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Chapitre 4

Vous aimeriez savoir ce qu'il s'est passé juste après, hein? Vous aimeriez savoir si Antoine m'a vendu à Guillaume ou s'il a préféré choisir une autre option. Dommage pour vous, puisque je vais le raconter plus tard. Il faut déjà que je vous explique ce qu'il s'est passé du côté d'Antoine pour que vous compreniez sa décision.  Comment je pourrais savoir ce qu'il s'est passé chez lui ? Et bien il me l'a dit, tout simplement. Je ne suis pas devin non plus, un peu de bon sens !

Antoine Edward Julien de la Complence. Oui, c'est son vrai nom. Qui êtes vous pour jugez ? Bref. C'est pas le moment de vous engueler. Pas encore du moins.

Mon petit Tony... je le connaissais sans le connaître. Nos vies se sont croisés plus d'une fois de manière très.... étrange je vais dire. A chaque fois que l'on s'est vu, des événements étranges se sont produits. Tellement étrange que quand j'en ai parler, on m'a pris pour une folle.

Notre première rencontre c'est passé il y a des années maintenant. On devait avoir.... 8 ans pour moi et lui 10 ans. Ou peut être 11. Je ne souviens pas de ce détail à la perfection. Mais en tout cas, notre rencontre était plutôt... brutale. Il m'est tombé dessus alors qu'on descendait tout les deux de l'escalier de la cantine. Parce que oui, il était en plus dans la même école que moi. Cette chute aurait pu nous être fatale mais nous avons juste fait un séjour à l'hôpital de deux semaines. J'avais la jambe gauche cassée à trois endroits différents et lui avait les deux bras cassés. Nous nous étions retrouvé dans la même chambre. Je ne sais pas trop comment encore mais c'était franchement cool. Tout les jours, Stan venait me voir pour prendre de mes nouvelles et pour égayer un peu plus ma journée et quand il partait, j'étais en tête à tête avec Antoine. Nos échanges était particulier parce que nous nous disions pratiquement rien mais nous n'arrêtions pas de sourire. Comme si nous nous connaissions depuis des siècles.... ce n'était pas le même lien qu'avec Stan, mais c'était tout de même assez proche.

Un jour des infirmiers nous avait séparé toute une journée pour nous faire passer des tests de routines: radio, prise de sang etc...  Tout allait bien pendant plusieurs heures.... et puis... j'ai entendu un cri. Son cri. Il était à l'autre bout de l'hôpital mais je l'ai entendu. Je me souviendrai toujours de mon carjacking de fauteuil roulant pour pouvoir aller le voir. Je savais qu'il avait besoin de moi.... j'avais fait tourner en bourrique mes infirmiers et je m'en excuse encore. Mais j'avais bien raison.... quand je suis arrivée sur mon fidèle destrier avec comme seul arme mes béquilles, j'ai vu une scène qui reste gravée dans ma tête de piaf... le doux petit Tony était nu sur une table, incapable de se relever, avec un homme à moitié nu devant lui.... un médecin d'après sa blouse. Sans réfléchir, j'ai fait l'action la plus stupide de ma vie et de ma mort. Vu que le médecin était dos à moi, je lui ai enfoncé une béquille dans le cul.

Eh me jugez pas ! J'ai sauvé la vertue de dizaines d'enfants... alors inclinez vous devant moi.

Mais je rigole ! Relève toi je suis morte je te rappelle tête de gland.

Depuis ce moment, nous nous étions plus quitté pendant 2 ans, jusqu'à ce qu'il déménage pour aller vivre en Angleterre avec sa famille. Depuis je ne l'ai plus jamais revu.... j'avais perdu un grand ami qui en plus était toléré par Stan... il a atterri dans la Dead Zone par un coup de malchance. Lui venait à Sydney pour son travail. Il était devenu stewart, son rêve de gosse. Je le trouve chanceux d'avoir pu vivre son rêve même un tout petit peu.

Quand il est descendu de son avion, deux hommes habillés en douaniers l'ont accosté en prétextant une urgence pour je ne sais plus quoi. L'essentiel ce n'était qu'une technique pour le pousser dans l'affreuse cammionette que le ramena à moi...

Bon maintenant que vous savez ça... reprenons au moment stressant.

J'étais toujours dans les bras rassurant de Stan en espérant de tout coeur que tout ceci allait être fini rapidement... j'avais sûrement un fou furieux derrière la porte et en plus, ce fou furieux avait une bombe.... j'avais envie de pleurer mais je me suis retenu pour Tom.

La poignée de la porte se mis à tourner doucement, de manière incertaine, jusqu'à ce qu'elle reprenne sa position d'origine.

-Non...

Ce mot... ce seul mot me fit éclater de rire comme pas possible. Je ne sais pas pourquoi. Je pense que c'était du soulagement, ou bien de l'incrédulité. Ou bien c'était un mélange des deux. Stan soupirait de soulagement contre moi en me serrant un peu plus dans ses bras confortables. On entendait bien à la voix de Guillaume qu'il n'en revenait pas.

-Pardon !? Tu as dis.... "non" ? Tu as refusé un ordre direct du maitre du jeu ?... Et bien soit. (Sa voix était plus lointaine comme s'il avait tourné le dos au micro) Tuez les tous et gravez leur nom sur le ventre....

