Chapitre 4
Chapitre 4
Que ce soit à cause de l'épuisement, de la douleur, ou d'une sorte d'instinct d'auto-préservation, les jours suivants furent flous dans l'esprit de Peter. Il passait ses journées à écouter Dave frapper Tony à travers les murs fins de la chambre, chaque grognement et chaque plainte de son mentor diminuant l'espoir auquel Peter s'attachait de tout son être. Le temps cessa d'exister dans cette chambre froide au sous-sol, si bien que Peter ne pourrait dire s'il était là depuis des heures ou des semaines.
La jambe de l'adolescent le faisait toujours terriblement souffrir. Personne n'avait pris la peine de changer la gaze sur sa blessure depuis que Jimmy l'avait initialement bandée, et les taches sombres de sang séché sur les bandages faisaient se retourner l'estomac de Peter. Son poignet cassé et sa côte faisaient tout aussi mal, la douleur éclatant dans sa poitrine à chaque inspiration. Peter n'était plus que souffrances, une combinaison entre les coups, la blessure par balle, et la torture psychologique d'entendre tout ce qu'endurait Tony.
Chaque soir, réglé comme une horloge, Jimmy frappait à la porte de Peter en portant un plateau de nourriture — généralement quelque chose de léger comme du porridge ou de la soupe, la seule nourriture que Peter pouvait avaler à cause de sa mâchoire douloureuse. Le premier soir, Peter avait essayé d'éviter le repas. Mais, plus les heures passaient, plus Peter se sentait étourdi par la faim, son super métabolisme causant de douloureux grondements dans son estomac. Il finit par abandonner, et avait depuis dévoré chaque repas que lui apportait Jimmy comme s'il s'agissait de son dernier. La nourriture n'était absolument pas suffisante pour subvenir à ses besoins, mais c'était mieux que rien. Jimmy avait remarqué la faim intense de Peter, même avec les repas quotidiens, et avait commencé à glisser de la nourriture supplémentaire sur le plateau du garçon dès qu'il pouvait, que Peter acceptait avec reconnaissance.
Dave n'était venu dans la chambre de Peter qu'une fois depuis qu'il l'avait battu. L'homme avait encore cogné sur Peter, relançant le feu de la douleur des blessures originelles du garçon, mais s'était rapidement ennuyé quand les coups avaient rencontré le silence. Même si cela faisait mal à Tony, il resta silencieux en entendant son gamin se faire battre dans la pièce d'à côté, sachant que ses cris étaient la seule chose qui motivait Dave à abuser de Peter. Étonnamment, le silence de Tony fonctionna. Dave fut vite agacé du manque de réaction de Tony, et recommença à directement torturer le milliardaire à la place.
Aux yeux de ses kidnappeurs, Peter n'était plus d'aucune utilité.
L'absence totale d'interactions humaines, mises à part les visites quotidiennes de Jimmy pour les repas, laissait de sérieuses marques sur Peter. Le garçon passait des heures par jour dans sa propre tête, inconscient au monde, sans doute en partie pour étouffer les horribles cris provenant de l'autre pièce. Il pensait à May, qui était sans doute paralysée par la peur, le cherchant avec chaque fibre de son être. Il pensait à Ned ou MJ, qui avaient sans aucun doute inventé une quelconque excuse bidon pour son absence à l'école tout en étant malades d'inquiétude. Il pensait aux Avengers, qui feraient n'importe quoi pour récupérer Tony et Peter. Où étaient-ils ?
Peter essayait de se concentrer sur des choses positives, aussi, n'importe quoi pour s'échapper de l'enfer dans lequel il était piégé. Le camp d'été avec Ned, quand ils avaient accidentellement mis le feu à leur tente et avaient failli être renvoyés chez eux. La sortie scolaire qu'il avait faite en CE1, quand Peter avait essayé de convaincre ses camarades qu'il pouvait respirer sous l'eau. Rouler longuement pour aller au lac avec Ben, en écoutant de vieilles cassettes de Billy Joel et Neil Diamond dans la voiture de Ben. La manière dont May chantait haut et fort dans la cuisine pour agacer Peter - actuellement, il ferait n'importe quoi pour l'entendre chanter à nouveau, peu importe combien de paroles elle oubliait ou à quel point elle chantait faux.
