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Chapitre 12

PDV Derek

Tout en lisant une dernière fois le dossier qui me servira pour un repas d'affaire qui doit avoir lieu demain, je soupire profondément. Cela va faire au moins une dizaine de fois que je le lis et j'ai l'impression de ne rien retenir. Cela commence sérieusement à m'agacer. Tandis que je lis pour la énième fois les dernières pages, ma secrétaire rentre dans mon bureau sans rien dire avec plusieurs dossiers dans les bras. Elle les dépose sur la table basse et se retourne vers moi. Je ne relève pas tout de suite les yeux même si je sens son regard posé sur moi. C'est en entendant le froissement d'un vêtement qui tombe par terre que je relève les yeux. Devant moi se trouve ma secrétaire en sous-vêtements sa robe à ses pieds.
- Qu'est-ce que vous faites ?
Elle reste devant moi et me dit :
- Vous ne pouvez nier qu'il y a une certaine attirance entre nous. Je vous ai vu me regarder plusieurs fois. Je sais que vous me désirez et je vous désire. Nous somme tous les deux des adultes donc...

Elle commence à s'approcher de moi tout en enlevant ses chaussures. Il y a quelques temps, je lui aurais sauté dessus et lui aurais fait l'amour sauvagement. Mais là maintenant, j'ai vraiment autre chose en tête. Alors qu'elle commençait à être vraiment proche, je lève la main et lui dit :
- Vous pouvez vous rhabiller mademoiselle Gilbert. Il n'y aura rien entre nous à part une relation de travail. Vous êtes plutôt compétente pour ce travail et cela m'ennuierais vraiment de devoir vous renvoyer. Ramasser vos affaires et remettez-vous au travail avant que je ne vous mette un blâme.
Elle reste hagarde pendant quelques instants avant de baisser la tête et de remettre rapidement sa robe. Elle ne dit rien et part sans me regarder. Je n'ai pas du tout déjà envie là maintenant et puis j'ai trop de choses à penser. Ce repas est important puisqu'il porte sur les chiffres de vente du dernier appareil sortit il y a peu. Cependant je ne peux m'empêcher de sourire. Il faut être sacrément culotté pour faire ceci et je dois avouer que si j'avais été à sa place je n'aurais pas osé faire ça de peur de prendre un blâme.

Quelques minutes plus tard, je reçois un message de Christopher afin de me prévenir que la voiture est prête et qu'il n'attend plus que moi. J'attrape les quelques dossiers qui me seront utiles dans l'après-midi et me dirige vers l'ascenseur. Après être descendu dans les garages afin de rejoindre Christopher, nous nous dirigeons avec mal vers le restaurant qui se situe quelques rues après Madison Square Garden. Nous roulons ainsi pendant une dizaine de minutes avant d'y arriver. Tandis que je sors de la voiture, de nombreux paparazzis se pressent face à moi et leurs flashs commencent à crépiter. Christopher les repousse du mieux qu'il peut et nous entrons dans le restaurant dans lequel flotte une délicieuse odeur de viande grillée.

Tandis que je m'installe à la table qui a été réservée à mon nom, mon téléphone se met à vibrer. Il s'agit de mon collaborateur avec qui j'ai rendez-vous dans les minutes qui suivent.
« Je suis désolé mais j'ai eu un énorme contretemps et cela ne me permettra pas d'être présent à notre repas. »
«  Ce n'est pas grave. Je comprends totalement. Cela arrive à tout le monde. Nous nous trouverons bien un autre moment pour discuter chiffres. »

