît ?
Sans arrêter sa lecture, il me la lance et je l'enfile quelques secondes plus tard. Je le rejoins sous les couvertures et me colle à lui. Il passe son bras par dessus mon épaule et me serre un peu plus contre son torse.

Nous restons silencieux pendant quelques instants avant que Sébastien ne pose son livre sur la table de chevet et m'embrasse tendrement le front. Tandis qu'il me caresse l'épaule, il me dit :
- Gabrielle. J'ai quelque chose à te dire...
- Vas-y, je t'écoute.
Il respire profondément avant de me dire :
- Tu n'es pas obligée de me répondre immédiatement mais je voulais avoir ton avis dessus. Que penserais-tu d'avoir un second enfant ? Victoria est assez grande pour avoir un frère ou une sœur et après il y aurait trop d'écart entre les deux...
Je me défais de ses bras et le regarde surprise. Un enfant ?
- Un enfant ?
- Oui, un enfant, dit-il d'une voix douce. J'aimerais beaucoup que tu y réfléchisses... Ce serait génial d'avoir un enfant.
Il m'embrasse avant d'éteindre la lumière et de s'allonger sans plus rien ajouter. Quelques minutes plus tard, il dort déjà profondément. Comment peut-il s'endormir après avoir lâché une telle information ? On ne lâche pas un tel truc juste avant de dormir ! On en parle avec son conjoint avant ! Je soupire et m'allonge à mon tour avant de sombrer dans le sommeil.

Le lendemain, nous nous préparons rapidement chacun de notre côté avant de déjeuner dans les rires suite au chiot sautant pour manger les céréales de Vicky. Tandis que je l'accompagne à l'école, Sébastien reste à la maison afin de promener le chien et de lui donner à manger. Sur tout le chemin, Vicky ronchonne un peu mécontente de ne pas pouvoir me suivre à l'inauguration. Nous arrivons devant son école et elle s'y rend tout en traînant des pieds. Je la dépose devant sa classe et elle me demande :
- Maman, pourquoi je ne peux pas y aller ? Hein dit, pourquoi ?
Je m'accroupis et lui dit tout en lui caressant la joue :
- Parce que tu as école mon lapin...
- Mais j'ai pas envie d'y aller, dit-elle en tapant du pied.
- Pas de ça ici jeune fille ! Regarde tu as toutes tes copines, tu ne vas pas t'ennuyer... Et puis, il n'y aura pas d'enfants. Ce sera des discussions de grands qui ne t'intéresseront pas du tout !
Elle grogne un petit peu avant de m'embrasser en signe d'au revoir et de partir vers sa classe tout en traînant des pieds. Je me relève et la regarde par la fenêtre donnant sur la salle. Elle semble avoir complètement oublié notre conversation, vu l'entrain qu'elle met à discuter avec ses amies. Je souris avant de me diriger vers la sortie.

Alors que je me dirigeais vers ma voiture, je reçois un appel de Sébastien. J'attrape rapidement mon téléphone avant de décrocher.
- Chéri ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ma voiture est tombée en panne et le dépanneur ne peut venir qu'en fin d'après-midi... Je suis vraiment en retard ! Pourrais-tu m'emmener au travail s'il te plaît ?
Je soupire tout en regardant l'heure sur ma montre. Il me reste un demi-heure avant d'aller à l'inauguration. Avec un peu de chance, j'arriverais sans doute avec tout juste avant le début.
- Tu as de la chance que je sois partie un peu plus tôt que prévu !
- Tu me sauves la vie mon amour ! Je te remercie !
- À tout de suite ! Je t'aime !
- Je t'aime aussi !
Je fais demi-tour et me dirige vers ma voiture à pas précipités.

Je me dirige vers la maison par un raccourci et y arrive une dizaine de minutes plus tard. Sébastien m'attends assis sur les marches du perron, l'air tout penaud. Je me gare avant de sortir de la voiture, inquiète.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Il relève les yeux et me dit, les oreilles rouges de honte :
- Je me suis enfermé dehors...
- Et le double ?
Il regarde le sol avant de marmonner :
- Il est à l'intérieur...
Je soupire avant de lui ouvrir. Il me remercie d'un baiser sonore sur la joue avant de se ruer à l'intérieur. Il revient quelques instants plus tard avec son attaché-case. Je referme rapidement la porte avant de me diriger vers la voiture où m'attend déjà Sébastien. Je démarre la voiture et traverse la ville pour me diriger vers le bâtiment des impôts. Tandis que nous roulons, Sébastien me demande :
- Tu as pensé à ce dont je t'ai parlé hier soir ?
- Sur le fait d'avoir un enfant ?
Il hoche la tête et me regarde intensément. Je soupire profondément avant de lui dire :
- Sébastien... Je sais que tu veux un enfant mais je ne me sens pas prête d'en avoir un second. Victoria vient à peine d'entrer à la petite école et je vais bientôt changer de lieu de travail. Je me vois mal avoir à nouveau un enfant surtout en ce moment.
Il me jette un regard déçu avant de se concentrer sur la route. Quelques minutes plus tard nous arrivons devant ce dernier, Sebastien m'embrasse rapidement avant de sortir de la voiture. Avant qu'il ferme la porte, je m'exclame :
- Je t'aime !
- Moi aussi...
Il ferme la porte et je démarre quelques secondes plus tard avant de me diriger vers le complexe à toute vitesse.

