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Chapitre 28

PDV Derek

Le lendemain matin, après une courte nuit à consoler Gabrielle de sa fausse couche, je me réveille tout endoloris sur la chaise située dans la chambre. Un rapide coup d'œil vers Gabrielle me permet de voir qu'elle est encore endormie. J'enlève délicatement ma main de la sienne et me lève de la chaise. En me levant, je réprime un gémissement de douleur suite aux courbatures qui font leur apparition dès que je me tiens sur mes jambes. Je fais quelques pas en douceur pour ne pas l'éveiller et sors de la chambre afin de me prendre un café à la cafétéria mais surtout pour me dégourdir les jambes. Tout en me dirigeant vers la cafétéria, je m'étire quelque peu. Tandis que mon café coule, je vérifie rapidement mon téléphone et réponds aux quelques mails présents dans ma boîte mail tout en buvant ma boisson.

Une dizaine de minutes, je décide de retourner voir Gabrielle et par la même de lui prendre un thé. Je pense qu'une boisson bien chaude la réconfortera quelque peu. Une fois sa boisson prête, je me dirige à nouveau vers sa chambre tout en faisant attention à ne pas la renverser. Alors que j'allais rentrer dans sa chambre, je tombe nez à nez avec le docteur qui sortait de cette dernière. Me reconnaissant il me salue brièvement. Le voyant, j'en profite pour lui demander comment va Gabrielle.
- Alors docteur ? Comment va t'elle ?
- Fort heureusement, elle n'a que quelques contusions légères, me répond-il sans relever les yeux de sa fiche médicale.
- Permettez-moi de vous interrompre mais si elle n'a que quelques contusions légères comme vous dites, comment se fait-il que Gabrielle ait perdu son enfant ?
Le médecin remonte ses lunettes et me regarde tristement avant de me répondre :
- Sa mauvaise chute dans les escaliers lui a fait faire un décollement du placenta et lorsque nous sommes arrivés il était trop tard.
Je passe ma main sur mon visage. Jamais au grand jamais, je n'ai voulu qu'elle perde son bébé.
- Et comment cela s'est produit ? Vous l'a t'elle dit ?
Le docteur soupire avant de dire :
- De ce que nous avons compris, notre patiente voulait quitter son compagnon et elle voulait également prendre sa fille avec elle. Il lui barrait le chemin et avançait vers elle. De peur, elle recula et glissa avant de chuter. Elle ne se souvient de rien d'autre si ce n'est notre arrivée.
- C'est ce qu'elle vous a dit ?
Il hoche la tête avant de regarder ses papiers et de me dire :
- Mademoiselle Fields aura besoin de beaucoup de repos et besoin de beaucoup soutien moral. Elle pourra sortir d'ici la fin de la matinée. J'espère qu'elle pourra compter sur vous.
Cette fois-ci, c'est à mon tour d'hocher la tête. Bien sûr que Gabrielle pourra compter sur moi. Elle a été plus que présente quand j'en avais le plus besoin.

Alors que le médecin prends congé afin de se rendre auprès d'un autre partirent, je  respire profondément avant de rentrer dans la chambre. Gabrielle semblait m'attendre puisqu'elle me sourit tendrement et le fait de voir que je lui ai ramené un thé la fait sourire davantage. Je lui tends la boisson qu'elle attrape rapidement avant de me remercier dans un murmure. Elle pose ses lèvres sur le gobelet et boit une gorgée avant de le reposer sur sa petite table d'hôpital. Cependant je sens qu'elle est ailleurs. Je m'installe à ses côtés sur le lit et pose ma main sur son genou. Le silence se fait de plus en plus lourd et je sens qu'il faut que je dise quelque chose. Je me racle la gorge avant de demander :
- Et qu'à dit le docteur ?
Elle se triture les mains avant de me dire d'une voix calme et lointaine :
- Tout va bien... À part la perte du bébé, je n'ai que quelques hématomes... Il m'a même dit que je pourrais avoir d'autres enfants...
Elle soupire profondément tandis que je me demande s'il faut que je lui pose la fameuse question. J'ai eu le point de vue du médecin mais je n'ai pas eu sa version à elle. Toute la nuit, je me suis demandé comment cela s'était passé et je n'ai pas voulu lui poser la question.
- Derek.
- Hmpf.
- Derek je sais à quoi tu penses...

