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Chapitre 25

~ Point de Vue de Seok-Jin ~

Je sortis de ma salle de bain tout en me séchant les cheveux, puis je m'assis sur mon lit tout en tendant l'oreille pour m'assurer qu'aucun bruit suspect ne parvenait à elle. J'étais seul, donc il n'était censé y avoir quasiment aucun bruit. En effet, mes parents étaient à Paris pour un défilé de la nouvelle collection de la marque de ma mère. Elle est créatrice de mode et sa marque a commencé à prendre de la popularité au même moment que l'entreprise de mon père, donc ils se sont retrouvés aussi célèbres l'un que l'autre... ça doit bien remonter à huit ans voire plus...

Comme ma mère devait être présente pour le défilé de sa création, elle avait demandé à mon père de venir avec elle parce qu'elle se sentait toujours plus rassurée quand elle était avec lui – ce qui était réciproque. Mon père n'avait pas refusé, car il était toujours volontaire pour voir ce que fait ma mère, étant l'un de ceux qui l'ont accompagné depuis le début. Il m'avait déjà confié qu'il pensait sincèrement que ma mère était plus impressionnante que lui, car elle avait dû redoubler d'effort pour être reconnue à sa juste valeur. C'est vrai, elle est vraiment exceptionnelle, ma mère. Mais mon père n'a rien à lui envier. Il a fondé sa boîte après avoir démissionné d'une autre et il venait juste d'être papa. Je suis très admiratif de mes parents et je n'ai pas honte de le dire.

Mes parents n'étant pas là du vendredi au dimanche soir, nous avions décidé, d'un commun accord, de donner quelques jours de congés aux employés s'occupant de la maison. Je savais très bien me faire à manger et je pouvais très bien m'occuper de faire les tâches ménagères dans les pièces que j'utilisais. De ce fait, j'étais seul chez moi depuis que j'étais rentré le vendredi soir, car j'avais souhaité un bon voyage à mes parents le matin avant de partir au travail. Ce n'était pas si inhabituel que je me retrouve seul, car, depuis que leurs entreprises étaient connues à l'internationale, mes parents s'absentaient pour plusieurs jours presque tous les deux mois. Cependant, avec le temps, cette solitude, que j'appréciais plus que tout enfant, commençait à être pesante et cela affectait mon moral. Mes parents doivent s'en douter, mais ils ne veulent pas me mettre mal à l'aise, donc ils n'ont jamais abordé le sujet... Au début, j'étais content d'être seul, c'est pour ça qu'ils n'avaient pas de problème à me laisser presque tout seul... Enfin bon, on est samedi soir, donc il ne reste plus qu'une soirée et une matinée avant que quelqu'un revienne...

De plus, je ne pouvais pas travailler à la maison pour m'occuper l'esprit, car je devais respecter le secret des projets de l'entreprise, c'est-à-dire que je devais laisser mon ordinateur à mon bureau. Je ne pouvais pas non plus passer tout mon temps à cuisiner, car je ne mangerai jamais tout ce que j'avais préparé – ayant d'ailleurs moins faim quand j'étais seul – et que cela serait du gâchis de cuisiner quelque chose qui ne serait pas mangé. Ce n'est pas parce que j'ai de l'argent que je peux me permettre de le jeter par les fenêtres. Je le gagne en travaillant tous les jours, donc je ne vais pas le gâcher comme ça. C'est précieux... J'ai passé du temps pour en avoir, donc ce serait dommage de le dépenser sans réfléchir...

Je tendis la main pour prendre mon téléphone et je l'allumai pour voir si j'avais des notifications de messages voire de réseaux sociaux. Tous mes amis étaient occupés et la dernière fois que nous nous étions vus remontait à trois semaines, donc je ne voulais pas les déranger pour des bêtises. Après avoir fait défilé toutes les notifications, je me laissai tomber sur mon matelas et je me mis à contempler mon plafond blanc qui me permit de tomber dans des pensées encore plus noires que celles qui me traversaient l'esprit depuis deux jours. Je me dis que je dois mériter cette solitude et que je n'ai pas à me plaindre... Après, mes parents sont heureux et je ne suis pas si malheureux que ça... Qu'est-ce que ce sera quand je quitterai la maison de mes parents pour aller vivre seul ?

