NDA: J’ai affreusement merdé, mais alors en beauté. J’ai mal comprit quelque chose donc je me rattrape.

Si vous relisez et que la fin n'est pas la même c'est normal. C’est ma faute, j’ai mal compris les choses et je ne veux pas faire du mal à la personne qui m’a demandé cette histoire, donc je vais faire en sorte de rattraper mes conneries espérant que ça lui plaise.

Je me sens trop mal et je trouve ça normal de refaire quelque chose qui va pour sûr lui plaire. Donc là fin à changé pour la satisfaire.
Pas grave changement j'ai juste rajouté en plus.

Du coup j'ai modifier la fin! ^^

Bonne lecture! Bisous sur vos petites fesses!

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Assis dans la bibliothèque du lycée, Jisung essaye de se concentrer du mieux qu’il peut, pourtant son esprit n’arrive pas à se focaliser sur une leçon, malgré tous les efforts qu’il a pu faire. Minho ne répond pas, ce n’est pas comme si ça arrive souvent, mais c’est sans doute à cause de ça que ça l’inquiète. Il veut savoir si tout va bien, il a peur qu’après ce qu’ils se sont dit la veille il fasse marche arrière. 
-Tu t’ennuis? Demande une voix déposant un ice américano sur sa table. Un petit blond passe dans son champ de vision alors qu’il s’assoit lui aussi. 
-J’arrive pas à réviser correctement, avoue le premier fermant les yeux pour essayer de calmer son mal de crâne. 
-Tu as vu quelqu’un pour ça? demande le blond, tapant sur son front. 
-Ouais, j’ai des médicaments, mais ils sont tellement forts que si j’en prends un, je suis sûr de dormir le reste de la journée. 

Il se redresse attrapant le gobelet de plastique clair pour se déshydrater un peu plus alors qu’il replonge son regard sur ses copies. 
-J’arrive pas à croire que ce sadique de mister bean nous à fichu un examen pour d’en deux jours, râle Jisung. 
-Mister Bean, l’insulte.
-Ouais tu as raison, il ne mérite pas d’avoir comme surnom un perso aussi drôle. Lui il est dû niveau Rusard, il est moche, il pu et il est inutile. 
-Tu es inspiré, rigole le blond prénommé Hyunjin. 
-Toujours. Et puis Minho ne m’a toujours pas envoyé de message, je ne sais pas mais j’ai un mauvais pressentiment et j'arrive pas à m’en débarasser.
-Tu as essayé de l’appeler? 
-Toute la matinée, je sais qu’il travaille, mais il ne m’a même pas confirmé que l'on manger ensemble ce midi. 

Hyunjin peut sentir l'inquiétude de son ami et lui propose de déjeuner avec lui à la place. 
-Non, c’est gentil Honey mais je vais plutôt essayer de le voir, je m’inquiète trop. 
-Tiens moi au courant. 

Il range rapidement ses affaires avant de partir au café au pas de course. Quand il rentre la serveuse qui le connaît à force de venir tout les jours. Il l'interpelle le souffle court :
-Jisung mais tu n’as pas cours? 
-Tu sais où est Minho? Il demande la gorge noué, sur le chemin il a réfléchit, ce n’est pas normal qu’il ne soit pas venu, Minho est bourré d'habitude, si on lui enlève un pan de ça  il râle pendant plusieurs heures.
-Lee? Non il n’est pas venu prendre son café ce matin et il ne m’a fait aucune commande pour vous deux.

Il a les oreilles qui sifflent et sort précipitamment du café pour courir jusqu’à la salle de sport. Il prie pour qu’il soit avec un client chiant qui lui prend tout son temps.
-Bordel mais Minho tu es où? il se demande alors qu’on lui répond qu’il était présent ce matin jusqu’à son heure normal mais que depuis plus personne n’a de nouvelle de lui. Il a cherché partout mais toujours aucune trace de lui. Il a l’impression qu’il y a un timer au-dessus de sa tête et il n’a plus beaucoup de temps.