Je relève la tête et voit son regard triste posé sur moi. Elle me connaît bien. Elle lit en moi comme dans un livre ouvert et  j'ai l'impression qu'elle sait réellement ce que je suis en train de penser. Cette fois-ci, c'est à elle de se racler la gorge avant de dire :
- Je sais ce que tu vas me demander et je vais te le dire une fois et une fois seulement. Hier soir, dès que tu es partit nous nous sommes disputés. Il a dit des choses et je n'en pouvais plus. Je voulais le quitter au plus vite.  Je suis donc montée tandis qu'il continuait de crier. J'ai enfilé mon manteau et ai récupéré mon sac de sport qui contenait les quelques affaires qui me restait à prendre, étant donné que le reste se trouvait déjà dans la voiture. Ne supportant pas que je m'éloigne durant une dispute, il m'a suivie et voyant que je partais il a voulu m'en empêcher. Je voulais récupérer Vicky mais il me barrait le chemin et je voulais avancer mais je reculais et ... et ...
Au fur et à mesure qu'elle avance dans son récit, elle se met à trembler et des larmes commencent à faire leur apparition dans ses yeux ternes. Je décide de réduire le peu de distance qui nous séparait et la prends dans mes bras. Elle passe ses bras autour de mon torse et enfoui sa tête dans mon cou. Ses larmes chaudes coulent le long de ce dernier tandis que je caresse son dos.  Nous restons ainsi quelques minutes, le temps qu'elle se calme. La perte d'un enfant doit être une chose horrible surtout quand elle se produit des suites d'un accident. Je caresse son dos tendrement tandis que ses larmes continuent de couler le long de mon cou. Au bout de quelques instants, elle se sépare de notre étreinte et renifle. Je sors un paquet de mouchoir et le lui tends. Elle me remercie avant de se moucher bruyamment plusieurs fois.

Deux heures plus tard, alors que nous nous apprêtions à sortir de la chambre, on toque à la porte. Nous nous regardons se demandant bien qui cela pouvait être avant que je prenne la parole :
- Entrez.
Je vois Gabrielle respirer profondément tandis que la personne rentre et il s'agit de Sébastien. L'air tout penaud, il rentre dans la pièce et se place devant nous. Dans un élan protecteur, je me mets devant Gabrielle et lui siffle :
- Qu'est-ce que tu fous ici toi ?
- Je suis venu voir Gabrielle.
Sans un regard vers cette dernière, je lui aboie :
- Elle ne veux pas te voir. Dégage de là !
Contrairement à hier soir, il ne dit rien et se contente d'essayer de regarder derrière moi. Il continue d'un ton suppliant, tout en ne faisant comme si je n'étais pas là :
- S'il te plaît Gabrielle... Il faut que je te parle... S'il te plaît...
- Et moi je te répète qu'elle ne veut pas te voir ! Donc dégage de là avant que tu t'en prennes une !
Derrière moi je sens Gabrielle bouger et poser sa main sur mon épaule.
- Derek. Je t'en prie. Laisse le me parler, me murmure t'elle d'une voix douce.