     Au bout de dix minutes à me noyer dans mes idées sombres, je sentis quelque chose le long de ma joue, donc je frottai avec ma main pour faire partir ce qui m'avait dérangé. En touchant, je constatai que ma main était mouillée et je compris que ce qui avait dévalé ma joue était une larme. J'étais encore une fois en train de pleurer, donc, comme à chaque fois, je décidai de laisser ma tristesse me submerger jusqu'à ce que mes larmes s'arrêtent de couler. J'ai lu quelque part que c'était une bonne chose de pleurer, donc je laisse faire... J'aimerais bien pouvoir discuter avec quelqu'un juste pour me changer les idées...

À cette pensée, je me souvins des paroles que Nam-Joon m'avait dites quelques jours plus tôt alors que nous échangions sur un sujet quelconque. Mon petit-ami m'avait demandé de plus s'appuyer sur lui, car il pouvait me réconforter quand je ne me sentais pas bien. Je ne m'étais pas trompé, il le savait... C'est bien le seul du groupe à l'avoir remarqué... après, je le cache plutôt bien, mais je ne pense pas que ce soit un point positif... Mais Nam est sans doute celui qui est le plus attentif à mon égard... Je ne sais pas si je lui rends bien...

Je me redressai et je repris mon téléphone pour envoyer un message à mon cadet dans lequel je lui disais simplement que je ne me sentais pas très bien, donc je voulais discuter avec lui s'il était libre. Je m'attendais à ce qu'il me réponde quelques minutes après, mais Nam-Joon avait décidé de m'appeler. Je paniquai et j'appuyai sur la touche verte pour répondre à l'appel, puis je me souvins que j'étais encore en train de pleurer. Donc j'approchai juste le téléphone de mon oreille sans rien dire et sa voix inquiète me donna envie de raccrocher pour ne pas l'inquiéter davantage.

« Allô ? Jin-hyung ? Tu es là ?

Je... (Ma voix hoqueta légèrement à cause des sanglots) Oui... je suis là...

Tu es où exactement ? »

Je mis quelques instants avant de réussir à lâcher quelques mots qui lui permettraient un minimum de comprendre sans poser trop de questions. Je pense qu'il en sait bien plus à mon sujet que ce que je ne le croyais... Donc il devrait comprendre sans trop de mal...

« Chez moi... seul...

D'accord... (Sa voix sembla légèrement essoufflée) Est-ce que tu peux patienter juste quelques minutes ? Je ne raccroche pas, je vais juste chercher un truc. Donc il ne va pas y avoir de bruit... À tout de suite !

OK... »

J'entendis le moteur d'une voiture passer non loin du téléphone ainsi que le bruit d'une porte de garage s'ouvrir, puis se refermer. Ensuite, les sons environnants disparurent et la voix de mon cadet se fit plus claire.

« Je suis de retour ! Je me disais... Tu penses qu'on devrait adopter une tortue ?

Quoi... ?

Je voulais dire un chat ! »

Je lâchai un rire malgré mes sanglots et je répondis en essayant de ne pas trop hoqueter.

« Une tortue... ne ressemble... pas trop à... un chat... ça ne commence... même pas... par la même... lettre...

C'est ton imagination. J'ai dit chat pas tortue. Après, on peut toujours prendre... une tortue, si tu veux. Je t'ai dit, c'est le meilleur animal domestique.

Non... C'est... le chat... ou le chien... »

Je l'entendis rigoler et il reprit d'une voix sceptique.

« Le chien ? Parce que tu veux t'amuser à le sortir deux fois par jour ? En plus, ça doit beaucoup bouger !

Pas faux... Le chat... c'est mieux... alors...