Je range mon téléphone tout en soupirant lourdement. Je me retrouve seul dans un restaurant et si il y a bien quelqu'un qui déteste manger seul, surtout dans un restaurant, c'est bien moi. Je me lève prêt à partir quand tout à coup une voix masculine s'exclame :
- Derek !
Je me tourne dans la direction de l'exclamation et vois Jace, Amalia ainsi que Phoebe qui me font de grands signes. Je me dirige vers eux non sans sourire. Ça me fait vraiment plaisir de les voir. De plus je devais appeler Jace afin d'avoir la confirmation qu'ils venaient bien tous dimanche au repas organisé par Angélique. Tout en les saluant, je prends Amalia dans mes bras et fait une accolade avec Jace avant de poser ma main sur les cheveux roux de Phoebe et de lui dire :
- Salut ma puce ! Comment tu vas ?
- Bien... Est-ce que tu sais que je vais avoir un petit frère ?
- Ah oui ?! Tu es contente d'avoir un petit frère ?
Elle croise ses petits bras sur sa poitrine et dit :
- Non ! J'aurais voulu une petite sœur...

Avec ses parents, nous nous lançons un regard amusé avant que Jace ne me demande :
- Tu manges seul ?
- En temps normal, j'aurais dû manger avec un de mes collaborateurs mais il s'est rétracté à la dernière minute... Donc je pensais prendre à emporter et manger dans mon bureau avec pour seule compagnie mes nombreux dossiers, dis-je sur le ton de la rigolade.
- Tu veux pas manger avec nous tonton, demande Phoebe tout en regardant ses parents avec des yeux remplis d'espoir.
Ces derniers se regardent avant d'ajouter :
- Si cela ne te dérange pas bien-sûr!
- Enfin ça serait plutôt si ça ne vous dérange pas !
- En fait ça nous dérangerait beaucoup de te voir à notre table, dit Jace tout en rigolant.

Nous éclatons de rire avant de nous installer à table. Nous passons rapidement commande avant de commencer à discuter de choses sérieuses. Après avoir parlé rapidement de nos travails respectifs, nous nous mettons à discuter de choses un peu moins sérieuses telles que le repas qu'organise chaque année Angélique. Ce repas est une tradition qui remonte au temps de sa mère. Il y a quelques années, toute la famille se réunissait autour de bons petits plats et nous discutions de toutes les choses que nous avions fais durant l'année. Mais depuis quelques années, nous nous réunissons avec des amis. L'année où Gabrielle m'a quitté est la seule année où nous ne l'avons pas fait. Personne n'était vraiment dans l'humeur et Jace et Amalia venaient tout juste de partir en lune de miel.

Après avoir reçu nos plats, je leur demande :
- Vous venez toujours dimanche ?
Ils se regardent pendant quelques instants avant que Jace ne me dise à voix basse :
- Tu es sûr de vouloir laisser ce repas après ce qu'il lui est arrivé ?
Je termine ma bouchée avant de dire :
- Ce dîner est une tradition qui lui tient beaucoup à cœur. Je pense que s'il n'y a pas de grosses frayeurs tout ira bien. Je pense même que cela lui fera beaucoup de bien de voir des visages familiers.
Amalia pose sa main sur la mienne et me dit d'une voix douce :
- Comment va-t-elle ?
- Elle passe ses journées à se reposer... Elle reprends petit à petit des forces. J'ai engagé une personne pour l'accompagner dans sa guérison même si j'essaie de passer le plus clair de mon temps avec elle et Dylan. Elle a plus que besoin de savoir que nous sommes présents pour elle même dans les moments les plus durs.

Amalia allait dire quelque chose lorsque mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche. Il s'agit de Jane. Je regarde son message et m'excuse en le faisant passer pour un message concernant le boulot.
« Je suis sur New-York pour les deux jours à venir. Ça te tente que l'on se voit ? »
«  Oui pourquoi pas. Je suis libre ce soir si cela te convient. »
Tandis que j'attends sa réponse, je me focalise à nouveau sur Amalia et lui demande :
- Excuse moi. Que voulais-tu dire ?
- Je voulais te demander si Dylan n'est pas trop perturbé parce qu'il est arrivé ?
Mon neveu est très nerveux suite à ce qu'il s'est passé. Il ne sait pas qu'il reste à Angélique moins d'un an et sincèrement je ne crois pas que je le lui dirais. Lorsqu'il rentre de l'école la première chose qu'il fait est d'aller voir Angélique. Il a peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Il ne se confie qu'à moi et personne d'autre. À l'école, il est avec ses amis mais on sent qu'il est ailleurs. Je veux qu'il ait une enfance comme les autres, qu'il s'amuse et qu'il profite.
- Un petit peu mais il essaie de ne rien montrer à Angélique. Il fait tout son possible pour l'aider.
- Pauvre petit bonhomme... Il ne le sait pas ?

