Sonny Black

"Bon, je te laisse Ivy, je dois aller m'occuper d'un truc important, me dit Jilly, d'un ton culpabilisant.
-D'accord, bonne chance, moi je vais rejoindre Anthony et Lefty au bar, ils doivent me parler apparemment.
-Ok, fais gaffe à toi, je te rappelle ce soir."
Jilly raccroche alors que je soupire. Je lui ai expliqué l'histoire de mes deux frères cachés et il m'as conseiller de demander à la maternité dans laquelle mon frère avec un autre nom de famille était né, et peut-être que je pourrais le retrouver.
J'irais plus tard, actuellement, je dois rejoindre Anthony et Lefty au bar et je vais être en retard si je ne pars pas maintenant.  Durant le trajet, je me demanda ce que les deux affranchis avaient bien à me dire de si important que je devais les rejoindre aussi précipitamment. Rapidement, je grimpa dans ma voiture et conduis jusqu'au bar d'Anthony. Une fois là-bas, je rentra dans le bâtiment et chercha les deux hommes des yeux. Ils étaient assis à une table et attendaient, les bras croisés. À la même table, Sonny Black et Paulie jouaient aux cartes, comme toujours. Nick était avec eux et leur parlait de sa voiture alors que Donnie regardait le jeu en cours, l'air nerveux. En me voyant arriver, Anthony se leva et vint me voir, suivit par Lefty. Le vieil homme me fit signe de le suivre et il m'emenas dans l'arrière salle. Lefty dans mon dos, je suivis le cinquantenaire avec appréhension, que ce passait -il ? Allaient-il me liquider sans aucune raison ?
Lorsque nous arrivâmes dans l'arrière salle, il faisait tout noir. Anthony allumas la lumière et je sentis mon cœur se serrer. Une chaise était placée au centre de la pièce, un homme y était attaché, les mains et les pieds ligotés. Il nous regardait d'un air nerveux. Je le reconnus tout de suite en voyant ses yeux bleus si clairs et sa corpulence massive.
"Quoi ? Pourquoi est-ce qu'il est la ? je demanda à Anthony, déboussolée.
-Il est entré dans le bar il y a quelques minutes en prétendant te connaître, apparement, il a des choses importantes à te dire, expliqua Anthony."
Lefty lui, se dirigea vers la veste noire en cuir qui appartenait au détenu et en sortit quelques chose de la poche droite.
"Il avait ça sur lui, fit-il en sortant un calibre 32."
Je posa mon regard sur le prisonnier, perdue. Comment pouvait-il être à New-York ? Ne devrait-il pas être en Floride avec Jilly et les deux autres ?
"Tu le connais ? fit Lefty, en regardant le prisonnier d'un air menaçant.
-Je..."
L'homme aux yeux bleus clairs me fixa droit dans les yeux, il attendait que je réponde.
"Oui, je le connais, c'est un ami qui est dans le circuit, dis-je, en m'approchant de la chaisse."
Je me baissa pour arriver au niveau de la tête de l'homme et me décidas à l'interroger sur les raisons de sa présence.
"Qu'est ce tu fais ici, Guido. Je croyais que tu étais en mission en Floride, lui dis-je, nerveuse.
-Je l'étais en effet, mais j'ai du rentrer pour m'occuper d'un problème urgent. J'ai découvert quelques chose que je dois te dire, mais Jilly ne dois rien savoir, finit par avouer Guido, jetant des coups d'oeil nerveux autour de lui.
-Dis moi ce que tu dois me dire alors."
Guido regarda Anthony et Lefty chacun leur tour avant de reporter son attention sur moi et me dire :
"C'est possible d'avoir une conversation seul à seule ? "
Je négocia alors avec les deux hommes pour qu'ils sortent de la pièce, puis, je me retourna une fois de plus vers Guido, qui semblait plus à l'aise.
"Donc ?
-Quand j'étais en Floride, j'ai parler avec beaucoup de monde et on m'as dit que tes parents avaient un secret presque inconnu aux yeux du monde, commença t-il.
-Si tu veux m'annoncer que j'ai deux frères cachés, je le sais déjà, répondis- je alors.
-Tant mieux, ça va me faciliter la suite de l'histoire. Donc, Jilly l'as appris aussi et il a insisté pour tout savoir. J'ai trouvé cela bizarre qu'il s'investisse autant mais je n'ai pas compris avant la raison qu'il le poussait à s'intéresser à toi."
Guido marqua une pause avant de continuer, sachant qu'il prenait un risque en me racontant tout ça.
"En rentrant dans sa chambre d'hôtel sans toquer, j'ai surpris une conversation entre lui et Frankie. Apparement, il avait enfin trouvé l'identité de ses parents, mais ils étaient morts. Le problème est que ces parents sont-
-Allez Ivy, on y vas, déclara Anthony en entrant dans la pièce."
Sans me laisser le temps de répondre, il me prit par les épaules et me fit sortir de la pièce avant d'en fermer la porte.
"Pourquoi tu le libères pas ? C'est mon ami, je te l'ai dis.
-Je dois demander l'autorisation à Sonny pour le laisser partir, répondit Anthony, lasse.
-Alors, on vas lui demander.
-Il est partit faire un tour avec Nicky et Paulie, tu vas devoir attendre ce soir, fit le cinquantenaire."
Je soupira et suivis Anthony hors du bar, alors que nous étions accompagnés de Donnie et Lefty. Je me demandais vraiment quelle était la fin de la phrase de Guido. Quoi qu'il voulait me dire, c'était important, et j'étais frustrée de ne pas pouvoir savoir. Notre tour en ville était plus amusant même si je n'avais pas arrêter de penser à Guido et son annonce importante. Pourquoi tenait-il autant à ce que je sache que Jilly connaissait enfin ses parents ? Et pourquoi Jilly ne devait pas être mis au courant que je savais tout ?
"Bah alors Viny, tu es dans la lune ?"
Je repris conscience du monde qui m'entourais en remarquant que tout les gars me regardaient.
"C'est quoi Viny ? fis-je, genée.
-C'est ton nouveau surnom, m'annonça fièrement Anthony. Bref, Donnie t'avait demander si tu comptais venir à la soirée qui aura lieu au bar, demain soir.
-Je.. je ne savais qu'il y avait une soirée. Mais, je peux essayer de passer si vous voulez.
-Génial, je pourrais te présenter à mes amis, ils ont hâte de te voir, déclara Anthony."
Ces amis sont ils aussi dur à vivre que lui ? Pensais-je, sans rien répondre.