A nouveau, des coups de feu et des cris jaillirent de partout en même temps. Je n'avais pas le temps de protéger Tom de ce massacre... Il s'était caché sous le lit en pleurant. Mon coeur s'était un peu plus fendillé en voyant ça... J'avais laissé 60 innocents mourir.... 60 personnes sont mortes à cause de moi... vous vous rendez compte ? Je n'avais pas le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'Antoine entra dans la chambre avec un visage froid dont je ne me souvenais plus. Les coups de feux prenais tout l'espace à cause des hauts parleurs et le nouveau venu en profita pour nous parler discrètement.

-J'ai des alliés dans la chambre juste à côté. On a fait croire qu'on avait une bombe pour créer de la peur chez les autres victimes. Si on casse le mur entre votre chambre et la notre, on aura une grande base pour survivre et pour se protéger des différentes personnes qui nous attaquerons.

-Vous avez des vivres ?

Stan me tenait toujours contre lui en regardant mon ancien ami avec méfiance.

-On a de quoi manger mais pas à boire. On avait un plan pour faire fonctionner l'eau dans une chambre. Je...

Les coups de feux se sont arrêtés. Notre temps de concertation était fini. Un rire remplace le bruit des douilles.

-Bien, bien, bien... vous n'êtes plus que 135 maintenant. Encore 2 désobéissance et vous êtes tous morts. Et ca fera de moi le grand vainqueur de la Dead Zooooonnne (encore ce rire fou qui me donne envie de me crever les tympans). Alors faites attention petits joueurs. La partie ne fait que commencer . C'était votre maître du jeu.

Un clic, puis le vide. Guillaume allait se taire un moment. Du moins, c'est ce que j'espérais. Antoine regarda notre chambre avec attention puis nous fit signe de tous rentrer dans la salle de bain. Stan me lâcha, un peu réticent tout de même et obéit. Alex sortit de sous le lit et porta le petit dans ses bras en le serrant tout contre elle. Et moi, je regarda Antoine quelques instants avant qu'on vienne se prendre dans les bras avec un magnifique sourire sur le visage de chacun d'entre nous. Nous nous en foutions si Guillaume nous voyait. Nous étions heureux de nous retrouver et de partager un moment ensemble. Comme avant. Nous ne disions rien, il n'y avait rien à dire. Pas pour le moment...

Après quelques instants, je me détacha de cet homme qui fût mon deuxième meilleur ami et alla dans la salle de bain rejoindre les autres, suivi de près par Tony. Il referma la porte et se mit à chuchoter.

-Bon. Les discussions à haute voix qui concerne nos plans pour la base ou notre survie ici ne devront se faire que lors des fusillades. Guillaume ne nous entendra pas parler du tout et il vaut mieux pour notre survie qu'il ne sache rien de nos plans.

-Nooonnn ! Sans blague ?...

Oui, Stan le tolérait toujours autant. Je me suis mise contre lui pour qu'il se calme petit à petit. Antoine ne fit aucun commentaire mais paru tout de même surpris. Il repris son discours comme si de rien n'était.

-La seule façon de survivre c'est de se cacher et de ne rien montrer à Guillaume. Si on coupe une caméra, il le saura et viendra voir ce qu'il se passe. Si on dit quelque chose, il peut l'utiliser pour faire monter les autres contre nous. Et si on se cache trop, il enverra son armée sur nous...

-Alex.... ça va pas ?

Notre amie était juste en train de faire une crise de panique. Elle a toujours été fragile. Surtout depuis... depuis ça.

-Je ne veux pas mourir... je ne peux pas mourir.... (elle pleure toute les larmes de son corps) Je suis désolée...

Je me souviendrai toujours du choc qu'elle a causé autour d'elle. Nous avons tous ressenti en même temps de la peur, de la pitié et de la colère... pour ma part j'ai ressenti la trahison et la douleur aussi. Je ne l'imaginais pas capable de faire ça. Elle avait couru hors de la salle de bain en lâchant Tom violemment et était partie dans les couloirs a toute vitesse pour être sûre qu'on ne la rattrape pas. Personne n'a crier de désespoir comme dans les films, puisque nous ne sommes pas dans un film... Nous étions juste tous profondément abasourdi. Elle venait de signer un pacte avec le diable.

Avant que je ne puis se réagir pour rattraper Tom, Tony la serrer contre lui et la bercer dans ses bras même s'ils étaient de parfaits inconnus. Mais aucun d'eux n'a semblé s'en offusquer. Tom fut le premier à réagir. Il pleura... des larmes qui déchirent le coeur. Stan regardait la porte avec incompréhension et moi... Moi...

Je ne sais plus vraiment de ce qu'il s'est passé dans la salle de bain... je n'ai que quelques flashs indistincts qui me hante encore. J'entend des cris, des pleurs. Je sens une énorme brûlure à ma main, comme si j'avais donné un puissant coup dans quelque chose de lourd et puis je me souviens du corps nu et chaud de Stan contre le mien. Je savais que nous avions fait l'amour, notre première fois... Mais je ne m'en souviens toujours pas...

Je me souviens par contre très bien de la suite, à mon plus grand bonheur. Notre réveil l'un contre l'autre, les sourires niais, nos caresses... j'étais au paradis dans ses bras. Puis il y a encore eu ce bruit métallique qui nous coupa de nos rêves et de notre refuge. Nous étions à nouveau dans la Dead Zone, loin des gens qu'on aime et proche des fossoyeurs. Nos sourires sont devenus des larmes, nos caresses une échappatoire.

-Merci beaucoup pour ce cadeau Clarence. J'avoue que t'as copine en a entre les jambes. Mais sache que même si maintenant elle est à moi... Tu as intérêt à bien te cacher. Parce que je vais venir te trouver.

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