Il sort et essaye de reprendre sa respiration avant de réfléchir, il regarde à sa droite, le chemin le mène vers chez lui. Là où il doit traverser le pont. Sa respiration se coupe, c’est comme une évidence maintenant, il sait où le chercher. Il y court le plus vite possible, lui qui n’est pas sportif, il crache presque ses poumons à chaque expiration mais il continue, il ne peut pas abandonner.

Il y a du monde vu que c’est la période des touristes, mais il y a une personne qu’il reconnaît de dos, même si ses cheveux sont plus foncés, il sait que c’est lui. Il s’avance vers lui d’un pas rapide essayant de reprendre sa respiration alors qu’il ne quitte pas la forme dos à lui. 
Quand il est tout juste proche de lui, il murmure son prénom et Minho se retourne enfin. Il a le teint pâle, comme si il n’avait pas dormi depuis plusieurs jours. Il regarde son cadet, les yeux remplis de tristesse avant de s’avancer vers lui et de prendre son visage en coupe entre ses mains glacées.
-Tu m’as enfin trouvé, il l’embrasse rapidement.
-Pourquoi tu ne me répondais pas? Je t’ai cherché partout, je suis même allé à la salle de sport mais personne ne t’y a vu.
-Je ne pouvais pas te répondre, j’ai dû jeter mon téléphone, avoue Minho. 
-C'est pas grave on n’a qu'à aller en acheter un nouveau, il observe le brun et remarque quelque chose. Tu fais quoi avec ce costard, depuis que l’on se côtoie je ne t’ai jamais vu avec ce type de vêtements et ils ont l’air si cher et tes cheveux cramés ils sont où?
-Ce n’est pas aussi simple et je te rassure je déteste tout ça autant que toi, mais je n’ai plus le choix.
-Beh si, on va aller en chercher un et puis voilà et puis pourquoi tu portes des choses qui ne te plaisent pas? Minho je ne comprends rien, tu me fais peur, dis moi ce qu’il se passe. 

Minho rit un peu, attrapant Jisung pour le plaquer contre lui, l’enfermant dans une embrasse chaude. 
-Je dois partir, avoue le blond, sentant l’odeur de Jisung et essayant de s’en souvenir du mieux qu’il peut. 
-Partir, mais où?
-Loin. Je n’ai pas le choix, mais je ne pourrai plus être avec toi ou les garçons. 
-Tu reviens quand? 

Minho retient un sanglot dans sa gorge alors qu’il sert un peu plus Jisung dans ses bras. Il imprime dans son esprit la sensation de son corps pressé contre le sien, du son de sa voix, de la chaleur de ses mains plaquées contre son dos.
-Jamais, il s’étrangle presque en le disant. Le plus jeune sent ses jambes le lâcher quand il entend ce simple mot. 
-Quoi? 
-Je ne pourrais jamais revenir Ji’. J’ai quitté le collège à cause de la pression de ma famille pour rentrer dans l’entreprise familiale. J’ai réussi à m’en dépêtrer pendant quelques mois, mais maintenant je ne peux plus faire marche arrière.
-Je comprends rien, Minho explique moi. J’ai peur, il prend le visage de son aîné dans ses mains pour le faire le regarder, il a besoin de réponse, d’être rassuré.

Les yeux de Minho son larmoyant et il dépose ses mains sur celles de Jisung pour profiter de leur chaleur se diffusant doucement sur sa peau.
-Pendant mes années collège, mon grand-père est décédé et ma famille à accéder à un nouveau titre beaucoup plus élevé, avec bien plus de devoirs et bien plus dangereux.
-Je ne comprends pas, pourquoi tu dois partir de nouveau? 
-Pendant 4 ans j’ai dû vivre tiré à quatre épingles, apprendre des choses et faire des choses qui m'empêchent de dormir la plupart du temps. Je pensais que ça irait si jamais je demandais à partir, quitter toute cette merde. Mes parents étaient d’accord et le soir où tu m’as retrouvé ici, c’est exactement le même jour où l’on m’a appris que mon père était malade. Je voulais sauter pour ne plus rien avoir à affronter ce qui allait m’arriver, mais tu étais là. Tu m’as sauvé.

