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Chapitre 10

PDV Derek

Ce jeudi est un jour plutôt important pour Crawford's Industrie car d'ici demain un nouvel outil technologique va sortir. Quand un nouvel objet est sur le point de sortir, il y a une effervescence assez spéciale dans tout le building et c'est ce qui me plaît plus que tout. En effet à la veille de toutes les sorties, la plupart de mes employés sont tous excités à l'idée de voir ce que toutes leurs heures de travail ont permis de faire et de mettre en place. Seulement l'effervescence qui se propage peu à peu dans le building n'est pas seulement due à la sortie prochaine du dernier ordinateur. Elle est également due à la fête de ce soir qui doit célébrer la sortie de ce dernier comme à chaque fois que nous sortons un nouveau produit.

Sortant d'une longue réunion au sujet de mon prochain départ en Inde et profitant du fait de ne rien avoir pendant une demie-heure, je décide d'aller sur internet afin de chercher une demeure à Savannah. Bien-sûr je garderais mon appartement à New-York pour la semaine et cette maison serait pour les week-end mais principalement pour mes nombreux déplacements. Étant donné que Gabrielle a accepté de savoir la vérité, il faut que je me rapproche de Savannah afin de pouvoir être près d'elle et de pouvoir le lui dire plus facilement. Pour cette maison je n'ai que peu de requêtes qui sont une grande maison pour pouvoir y loger Angélique et Dylan ainsi qu'un grand jardin. Cela ne me semble pas des requêtes impossibles surtout à Savannah. Durant le peu de temps où j'y suis resté, j'ai trouvé cette ville très relaxante et surtout magnifique. Je m'y sentais comme si j'y avais toujours habité et que je connaissais tous les coins de cette ville.

Au bout d'une quinzaine de minutes, je trouve une maison qui m'intéresse grandement. La devanture de la maison est faite de briques rouges ce qui lui donne un côté très chaleureux. Deux larges terrasses se trouvent sur le côté tandis qu'une partie du mur est arrondie. En bref la maison est très charmante et j'espère qu'elle plaira à Angélique et Dylan autant qu'elle me plait. Je clique sur le lien et tape un rapide message à l'attention du vendeur afin de lui signifier mon intention de visiter sa maison dans les jours à venir. Au même moment où j'envoyais le message, mon téléphone vibre afin de me notifier que la salle de réunion avait changée. Je ferme donc mon ordinateur et le range dans ma mallette avant de sortir de mon bureau et de me diriger vers la salle située quelques étages plus bas.

Quelques instants plus tard, je me trouve devant cette dernier et y rentre. Voyant toutes les chaises mal rangées, je pose ma mallette sur la table avant de ranger les une à une face à la grande table. Depuis le début des réunions pour Crawford Industrie, j'ai toujours mis un point d'honneur à ce que la salle dans laquelle se déroule une réunion auquel j'assiste soit toujours bien rangée. Alors que je rangeais la dernière chaise, mes nombreux collaborateurs rentrent peu à peu, me saluent avant de s'installer bruyamment. Je les salue à mon tour et m'installe également. Une fois tout le monde rentré, je me lève et dit :
- Bonjour à tous et à toutes ! Si nous sommes réunis aujourd'hui c'est pour parler des ventes futures du dernier ordinateur ainsi que les derniers détails à arranger pour sa mise en place dans le commerce. Comme vous le savez tous le lancement de notre dernier produit devrait se faire sous très peu de temps. Étant donné que nous sommes en train de lancer l'ordinateur Light, nous arrêterons donc la production du Blue d'ici un mois.

Je marque une légère pause avant de continuer sur ma lancée :
- L'ordinateur Light a été conçu principalement pour les étudiants. Il sera donc à un prix assez abordable leur permettant ainsi d'avoir un bon outil de travail sans qu'ils ne se privent de quoi que ce soit. Je vais donc laisser la parole à Henry Scott qui nous expliquera plus en détails le fonctionnement de cet ordinateur.
Ce dernier se lève et me serre la main afin de me remercier avant d'allumer son diaporama explicatif. Tandis que nous l'écoutions religieusement, mon téléphone se met à sonner. En temps normal, j'aurais raccroché sans prêter attention mais mon instinct me dit de regarder. Je m'excuse donc et sors mon téléphone de ma poche avant de me rendre compte qu'il s'agit des urgences. Je sors rapidement de la salle sous les regards interloqués des autres personnes présentes et répond d'une voix inquiète :
- Derek Crawford à l'appareil. Je vous écoute.
- Bonjour monsieur. Je suis Isabel Brandon infirmière en chef de l'hôpital Bellevue. Je vous appelle pour vous annoncer la présence de votre grand-mère dans notre hôpital.
Oh putain ! Je passe une main sur mon visage, inquiet de ce qu'elle peut m'annoncer.

