Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

The 101 Coffee

❉🎶

La chanson se termina et Chuck monta sur scène. Il s'assit et demanda à tous les couples présents dans la salle de se réunir, car la chanson qui allait suivre était une chanson sur l'amour et la pureté. Quand il commença les premières notes de All of me, j'eus presqu'envie de monter sur la scène pour m'asseoir près de lui. Je tournai les yeux et je vis Jer' dans un coin. Il était entouré de filles qui lui faisaient de l'oeil mais quand il vit que j'arrivais vers lui, il se leva d'un bond et les abandonna.

-Tu fais pas dans la demie-mesure toi dis-donc.

-Et non, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Tu danses ? demandai-je.

Il acquiesça et nous dansâmes tous les deux. J'avais ma tête presque posée sur lui et je vis Owen avec Ju. Il pourrait sûrement lui faire oublier un chagrin d'amour. Mais son cœur à lui ? Owen me paraissait toujours être le gars qui ne s'attachait pas. Je ne lui avais jamais connu aucune copine, que ce soit dans la presse ou ailleurs mais qu'en était-il de son petit cœur ? Chuck finit par laisser sa place au groupe de la soirée et il me rejoignit. Je lui présentai Jeremy et il lui serra la main avec enthousiasme. Je lui avais déjà parlé de lui et je fus surprise qu'il se souvienne aussi bien de ce qu'aimait mes amis. Leur discussion sur le foot finit par m'ennuyer et je m'écartai vers le kiosque allumé dans le jardin.

-Alors ? Tu t'ennuies déjà de cette soirée ?

La voix moqueuse de Brian me parvint et je ne me retournai même pas.

-Non, j'avais un peu chaud et je t'avais prévenu que si tu m'aménageais mon kiosque, je viendrai m'isoler là quelques minutes.

-Et tu accepterais de m'accorder une danse ? Loin de tout le brouhaha et les hormones de futurs étudiants ?

-Avec plaisir.

Il me tendit la main et nous commençâmes à danser.

-Ma mère a vraiment fait du bon taf avec toi. Elle a un véritable don pour ça. L'année prochaine, on sera pas ensemble tous les deux. Je voulais juste te dire que si tu te sens vriller, tu pourras m'appeler hein. Il y a quelques mois, je t'ai dit que j'allais te réparer et je tiendrai ma promesse.

-Tu l'as déjà tenue Brian. Non seulement tu m'as réparée mais tu m'as embellie. Un peu comme Gepetto avec Pinocchio.

-Tu es devenue une vraie petite fille ? se moqua-t-il.

-Non, je suis devenue une femme. Tu m'as montré comment être une femme et non plus une enfant. Je te remercierai jamais assez pour ça.

-Je pourrais te retourner le compliment. Je pense que je n'ai jamais été autant un homme qu'en ta compagnie. Du moins, j'ai jamais autant voulu en être un bien. Je trouve que tu portes bien cette robe. Elle est de la couleur d'un soleil d'été, chaleureux qui apporte du bonheur. Cette chaleur tu l'as en toi Sarah. Ne l'oublie pas.

-Jamais.

Il m'embrassa sur le front et nous continuâmes notre danse en silence. En revenant peu à peu à la réalité, je remarquai que Chuck était avec Ju à parler sur le banc. Sa copine avait posé sa tête sur lui.

-On part à quelle heure demain matin ?

-T'inquiète, j'ai prévu des affaires que j'ai monté dans une chambre réservée pour nous enfin les miennes du moins. John a dit qu'il enverrait un taxi pour venir nous prendre. Dès que tu es fatiguée, tu pourras monter. De toute façon, tes affaires sont dans la chambre de Chuck. Tu as pu profiter de la calèche ou pas du tout ?

-Non ! Pas encore ! J'ai juste fait une photo dedans avec les autres tout à l'heure.

Brian s'arrêta de danser et je vis son regard se poser au loin.

-Tu devrais profiter de ton prince charmant. On a décidé de faire des photos à la con avec les autres dans une petite heure, quand on aura réussi à faire boire Sophie pour qu'elle soit un peu moins stressée et plus guillerette. On se rejoint à Storybrooke ?

-Ça marche !

Nous rejoignîmes Chuck et sa meilleure amie. Brian lui tendit le bras très galamment pour la ramener à l'intérieur.

-On se le fait ce tour de calèche ? D'ailleurs, pourquoi ce sont les anciens souverains de promo qui redonnent les couronnes ?

-On fait une passation de pouvoir. D'après la rumeur, un ancien roi sortait avec une fille plus jeune. À ce bal de promo-là, des élèves avaient écrasé des somnifères dans la boisson de leur directeur ce qui fait qu'il n'y avait personne pour remettre la couronne, alors l'ancien roi a couronné les suivants. C'est comme ça qu'est né la tradition.

-Je trouve ça amusant. Ça me rappelle les Miss.

-Quand mon père me l'a raconté, j'ai dit la même chose. Ça fait très Miss Univers.

-En tout cas, je pense que votre ancienne Reine va passer une bonne nuit. Clive a l'air à fond sur elle. Elle est tout a fait son style pour la nuit.

La calèche revenait tout juste et il m'aida à grimper dedans. Il y avait un jardin qui ressemblait plus à un petit parc. Nous fîmes un selfie et je lui demandai de me l'envoyer. Je l'envoyai à Mary directement. Elle me répondit avec plusieurs smiley cœurs.