Il y a un coup de vent froid qui fait trembler Jisung. Minho lui glisse son écharpe autour du cou pour le regarder droit dans les yeux. 
-Tant que mon père était en vie, j’avais la paix. Mais c’est différent maintenant. Il est mort hier soir alors que l’on était ensemble.  Ma famille fait partie de la mafia Jisung. Je n’ai pas le choix. 
-On a le choix, tu as un travail, une maison, tu as tes chats, tu m’as moi. S’il te plait ne part pas, supplie le brun ravalant ses larmes. 
-Si je ne l’ai rejoint pas, je ne pourrais pas te protéger. C’est toi ou moi et il est hors de question que tu vives la boule au ventre toute ta vie par ma faute. Ma tête est déjà mise à prix et ils t’on repérer, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, je ne pourrais jamais me pardonner si jamais ça arrive, je ne peux pas te retirer de la vie des gens qui t’aiment.

Jisung ose enfin le regarder et il est choqué. Son aîné pleure sans retenue alors qu’il lui expliquait tout ça, il n’arrivait plus à se contrôler. Il éponge ses larmes avec la manche de son sweat essayant de les faire s’arrêter mais rien n’y fait.
-Minho, murmure le brun séchant ses larmes à son tour. Ne pars pas. 
-Je n’ai pas le choix, je veux que tu sois heureux et en sécurité. Manquer de se prendre une balle dans le rabe quand tu vas acheter du pain, ce n’est pas une vie.
-Mais il n’y a qu’avec toi que je suis en sécurité et heureux, ne m'abandonne pas. Pas une deuxième fois. Je t’aime. 

Minho secoue la tête avant de cacher son visage dans la nuque de son cadet la mouillant légèrement.
-Je t’aime aussi. Je ne veux pas y aller, je te promet, mais ce n’était pas notre destin. J'aurais dû arriver plus tôt et sauter.
-Reste avec moi, je t’en prie, on peut tout oublier et vivre heureux. On emmerde la mafia, le destin et l’univers. Je veux être avec toi et seulement toi.

Une voiture s’arrête à leur hauteur pendant qu’ils discutent, Minho se fige et prend une grande inspiration avant de faire à nouveau face à Jisung. 
-Je dois y aller, pour toi.
-Mais pour nous?
-Je ferais tous les sacrifices qu’il faut pour toi, répète Minho. Ne pleure pas, ne crie pas, ne nous suit pas. 
-Je ne peux pas faire ça. Je suis tombé, j’arriverai pas à me relever, pas sans toi à mes côtés.
-Occupe toi bien de mes chats d’accord? Ils sont chez moi, ils t’aiment. 
-Je t’aime plus. Tu m’as dit que tu serais encore là ce soir. 

Minho sourit tristement se souvenant de sa phrase et offre un dernier baiser à Jisung avant de lui glisser quelque chose dans la main, c’est quelque chose de froid et impersonnel, mais qui deviendra l’inverse dans le futur. La seule chose qui peut les relier maintenant c’est ça.
-Je t’aime aussi. Merci de m’avoir fait découvrire ce que c’était de tomber, je suis désolé de t’avoir entraîner avec moi.
-Ne pars pas, murmure Jisung les larmes aux yeux. 
-Ne pleure pas, je t’en prie, ne pleure pas. Il faut que tu sois fort.
-Tu peux au moins me promettre que l’on se reverra? demande désespérer Jisung s’accrochant à lui désespérer de le garder proche de lui.
-Avec ça, il pointe du regard ce qu’il lui a glissé dans la main, oui c’est certain.
-C’est horrible, tu ne peux pas me faire ça.