Je pense pas... Imagine, il t'aime bien et moi pas. Je ne vais pas pouvoir profiter de mon merveilleux petit-ami. »

Sa voix indignée me fit lâcher un autre rire avant que je ne tousse étant toujours en train de pleurer. Mes larmes ne semblaient pas vouloir s'arrêter, ce qui m'ennuyait énormément. Je n'aime pas inquiéter Nam... Déjà, il ne me fait pas de réflexion sur le fait que je sois en train de pleurer. Peut-être qu'il ne veut pas me vexer...

« Jinnie, promets-moi de ne pas me disputer.

Je ne pourrais jamais... te disputer...

Vraiment ? »

Je m'empressai de lui répondre, ayant peur de ce qu'il voulait me dire.

« Oui... je n'aime pas lever la voix... et, en plus, tu ne fais rien... qui expliquerait que l'on s'énerve...

Alors, je suis rassuré. »

Il eut un silence qui m'inquiéta, puis Nam-Joon reprit d'une voix plus enjouée.

« Jinnie, est-ce que tu pourrais venir m'ouvrir ?

Pardon... ?

Je suis devant l'entrée de service, mais je n'ai pas la clé, donc je ne peux pas rentrer pour venir voir mon magnifique amoureux. »

Pendant un instant, je crus qu'il plaisantait, même si ce n'était pas dans ses habitudes de faire des blagues pareilles, puis je me penchais par la fenêtre pour tenter de voir si j'arrivais à le voir. Je l'aperçus me faisant des grands signes et j'en lâchai mon téléphone qui tomba par terre. L'instant d'après, j'étais en train de descendre les escaliers en courant pour essayer de prendre le moins de temps possible. Je sortis ensuite par les cuisines tout en prenant, au passage, la clé du portail des employés.

~ Fin du Point de Vue de Seok-Jin ~

- Une demi-heure plus tôt -

~ Point de Vue de Nam-Joon ~

Je remplis mon pulvérisateur d'eau au robinet et je me dirigeai vers mes petites plantes pour les arroser. Je m'occupais d'elles à heure fixe, c'est-à-dire 20 h en semaine et 18 h le week-end. Je leur portais plus d'attention le week-end, car, en semaine, j'avais tendance à les arroser pour faire une pause dans mon travail ainsi que pour penser à manger le soir. J'oublie souvent et Ho-Seok me harcèle de messages pour me sortir de mon travail. Heureusement que mes plantes sont là...

Lorsque le réservoir du pulvérisateur fut vide, je retournai le remplir et, en passant à côté de la table de la cuisine, je vis l'écran de mon téléphone s'allumer, donc je regardai quelle notification venait d'apparaître. Il s'agissait d'un message de mon charmant petit-ami, donc je déverrouillai mon téléphone pour lire le SMS. Je manquai de lâcher mon pulvérisateur en lisant le contenu du message et je m'empressai de le poser pour aller appeler mon aîné. Ce dernier accepta l'appel et je mis mon téléphone contre mon oreille pour entendre ce qu'il me dirait. Cependant, aucun son ne parvint à mes oreilles, donc je décidai de prendre la parole, légèrement inquiet. Ce n'est pas normal. Habituellement, il me répond presque instantanément...

« Allô ? Jin-hyung ? Tu es là ?

Je... (Sa voix sembla être prise par des sanglots) Oui... Je suis là... »

J'entendis des sanglots étouffés, donc j'en déduisis rapidement qu'il était en train de pleurer, donc je lui parlai d'une voix douce, mais ferme malgré mon inquiétude.

« Tu es où exactement ? »

Il mit plusieurs secondes avant de me répondre. J'en profitai pour mettre mes chaussures et prendre mon manteau ainsi que les objets qui m'étaient particulièrement nécessaires (clé, porte-feuille...) tout en gardant une oreille collée au téléphone. Mon petit-ami a le courage de me dire qu'il ne se sent pas bien, donc je ne vais pas rester sans rien faire.

Je sortis de mon appartement et je commençai à descendre les escaliers d'un pas rapide jusqu'au sous-sol. Seok-Jin réussit à lâcher quelques mots pendant que je dévalai, presque, les marches.