Une fois arrivée, je trouve une place tout près de l'entrée de la bibliothèque. Je me gare et attrape mon sac avant de partir en direction du gymnase. En me rendant devant la porte, je passe devant une longue voiture noire. Elle doit appartenir au riche propriétaire qui inaugure ce complexe. J'espère vraiment ne pas être en retard ! Avant d'entrer dans le bâtiment je respire profondément essayant de refouler l'excitation qui commence à monter en moi. J'ai tellement hâte de voir l'endroit où je vais travailler ! Alors que je cherchais désespérément le terrain de basket, une voix que je ne pensais plus jamais entendre à nouveau m'interpelle.
- Gabrielle ?
Je me fige avant de me retourner lentement. Lorsque je me retourne, deux prunelles vertes me dévisagent, visiblement surprises de me trouver ici.
- Derek ?!
Je le regarde abasourdie. Que fait-il ici ? Je ne croyais jamais le revoir et encore moins ici. Voilà des années que je ne l'ai pas vu. Même si trois années se sont écoulées, il est toujours l'homme aussi séduisant que j'ai rencontré. Désormais, il porte une légèr barbe ainsi que des lunettes. Je dois avouer que la barbe lui donne un côté très séduisant mais je n'oublie pas le fait qu'il ait une part de responsabilité dans le décès de ma famille. Son regard me sonde le visage avant de descendre sur mes courbes. Il remonte son regard et me demande :
- Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je te repose la même question Derek !
Ma langue claque lorsque je prononce son prénom.

Malgré mon ton cassant, il s'approche petit à petit et me dit, d'un ton encore surpris :
- J'inaugure ce complexe. Et toi ?
- Je travaille à la bibliothèque de l'école primaire. Dans une semaine, je travaillerais ici. Pourquoi n'ai-je pas été informée que tu inaugurais le centre ?
- C'est donc ici que tu te cachais tout ce temps, dit-il d'un ton ironique tout en montrant les murs. À Savannah ! Si j'avais su je serais venu plus tôt !
Je lui lance un regard noir tout en lui disant :
- Tu penses réellement que j'aurais eu envie de te voir ?!
Des bruits de pas se font entendre, coupant Derek dans son élan. Je me retourne et vois qu'il s'agit de Joss, ce qui me fait soupirer de soulagement.
- Tout va bien ici, demande t'elle.
Derek réajuste son costume et dit de sa voix charismatique, qui m'avait tant charmée auparavant :
- Très bien, nous discutions juste...
- Ce n'est pas l'impression que cela donne, répond elle du tac au tac, sans se laisser impressionner par Derek qui semble avoir perdu de sa splendeur en voyant que son charme ne fonctionne pas sur mon amie.
- Je sais qui vous êtes, continue t'elle, et ce n'est pas parce que vous êtes un des plus jeunes PDG du monde que vous devez tout vous permettre.
Joss me prends par le bras et me dit :
- Allez viens ! De toute manière je te cherchais, on est en retard ! Cela ne va pas tarder à commencer !
Tandis que nous nous éloignons, je sens le regard de Derek posé sur moi. Je me retourne pendant quelques secondes, encore sous le choc de l'avoir vu ici, avant de reporter mon regard sur les portes qui nous font face.

Nous nous installons rapidement dans les gradins et quelques minutes plus tard, Derek apparaît sur le podium de fortune sous les applaudissements. Avec Joss nous nous levons et applaudissons de mauvaise grâce avant de nous asseoir à nouveau. Derek tapote sur le micro avant de dire d'une voix assurée :
- Mesdames, messieurs. Bonjour. Comme vous devez le savoir, j'ai financé ce complexe sportif et artistique puisque pour moi, c'est important de savoir que des enfants et des adolescents puissent être en forme. L'obésité est un énorme problème qui ravage notre pays et qui touche principalement les enfants. C'est donc une des raisons qui m'a poussé à financer ce complexe, pour que les enfants puissent se dépenser et être en pleine forme.
Il marque une pause avant de me chercher du regard. Ce n'est qu'une fois qu'il m'a trouvé, qu'il dit tout en me regardant dans les yeux :
- Il y a quelques années, j'étais en couple avec une jeune femme qui avait tout pour plaire. Lors d'un de nos voyages, elle m'a confié qu'elle avait fait du piano étant plus jeune. Lorsqu'elle en a joué, j'ai sentis une certaine mélancolie en elle comme si elle regrettait de ne pas avoir continué d'en faire... C'est pour cela que je veux que les jeunes continuent leurs passions, pour ne pas avoir des regrets plus tard. Ce complexe à donc une certaine importance pour moi ! C'est pour cela que je suis ravi d'inaugurer ce complexe qui ouvrira ses portes d'ici une semaine !

Durant tout le restant de son discours, Derek n'a cessé de me regarder. J'avais l'impression d'être retournée quatre ans auparavant lors de la fête organisée pour la mise en vente d'un ordinateur. Joss a du remarquer le manège de Derek puisqu'elle m'a très clairement fait comprendre que je devrais lui avouer ce qu'il se passait entre nous, une fois loin des oreilles indiscrètes. Ce n'est qu'une fois le discours terminé et que toutes les filles se précipitent vers Derek que je descends des gradins. Je me dirige rapidement vers la sortie tout en lançant des regards derrière moi. Je me passerais de la visite guidée et des petits fours, je dois partir au plus vite.

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