Passé et présent
Quelques années dans le passé:
Jisung regarde partout complètement paniqué, il savait que c’était une mauvaise idée de venir chez l’autre con, il pouvait très bien se gérer tout seul, pourtant le voilà en train de chercher sa p'tite bête dans la chambre de l’autre andouille. Il avait prévenu ses parents qu’il ne voulait pas passer du temps chez lui pendant qu’ils étaient en voyage d'affaires.
Tout le reste du groupe est venu pour les voir pendant la journée.
Il sent rapidement la présence de quelqu'un dans son dos, il se retourne pour voir Minho le regarder.
-Qu’est-ce-que tu fous?
-Mon hamster s’est enfui, je le cherche.
-Comment tu as fait pour perdre un truc comme ça? Non mais sérieux, tu ne sais pas prendre soin de tes affaires.
-Au pire je t’emmerde, fou moi la paix, tu n’as qu’à aller rejoindre les autres, il râle en cherchant sous le lit.
-Ils m’ont demandé de venir te chercher alors ramène plutôt tes fesses, ton machin reviendra quand il voudra bouffer.
Minho est sur le point de partir mais les yeux remplis de larmes de Jisung se posent sur son chat Noisette rentrant dans la pièce se léchant les babines.
-Si ton chat à manger mon hamster, je te tue.
-Pourquoi voudrais-tu que mon chat ait mangé ton hamster et puis même, il n’avait qu’à pas ressembler à une grosse croquette.
Jisung se retourne vers Minho, n'hésitant pas à lui envoyer une chaussure à la tronche. Encore heureux que le brun est de bon réflexe, il l’évite donc rapidement et attrape les deux poignets de son opposant le rapprochant de son visage.
-Calme toi princesse, à force d’être autant agressif tu vas avoir des rides.
Jisung voit un peu plus rouge à la phrase et au comportement aussi désinvolte du brun en face de lui. Ça lui donne clairement bien plus envie de le frapper que quelques minutes plus tôt.
Il se débat un peu pour se libérer de sa prise mais les doigts de Minho s'ancrent encore plus dans sa peau, comme des menottes le feraient.
-Je t’ai dit de te calmer.
-Va te faire foutre, je n’ai d’ordre à recevoir de personne. Et encore moins d’un type comme toi, grince Jisung le foudroyant du regard. Il sent son corps être propulsé dans les aires pour rencontrer le lit à l’autre bout de la pièce, il gémit de douleur ayant rencontré quelque chose de dur dans son dos en tombant.
Il voit Minho se rapprocher de lui rapidement, mais pas assez rapidement, il se fait couper dans son élan par une main puissante se posant sur son torse.
-Ça suffit, menace du regard Chan, sa voix ayant transpercé l’air de la pièce alors que tout le monde regarde la scène depuis le palier de la chambre. Ils avaient été alertés par les cris de Jisung et on décidé de voir pour s’assurer que rien de grave n'arrive, encore quelques secondes et ça aurait pu être pire.
Ce dernier se sent trembler alors que Félix débarque lui aussi pour venir le prendre par les épaules et le faire sortir, observant Minho le regard glacial et meurtrier observer son meilleur ami. Jisung le soutient, il n’a pas peur de lui, il ne comprend même pas pourquoi Chan l’a arrêté, il aurait dû les laisser se frapper. Même si Félix est là, il ne se calme pas. Il s’est fait frapper et envoyer valdinguer dans les airs juste parce qu’il s’inquiète pour son animal. Ce type n’a aucune retenue, pour sûr, il le déteste. Il ne veut plus jamais avoir à faire à lui.
De retour dans le présent :
C’était exactement comme celà qu’il pensait dans le passé de Minho.
Maintenant tout à changer, quand son visage se place devant le sien, pendant que ses doigts son perdu dans ses cheveux rêche alors qu’il le remplit, il sent son coeur battre au même rythme que le sien. Sa langue se fait apé délicieusement par son aîné alors qu’il ouvre la bouche désespérée essayant d’hurler son plaisir.
-Plus, il gémit entre deux baisers.
Les coups de hanche de Minho s'accélèrent, rentrant plus loin en lui et il observe un peu mieux la forme remplit de gémissement sous lui en attrapant ses jambes et en les plaçant sur ses épaules.
-Continue, plus!