Au fur et à mesure que le temps passait, je me posais de plus en plus de questions. Une semaine était passée depuis l'arrivée de Guido et il n'avait pas eu l'occasion de me révéler le reste de ce qu'il voulait me dire, ayant été forcé à partir du bar par Sonny. Je n'avais aucun contact avec lui alors je ne pouvais pas le revoir tant que Jilly n'était pas de retour. En parlant de Jilly, son enquête avançait bien apparrement, il avait trouvé ce qu'il voulait savoir alors il finissait ses choses en cours en Floride avant de rentrer. En clair, il serait bientôt de retour à New-York. De mon côté, je restais avec Lefty et Donnie la plupart du temps. Anthony continuait à me coller et à m'appeler Viny-surnom que certains avaient reprit-, d'ailleurs la plupart de ses amis m'appelaient maintenant Viny Accorto, qui voulais dire Viny la rusée. Ce surnom m'avait était donné pour mes vols de bijoux.  Je n'avais pas vraiment d'avis sur le sujet. Par contre, j'avais bien remarqué qu'Anthony s'était mis à m'inivter au bar presque tout les jours et à m'accompagner partout où j'allais, et la raison n'était pas très plaisante. Il savait que je gagnais beaucoup grâce à mes bijoux, et je l'avais comprit à mes dépends, il n'aimait que l'argent. C'est pour cela que je préférais nettement traîner avec Lefty. Pour la simple et unique raison qu'il m'appréciait vraiment et qu'il était plus sympa qu'Anthony. Au lieu de parler d'argent et de drogues, je parlais de sport et d'animaux. C'était un peu devenu comme mon père, du moins, je le voyais un peu comme tel.
Donnie lui était devenu mon ami et passait régulièrement à la boutique de Jilly lorsque je l'ouvrais et il achetais souvent quelques vêtements, ce qui faisait plaisir à Jilly lorsque je lui en parlait au téléphone. J'avais également gagner la confiance de Sonny Black. Il m'invitait souvent à venir avec lui lorsque Lefty le suivait et il aidait moi et Donnie à se faire accepter dans le millieu en nous présentant comme des amis à lui. Étant à présent le capo(capitaine) en charge de  Brooklyn, il avait de bonnes relations et il était respecté par toute la famille Bonanno. Il m'avait d'ailleurs dit que si je voulais vraiment entrer dans la mafia, je devrais choisir une famille.
"Je comprends que tu aies des amis dans la famille Colombo et que tu sois l'associée de Lefty mais tu ne peux avoir un pied dans deux familles. Il te faudras choisir entre notre famille, la famille Bonanno ou celle des tes amis, la Colombo."
Je ne savais pas du tout quoi faire si un jour ce choix se présentait à moi. Jilly et les gars des Colombo étaient mes premiers alliés(et premier ami en ce qui concerne Jilly) mais d'un autre côté, j'étais l'associée de Lefty et Donnie était également un ami proche. Le choix s'annonçait déja dur. 
Dans mon appartement à Little Italy, je lisais un article sur mon ordinateur lorsque je reçu un message de Jilly. Dés la première phrase, j'eus envie de sauter de joie.

"Salut Ivy, avec les gars on rentre demain, on devrait arriver à l'aéroport vers 11 heures du matin, Guido lui est déjà rentré à New-York. Hâte de te voir." avait-il écrit.
Enfin, j'allais revoir Jilly après presque un an.