La peur m'envahit peu à peu, ce qui m'empêche de parler. Je reste quelques instants pétrifié de peur sans pouvoir prononcer le moindre mot. Qu'est-ce qu'il y a bien pu se passer ? Que lui est-il arrivé ? Où est Dylan ? L'infirmière m'interpelle :
- Monsieur ? Vous êtes toujours là ?
- Oui, excusez-moi.
- Votre grand-mère nous a été amenée il y a de cela une heure suite à un arrêt cardiaque. Pourriez-vous venir au plus vite s'il vous plaît ?
- Bien-sûr ! Savez-vous si mon neveu était avec elle à ce moment ?
Elle marque une légère pause avant de dire :
- Je suis désolée mais je n'ai pas eu de nouvelles d'un petit garçon présent à ce moment.
- Merci ! J'arrive aussi vite que je peux.
Je raccroche et retourne dans la salle de réunion. Tout en donnant mes indications sur la suite du déroulement de la réunion, je récupère et range mes affaires avant de partir précipitamment. Je descend les escaliers en courant afin de me rendre dans le garage situé deux étages plus bas et me rue en direction de ma voiture. Je suis rattrapé par Christopher qui me regarde avec inquiétude. Je lui explique brièvement la situation et nous nous dirigeons à toute vitesse vers l'hôpital à bord de ma Camaro. Tandis que je m'y rends, j'appelle Giovanni et lui demande de venir à l'hôpital au plus vite avec Dylan.

Lorsque j'arrive à l'hôpital, Dylan et Giovanni ne sont pas encore présents. Tandis que Christopher se met en retrait, je me dirige vers l'accueil où une interne lit une revue médicale. Je tapote légèrement le buffet pour attirer son attention. Elle relève les yeux de sa revue et me demande d'une voix douce :
- Bonjour monsieur. En quoi puis-je vous aider ?
- Bonjour, on m'a prévenu que ma grand-mère Angélique Seignault se trouvait dans votre hôpital.
- Vous êtes monsieur Crawford ? Le docteur Silverton va venir vous voir d'ici quelques instants. Installez-vous dans la salle d'attente, elle ne devrait plus tard, dit-elle tout en me montrant la salle d'attente du doigt.
Tandis que je m'y dirige, les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur deux personnes dont un enfant. Je me retourne dans l'espoir de voir Giovanni et Dylan. Sans avoir besoin de l'appeler, ce dernier se retourne vers moi et s'écrie :
- Tonton !

Après s'être écrié, Dylan se jette dans mes bras et pleure à chaudes larmes. Je le serre contre moi tandis que son petit corps est secoué par des spasmes. Je lui caresse le dos tout en lui murmurant des paroles réconfortantes. Je ne veux pas lui montrer ma peur, ce qui l'effraierais encore plus. Cet enfant a déjà tant perdu, ses parents et son arrière grand-père, en si peu de temps et dans sa courte vie. Je n'ose pas imaginer la peur qu'il doit ressentir et je ne veux pas y penser. Dylan s'accroche désespérément à ma veste et murmure :
- Je ne veux pas que mamie meurt...
- Je sais mon grand, je sais...
Je me lève et le garde dans mes bras pour essayer de le calmer, comme quand il n'étais encore qu'un bébé. Nous nous installons dans la salle d'attente dans le plus grand silence.

Quelques instants plus tard, une voix se fait entendre :
- Monsieur Crawford ?
Je me lève brusquement et me dirige à grandes enjambées vers le docteur l'air inquiet tandis que Christopher et Giovanni restent avec Dylan qui retient difficilement ses larmes. Le médecin le regarde tristement et à ce moment précis je sais que ce qui lui est arrivé est très grave. Elle reporte son regard sur moi et me dit :
- Votre grand-mère a eu beaucoup de chances d'avoir un médecin près d'elle. Grâce à lui, votre grand-mère est toujours en vie.
À cette annonce je soupire profondément de soulagement. Il faudra retrouver ce médecin afin que je le remercie. Cependant l'air grave sur son visage me signifie qu'elle a encore quelque chose à me dire.
- Cependant nous avons pratiqué plusieurs examens à votre grand-mère afin de connaître les causes de cet arrêt cardiaque et ce que je m'apprête à vous dire est très important. Je suis désolé de vous l'annoncer ainsi mais votre grand-mère est atteinte d'une insuffisance cardiaque. Pour ne rien vous cacher, il ne lui reste que moins d'un an à vivre. Je suis désolé, sincèrement. Il lui faudra beaucoup de repos et lui éviter toute mauvaise surprise dans les mois à venir. Les prochaines heures seront cruciales puisqu'il faut voir si cet arrêt cardiaque n'aura pas de séquelles à long termes.