« Chez moi... seul...

*S'il me dit ça, c'est qu'il n'y a personne chez lui, même les employés de la maison, donc il doit être en train de penser des trucs particulièrement négatifs sur lui. Je doute qu'il m'ait dit qu'il se sentait mal dès leur départ... ça fait sans doute plusieurs heures...*

D'accord... »

Je tentais de respirer normalement malgré l'effort que je venais de faire, c'est-à-dire descendre les escaliers en courant et en essayant de ne pas me casser la figure sachant que je n'avais qu'un bras de libre. J'ouvris ensuite la porte qui menait au sous-sol et je me dirigeai vers la porte de parking correspondant à mon appartement. Je m'apprêtai à poser le téléphone, donc je prévins mon aîné de ne pas s'inquiéter s'il ne m'entendait plus.

« Est-ce que tu peux patienter juste quelques minutes ? Je ne raccroche pas, je vais juste chercher un truc. Donc il ne va pas y avoir de bruit... À tout de suite !

OK... »

Je posai ensuite mon smartphone sur un rebord et j'ouvris la porte du garage pour aller prendre mon vélo. Eh oui ! Quand on ne sait pas conduire une voiture, rien n'est plus utile que le vélo !

Une voiture sortit du parking souterrain pendant que je refermai la porte de mon garage. Je sortis ensuite mes écouteurs et je les branchai sur mon téléphone tout en les mettant dans mes oreilles. Comme ça, Jin-hyung n'entendra pas les bruits désagréables des voitures et de la ville... Je doute que ça lui remonte le moral.

Pendant que je mettais mes écouteurs, je réfléchis à une manière de rendre mon petit-ami un peu plus joyeux. Je ne mis pas longtemps à trouver et j'enjambai mon vélo avant de me mettre en route tout en reprenant la parole d'un ton enjoué.

« Je suis de retour ! Je me disais... Tu penses qu'on devrait adopter une tortue ?

Quoi... ?

Je voulais dire un chat ! »

J'avais fait exprès de me tromper pour l'amuser et cela fonctionna, car il rigola doucement même si je pouvais toujours entendre des hoquets dus au fait qu'il pleurait. Il me répondit d'une voix hachée par les sanglots.

« Une tortue... ne ressemble... pas trop à... un chat... ça ne commence... même pas... par la même... lettre...

C'est ton imagination. J'ai dit chat pas tortue. Après, on peut toujours prendre... (Je repris mon souffle pendant que j'attendais à un feu rouge) une tortue, si tu veux. Je t'ai dit, c'est le meilleur animal domestique.

Non... C'est... le chat... ou le chien... »

Je rigolai avant de lui rétorquer sur un ton sceptique.

« Le chien ? Parce que tu veux t'amuser à le sortir deux fois par jour ? En plus, ça doit beaucoup bouger !

Pas faux... Le chat... c'est mieux... alors...

Je pense pas... Imagine, il t'aime bien et moi pas. Je ne vais pas pouvoir profiter de mon merveilleux petit-ami. »

J'avais répondu avec un ton indigné et effrayé pour essayer de l'amuser une nouvelle fois. Je l'entendis rire une nouvelle fois, puis il toussa, ce qui m'indiqua qu'il avait manqué de s'étouffer en rigolant. Pendant ce temps, je finis par arriver juste devant la grande maison des Kim et je contournai par les rues adjacentes pour aller m'arrêter devant le portail des employés. Je ne veux pas attirer l'attention des potentiels journalistes qui essaieraient d'avoir un scoop. Les parents de Seok-Jin sont plus célèbres que moi, donc ils attirent encore du monde, même si les journalistes risquent d'être traînés devant le Tribunal...

Je repris la parole d'une voix faussement inquiète.

« Jinnie, promets-moi de ne pas me disputer.

Je ne pourrais jamais... te disputer...

Vraiment ? »

Il me répondit l'instant d'après, comme s'il avait peur de ce que je voulais lui dire. En même temps, il est en train de baigner dans des pensées négatives depuis plusieurs heures au moins, donc c'est pas comme s'il allait réussir à penser à quelque chose de positif.