-Je vais venir, prévient le blond fermant les yeux et penchant la tête en arrière pour essayer de se retenir. Mais il obtient le feu vert de Jisung quand ce dernier lui attrape une de ses mains et la dépose autour de son propre sexe au côté de la sienne, la faisant s’activier à son rythme.
-Viens en moi.
Il n’en faut clairement pas plus pour lui. Il craque et la boule de plaisir qui s’était formée dans le bas de son ventre explose et il se déverse en lui en un gémissement profond alors qu’il le sent se resserrer autour de lui et que ses dents se referme sur la chaire galbées et pulpeuse de l'intérieur de ses cuisses. Il vient sur son propre torse pour la deuxième fois, se cambrant et offrant une vision magnifique pour Minho. Si il savait dessiner, il ferait en sorte de capturer le moment pour ne jamais l’oublier. A défaut d’un papier et d’un crayon, il attrape l’appareil du garçon reprenant doucement sa respiration, capturant le haut de son corps.
-Comment tu te sens? Il demande redéposant l’appareil et se penchant au-dessus de son amant. Il constate qu’il a les yeux fermés et de petites larmes coulent le longs de ses tempes.
-Jisung?! S’inquiète immédiatement Minho. C’est la deuxième fois que ça lui arrive mais il peut la voir: Cette expression de tristesse peinte sur son visage. Il n’a pas vu cette expression depuis 1 mois, depuis que Félix a dépassé les bornes et a frappé Jisung. Depuis, ils ne se parlent plus et passent une grande partie de leur temps ensemble seulement lui et le brun..
Il ouvre ses yeux noisettes les plantant dans les siens aussi brillants que des étoiles, il lève sa main pour effleurer son visage et un sourire naît sur ses lèvres.
-Je t’aime, il murmure, faisant chavirer le coeur du blond.
Il dépose sa tête contre le torse de Jisung retenant à son tour ses larmes. Deux petits mots et tout s’est brisé comme la dernière fois. Deux petits mots et il se fait engloutir par ses émotions, deux petits mots prononcés encore une fois de plus.
-Je ne mérite pas ces mots tu sais.
-Tu mérites bien plus, lui assure Jisung. Je sais qu’il te faut du temps, mais je voulais te le dire comme tu me l’as dit tout à l’heure. On se sait jamais de quoi demain sera fait. Je ne veux plus jamais vivre dans le regret et les remords.
Minho secoue doucement la tête avant de se replacer devant son visage, déposant ses lèvres doucement contre les siennes, les bougeant délicatement pour profiter de l’échange. Quand ils se séparent, c’est comme si le monde s’était arrêté autour d’eux.
-Je suis tombé, je t’aime, il souffle alors que Jisung fond dans ses bras dans un éclat de rire. Je t’aime tellement.
Il se place correctement en face de lui pour plonger son regard dans le sien, caressant sa joue du bout des doigts.
-Tu te souviens de mon hamster qui avait disparu chez toi quand j’avais 14 ans, juste avant que tu disparaisse toi aussi? il demande en un murmure.
-Oui, ta croquette sur patte?
-L’appel pas comme ça, il lui tape l'épaule le faisant rire.
-Pardon, oui je m’en souviens, pourquoi tu me reparles de ça?
-Je ne l’ai jamais retrouvé au final et j’ai même accusé ton chat de l’époque de l’avoir mangé. Je suis un peu désolé de tout ça. J’ai surréagit à l’époque mais je l’aimais tellement et tu aidais pas avec tes commentaires à la con en vrai.
-Il s’était caché dans mon armoire et avait fait son nid dedans. Quand j’ai déménagé j’ai pas pu le rendre alors je l’ai amené avec moi, explique platement Minho, se souvenant de la petite boule de poil qu’il avait recueilli dans le creux de sa main.
-Pourquoi?
-Parce que je savais qu’il comptait pour toi et à cause de mon comportement froid et distant avec toi tu es parti sans lui alors que si j’avais pas ouvert ma gueule, tu aurais chercher dans mon armoire et tu l’aurais sans aucun doute vue. Je l’ai retrouvé mort un matin dans sa cage un an après presque jour pour jour.
-Tu as pris soin de lui? demande surprit Jisung l’observant les yeux vitreux.
-Bien sûr je suis de toute façon bien plus à l’aise avec les animaux que les humains.
Il se retourne pour se poser sur le dos, observant le plafond de la mezzanine alors que Jisung en profite pour placer sa tête sur son torse nu, écoutant les battements de son coeur.