Peter fut brutalement tiré de ses pensées quand il entendit des bruits près de la porte, suivis par la poignée qui s'abaissa. Dave allait-il encore lui faire du mal ? Ou peut-être était-ce Jimmy, venu pour lui rapporter de la nourriture en douce ? L'estomac de Peter gargouilla avec enthousiasme à cette pensée.
Dave entra dans la pièce, marchant d'un pas lourd sur le sol de béton froid. Tant pis pour la nourriture. Peter jeta un regard noir à l'homme, décidé à ne pas laisser la peur qui nouait son estomac fissurer sa façade courageuse. Pour sa plus grande surprise, Dave ne lui adressa pas une parole, mais le contourna, et saisit le dossier de la chaise de l'adolescent avant de le traîner vers la porte. Peter protesta, s'énervant inutilement contre les entraves qui le maintenaient en place. Ses efforts ne firent rien pour perturber son ravisseur, qui se contenta d'ignorer les plaintes de l'adolescent.
— Où est-ce que vous m'emmenez ? Qu'est ce que vous faites ?
L'homme continua simplement à traîner l'adolescent impuissant hors de la chambre et dans la pièce principale – la pièce où était Tony. Dave tira Peter jusqu'au centre de la pièce, où Jimmy se tenait, les bras croisés. Peter s'étouffa presque sur un sanglot quand son regard tomba sur Mr Stark, toujours ligoté à la chaise à côté de Peter.
— Mr Stark !
L'homme était dans un état épouvantable. Chaque centimètre carré de sa peau pâle était coloré d'une teinte violacée, là où Dave n'avait eu de cesse d'abattre ses poings. Du sang séché maculait les cheveux de l'homme et avait coulé en longues traînées le long de son cou. Les yeux de Mr Stark étaient tellement gonflés qu'ils étaient presque fermés – le renflement bleu violacé de sa peau réduisant sa vision. Mais quand Tony entr'aperçut Peter, avec quelques bleus mais par ailleurs relativement en bon état, il sourit, révélant une dent cassée et des gencives sanguinolentes.
— Gamin.
Dave s'éclaircit la gorge, roulant des yeux.
— Ok, ok. Fin des retrouvailles. Y'a un truc dont je veux discuter avec vous deux.
Peter vit rouge. Il ne pardonnerait jamais à cet homme la manière dont il traitait Tony.
— Qu'est ce qu'il y a, vous allez encore lui casser des côtes ? Peut-être le noyer un coup, pour se donner bonne conscience ? cracha pratiquement Peter à Dave.
— En fait, non. Je pensais plus à un petit jeu auquel on pourrait jouer.
— J'aime pas ça, dit Tony, se raidissant sur sa chaise.
Dave ne fit que sourire.
— Le jeu n'est pas pour toi, c'est pour Peter.
L'adolescent fronça les sourcils. Désormais, il était curieux.
— Qu'est ce que vous voulez dire ? interrogea-t-il.
— Je vais te donner deux possibilités, et tu vas choisir laquelle tu préfères. Le destin de ton boss est entre tes mains, Peter.
Ce dernier jeta un œil à Tony, qui lui retourna son regard méfiant.
— Option A, sourit Dave en se mettant à faire les cent pas, je te torture toi, Peter, pendant que Stark regarde. Je ne lèverai plus la main sur ton boss.
— T'es un malade mental, tu le sais ça ? cracha Tony.
— Tut tut. J'ai pas fini. Il y a une alternative.
L'homme marqua une pause dramatique, se tournant vers Peter.
— Option B : je te laisse partir.
A l'entente de cette deuxième possibilité, Peter se redressa.
— Comment ça, tu le laisses partir ? répéta Tony, suspicieux. Il doit bien y avoir une entourloupe quelque part.
— Pas d'entourloupe, non. Peter me sert pas à grand-chose, et j'ai rien à gagner à le garder ici. Je laisse le gamin partir, et je reviens te torturer comme avant, Stark.