« Oui... je n'aime pas lever la voix... et, en plus, tu ne fais rien... qui expliquerait que l'on s'énerve...

Alors, je suis rassuré. »

Je fis légèrement durer le suspense avant de reprendre la parole d'un ton enjoué.

« Jinnie, est-ce que tu pourrais venir m'ouvrir ?

Pardon... ?

Je suis devant l'entrée de service, mais je n'ai pas la clé, donc je ne peux pas rentrer pour venir voir mon magnifique amoureux. »

Le silence me répondit cette fois-ci, puis je vis une tête apparaître à l'une des fenêtres de l'étage. Je fis donc de grands signes de la main pour qu'il me voie. Il s'écarta rapidement de la fenêtre et j'entendis le bruit d'un objet tombant au sol. Sauf qu'aucun son ne me parvint ensuite, donc j'en déduisis que Seok-Jin avait fait tomber son téléphone. J'attendis à peine plus d'une minute avant de voir le portail s'ouvrit. Je fus tiré à l'intérieur tout en tenant mon vélo et mon aîné verrouilla à nouveau le portail. Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il se jeta dans mes bras et enfouit son visage dans mon cou. Sous le coup de la surprise, j'en lâchai mon vélo par terre. Malgré le fait qu'il était triste, j'étais content qu'il me fasse un câlin, donc je l'enlaçai à mon tour avec délicatesse.

     Au bout de quelques minutes sans bouger, je tentai de m'écarter de mon aîné, mais celui-ci s'accrocha à moi avec force et refusa de me lâcher. Je commençai alors à frotter doucement le dos de mon petit-ami pour le réconforter le temps qu'il se calme suffisamment pour accepter de me laisser bouger. Je finis par prendre la parole pour le questionner d'une voix calme.

« Jinnie, tu ne voudrais pas plutôt que l'on rentre pour discuter tranquillement ? Non pas que je n'aime pas ton câlin, mais je pense qu'on serait mieux à l'intérieur, tu ne penses pas ?

Je... Merci, Joonie... Désolé... Tu es venu jusqu'ici pour... des bêtises... Je n'aurai pas dû te dire ça...

Jin-hyung. Si je suis venu ici, c'est uniquement parce que je le voulais. Je ne partirai pas tant que tu ne vas pas un minimum mieux. »

Mon aîné s'écarta légèrement de moi et il me fit un léger sourire avant de me répondre, semblant un peu plus rassuré.

« Vraiment ?

Absolument. Même si tu me chasses à coup de balai, je resterai jusqu'à ce que tu ailles mieux.

Alors reste dormir ici. Il n'y a personne jusqu'à demain matin et mes parents rentrent demain soir. »

Son visage suppliant me fit lever un sourcil et je le questionnai avec hésitation, ne voulant pas le braquer.

« Jin-hyung... Depuis combien de temps es-tu tout seul... ?

Ah... (Il sembla gêné, mais continua tout de même d'une voix un peu plus basse) Depuis que je suis rentré de mon travail, vendredi soir... »

Je ne sus quoi répondre, donc je me tus tout en continuant à le regarder. Il sembla croire que j'étais énervé, car il reprit immédiatement la parole pour compléter ce qu'il me disait.

« Je ne voulais pas te déranger hier et aujourd'hui... j'étais un peu trop dans mes pensées...

Jinnie, tu es grand et puis, ce n'est pas à moi de te disputer. Je suis juste inquiet que ça finisse mal... Regarde l'état dans lequel tu es... Je te demande juste de me prévenir avant la prochaine fois que tu es seul chez toi pour aussi longtemps. Comme ça je pourrais nous préparer quelque chose à faire. »

Il hocha seulement la tête avec un air penaud. Je soupirai légèrement avant de venir l'embrasser sur le front. Seok-Jin sembla légèrement surpris, mais il ne posa aucune question, appréciant toujours autant que je lui témoigne mon amour. Je l'adore... Je ne suis pas quelqu'un de très câlin voire tactile, mais, désormais, toutes les marques d'affection que je fais lui sont dirigées. Désolé, maman... Il faudra partager ton fils avec quelqu'un maintenant.