-Tu sais que c'est pas la première fois que je monte dans une calèche ? Au Texas, les parents de Mary ont des calèches et une fois on est parti à une fête avec. D'ailleurs, on est parti à la messe de Noël en calèche. J'adore ça. Je trouve qu'il y a un côté suranné.

-J'en ai fait un peu en Autriche avec mes cousines. Excusez-moi, vous pouvez vous arrêter un moment et nous laissez quelques minutes ?

Chuck sortit un billet qu'il glissa dans la main du cocher. Ce dernier nous laissa seuls. Mon petit ami me regarda. Nous étions éloignées de la fête. Je n'avais pas l'impression d'être en plein cœur de LA. Nous étions vraiment tranquilles.

-Je ne sais pas si je t'ai dit que tu étais magnifique dans cette robe.

Il attrapa ma main et regarda la bague florale que j'avais. Il me fit un baise-main.

-Cette bague est juste magnifique Chuck.

-C'était mon idée. Clive me l'a piqué dans ma poche pendant qu'on se changeait pour venir. D'ailleurs, on a pris nos quartiers ici dans cet hôtel. Si tu veux rester ce soir, tu peux le faire.

-Est-ce que toi tu le veux ? Que je reste ?

-Oui, je le veux.

-Juste pour savoir, quand on sera plus vieux, devant un prêtre et nos familles, est-ce que tu le rediras avec ce petit air coquin sur le visage ?

-Oui, je le ferai. Tu ne m'en veux pas trop ? 

-Pour Maya ? Pas du tout, j'ai enfin compris qu'elle me détestait à cause de Marc.

-Non, je parlais du mensonge. Du fait que je t'ai certifié qu'on ne viendrait pas, plusieurs fois. Ça m'a fait mal au coeur tu sais ? Je sentais ta détresse mais je voulais vraiment que ce soit opaque.

-Je ne me doutais de rien. En fait, tu m'as achevé avec le concert hier soir. Je te jure, j'ai adoré mais j'ai eu un coup au moral. Je ne pouvais pas imaginer un meilleur bal que celui-ci. Je... j'ai toujours voulu venir au bal avec mon amoureux. Je pensais pendant longtemps que ce serait Marc mais... dans le fond, je me voilais la face. Je ne l'ai jamais aimé comme je t'aime. Je pense que j'étais amoureuse de l'image que j'avais de lui mais avec toi... tu me rends folle je crois.

-La folie ça a du bon parfois, tu sais.

Je le regardai et il semblait vraiment le penser. Je lui fis comprendre que je voulais descendre et je rappelai le cocher en lui demandant de ramener la calèche où d'autres couples attendaient pour leur balade.

-Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas... fredonnai-je.

Il se mit à rire et je m'enfonçai un peu plus profondément. Je finis par plaquer mon copain contre un arbre et me suspendre à son cou. J'avais envie de lui clairement. J'avais envie de sentir ses lèvres sur moi, de sentir ses mains sur mon corps. Il m'attrapa et me serra contre lui tendit que nos bouches s'affrontaient.

-Tu sais ce dont j'ai envie là, tout de suite ?

-J'en ai une petite idée, ma foi. Mais je ne pourrais jamais remettre toutes les couches de ta robe normalement dans un bois. Je ne suis pas certain d'y arriver en étant sobre dans une chambre.

-Tu n'as pas nécessairement besoin de me déshabiller ou sinon..on s'éclipse quelques minutes dans ta suite ?

-Tu me tentes tellement... Pourquoi tu me tentes autant ?

-Parce que je suis un petit diablotin et j'aime ça.

Je me mis à rire et je partis aussi vite que je le pouvais avec cette robe dans le sens où nous étions venus. Je l'entendis rire et il me poursuivit.

-Le dernier arrivé est une poule mouillée ! lançai-je, certaine de mon avance.

Je n'avais juste pas pensé au fait qu'il était en pantalon, lui. Quand il me dépassa, je fis semblant de me tordre la cheville. Mon preux chevalier s'arrêta, arriva vers moi et je le poussai dans l'herbe pour gagner. J'arrivai à l'entrée sous le regard médusé de Keito et les rires de Lily.

-Tu l'as poussé ?

-Tous les moyens sont bons pour gagner.

Lily me tapa dans la main et Chuck me rejoignit. Il me lança un regard noir et la tête haute, comme s'il me boudait, il rentra à mon propre bal de promo. La musique battait son plein, les gens riaient, s'amusaient et je fus alpaguée par Sophie.

-J'ai bu trois verres de punch trafiqué, je crois que je suis saoule. Help.

-Je vais aller en boire autant, comme ça tu ne seras pas la seule avec une gueule de bois demain.

-Je t'aime Sarah.

Je lui souris et mon sourire s'accentua quand je vis Chuck avec deux verres. Il m'en tendit un. Brian lui sauta pratiquement dessus. Ils commencèrent à se parler en français tous les deux très rapidement, du moins... j'en avais l'impression. J'avais avalé mon verre d'une traite et j'avais attrapé celui de mon mec au passage. Ray arriva derrière moi et mit son téléphone devant nous.

-Selfiiieeee.

Nous fîmes la grimace et le flash arriva.

-Tu me l'envoies ? Tu penses que je peux la mettre sur insta telle quelle ou il faut un filtre et du photoshop ?

-Tu es certaine ?

-Oui, tout à fait.

-On va en refaire une alors pour Insta. Je veux pas finir en mème.