— Mais si tu le libères, il ramènera la police ici. Tu te feras choper, et tu pourriras en prison pour longtemps.
Tony savait que les hommes n'étaient pas idiots. Mais il ne parvenait pas à comprendre ce qu'ils pourraient gagner en laissant le gamin partir.
— Tu crois vraiment qu'il atteindra la police avec une météo comme ça ? rit Dave. T'as quand même pas oublié le blizzard, Stark ?
Oh. Pour être complètement honnête, Tony avait oublié la tempête – ça arrivait quand on était emprisonné dans un sous-sol sans fenêtre. Envoyer Peter dans cette tempête était simplement une garantie que le gamin ne serait plus jamais revu. En vie, tout du moins.
— Et il ne faut pas oublier qu'il a toujours une blessure plutôt moche à la cuisse. Il n'ira pas loin.
Peter intervint, sa voix tremblant légèrement.
— Donc je peux soit être torturé, mais vous laissez Mr Stark tranquille, soit vous me libérez pour que j'aille mourir dans la tempête de neige, pendant que vous vous amusez à tuer lentement Mr Stark.
— T'as saisi, Peter. A toi de choisir.
Le garçon déglutit difficilement, ravalant la boule qui lui nouait la gorge, ayant une soudaine envie de vomir. Que ce soit dans l'une ou l'autre des options, quelqu'un était blessé, mais il devait choisir. C'était lui ou Tony. Autant qu'il détestât prendre la décision, il savait ce qu'il avait à faire.
— Je préfère que vous me torturiez. Laissez Mr Stark tranquille.
Les trois têtes de la pièce se tournèrent d'un coup vers le garçon, qui avait les yeux résolument fixés sur le sol.
— Peter, non !
L'adolescent refusa de relever le regard vers son mentor, refusa de voir la peur dans les yeux de Tony.
— Wow, Peter.
Dave semblait sincèrement impressionné quand il s'adressa à Peter.
— C'est très courageux de ta part. C'est pas l'option que j'aurais cru que tu choisirais.
Tony se débattait violemment contre ses cordes, malgré la douleur évidente de ses côtes.
— N'écoute pas Peter ! Il ne sait pas ce qu'il fait. Laissez-le partir, je vous en supplie.
— C'était la décision du gamin, Stark, pas la tienne.
Tony se tourna vers Peter, l'implorant désespérément.
— Gamin, tu dois m'écouter. Tu ne peux pas faire ça. Ne te sacrifie pas pour moi.
Peter ferma les paupières, fort, dans une tentative éperdue de stopper les larmes salées qui dévalaient ses joues.
— Mais ils vont vous tuer, Mr Stark. Je peux pas laisser ça arriver.
— Peter, regarde-moi.
L'adolescent ouvrit les yeux, et plongea son regard dans celui de Tony. Peter n'avait jamais vu l'homme avec cet air si sérieux sur son visage.
— La seule chance qu'on ait de tous les deux sortir d'ici, c'est que tu sortes dans cette tempête. Quand tu auras trouvé de l'aide, tu pourras envoyer quelqu'un pour venir me chercher. Sinon, ils vont juste te torturer jusqu'à ce que tu meures, et ensuite ils feront la même chose avec moi.
— Je survivrai pas dans la tempête de neige, et ils vont vous tuer, sanglota Peter. Mr Stark, je ne peux pas les laisser vous tuer.
Tony esquissa un petit sourire triste.
— T'inquiète pas pour moi, gamin. Inquiète toi plutôt de la façon dont tu vas traverser cette tempête de neige et trouver de l'aide. Je sais que s'il y a bien une personne qui peut y arriver, c'est toi et ta volonté de fer.
Peter renifla et ferma les yeux, visiblement hésitant. Tony observa son gamin anxieusement, l'implorant en silence de prendre la bonne décision. Peter finit par rouvrir les yeux, hochant doucement de la tête.
— Ok. Je vais le faire.
Dave sourit, avant de s'arrêter derrière Peter, commençant à détacher les cordes qui clouaient Peter à la chaise.