Je respire profondément refoulant les larmes que je sens poindre et dit dans une voix complètement brisée par l'émotion :
- Non... Je pense que je ne le lui dirais pas... Ça le briserai trop... Je ne veux pas lui infliger cela déjà qu'il a du essuyé bien plus d'épreuves et de chagrin qu'un enfant de son âge. Tout ce que je veux c'est son bonheur et même ce si je dois lui mentir. Tout ce que je fais c'est pour le protéger.
Amalia garde ma main dans la sienne et la caresse tendrement sans rien dire. Dans des moments tels que cela, les gestes sont plus importants que les mots. Même Phoebe doit se douter que quelque chose ne va pas puisqu'elle se lève d'elle même et vient vers moi avant de me prendre dans ses bras. Je lui caresse les cheveux avant de la repousser doucement et de lui dire :
- Tout va bien ma puce. Je te le jure.
Elle m'embrasse la joue avant de s'installer à nouveau à sa place. Après ce moment fort en émotions, personne n'ose parler. Cependant cela change quelques instants plus tard puisque l'ambiance se fait un peu plus détendue et personne n'ose reparler de ce qu'il s'est dit quelques minutes plus tôt.

Après avoir terminé de manger nous nous séparons chacun de notre côté et retournons à notre train-train quotidien. Tandis que je me rends à ma prochaine réunion, j'allume à nouveau mon téléphone et m'aperçois que Jane m'a répondu.
« Ça me va pour ce soir. Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Netflix et de la nourriture chinoise ? »
« Je préfère la nourriture indienne mais pourquoi pas. »
« D'accord. Huit heures devant mon AIRBNB ? »
Je réponds par un pouce en l'air avant qu'elle ne m'envoie son adresse. Un fin sourire apparaît sur mes lèvres et je n'ai qu'une hâte, que la journée se termine et que je puisse la rejoindre.

Le reste de l'après-midi passe à une telle vitesse que je ne vois pas les trois réunions passer. Je m'étonne même de la rapidité à laquelle l'après-midi est passé. Après un rapide détour chez moi afin de me changer et de voir comment se portait Angélique, je me dirige à bord de ma Camaro vers l'adresse de Jane. Cette dernière m'accueille chaleureusement avant de me laisser passer. Je me déleste de ma veste en cuir que je dépose sur un petit tabouret avant de me diriger vers le salon. J'ai l'impression de me retrouver quelques années auparavant avec Gabrielle au tout début de notre relation. Je secoue la tête et chasse ces pensées. Alors que nous commencions à nous installer, la sonnerie se fait entendre.
- J'y vais ! Je reviens dans cinq minutes, s'exclame Jane.

Elle se lève et se dirige vers la porte avant de l'ouvrir. Un jeune homme apparaît et lui tends deux gros sacs tout en lui disant le prix. Je me lève et attrape mon portefeuille avant de me diriger vers le jeune homme. Me voyant avec mon portefeuille, Jane s'exclame :
- Non ! Il est hors de question que tu paies !
- Tu as les mains prises et tu ne peux pas m'en empêcher !
Je tends la somme ainsi qu'un pourboire au jeune homme qui me remercie avant de partir. Je ferme la porte et me tourne vers Jane avant de lui prendre un sac.
- Tu n'étais vraiment pas obligé...
- Si je le fais c'est parce que j'en ai envie.