Mon aîné m'invita ensuite à rentrer quand il enlaça nos doigts et qu'il me tira à l'intérieur de la grande maison. Il referma la porte de la cuisine et il me tendit un tablier avant de mettre le sien. Mon petit-ami alla chercher un petit papier cartonné et, lorsqu'il me le montra, je compris qu'il s'agissait de la recette d'un plat qu'il souhaitait que l'on fasse pour notre repas du soir. Le plat ne semblait pas très compliqué à faire, mais je le questionnai tout de même pour m'assurer que je n'avais pas compris ses intentions de travers.

« Tu veux que l'on prépare ce plat ensemble ? Tu penses que je vais m'en sortir sans cramer la cuisine ?

Tu ne vas pas cramer la cuisine... Le plus compliqué est de couper les légumes correctement et de surveiller la cuisson pour que le plat ne soit pas du charbon. Je suis là pour t'aider, tu ne le fais pas seul. Comme ça, tu pourras apprendre à couper les légumes, puisqu'on a fait les fruits la dernière fois.

Si tu le dis... »

Il fit la moue et me fixa du regard avec insistance. Ne sachant pas ce qu'il voulait que je fasse, j'ai approché mon visage du sien, ne laissant que quelques centimètres entre les deux. Seok-Jin franchit cette courte distance en m'embrassant délicatement sur la bouche, puis il s'écarta avec un grand sourire, amusé et heureux. Enfin bon... Il a toujours les yeux rouges et légèrement gonflés... J'espère que j'arriverai à lui remonter le moral...

     Après ce petit interlude affectif, nous nous mîmes à cuisiner tranquillement, mon aîné surveillant à la fois mes gestes et la cuisson. Cependant, contrairement à son habitude, il alternait entre le mode 'cuisinier' et le mode 'Seok-Jin hors cuisine'. Nous ne cessâmes pas de flirter et de plaisanter tout en essayant de ne pas trop nous déconcentrer, car la cuisine était une pièce contenant des objets assez dangereux.

Dès que le plat fut prêt, nous mangeâmes avec une cuillère à même la casserole tout en étant debout. Le plat fut fini en moins de dix minutes, car nous avions très faim, mon petit-ami parce qu'il avait épuisé ses forces en pleurant et moi parce que j'avais fait du vélo à toute vitesse pour prendre le moins de temps possible. En parlant de vélo... Je crois qu'il est toujours par terre...

« Jin-hyung, il faut que j'aille relever mon vélo. Je l'ai laissé par terre tout à l'heure...

On finit de laver ce qu'on a utilisé et on ira l'attacher avec un antivol après.

Bien chef ! »

Je fis un semblant de salut militaire pour accompagner mes paroles et Seok-Jin lâcha un rire tout en continuant ce qu'il était en train de faire. Il semblait aller mieux depuis mon arrivée ici, mais, en entendant sa réponse qui nous avait inclus tous les deux, je savais que ce n'était qu'une façade et qu'il était loin d'aller réellement mieux. Je crois qu'il a peur d'être de nouveau seul... Enfin, pas je crois, je le sais... En même temps, ça doit bien faire un jour qu'il s'est enfermé dans ses pensées sombres, ça ne va pas aller mieux en vingt minutes.

     Après être allés relever et accrocher mon vélo, nous étions retournés à l'intérieur, mais, cette fois, nous sommes montés directement jusqu'à la chambre de mon aîné. En arrivant dans la pièce, je fus surpris de sa taille, car elle faisait au moins le double de la mienne. Je m'arrêtai pour observer la chambre d'un air surpris.

« Elle est trop grande. La tienne est mieux.

Tu dis ça pour me rassurer ? Ou parce que tu le penses vraiment ?

Je le pense vraiment. (Il soupira) Mais cette chambre est l'une des plus pratiques, c'est pour cela que je l'ai choisie. »

Je le regardai sans comprendre, ce qui le poussa à expliquer ce qu'il voulait dire.