— Ca marche, gamin. J'espère que le froid ne te dérange pas.
* * *
May frissonna, ajustant la couverture de laine tandis qu'elle regardait la neige tomber depuis la fenêtre de la Tour. Une main douce sur son épaule la sortit de sa transe.
— Tiens, May, dit Pepper avec bienveillance. Happy a fait du chocolat chaud.
La femme mit le mug chaud dans les mains de May, l'aidant un peu à enrouler ses doigts glacés autour de la boisson. May lui adressa un petit sourire de remerciement. Elle n'avait pas vraiment envie de chocolat chaud – elle ne faisait pas confiance à son estomac pour garder quoi que ce soit – mais elle appréciait le geste.
Depuis que Tony et Peter avaient disparu, désormais presque cinq jours auparavant, les Avengers avaient pris May et Pepper sous leurs ailes, tentant de leur apporter autant de réconfort que possible malgré les circonstances.
Pendant ces cinq jours, May n'avait ni dormi ni mangé. Elle avait essayé, vraiment. Elle savait que Peter aurait voulu qu'elle prenne soin d'elle, mais c'était physiquement impossible. Pas quand son neveu et son mentor étaient introuvables depuis cinq jours entiers. Pour ce qu'elle en savait, ils étaient morts, et les Avengers trouveraient leurs corps d'un jour à l'autre, congelés dans un entrepôt abandonné. May était tellement engourdie que cette pensée la perturba à peine. Elle avait fini par accepter que son neveu était probablement mort, mais elle ne s'arrêterait jamais de chercher, pas tant qu'elle n'aurait pas la preuve formelle que Peter était parti.
Ce garçon était tout ce qui lui restait, c'était son rayon de soleil. Après la mort de Ben, Peter fut la seule chose à laquelle May se raccrochait. Il était sa raison de vivre. Sans Peter, May se sentait comme une coquille vide.
Ils avaient légèrement progressé depuis la découverte de la vidéo de l'autoroute. Rhodey avait réussi à suivre la voiture pour encore quelques kilomètres avant qu'elle ne disparaisse. Les caméras des sorties les plus proches n'avaient capturé aucune trace de l'Audi, et plus les jours passaient, plus les Avengers se sentaient frustrés. Steve et Clint avaient patrouillé sur l'autoroute et les sorties proches de la dernière localisation connue de la voiture, mais leur vigilance n'avait pas eu grande utilité.
La neige rendait les recherches encore plus difficiles. Toute la ville de New-York s'était pratiquement confinée, et les pannes d'électricité éparpillées un peu partout dans l'Etat provoquaient l'hystérie générale. Les magasins avaient dû baisser le rideau à cause de la météo, et les rues étaient vides, mis à part quelques chasse-neige. Depuis que la tempête avait commencé, les informations avaient rapporté presque un mètre de chutes de neige sur la ville, précisant que la neige allait continuer de tomber.
Peter et Tony étaient censés être là. Ils étaient censés faire cuire des cookies, regarder des rediffusions à la télévision et construire des châteaux forts en oreiller. Mais ils étaient aux mains de deux dangereux hommes masqués, Dieu savait qui ils étaient. Et ils n'étaient même pas sûrs qu'ils soient toujours en vie.
May laissa son regard divaguer jusqu'à la fenêtre, pour regarder tomber les lourds flocons de neige à travers la vitre. Loin en-dessous, dans la rue, la neige avait été amassée en montagnes miniatures par les chasse-neige. Tout ce à quoi May pouvait penser, c'était que Peter adorait la neige. Elle priait avec toute la force qu'elle avait pour que son neveu soit en sécurité, au chaud et hors du blizzard. Peut-être ne faisait-elle que prendre ses désirs pour la réalité, mais s'accrochait à cette prière comme à une bouée de sauvetage.
* * *
Quelque chose le démangeait. Peter gratta le manteau trop grand, mal à l'aise, tentant en vain de soulager la démangeaison à travers ses nombreuses couches. Il était ridicule, emmitouflé dans deux manteaux, un pantalon de ski, un bonnet, des gants, deux écharpes, et une paire de cache-oreilles.