Tandis qu'elle me remercie à nouveau, nous nous installons dans le canapé avec tout plein de boites de nourriture indienne et mettons une comédie avant de commencer à manger. Mais bientôt nous ne sommes plus préoccupés par le film mais par l'autre. Jane pose sa boîte de pâtes et s'approche telle une lionne guettant sa proie. Elle s'installe à califourchon sur mes genoux et passe ses mains dans mes cheveux avant de poser ses lèvres sur les miennes pendant quelques secondes. Notre baiser devient de plus en plus chaud mais je la repousse gentiment avant de me lever en direction de la baie vitrée. Elle me suit et me demande inquiète :
- Tout va bien ?
Je me pince l'arrête du nez avant de lui dire :
- J'ai eu une relation avec une femme il y a peu et nous nous sommes séparés de façon très difficile. J'ai vraiment eu du mal à m'en remettre... C'est pour ça que je ne sais pas si je suis prêt pour une autre relation à longue durée et je pense que c'est ce que tu voudrais. Tu sais maintenant qu'il ne faudra pas t'attendre à une relation sérieuse entre nous.

Elle hoche la tête et continue sur le même ton :
- J'ai compris. Juste du sexe. Pas de sentiments.
J'hoche la tête tandis qu'elle approche son visage du mien. Son souffle me le balaye avant que son regard ne descende vers mes lèvres. Je dépose mes lèvres sur les siennes tandis que ses mains se posent sur ma chemise qui disparaît dans les secondes qui suivent. Je lui défais sa fermeture éclaire avant de faire descendre sa robe d'un geste rapide. Elle me regarde quelques secondes les yeux brûlants de désir avant d'enlever son soutien gorge ainsi que son string. Tandis qu'elle se dirige vers le lit, j'enlève mon pantalon ainsi que mon caleçon et la suis. Jane regarde mon entre-jambe et me dit, tout en me montrant un préservatif :
- Je pense que cela suffira amplement!

Je monte à mon tour sur le lit et l'embrasse tout en m'allongeant sur elle. Ses mains se posent sur mon membre et essaient de m'enfiler le préservatif. Cependant malgré ses caresses expertes, je n'arrive toujours pas à avoir une érection.  Elle me regarde déçue avant de me repousser de l'autre côté de son lit. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. D'habitude je n'ai jamais ce genre de problèmes. Je me racle la gorge avant de dire :
- Je suis désolé. Je ne sais pas ce que j'ai. D'habitude, je n'ai pas ce genre de problème.
Elle me regarde d'un air triste avant de me répondre :
- Ce n'est pas grave... Ça arrive à tout le monde... Ça doit être la fatigue. Nous ressaierons une autre fois.

Elle s'allonge et me tourne le dos avant de rapidement s'endormir profondément. Cependant contrairement à elle, je n'arrive pas à fermer l'œil. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il vient de se passer. Je n'ai jamais eu de problème de mécanique jusqu'à maintenant. Je me mets à me triturer l'esprit afin de trouver une réponse à mes question. Soudain le visage de Gabrielle m'apparaît et comme par magie j'ai une érection. Je réprime un sourire devant ça. J'aurais dû m'en douter. Depuis que je l'ai revue, je n'ai pas cessé de l'avoir en tête. Cela doit être pour ça que j'ai eu une panne. Je soupire profondément et tente de me changer les idées avant de sortir du lit. Je me rhabille rapidement et écrit un mot à Jane avant de quitter l'appartement. Je monte dans ma voiture et me dirige vers Greenwich Village. Lorsque j'arrive à l'appartement, tout est éteint. Je fais un rapide détour par les chambres de Dylan et d'Angélique qui dorment profondément avant de me diriger vers la mienne. Je me déshabille et m'allonge sur mon lit dans l'espoir de dormir quelque peu. Avant de me coucher mes dernières pensées vont à Gabrielle et à comment je vais lui dire la terrible vérité.

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