Il se passa une main dans les cheveux et cela me rappela notre tout premier selfie. Il me regarda et je vis qu'il pensait la même chose. Il s'occupa du filtre et me l'envoya. Chuck nous regardait avec un petit sourire. Il avait compris que cette fois c'était la bonne. J'étais vraiment prête à faire partie de son monde. Sophie leva un sourcil

-Heu... si tu fais une photo avec Ray, tu es obligée de mettre le hashtag officiel #StGeorgeProms et #FairyTale. D'ailleurs en parlant de ça...

Ma meilleure amie s'avança vers la scène.

-Bonsoir à tous. Pour immortaliser ce moment magique, le comité et moi-même vous invitons à venir du côté de la scène pour qu'on fasse une photo de promo. Bien sûr, Stef, Clive, Owen, Chuck, Ray, Keito, Lily, Meg, Giselle et Julieta, vous pouvez venir avec nous. Vous êtes les bienvenus.

-C'est qui Julieta ? demandai-je à Chuck.

-Bah... Ju ? me répondit-il incrédule. Tu pensais pas qu'elle s'appelait Ju, si ?

-Je n'y avais jamais pensé en fait.

-Donc la copine pour un soir de Clive s'appelle Meg ?

-Exactement mon grand. En plus, elle est gentille et canon.

-Tu l'es plus, murmura-t-il à mon oreille.

Il m'entraina pour la photo de groupe. C'était amusant. Le photographe nous rassembla et prit plusieurs photos. Il en prit également une avec le portable de Sophie. Elle la posta sur le profil insta du lycée dont elle avait les droits pour une journée, elle avait taggé toutes les personnes présentes, dont mes amis sur leurs profils officiels. Je vis Ray sourire et tapoter sur son portable. Il l'avait reposté. Quelques minutes plus tard, je reçus une notification de son profil officiel.Il y avait la photo de toute notre promo, celle de nous deux et celles prises par le photographe officiel Ce soir, c'était mon dernier bal de promo avec ma petite @saralister. Je n'oublierai jamais le ravissement de ton regard quand tu nous as vus. Je t'aime fort ma Belle. #StGeorgeProms #BestFriends #Promtonight #FairyTale. Il avait également taggé tout le groupe dessus. Lily quant à elle, avait posté une photo que nous avions prises, Ju, Giselle, Sophie, Cathy et moi. Je relevai les yeux de mon téléphone un peu émue.

-Moi aussi je t'aime fort, Ray, lui murmurai-je à l'oreille après l'avoir rejoint. Je l'entourai de mes bras et il fit la même chose.

-Tu veux bien chanter une chanson avec moi ? me demanda-t-il.

-Je pensais que tu ne me le demanderais jamais.

Ray attrapa ma main et m'entraina sur la scène. Il fit un signe à un des gars du groupe de lui laisser sa guitare. Let's Marvin Gay.. Sa voix me toucha et j'eus l'impression qu'on était plus que tous les deux. D'ailleurs, nous étions tournés l'un vers l'autre. L'an dernier aussi j'avais chanté du Meghan Trainor avec lui. Nous nous fîmes applaudir à la fin de la chanson. J'avais un goût de trop peu sur les lèvres et je fis signe à Chuck de me rejoindre. Il ramena ses trois autres amis et je leur demandai s'ils pouvaient jouer pour moi. Je me remis face à la foule de mes camarades et la musique commença.

« You're not alone, together we stand. I'll by your side, you know, I'll take your hand. When it gets cold and it feels like the end. There's no place to go, you know I won't give in... »

J'aimais cette chanson d'Avril Lavigne. Elle avait bercé des nuits solitaires. Ma mère me la chantait parfois. Elena Evans McAllister était avec moi sur cette scène. En réalité, elle ne m'avait jamais vraiment quitté. Ma psy avait raison, mon père avait raison. J'étais le fruit de son grand amour pour mon père, le fruit d'un véritable amour comme Emma Swan. Notre dernière conversation, son dernier baiser étaient emprunt d'un amour tel qu'il pouvait traverser les âges et la frontière même de la mort. Je chantais vraiment avec mes tripes. Je me tournai et je vis de l'admiration dans le regard de Chuck. Que voyait-il exactement à ce moment précis ? Voyait-il mon plaisir évident ou la femme forte que j'étais devenue ? À la fin de la chanson, je me sentais vraiment bien. Je redescendis avec mes camarades pour profiter du cocktail, de la danse et de la vie, tout simplement. Le bal de promo marquait la fin d'une époque, celle de notre enfance. Nous avions passé des lustres ensemble. Je connaissais 75% des gens présents depuis ma naissance, et rares étaient ceux que j'avais connu uniquement au lycée. L'an prochain nous serions séparés, peut-être que nous n'allions pas nous revoir de si tôt. Cette soirée était la dernière avant longtemps. Nous continuâmes à danser et à nous amuser pendant longtemps. Certains de mes camarades étaient partis depuis longtemps. Le véritable groupe de la soirée finit par partir et il ne resta plus que les irréductibles. Nous étions dehors dans le petit jardin, les joues un peu plus roses que d'ordinaire. Clive nous avait déjà abandonné depuis un moment pour monter avec son ancienne reine de bal. Lily était sur le point de s'endormir, et Keito la souleva à moitié pour la trainer vers leur chambre. Alexandra se mit à bailler et Brian se leva brusquement.

-Je viendrai frapper à votre porte quand John sera là pour l'aéroport.

-Merci pour tout encore Brian, fis-je en souriant.