-Je trouve que tu t’en sors plutôt bien maintenant, avoue le brun traçant des petits cercles avec la pulpe de ses doigts sur l’épiderme de son aîné.
Tout est doux, leurs respirations sont à l'unisson, tout comme leurs battements de coeur. Pourtant quelque part, dans un lui aussi un autre s’arrête, scellant ce sweat dream.
Quand le soleil se lève, le blond sait qu’il faut qu’ils se séparent pour aller au travail et aussi pour Jisung à l’école. Il se penche au-dessus de lui et frotte délicatement le bout de son nez contre la peau de sa joue.
-Ji’, debout.
-Mmmh encore 5 minutes.
Minho sourit et étouffe un sourire avant de recommencer, embrassant le creux de son cou.
-Debout, je t’amène en classe.
-Veux pas, je veux rester avec toi, il murmure, tournant son visage vers son amant, enfonçant son visage dans son torse.
-Je dois aller au travail tout ce que tu peux faire c’est rester seul et ça ne vaut pas le coup, alors lève toi. Je serai encore là ce soir.
Le brun se relève les cheveux en bataille, il regarde un peu autour de lui et se glisse hors de lit non sans l’aide de Minho, trouvant son attitude vraiment mignonne pour ne rien faire.
Il prend du temps à faire la simple tâche avant d’être déposé devant son lycée.
-On mange ensemble au café?
-Je te commande la même chose?
Jisung sourit avant d’embrasser le garçon à la moto noir et marcher heureux vers Hyunjin et Jeongin qui l’attendaient tranquillement au portail.
Il est presque 13 heures quand Minho rentre de son travail. Il dépose son téléphone sur le comptoir de la cuisine comme à son habitude, il monte à l’étage, retirant de manière fatigué son t-shirt, voulant se préparer pour rejoindre Jisung.
Il croise l’ombre d’un de ses chats s’enfuyant de sa salle de bain. Il sent comme une odeur forte d’un parfum chypré. Son estomac lui tombe au niveau des talons alors qu’il glisse sa main doucement, presque trop naturellement à l'intérieur de son tiroir pour attraper un objet aussi froid que la mort qui s’en attache.
Il entend la porte s’entre-ouvrir, il coupe sa respiration et empoigne son arme, il n’a qu’une petite fenêtre de temps pour attaquer.
Son téléphone sonne sur le comptoir, la vibration résonne contre la surface. Une main sanglante l’attrape et la porte à son oreille.
-Rentre, ordonne une voix de l'autre côté.
-J’ai comprit, il informe platement les yeux noir et pourtant vide de toutes émotions.
Il raccroche et lance son téléphone dans son évier rempli d’eau de vaisselle le coulant, son coeur se pince. Il se retourne vers la personne attachée solidement sur une chaise, le visage en sang.
-On en a fini, merci pour les plaisantes informations que vous m’avez fournis, je tacherais d’envoyer le message à votre chef en bon et due forme , il prévient faisant swinguer sa machette dans les airs avant de lui trancher la gorge, finissant de l’asperger de sang. Je déteste ce boulot, grince t-il avant de constater qu’il va devoir faire le ménage. Il attrape le mec avant de le foutre dans le garage attendant que des hommes de mains le fasse pour lui. Il part simplement se changer en observant un papier au sol. Une image plus exactement, ce qu’il voit l’alarme un peu plus et alors qu’il se pensait encore dans la possibilité d’éviter de se faire emmurer dans tout ça, la personne qui se tient à ses côtés sur la photo est bien plus importante que sa propre vie.
-Monsieur?
-Débarrassez-vous de lui et nettoyer moi cette merde, il ordonne rentrant dans la salle de bain pour se laver maintenant vide. Quand il en ressort c’est comme si c’était un nouvel homme.
-Vos ordres? demande un homme aux cheveux argentés.
-Je dois dire au revoir à quelqu’un.
-Nous avons très peu de temps, intervient l’homme, croisant le regard noir de Minho.
-J’en ai complètement rien à foutre, il répond attrapant son manteau. Je ne vous demande pas votre avis. Il est temps que vous sachiez qui est le patron ici.
Il dépasse son personnel et jette un dernier coup d'œil à sa petite maison avant de prendre le chemin à pied du pont le plus proche, donnant pour dernière instruction: rendez-vous dans 3 heures.
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On commence a avoir un petit aperçu de ce qui nous attend.
Prépareres mouchoirs!
BISOUS SUR VOS PETITES FESSES !
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