Le moteur de la voiture à côté d’eux rugit et il sait que c’est fini, le compte à rebours affiche zéro juste au-dessus de leurs têtes. Il embrasse le front de Jisung avant de s’éloigner de lui doucement, mimant de sa bouche plusieurs “je t’aime” silencieux avant de rentrer dans la voiture, disparaissant derrière les vitres noires. 
Des bras entourent les épaules de Jisung alors qu’il voit la voiture démarrer, il regarde à ses côtés et croise les yeux remplis de tristesse de Félix. 
-Il est partit? il demande perdu. Il ne reviendra pas?
Félix ne répond rien alors qu’il reste avec lui jusqu’à ce qu’il réalise. Son coeur lui fait mal et il doit être retenu par le blond pour ne pas s’effondrer au sol alors qu’il étouffe un cri de détresse. 

Quelques heures auparavant: 

-Hallo? 
-Je dois partir, parle platement l’ancien blond observant l’eau de la rivière. Il voudrait sauter mais la sécurité du reste de sa famille est maintenant entre ses mains, tout comme celle de Jisung.
-Comment ça? répond la personne ayant tout de suite reconnu la voix de Minho malgré le numéro de téléphone différent. 
-Il est mort. Mon père est mort d’une crise cardiaque pendant la nuit. J’ai déjà été attaqué ce midi, ça risque d’empirer si je ne pars pas.
-Et Jisung? 
-Il faut qu’il me trouve. 
-Est-ce-qu’il sait au moins où te chercher? demande le blond mettant ses chaussures à la hâte.
-Oui, il sera. Je veux que tu sois là pour lui quand je serai parti. Tu m’en as fait la promesse, je compte sur toi. 
-Minho, la voix se fait interrompre par celle du garçon:
-Merci Félix, il raccroche avec le téléphone prépayé avant de l’exploser du talon attendant patiemment son amant.

Maintenant il aide Jisung à rester debout et le fait marcher jusqu’à un petit banc pendant que le brun presque amorphe tient fermement le poing serré contre sa poitrine.
-Ji’? Il l'appel doucement remplaçant une mèche derrière son oreille.
-Je ne comprends rien, murmure-t-il la voix brisée. Je croyais qu’il m’aimait. 
-Il t’aime. Crois moi il t’aime vraiment, le rassure le garçon se mettant accroupi devant lui. 
-Alors pourquoi il est partit? On aurait pu trouver un moyen.
-Par moment on ne peut pas trouver de solution à part en se séparant des gens que l’on aime, il l’a fait pour toi. 
-Pour moi? Et tu crois que me donner ça c’est faire quelque chose pour moi? il demande légèrement énervé en lui présentant le contenu de sa main. Félix se pince les lèvres avant de la lui refermer, repliant doucement ses doigts sur l’objet. Hier soir on s’est avoué que l’on s’aimait mutuellement et maintenant je me retrouve seul. Je ne peux pas, je n’y arriverai pas.
-Minho n’est pas partit sans savoir que tu pourras surmonter tout ça, le contre son ami le faisant le regarder droit dans les yeux. 
-Et puis toi qu’est-ce-que tu fais ici déjà? Ça ne peut pas être une coïncidence pas vrai. 
-Il faut d'abord que tu saches que je n’étais pas en colère contre lui, parce que je savais pour lui depuis longtemps sur sa famille, mais j’avais peur que tu sois blessé à cause de lui.
-Comment tu as su? 
-Le jour où le crétin que j’étais lui avoué l’aimer bien plus que je ne devais. Il m’a tout de suite calmé en m’expliquant pourquoi il devait partir et pourquoi il ne pourrait pas répondre à mes attentes en plus de ne pas les partager. J’ai toujours su et j’avais peur pour toi au début, mais quand  je t’ai vu avec lui, vous deux vous découvrires j’ai compris que je n’avais rien à craindre, le seul bémol était ça. Je lui ai demandé de tout te dire mais il ne voulait pas.
-C’est pour ça que vous vous disputiez la dernière fois? Le blond hoche la tête tristement.
-Je voulais que tu saches, je lui avais dit que si il n’avouait pas c’est moi qui m’en chargerai. Je n’avais aucunement l’intention de te le dire, je voulais que ça vienne de lui.