-Tout le plaisir est pour moi.

Il attrapa sa Sirène et ils partirent se coucher.

-Je vais vous laisser aussi les petits. Owen ? Je peux squatter la place à côté de toi dans ton lit ?

-Tu comptais squatter une autre place ?

-J'ai une chambre d'hôtel, mais elle est pas aussi luxueuse que celle-ci. Je veux pouvoir profiter du room service demain matin. En tout cas.. merci pour tout. Je sais que c'est con mais vous m'avez vachement remonté le moral. Merci beaucoup.

Elle nous embrassa tous et prit le bras qu'Owen lui tendait. Chuck les suivait du regard et sa conversation sur eux me revint en mémoire. Pourtant, rien ne transparaissait sur son visage, je lui tournai la tête pour l'embrasser.

-Vous savez quoi ? lâcha Chuck. J'ai envie de manger un truc gras. Tu sais s'il y a encore des restau' ouverts ?

-À 2h du matin ? Heu... oui, j'en connais pourquoi ? Tu veux y aller ?

-Pourquoi pas ? Tu n'aimes pas le burger de 2h, Sarah ?

Je me mis à rire et je me levai d'un bond.

-Vous venez ?

-Je suis sortie dans la rue l'an dernier avec une robe du XVIIè, je ne suis plus à ça près. J'ai bien envie de me taper des frites perso, s'exclama Giselle. Tu viens Ray ?

-Je vais où tu vas.

Paul avait l'air enthousiaste et nous quittâmes l'hôtel. Il y avait encore de la circulation à cette heure-ci.

-On commande une voiture ? On y va en bus ? On fait comment ? demandai-je.

-Le bus, ça me va, répondit Chuck.

Nous filâmes à l'aubette la plus proche dans nos habits de bal. Il y avait deux filles présentes et elles nous regardaient comme si nous étions fous. Nous l'étions sûrement. Elles passèrent devant nous dans le bus et Chuck paya tous nos tickets. Nous nous assîmes sur les places du milieu et nous continuâmes à rire. Je riais tellement que je faillis en louper l'arrêt de bus. Je ne savais pas comment nous allions rentrer, c'était le dernier qui passait mais peu importait. Nous poussâmes la porte du 101 Coffee Shop et nous nous installâmes à une table. Nous avions de la chance car ils servaient encore. Il y avait un côté hyper rétro. Étonnamment, j'avais encore envie de manger, nous commandâmes et la serveuse en arrivant vers nous eu un petit choc. Je le vis tout de suite.

-Je suis désolée, mais vous ne seriez pas Chuck et Ray des Atlas Wild Child.

-Si absolument.

Elle semblait toute retournée et mon petit ami lui sourit gentiment. Elle fila prendre notre commande et je regardais la réaction des gens au post de Ray. Tous les membres du groupe en avait rajouté une couche en plus de ça.

-Vous savez que les gens sont en train de se demander si le concert de demain est annulé ou pas ? Je pense qu'ils flippent de vous voir à un bal à des milliers de kilomètres.

-Ils ne connaissent pas l'avion apparemment, ricana Ray. Bon, je vais faire une vidéo. Tu es prêt pour un live Chuck ?

Ils étaient tous les deux assis l'un à côté de l'autre. Chuck prit son téléphone et le plaça devant eux.

-Salut à tous ! Oui, vous avez bien vu c'est un live impromptu. On avait deux choses à dire, Ray et moi. Ray, tu veux commencer ?

Il lui prit le téléphone des mains.

-Comme vous le savez, on a fait un crochet par Los Angeles pour aller à un bal de promo et comme on est de gros gros mangeurs Chuck et moi, on est actuellement dans un super petit dinner dont on vous donnera les coordonnées, on vous le promet.

-Toujours est-il, reprit Chuck, que ma copine nous a fait remarquer que certains pouvaient s'inquiéter du concert.

-Pas de panique, on sera bien là demain soir, on va tout déchirer et vous aurez même quelques surprises.

-Des tonnes de surprises, confirma Chuck.

-Et si vous êtes sympa, on demandera à Clive de vous lancer son T-shirt. Et oui, on a bien lu le sondage indiquant qu'il gagnait la palme du plus beau torse de notre groupe.

Je n'en pouvais plus et je finis par éclater de rire avec Sophie.

-En ce qui me concerne, je conteste tout à fait ce sondage. J'ai clairement le plus beau torse, c'est juste que je ne le montre pas. Arrêtez de rire les filles, vous me vexez. Chuck, tu voulais annoncer autre chose ?

-Oui, totalement. Aujourd'hui, c'est un jour très spécial. Je voulais profiter de ces quelques minutes pour passer un message hyper spécial à une fille que j'adore particulièrement. Joyeux anniversaire ma petite Apolline, continua-t-il en français avec un grand sourire sur les lèvres. J'arrive pas à croire que tu as déjà 19 ans. Le temps est passé tellement vite depuis la première fois que je t'ai tenu dans mes bras. Je me rappelle encore de la première fois que tu as ouvert les yeux et l'amour infini qui m'a traversé. C'est comme si ma petite soeur venait de naitre. Alors merci pour tous ces instants de bonheur et de joie que tu m'as donné. J'aurais adoré être là pour ton anniversaire et je te le promets, la prochaine fois qu'on se voit, on le fêtera comme il se doit. Je viens en France cet été, et j'ai hâte de te présenter celle qui fait battre mon coeur. Voilà, je t'aime et profite à fond de ton anniversaire. Et pour finir, comme je sais que tu es fan de Ray, je lui laisse le soin de te chanter ta chanson d'anniversaire.