Après avoir passé ce qui lui semblait être des heures à supplier pour que Peter soit convenablement habillé contre le froid, Tony avait finalement réussi à faire céder Dave. Il avait dit à leurs ravisseurs que Peter souffrait d'anémie, un mensonge pas très loin de la vérité – les difficultés de Peter avec la thermorégulation rendaient ce voyage encore plus dangereux. Jimmy avait défendu le gamin aussi, soutenant à Dave que Peter n'allait pas survivre de toute manière, alors pourquoi le faire souffrir plus que le nécessaire ?
Dave avait fini par céder, ramenant à contrecœur un large stock de vêtements chauds à Peter, au plus grand soulagement de l'adolescent. Jimmy avait même fait de la soupe, que Peter avala avec reconnaissance.
Se tenant devant Tony, emmitouflé comme un bonhomme de neige, Peter ne put s'empêcher de penser que c'était peut-être la dernière fois qu'il voyait Mr Stark. La probabilité qu'il survive à la tempête et que son mentor survive à toutes les choses horribles que Dave avait prévues pour lui était très basse. Mais Peter savait que Tony avait raison. Sortir dans la tempête était la seule chance pour qu'ils s'en sortent, peu importent les risques.
Peter se mordit les lèvres, sentant le goût du sang alors qu'il tentait désespérément de ravaler les larmes qui menaçaient de couler. Il devait être fort, pour lui-même. Pour Mr Stark. Même si Dave lui avait dit de ne pas toucher son mentor, Peter se précipita soudainement en avant, et enroula étroitement ses bras autour de Tony, suscitant un cri de leurs ravisseurs. Peter tenta de ne pas penser à l'inévitable quand Mr Stark murmura à son oreille.
— Je t'aime, mon grand. Je crois en toi.
Quelques instants plus tard, Dave avait arraché Peter à Tony et le poussa vers l'escalier. Peter jeta à son mentor un dernier regard avant d'être forcé à monter les marches. Il espérait que Tony avait pu lire le message sur son visage.
Je vous aime aussi.
Dès que Peter et Dave eurent atteint le niveau principal, Peter grimaçant à chaque pas, la douleur lui transperçant sa jambe blessée, l'adolescent fut poussé sans ménagement vers la porte d'entrée. Plissant les yeux sous la lumière de l'étage, si différente de celle du sous-sol miteux, Peter avisa les lourds tas de neige à travers la fenêtre du salon, et suivit des yeux les gros flocons qui continuaient de tomber du ciel. Donc, ça y était. C'était vraiment en train d'arriver.
Dave jeta presque le garçon à Jimmy avant de se retourner vers les escaliers du sous-sol.
— Occupe-toi de lui. Je descends, je vais jouer avec Stark.
Peter lança à Dave un regard de tueur et tenta de ne pas penser à ce que Mr Stark allait endurer lors de son absence. Il savait que, s'il voulait revoir Tony, il devait trouver de l'aide aussi vite que possible.
Jimmy ouvrit la porte d'entrée, et conduisit Peter vers la sortie, sa prise sur l'épaule de l'adolescent bien plus douce que celle de Dave. Lorsqu'ils atteignirent le seuil, Jimmy tourna Peter vers lui, son regard désolé, avant de murmurer quelques mots au garçon, suffisamment bas pour que son frère aîné ne l'entende pas.
Suis la voie ferrée. Elle te mènera en ville.
Peter hocha simplement de la tête, ses yeux grands ouverts. Puis Jimmy le poussa dehors, dans la neige, où un simple gamin allait devoir combattre les éléments pour sauver Tony Stark.
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Hellooooo !
Histoire de bien commencer l'année, je poste un chapitre aujourd'hui !
Désolée pour le retard, mais mon ordi ne fonctionne toujours pas correctement, donc je galère à traduire les 1000 mots restants...
Normalement, on va aller pour le réparer demain, j'espère que ça remarchera vite 🙏🏻
Bref, bonne année 2021 à tous, faites gaffe au covid, mourrez pas de froid, et plein de bisous à vous !
Portez vous bien 😘
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