Je tourne ma tête vers elle et son regard se fait presque suppliant. Je soupire profondément avant de me tourner totalement vers lui et de lever la main pour stopper ses protestations qui pointaient leur nez.
- Pas sans moi ! Je reste ici ! Votre discussion aura lieu avec moi ou n'aura pas lieu du tout.
- T'es pas son garde du corps à ce que je sache, s'exclama Sébastien. Elle peut rester seule cinq minutes !
Je pointe mon doigt vers lui et lui dit, tout en appuyant fortement sur son prénom :
- Avec ce qu'il s'est passé hier soir, je préfère rester avec elle. Si tu vois ce que je veux dire Sébastien !
Tandis que je dis cela, il baisse la tête l'air coupable. À nouveau, Gabrielle pose sa main sur mon épaule et je me retourne à nouveau. D'une voix douce, elle me réitère sa demande. Voyant que cela lui tient vraiment à cœur de lui parler seule, j'accepte dans un soupir. Je l'embrasse sur le front et lui murmure :
- S'il y a la moindre chose qui se passe, appelle moi. Je serais juste à côté.
Elle hoche la tête avant de me remercier dans un murmure. Si cela ne tenait qu'à moi, je resterais dans la chambre avec elle. Tout en passant à côté de lui, je lui lance un regard noir avant de sortir de la pièce. Je claque la porte avant de passer une main sur mon visage. Je n'ai pas confiance en cet homme et je n'aime pas qu'il soit aussi proche d'elle, surtout après ce qu'il s'est passé hier par sa faute.

Une fois la porte passée, je soupire profondément afin de me calmer. Je n'aime pas la savoir avec lui, d'autant plus après ce qu'il s'est passé hier soir. Je m'en veut de l'avoir laissée avec lui. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais resté avec elle mais il faut que cette discussion soit privée. Pendant les quelques minutes que durent leur conversation, je ne cesse de faire les cent pas devant la porte. Alors que je m'y attendais pas, Sébastien sort de la chambre et s'arrête tout juste pour éviter de me percuter. Il grogne deux-trois mots avant de partir. Gabrielle sort à son tour de la chambre avec son sac dans la main et me demande d'une voix douce :
- On y va ?
J'hoche la tête et attrape le sac avant de nous diriger vers la sortie. Tandis que nous entrons dans la voiture, je lui demande :
- Sais-tu où est Victoria ?
- Elle est chez les parents de Sébastien.
Je la regarde incrédule avant de dire :
- Ils l'ont emmenée jusque dans les Hamptons ?!
- Non heureusement... Ils ont une adresse ici à Savannah.
J'hoche la tête et entre l'adresse qu'elle me donne avant de filer vers l'appartement de ses ex-beaux parents.

Une bonne heure plus tard, nous nous trouvons non dans la maison de Gabrielle. Vicky était contente de voir sa mère de retour mais elle était tout de même inquiète de la présence de sa mère à l'hôpital. Gabrielle l'a rassurée en lui disant qu'il n'y avait rien de grave puisqu'elle était de retour à la maison et nous avons rapidement changé de sujet pour éviter de trop en dire. Nous avons mangé sans trop parler avant de monter à l'étage et de mettre Gabrielle au lit afin qu'elle se repose. Voyant sa mère au lit, Vicky emmène de nombreuses peluches et les place à côté d'elle tout en lui disant que cela lui fera du bien. Nous nous éclipsons sans faire de bruit et nous nous dirigeons vers le salon. Après quelques hésitations, nous mettons La Belle et la Bête, qui s'avère être le Disney préféré de Vicky. Durant le film, la petite vient se coller à moi et pose sa tête sur mon bras. Je souris et passe mon bras autour d'elle pour qu'elle soit installée plus confortablement. La petite se love encore plus contre moi et finit par s'endormir peu de temps après. Je réprime un bâillement et reporte mon attention sur la télévision.