Ray se pencha vers l'écran et commença de sa magnifique voix à chanter un joyeux anniversaire. Il termina et Chuck arrêta le live en donnant rendez-vous à ses fans le lendemain.

-Merci Ray.

-Apolline est une crème. Elle le mérite bien.

La serveuse était revenue et nous nous régalâmes. C'était chaud et gras à volonté. Je ne m'étais pas rendue compte à quel point j'avais faim. Paul laissa sous entendre que mon état alcoolisé aidait beaucoup.

-Non mais, tu n'as pas honte de te moquer de moi comme ça ?!

-Jamais Saraclette.

Chuck s'étouffa avec ses frites à force de rire. Il n'en pouvait plus de rire. Visiblement, il n'avait jamais entendu les surnoms pourris que me donnaient les gars de ma famille.

-C'est moi où il y a des journalistes dehors ?Je viens de voir un flash ! fit Giselle.

Nous nous retournâmes tous contre la vitre. Ray commença à pester sérieusement.

-J'en ai ras le cul. On peut pas faire un truc normal sans qu'on nous emmerde. Putain.

-Tu penses que tu peux être plus vulgaire ou tu as donné ton max ? me moquai-je.

-Non mais sérieusement. J'appelle Bob, on pourra jamais rentrer sinon.

Il se dégagea de la banquette et il s'éloigna. Je l'entendis se justifier au téléphone, et je vis Giselle toute gênée. Elle n'était pas prête pour ça. Clairement pas. Lorsque Ray revint à sa place, il avait un regard désolé pour elle.

-J'aurais dû y penser. Désolée Giselle. C'était pas cool de t'entrainer là-dedans. Bob arrive dans 10 minutes avec Jack. Ils ont pris deux voitures.

-Non, c'est bon, c'est pas grave.

Elle réajusta ses lunettes. Sophie me regarda avec de gros yeux comme pour me faire comprendre quelque chose. Elle finit par m'envoyer un message. FAIS DIVERSION PENDANT QU'ON LA SORT DE LÀ, ELLE VA PLEURER D'UNE MINUTE À L'AUTRE.

-Ray ? Rappelle Bob, tu lui dis de passer par la route derrière, il y a une porte qui sort sur cette route là. Charles et moi on va faire diversion. Vous allez sortir pendant ce temps là. De toute façon, avec tout ce que j'ai mangé, j'ai besoin de faire une petite balade. Tu viens ?

Je me levai et je tendis la main à Charles. Il se leva d'un coup et posa des billets sur la table. Juste avant que nous sortions, il se prit en photo avec les différents membres des cuisines et la fameuse serveuse.

-Promis, je vous fais une superbe pub. À bientôt !

Il ouvrit la porte et il se fit assiéger directement. Il se tourna vers moi et me regarda. J'aurais pu le laisser seule si j'avais voulu. Je le savais pertinemment et c'est pour cette raison que je lui tendis la main. Nos mains se nouèrent et nous sortirent. Je fus clairement aveuglée par les flashes. C'était troublant. Il me ramena contre lui et ce geste me fit sortir de la torpeur dans laquelle je m'étais installée.

-La vache, vous êtes partout, c'est pas possible ! rit Charles, amusé.

Il répondait aux questions avec assurance.

-Je dois vous avouer qu'il ne va pas falloir que je tarde à rentrer à mon hôtel, j'ai un concert tout à l'heure, il faut que je sois frais. Mais vraiment c'est un super dinner. Vraiment, je recommande. Leurs frites sont à se damner.

-Vous êtes Sarah, c'est bien ça ?

-Vous en savez plus sur moi que je n'en sais à votre sujet, vous êtes ?

-Bridget pour TMZ. Dites-moi, ça fait combien de temps que vous couchez avec Chuck Grass ?

J'aurais pu être déstabilisée par cette question, mais c'était tout à fait le genre de connerie que je pouvais entendre chez moi. Je regardai Chuck et je me mis à rire. Ce dernier ne plaisantait pas par contre.

-Je vous prierai de ne pas poser ce genre de questions à ma petite-amie, Bridget. C'est absolument déplacé comme question. Ce n'est ni une jeune femme vénale, ni une pute.

Son ton ne plut pas à la journaliste qui se raidit.

-Je ne...

-Je sais parfaitement ce que vous sous-entendiez. Nous nous fréquentons depuis un moment, c'est moi qui lui ai couru après en plus. Je me suis pris plusieurs vents, elle s'est faite désirer clairement. J'ai trouvé ma Belle, et j'espère rester son prince encore un long moment. C'était gentil de nous tenir compagnie mais notre voiture est arrivée. Bonne soirée Bridget.

Il me prit fermement contre lui et ce fut à ce moment précis que je compris qu'il avait fait ça toute sa vie, à sa façon de monter rapidement dans la voiture et de dire à Jack de démarrer.

-Elle allait te laminer, m'apprit-il. Elle aurait continuer jusqu'à savoir nos pratiques sexuelles.

-Tu m'apprendras n'est-ce pas ?

Il acquiesça doucement et me prit contre lui. Apparemment la voiture de nos amis nous avait attendu et nous arrivâmes à l'hôtel en même temps qu'eux.

-Merci Sarah, me murmura Ray dans l'ascenseur.