Jisung retient un nouveau sanglot en s’accrochant à son meilleur ami pour éviter de sombrer. 
-J’ai besoin de lui, je l’aime. 
-Je suis désolé, mais il ne peut plus faire marche arrière. 
-Pourquoi tu es là? 
-Il m’a appelé, il avait la voix tremblante, j’ai su quand il m’a dit que son père était mort et qu'il devrait partir rapidement pour te protéger. 

Le brun regarde le ciel gris, il est sur le point de pleurer une nouvelle fois. Il a l’impression que sa poitrine se compresse et il hurle. 
Félix l’observe tristement ne pouvant strictement rien faire pour lui. Il le conduit jusqu’à la maison de Minho pour récupérer ses chats sans se douter du bain de sang qu’il y a eu quelques heures avant.

Ils dorment tranquillement sur le lit de leur maître, ne se réveillant uniquement à l’entente de la voix de Jisung, caressant doucement la tête de Dori. 
-Hey les bébés, on doit y aller.
-Tu vas faire quoi maintenant? demande Félix aidant à mettre la dernière caisse dans son coffre. 
-J’en sais rien. Je n'arrive même pas à savoir ce que je vais faire dans l’heure qui suit. 
-On est là pour toi. 
-Mais vous n’êtes pas lui, parle sèchement Jisung n'arrive plus à se contrôler. Félix ne dit plus rien et monte dans la voiture, s’éloignant rapidement de la maison de Minho sans regarder une seule fois derrière eux. 

Jisung s’était résolu, ça lui avait pris plusieurs long mois, mais maintenant il se souvient d’une phrase qu’il avait dit à Minho après avoir coucher ensemble:
-”Il faut être proche de ses amis, mais encore plus de ses ennemis.”
Si il ne peut pas être avec lui, alors il trouvera un autre moyen. Les autres sont complètement contre cette idée, pourtant ça n’a pas empêché Félix de le suivre dans sa folie pendant que les autres se sont éloignés mais étant toujours là tout de même. En pleine conversation, Jisung s’habille à la hâte alors que Félix le suit partout dans l’appartement pour le sermonner. 
-A force d’agir sans réfléchir, un jour tu finiras une balle dans la poitrine à cause de lui, Jisung, tu es le seul ami qu’il me reste. Tu as intérêt à vivre, je te le pardonnerai pas. 
-Ne t’inquiète pas pour moi Félix, avait-il assuré une énième fois, jouant encore une fois avec le bout de métal avant de se tourner dans sa direction et lui offrant un sourire rassurant. 
-Jisung, je te soutiens mais j’ai pas l’intention de te retrouver noyé dans le port, il lui dit une dernière fois avant de quitter la pièce. 
-Minho ne me fera pas ça, murmura le brun avant d'enfiler son manteau. 

Minho est celui qu’il aime, mais il sera sans aucun doute celui qui lui tirera une balle dans la tête quand il aura l’opportunité et si ce n’est pas le cas, ça sera lui, car c’est exactement ce qu’il lui a glissé dans la main cette après-midi là. Une balle, qui servira à en tuer un des deux. 
Tout à commencé avec un simple white lie, mais tout ça cacher un dark secret. La réalité se tient devant lui et puis -click, BANG!L’homme s’arrête de bouger net quand il entend la détonation  et la balle lui frôler la jambe. 
-Minho, parle doucement Jisung son arme encore fumante se tenant derrière lui.
-Pourquoi tu ne m’as pas visé? demande le mafieux le coeur tambourinant dans sa poitrine suite à la montée d’adrénaline.
-Parce que je t’aime et je ne te tuerai pas de mes propres mains, jamais, explique l’homme. Je t'ai trop cherché pour te faire disparaitre à jamais.