Ce que m'annonce le docteur m'anéanti. Je n'arrive pas à croire qu'il ne lui reste moins d'un an à vivre. J'ai toujours cru qu'elle aurait la chance d'assister à mon mariage et de connaître un jour mes enfants. Tel un automate, je lui serre la main tout en lui disant d'un ton monocorde.
- Je vous remercie docteur.
Elle me fait un rapide signe de la tête avant de partir en direction d'une chambre. Je vois Dylan ainsi que les deux gardes du corps s'approcher l'air inquiet.
- Comment elle va ?
Je me penche vers Dylan et pose ma main sur son épaule tout en lui disant :
- Tout va bien. Elle va bientôt pouvoir rentrer à la maison mais elle devra beaucoup se reposer. Elle ira bien je te le promets.
Je déteste avoir à lui mentir mais c'est pour son bien, je ne veux pas qu'il soit traumatisé. Je ne veux que son bonheur et si je dois passer par le mensonge pour qu'il soit heureux alors je mentirais. Je ferrais tout mon possible pour qu'il soit heureux et qu'il ne manque de rien.

Quelques heures plus tard, nous partons de l'hôpital le cœur lourd. Même si nous savons qu'elle est bien entourée, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser au pire. Tout peut arriver en un court laps de temps. Je serais bien resté auprès d'elle mais mon neveu a besoin que je sois auprès de lui. Tandis que nous rentrons dans le plus grand silence, mon téléphone se met à sonner. Profitant du fait que Dylan soit dans l'autre voiture avec les gardes du corps, je répond. Quelques instants plus tard, une voix féminine emplit l'habitacle :
- Monsieur Crawford ? Caroline Gilbert a l'appareil. Je me permet de vous appeler pour savoir où vous êtes.
- Où je suis ne vous regarde pas mademoiselle Gilbert.
- Je sais monsieur mais c'est pour savoir à quelle heure vous donnerez votre discours lors de la soirée de lancement de l'ordinateur Light.
Et merde ! Je me pince l'arrête du nez tout en pestant contre moi.

J'avais complètement zappé qu'elle avait lieu ce soir. Ça m'était complètement sortit de la tête avec ce qu'il s'est passé cette après-midi. J'étais tellement inquiet de la perdre que cette soirée est passée complètement à la trappe.
- Je ne viendrais pas. J'ai des problèmes familiaux en ce moment et je n'ai pas la tête à aller à cette soirée. Excusez-moi auprès de mes collaborateurs.
- Je comprend monsieur. J'espère qu'ils se régleront. Au revoir monsieur.
- Au revoir.
Je raccroche et prends une autre direction. Je me dirige vers le fast-food le plus près et passe une rapide commande. En temps normal, je serais pas allé dans ce fast-food mais il faut que je change les idées de Dylan. Malgré ce qu'il vient de se passer, il reste un gamin comme les autres et mérite de passer une soirée comme les autres. Lorsque j'arrive dans mon appartement, Dylan m'attends de pied ferme dans le salon. Dès qu'il me voit arriver avec les sacs de ce fast-food, un grand sourire éclaire son visage. Il saute de joie sous les regards amusés de Giovanni et Christopher.
- Nous allons dans notre appartement. Bonne soirée. Si vous avez le moindre problème, appelez-nous.
J'acquiesce et ils partent non sans avoir dit au revoir à Dylan. Nous nous installons et mettons un film d'animation avant de manger tranquillement. Malgré la mauvaise après-midi que nous avons passé, il me semble que la soirée lui a fait beaucoup de bien et qu'il est redevenu un enfant comme un autre le temps de quelques heures.

Une fois Dylan couché dans sa chambre, je me dirige vers la mienne, le cœur lourd et les larmes menaçant de couler à tout moment. Je ferme la porte et me laisse glisser contre cette dernière laissant des larmes trop longtemps retenues couler sur mes joues. Ma grand-mère est tout pour moi, c'est la mère que je n'ai jamais eu. C'est celle qui nous a élevés mon frère et moi quand sa fille nous a abandonnés. C'est elle qui venait à tous nos matchs, qui nous a consolés lors de nos premiers chagrins d'amour. C'est elle qui m'a ramassé à la petite cuillère lors de ma rupture avec Gabrielle. Je savais qu'un jour ou un autre elle aller mourir mais pas comme ça. Je n'arrive pas à croire qu'il ne lui reste que si peu de temps à vivre. Je n'arrive pas à croire qu'elle n'aura pas la chance de connaître un autre de ses petits-enfants. Un petit grattement se fait entendre sur la porte et je me lève tout en essuyant rapidement mes larmes. J'ouvre la porte et Dylan apparaît en pyjama traînant sa peluche.
- Qu'est-ce qu'il y a bonhomme ?
- J'ai peur... Je peux dormir avec toi s'il te plaît ? Juste pour ce soir, promis.

Je le prends dans mes bras et le met dans mon lit tout en lui disant :
- D'accord bonhomme. Juste pour ce soir.
Il s'installe sous les couvertures tandis que je me dirige vers la salle de bain afin d'enfiler un bas de pyjama. Dès que je retourne dans la chambre, il est déjà déjà endormi serrant contre son cœur sa peluche. Je me glisse sous les draps et éteins les lumières. Je ne sais pas comment je pourrais supporter sa mort. Ma grand-mère est tout pour moi. Tout en pensant à ce qui pourrait bien se passer, je sombre peu à peu dans un sommeil perturbé.

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