Je lui serrai l'avant-bras et nous arrivâmes à notre étage. Je n'arrivais pas à lâcher la main de Chuck. Nous abandonnâmes nos amis pour rentrer dans une petite suite. Je vis un sac en cuir qui m'appartenait et je savais que j'avais quelques affaires dedans. Je filai dans la salle de bain pour me démaquiller totalement et je retirai le bijou de tête pour le mettre dans mon sac. Je quittai la salle de bain et je vis la veste de Charles sur le canapé.

-Charles ?

Il arriva du balcon, sa chemise défaite. Il était vraiment beau ainsi. Mon cœur loupa un battement et je me mis à sourire.

-J'espère que tu t'y connais en corset parce qu'il va falloir que tu retires le mien.

-Étrangement, cette phrase m'excite à mort. Ne me demande pas pourquoi.

Il commença à dénouer ma robe, puis les différents jupons jusqu'à ce que je me retrouve uniquement avec le corset et ma culotte. Je n'avais même pas pensé à retirer mes chaussures.

-Je viens de comprendre pourquoi.

Il m'attira contre lui et je passai mes bras autour de son cou.

-Tu sais ce qui m'a fait rire avec la journaliste. C'est que je savais quoi lui répondre. Je n'ai jamais couché avec toi, par contre, j'ai toujours fait l'amour avec toi. Toujours.

-J'espère bien.

Il m'embrassa délicatement sur la joue, sur les lèvres et chacun de ses baisers envoyait une décharge dans mon corps. Il dénoua savamment mon corset sans même le regarder. J'étais nue bien avant lui. Il me fit tomber sur le lit et il retira mes escarpins avant de retirer sa chemise.

-Je suis d'accord avec Ray, ils ont menti dans ce sondage, tu as clairement un torse de folie.

-Tu devrais être contente, au moins, les filles éviteront de vouloir le voir et le toucher.

Je me redressai pour me mettre à genou. Je posai ma main sur l'emplacement de son cœur une fois qu'il eut terminé de se déshabiller. Il avait gardé son caleçon et je souris.

-J'ai lu une fois qu'il fallait dormir nu pour mieux réguler sa température corporelle. Je pense que tu devrais retirer ce vêtement.

-J'allais y venir, tu m'as déconcentré en me touchant. Je ressens tellement d'amour pour...

Je mis un doigt devant sa bouche pour le faire taire et je l'attirai vers moi, sur le lit. Son corps était chaud. Chuck était à moi comme j'étais à lui. Une seule âme, deux corps. C'était fou comme je me sentais à ma place avec lui. Comme si rien d'autre ne comptait que notre proximité, que le mélange de nos souffles, que nos cœurs battant à l'unisson. Il n'y avait aucun doute sur l'amour qui se manifestait dans cette chambre, sur le bonheur irradiant de nos deux êtres. La jouissance qui me percuta était infiniment plus grande que les précédentes. Chuck me regarda d'un air étrange et se redressa légèrement.

-Sarah, je t'ai fait mal ?

-Non...

-Mais tu pleures...

Je n'avais même pas remarqué et il essuya mes larmes.

-C'est mon coeur qui déborde, murmurai-je avant de l'attirer de nouveau vers moi.

Je finis par me fourrer contre lui et nous nous endormîmes pour quelques heures. Le réveil au matin fut rude, je n'avais pas envie de le quitter. D'ailleurs, après m'être réveillée, je restai auprès de lui à le regarder. Il finit par se réveiller et papillonna des paupières.

-Il est quelle heure ?

-Il est trop tôt pour toi, mais pas pour moi.

Il grogna et je me déplaçai sur lui.

-Tu viens la semaine prochaine ?

-Pour ta remise de diplôme tu veux dire ? Bien sûr que je viens ! On a tout prévu pour ne pas avoir de concert ce jour-là. Je saute dans un avion et je serai là à temps.

-Tu peux emmener Ray avec toi ?

-Bien sûr. Bon, on va aller prendre une petite douche et je te raccompagne chez toi.

-Pas la peine ! Papa vient nous prendre Brian et moi. Tu peux rester dormir encore un peu. Je ne t'en voudrais pas.

-Tu n'aimes pas les au revoir surtout.

-Tu sais pourquoi je les déteste ? Parce que la dernière fois que j'ai vu ma mère, elle m'a dit en riant « au revoir ». J'étais retournée sur le canapé et je lui ai dit « oui oui, à deux pieds », je lui ai fait un coucou et je ne l'ai plus jamais revue. Je déteste les au revoir. J'ai peur de ne plus revoir la personne de son vivant.

-Je ne te dirai jamais au revoir dans ce cas.

Je me redressai pour filer dans la salle de bain. Je mis les habits que j'avais dans mon sac.

-Tu pourrais aller déposer chez Sophie ma robe de Belle ?

-Je vais le faire.

-Tu es très serviable.

-Je suis ton homme c'est tout. Si tu me demandes de faire quelque chose et que ce n'est pas contre mes valeurs, je le fais c'est tout. Tu me demandes d'aller t'acheter des tampons, je le fais. Tu me demandes d'aller déposer ta robe chez ta meilleure amie, je le fais.

-Je pensais surtout à sa chambre, mais chez elle c'est sympa aussi de ta part.

Il me fit tomber sur le lit et il m'embrassa.

-Tu fais attention à toi pendant que je suis pas là. Et tu le fais vraiment. Tu as tendance à prendre plus soin des autres que de toi. Alors s'il-te-plaît. Fais-le.