Minho se retourne pour croiser le regard de Jisung, ce dernier à durci avec les mois, sa peau est devenue sombre aussi, comme si il était resté longtemps sous le soleil à attendre quelque chose ou quelqu’un et ses cheveux ont poussés lui donnant un air plus mature, pourtant la même couleur brune les teints, comme la dernière fois qu'il l'a vu.
-Je t’ai fait tellement souffrir, pourquoi tu continues de me pourchasser? Ce n’était pas la première fois qu’ils se frôler, mais la toute première fois qu’ils étaient aussi proches l’un de l’autre et qu'ils pouvaient enfin discuter.
-Je te l’ai déjà dit, il ne veut pas se répéter alors il se rapproche de lui et jette son arme dans l’eau qui passe en dessous d'eux. C'était comme un signe du destin, ce pont ne faisait que de les séparer mais en même temps de leur permettre de ce retrouver.

Minho a l’air fort comme ça, mais Jisung peut voir la tristesse dans son regard, il tend ses mains et le mafieux les attrape pour venir embrasser la paume s’entend l’odeur de la poudre déposée dessus, cette même odeur dont il en a horreur. Il l'attire plus vers lui, jusqu’à ce que leur corps se touche, les électrisant au passage. Rien n'a changé, il reste le même et retrouve chacune des sensations qui lui ont tellement manqué des mois passés.

Encadrant ses hanches de ses bras, il plonge son regard dans celui de son cadet. Il n’a pas pu l’embrasser, le toucher et lui parler pendant 1 an, ils ont l’impression de se redécouvrir pour la troisième fois. Cette fois-ci pourtant tout est différent à part sur un point, Jisung est encore là pour sauver Minho, le sauver de lui-même.
-Tu aimes beaucoup trop les ponts, rit le brun.
-C’est là que tout s’est arrêté, constate le mafieux caressant sa joue alors qu’il secoue la tête.
-Ça c’est jamais arrêté entre nous. 

Jisung réamorce un nouveau baiser, l’échange détend les deux hommes en même temps qu’il permet de relancer un feu entre eux deux volontairement étouffé pour la protection de tout le monde. Jisung cherche plus, la langue de son aîné s'immisce dans sa bouche et un gémissement s’en échappe de la sienne. Il s’accroche au cou de Minho comme si il pouvait disparaître à tout moment. 
-Tu m’as dit de retrouver avec cette merde que tu m’as donné, maintennt assume d’avoir mon cul qui va te suivre partout.

Minho souffle un grand coup alors qu’il regarde droit dans les yeux Jisung, emplit d’assurance et de détermination. 
-Tu vas plus me lâcher.
-A défaut d’avoir une balle sous la peau, tu m’auras, plaisante Jisung en souriant, décrochant un rire chez Minho. Sans vanter, je suis tout de même bien plus agréable qu'un bout de métal.
C'est reparti pour un rire franc de la part du chef de la mafia en face de l'expression de Jisung. Ça lui fait énormément de bien d'enfin pour voir le faire, il a l’impression qu’il ne l’a pas pu depuis plusieurs mois.

Il tend sa main et le brun l’attrape confiant, ils se dirigent vers le bout du pont, Félix s’y trouve parmi d'autres hommes.
-J’en reviens pas de ce que je vais faire après tout ça, mais si Jisung t’accompagne dans cette folie, je viens aussi, il dit marchant vers lui alors que son jumeaux le regarde les yeux remplis de larmes.
-J’ai déjà tout perdu sauf lui, et tu m’as demandé de le protéger, maintenant que tu es là, je ne peux plus faire demi- tour non plus.
-Merci Félix, parle Minho alors qu’ils commencent à marcher jusqu’à un groupe d’homme en costard et une grosse berline qui les attends. 
-Bienvenu dans mon monde vous deux, il se tourne vers eux pour s’assurer qu’il sait dans quoi ils s’exposent maintenant. 
-Tant que tu y es, ça me va.

Ils échangent un sourire alors qu' une nouvelle fois les lèvres de Minho s’écrasent contre les siennes.
-Je te protégerai, je te promets qu’il ne t’arrivera jamais rien.
-Je sais. Plus de white lie, juste nous.

Effecitvement plus de mensonge entre eux. Mais deux nouvelles pièces tombés dans l'ombre.

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Pfiou ! FINI!
J'ai fini, voilà la fin de ma fic !

Bisous sur vos petites fesses !