Vers 3 heures de l'après-midi, je me tourne vers Vicky qui est réveillée depuis peu et qui joue avec ses poupées sur le canapé. Depuis qu'elle s'est endormie, une idée a germé dans mon esprit. Quand j'étais plus petit et que j'étais malade, ma grand-mère me faisait un gâteau au chocolat.
- Vicky, tu sais que maman a besoin de repos ?
La petite hoche la tête avant de me regarder d'un air intrigué.
- Tu sais ce qu'il lui ferait plaisir ?
- Des crêpes ?
Je me retiens de rire devant son air mutin et ses yeux remplis de malice. Je parie que c'est parce qu'elle a tout simplement envie de crêpes. Bon le gâteau sera pour une prochaine fois.
- Dis plutôt que tu as envie de crêpes, dis-je dans un rire.
Voyant que j'ai mis à jour son petit manège, elle écarquille ses yeux verts et me demande :
- Comment t'as su que je voulais des crêpes dada ?
Je lui ébouriffe délicatement ses boucles noires avant de lui répondre dans un clin d'œil :
- J'ai été petit moi aussi ! Donc on va faire des crêpes pour remonter le moral de maman, tu es d'accord ?
Elle hoche la tête avant de se lever et d'attraper ma main afin que je me lève. Une fois levée, je prends la petite dans mes bras et me dirige vers la cuisine. Alors que nous commencions à préparer la pâte à crêpes, des bruits de pas se font entendre et Gabrielle apparaît dans la cuisine. Son teint est encore pâle mais elle semble aller un peu mieux. Voyant sa mère, Victoria court vers elle tout en s'exclamant. Gabrielle ne prends pas sa fille dans ses bras mais l'embrasse sur le front avant de demander :
- Qu'est-ce que vous faites de bon ?
- Des crêpes, s'exclame Vicky tout en revenant vers moi.
- Miam! On va se régaler, répondît Gabrielle dans un sourire tout en s'installant sur une des chaises.
Durant le reste de la préparation et la cuisson des crêpes, nous discutons de tout et de rien afin de ne pas inquiéter Gabrielle.

Nous dégustons les crêpes dans la bonne humeur avant que Vicky ne retourne à ses poupées. Avec mon aide, Gabrielle s'installe sur le canapé avant que je ne la couvre d'une couverture.
- Tu sais, je suis une grande fille Derek, dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Pas besoin de me surveiller comme on surveille du lait sur le feu.
- Je le sais tout ça mais tu as fais une fausse couche Gabrielle. Il faut te ménager. Tu pourras compter sur moi le temps que tu le désires.
Elle s'installe un peu plus confortablement dans son canapé avant de continuer sur le même ton  :
- Oh oui comme ça je n'aurais plus rien à faire jusqu'à mes derniers jours !
Elle rigole quelque peu avant de dire sur un ton plus sérieux :
- Plus sérieusement Derek. Tu ne pourras pas rester éternellement rester à mes côtés. Il faudra bien que tu rentres à New-York un jour ou l'autre et puis il faut que tu t'occupes de Dylan. Christopher ne va pas s'en occuper tout seul.
Je m'installe à ses côtés et attrape sa main. Je la lui caresse dans un geste tendre tout en lui disant :
- Mais tu sais, si nous venons habiter ici, nous serions proches. Je pourrais m'occuper de vous trois sans aucun soucis...
Elle baisse la tête avant de dire :
- Mais je m'en voudrais que tu déménages ici juste pour prendre soin de moi...
J'attrape son menton dans un geste délicat avant de lui dire :
- Ma fille est ici et tu es ici. Je ne veux pas rester loin de vous.
Nous restons silencieux pendant quelques secondes avant que je ne rompe le silence puisqu'une idée me vient à l'esprit:
- Ne parlons pas tout de suite de ça ! Nous avons encore un peu de temps. J'étais en train de me dire que les vacances scolaires ne vont pas tarder à arriver. Est-ce que cela  dirait de partir en vacances avec nous ? Nous devons partir en Martinique pour les deux semaines.
Gabrielle baisse encore la tête avant de dire :
- Derek... C'est très gentil mais on ne va pas s'imposer durant vos vacances de Noël.
- Qui a dit que vous vous imposeriez ? Vous faites partie de la famille et Noël est une période familiale. Vous êtes ma famille et il est hors de question que je passe ces vacances sans vous. Réfléchis y ! Ces vacances te feront le plus grand bien !
Elle réfléchit pendant quelques instants avant de me sourire timidement et  de me dire :
- D'accord... Nous viendrons avec vous !
À ce moment, je suis tellement heureux que j'ai envie de l'embrasser. Cependant je me retiens et me contente de lui sourire avant d'embrasser la paume de sa main.

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