-Je te le promets et toi, comme dirait parfois Brian ne cours pas la gueuse, diantre.

Il éclata de rire comme un malade.

-Quoi ?

-Tu as compris ce que tu viens de dire ?

-Pas du tout. Je ne fais que répéter.

Mon téléphone vibra, mon père devait arriver dans vingt minutes. J'entendis quelqu'un frapper à la porte. Je filai ouvrir et je vis Brian.

-Cool, tu es habillée, Chuck est réveillé ?

-Salut Brian !

Brian passa à côté de moi, avisa du lit défait et de Chuck en caleçon. Il aavança vers lui avec un grand sourire.

-Je voulais juste te réveiller au cas où tu en aurais eu besoin. Tu as reçu le message de ton père ?

-Oui, je l'ai eu à l'instant ! Tu veux qu'on prenne un petit déjeuner ?

-Alors comment te dire que je compte passer mes dernières minutes avec ma copine ? On se rejoint en bas, ne sois pas en retard McAllister. Amuse toi bien à ton concert.

-Je n'y manquerai pas !

Il se mit à rire et il quitta la chambre de Chuck. Mon petit ami m'attira contre lui.

-Tu n'oublies pas de prendre ta bague ? Je n'aimerai pas que tu la perdes.

-J'ai ton carnet à la maison, je ne savais pas que tu serais là. Demande à Sophie d'aller te le récupérer.

-Il est en sécurité avec toi, je ne me fais pas de souci. C'est... c'est sans queue ni tête, c'est vraiment mes pensées décousues, pour ma psy.J'en ai commencé un autre depuis. Je peux voir mes progrès disons. Je me sens un peu moins fou chaque jour.

Je l'embrassai doucement et je passai mes dernières minutes avec Chuck à l'embrasser à apprendre le grain de sa peau.

-Si jamais des journalistes t'approchent, appelle-moi, je ferai le nécessaire auprès...

-Charles, l'interrompis-je. Tu sembles oublier que je suis une McAllister.

Je vis un peu d'incompréhension dans son regard.

-Ma famille a des contacts partout, vraiment partout. Ils ont une influence plus grande que tu ne le crois. Je suis sûre que museler la presse people est tout à fait dans leurs possibilités. Et le cas échéant, mon oncle est un avocat de génie. À force de perdre des procès en violation de la vie privée, ils vont arrêter.

-Je.. je ne pensais pas que ta famille... enfin je n'ai jamais pensé à ce genre de choses. Je suis rassuré dans ce cas. Je vais aller enfiler des habits pour saluer ton père.

Il enfila un jean et un T-shirt de sa tournée. Je le trouvais particulièrement beau. Il était noir et doré et je fis la moue.

-Quoi ?

-Je peux avoir ton T-shirt ?

-T'es sérieuse ?

-Oui ?

-Mais je le porte !

-Tu peux l'enlever et me le donner ?

-Non !

-Mais allez, je suis une fan et tu ne veux même pas me donner ton T-shirt ?

-Je t'en achèterai un !

-C'est pas pareil !

-Vole celui de Ray !

-Mais celui de Ray n'a pas ton odeur.

-Je te le donnerai à la fin de la tournée, crois-moi, mon odeur sera incrustée sur lui.

-Tu as la réputation d'un mec sympa mais tu es un vrai connard, dis-je en singeant Maya.

-C'était épique, tu es absolument adorable quand tu boudes, mais je ne retirerai pas mon T-shirt..

Il n'allait pas céder, je le savais. Je pinçai ma bouche et je tournai la tête pour ne plus le regarder. Je le sentis près de moi.

-Tu as déjà mon coeur, tu veux aussi mes vêtements ? soupira-t-il.

-Tu préfères me donner le T-shirt de la tournée ou me donner ton T-shirt de la dernière tournée de Michael Jackson ?

Le visage de Chuck se ferma.

-Même pas en rêve, tu approches mon T-shirt de Michael. Il est dédicacé.

-Tu es égoïste, tu le sais ?

-Oui, et j'assume. Est-ce que je viens te piquer tes T-shirts ?

-Tu devrais, ils sont super. Mais par contre, trêve de plaisanterie, tu pourrais m'en prendre un sur le Merch ? Ils partent comment des petits pains. J'ai oublié de me positionner et sur internet ils sont en rupture déjà. Je les ai tous, ajoutai-je.

-Regarde dans mon sac.

Je me levai d'un bond et j'en trouvais un autre parfaitement identique.

-Je suis une pub ambulante pour mon propre groupe, je les porte toujours durant les tournées. Tu peux garder celui-ci, au moins, il est propre. Celui-ci pue déjà le bouc.

-Je vais pas te voler ton T-shirt, fis-je un peu gênée. Je plaisantais tu sais.

-Sarah. J'allais t'en offrir un de toute façon. Prends-le et mets-le ce soir.

-Promis, je ne mettrai rien en dessous.

-Si tu dors avec Brian, je préfèrerai que tu mettes quelque chose en dessous.

-On dort pas tout le temps ensemble non plus.

Chuck eut un sourire en coin et une moue indiquant qu'il ne me croyait pas du tout.

-Bon, okay on va sûrement s'affaler dans le même lit, mais je serai habillée ! Je te le promets !

-J'adore te vanner, ricana-t-il.

Il m'attrapa par le bras et me serra contre lui.

-J'ai parfaitement confiance en toi. Amuse-toi bien à la remise de diplôme de ton ami.

-Je t'envoie un message quand on arrive.