« Elle a une salle de bain intégrée et elle donne sur la cour des employés, donc personne ne peut s'amuser à me prendre en photo à mon insu, comme cela a pu être le cas dans notre ancienne maison...

Vous avez déménagé quand ?

Je ne sais plus trop... Je devais avoir une quinzaine d'années... En tout cas, je n'ai pas passé tant de temps que ça ici à ce moment-là... J'ai été dans une école aux États-Unis juste après notre déménagement, donc mes parents ont subi le rush des journalistes et de la presse à scandales sans que je sois là... Heureusement, ça s'est calmé depuis que mes parents ont assigné devant le tribunal tous les journaux qui publiaient des infos privées... »

Son visage avait pris un air légèrement ennuyé avant que ses yeux ne reprennent une lueur plus joyeuse quand il reprit la parole.

« Mais maintenant ça va mieux. Je crois que les gens pensent que j'habite autre part... Ce sera autre chose quand je vais apparaître pour la première fois à un gala et que je vais être présenté comme le fils du grand chef d'entreprise Kim Young-Jae et de la créatrice de mode Kim Hyun-Ae.

Tu comptes participer, maintenant ? Non pas que je me sens seul là-bas, mais j'en ai un peu marre d'être pris comme cible par les filles célibataires... En plus, je ne peux même pas les envoyer bouler...

Désormais, tu pourras leur dire que tu es pris, mais que ta 'fiancée' est trop timide pour être en public. Si je compte participer, c'est parce que tu es là. En plus, comme je suis déjà en couple, je n'aurais qu'à leur dire que je suis pris. »

     Nous continuâmes à discuter tranquillement, puis Seok-Jin me sortit un t-shirt ainsi qu'un caleçon. Je pris le t-shirt tout en le regardant sans comprendre.

« Les employés reviennent demain matin et je n'ai pas très envie qu'ils te trouvent torse nu.

Parce qu'ils rentrent dans ta chambre ?

Oui, le matin si je ne suis pas encore descendu avant 10 h. Et je doute fort qu'on soit levés à 10 h. »

Je fis une moue tout en réfléchissant avant de lui donner raison. Après avoir enfilé nos pyjamas, nous nous couchâmes dans son lit. Son matelas était, de loin, bien plus confortable que le mien et il était également plus grand. Je ne pensais pas que c'était possible d'avoir un lit aussi grand... Déjà que je trouvais le mien un peu grand... Celui-ci est gigantesque...

Mon petit-ami attendit que je me sois allongé pour venir se glisser dans mes bras et entourer ma taille des siens. Il vint déposer un baiser sur le coin de ma bouche et je lui rendis en l'embrassant sur la joue. Ensuite, je le serrai contre moi pendant qu'il faisait de même et nous nous endormîmes assez rapidement.

************

     Le lendemain, je fus réveillé par des exclamations surprises. La première chose que je constatai était que mon aîné était toujours dans mes bras. Après, je portai mon attention sur les personnes qui étaient à l'entrée de la pièce. Il s'agissait des employés de la maison qui étaient venus réveiller Seok-Jin. J'en déduisis rapidement qu'ils avaient été surpris de voir qu'il n'était pas seul et qu'ils étaient en train de parier sur mon lien avec lui. Je me relevai doucement et je leur fis, calmement, signe de faire moins de bruit, car mon petit-ami était toujours en train de dormir. Ils s'excusèrent et sortirent de la pièce tout en nous jetant des regards pleins de sous-entendus.

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Hello ! (^_^)

Chapitre moins joyeux, mais il finit bien (j'aime pas les sad end). Sinon, on peut voir plein de moments mignons du Namjin (Je suis faible face au fluff...)

Avez-vous aimé le chapitre ? La relation du Namjin ? Est-ce que vous vous attendiez à avoir un chapitre sur la solitude que ressentait Seok-Jin ?

Sur ce, à mercredi pour la suite ! (^_^)

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