Il m'accompagna dans le hall et je vis mon père arriver. Brian descendit peu de temps après nous. Mon père salua Chuck avec affection.

-Comment vas-tu mon garçon ?

-Très bien je vous remercie. Merci encore d'avoir gardé le secret.

-Faire des cachotteries à ma fille est l'un des grands plaisirs de ma vie. En tout cas prends soin de toi au Canada et si tu peux quand tu es du côté de Montréal, va chez Schwart'z.

-Je vais le noter. Merci John

Mon père nous laissa encore une minute tous les deux. Je l'embrassai doucement. Je portais toujours ma bague.

-Je t'aime, je t'aime, je t'aime, murmurai-je en ponctuant mes je t'aime de baiser. Prends soin de toi, je ne veux pas te perdre.

-Même si tu me perds de vue, sache que je te retrouverai toujours Sarah McAllister. Bon, je vais aller me laver, je pue.

Je me mis à rire, je lui fis un signe de la main et je pris le bras de mon père. Je me retournai une dernière fois et je vis le signe de Chuck depuis l'ascenseur. Mon père me tendit des lunettes de soleil.

-Pourquoi ?

-Tu vas vite comprendre pourquoi.

Je compris en voyant des flashes me parvenir. Et merde.

Brian se tourna vers moi tout sourire, il avait déjà mis ses lunettes de soleil.

-À moi la télévision !

Mon père se mit à rire et il sortit après avoir placé un bras autour de moi. Je reconnus la Bridget de la veille et d'autres journalistes.

-Dr McAllister ? fit une journaliste.

Mon père s'arrêta directement et fit un sourire de McAllister à la journaliste que je sentais fondre.

-Que pensez-vous du fait que votre fille fréquente une popstar ?

Mon père me regarda avec affection et je le sentis étrangement à l'aise.

-Ma fille ne fréquente pas une popstar, madame, elle fréquente un jeune homme fantastique, bourré de qualités qui se trouve être une célébrité. Sa célébrité peut s'en aller, mais ses innombrables qualités resteront toujours. Chuck est charmant et il gagne à être connu. En ce qui me concerne, je suis heureux que ma fille soit avec un être comme lui. Tout parent aimerait cela. Ils se pousseront mutuellement à l'excellence, je n'en doute pas.

-Mais vous n'avez pas peur qu'il lui brise le coeur ? Il a une réputation qui n'est plus à faire ?!

Mon père retira ses lunettes et la fixa sans se départir de son sourire.

-Je me fis aux actes d'un homme plus qu'à sa réputation. Ce sont des jeunes gens sains et équilibrés. Une rupture ça peut toujours arriver, mais ça concerne le couple et non leurs parents. Tant qu'ils sont heureux l'un avec l'autre, je n'ai nullement à avoir peur. Veuillez nous excusez.

Mon père fit comme s'il n'entendait plus les questions et nous montâmes tous les trois à l'arrière de la voiture. Ce n'était pas la nôtre et je regardai mon père intriguée.

-Tu te débrouilles vachement bien ?

-J'ai fait des interviews plus d'une fois ma chérie. Et je me suis aussi retrouvé plus jeune sur des pages de presses people. C'était pas une époque glorieuse, je trainais avec des gens chelous. Enfin bref, je t'apprendrai à rire et à parler comme il faut. En tout cas, tu étais très mignonne sur la photo que j'ai vu de toi hier dans la rue avec ton copain.

-Pardon ?

-Regarde tes news sur ton téléphone.

Je le fis et je vis la nouvelle de TMZ. Je cliquai et je vis ma tête. Je levai les yeux au ciel et je ne regardai pas l'article. Je n'en avais pas besoin, Brian était en train de le lire à voix haute. Il était hilare.

-Fais pas cette tête, tu es très mignonne comme ça. Tu as l'air d'un zombie qui marche debout mais t'es mignonne.

-Ta goule... Papa ?

-Huummmm.

-On ne va pas à l'aéroport ?

-Nope. On va à la maison. J'étais en train de parler à mon parrain et il m'a proposé son jet pour aller au Texas. Du coup, il est affrété dans le manoir et on a juste à prendre nos aises.

Je me tus pendant le reste du voyage. Je laissai Brian expliquer le bal à mon père. Je pris mes écouteurs et je mis la première playlist qui venait. Nous arrivâmes dans le manoir familial et le chauffeur nous laissa à l'entrée. Mon père prit mon sac et nous allâmes jusqu'au petit jet où Mary et Tom riaient à en pleurer.

-Salut mes chéris !

Je me rendis près de Mary et je m'assis juste à côté d'elle. C'était un véritable petit jet avec des sièges allongeables. Mon père s'assit près de Tom tandis que Brian découvrait l'avion.

-Il y a une chambre ?! s'exclama Brian.

-Tu pourras y aller mais pas tout de suite, on va décoller d'ici une vingtaine de minutes, Dès qu'on sera en vol, tu pourras y aller. Crois-en mon expérience.

-Tu t'es déjà retrouvé dans une position compromettante.

-Oui. Je n'en dirais pas plus.

Brian me fit un sourire entendu et je me mis à piailler avec ma belle-mère. Je lui racontai en détail la soirée et mon père finit par prendre ses écouteurs et regarder un film avec Thomas. Brian était parti dormir dans la chambre ou faire quelque chose de moins avouable. Dans quelques heures, je serai au Texas, je verrai Jay et j'étais heureuse d'être là où j'étais.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro