Kévin avait faillit m'étrangler en apprenant la nouvelle. Il était à la fois heureux pour moi et hors de lui que je me sois mise dans cette situation. Il avait beau être mon meilleur ami je passa sous silence la partie où j'avais atterri contre un mur.
Gaston lui, avait tenu à ne plus me laisser les fermetures seule, ce qui m'arrangeait énormément car depuis quelques jours, j'avais une petite angoisse face à de possible représailles .
La vie reprenait sont cours, je n'avais pas revu David Desrosiers ce qui me laissait un petit vide. J'aurais aimé avoir des nouvelles de lui et surtout du chien.
Quand on parle du loup. Pendant le rush de la matinée, le bassiste entra dans la boutique. Je ne le vis qu'au dernier moment, encore une fois surprise de le voir.
- Bonjour Marion.
Son sourire était renversant. Je rougis en le saluant flattée qu'il ai retenu mon nom.
- Qu'es que je peux te servir ?
- Heu, je vais simplement prendre des cookies. En fait, je voulais te parler.
J'eu un sursaut en entendant ces mots, pourquoi voudrait il me parler ?
- Je ne suis pas sûr de pouvoir prendre une pose maintenant, il y a beaucoup de monde à la pâtisserie...
- 11h au café d'en face ? Ça irait ? Dit il avec le regard d'un enfant voulant à tout prix quelque chose.
- D'accord, je devrais pouvoir venir, lui répondis je avec un sourire stressé. A tout à l'heure.
David encaissa ses achats et répartit avec le même grand sourire qu'à son arrivée.
Cette journée s'annonçait vraiment de bonne augure.
_________________________________________

L'horloge annonçait presque 11h. Je tournais en rond le temps que Gaston me laisse enfin quitter mon poste pour une demi heure.
Je traversa la place à toute vitesse jusqu'au café où David m'attendait déjà, escorté par un ami qui n'était autre que Pierre Bouvier. Mon coeur fit un bond en pensant à Kévin...
- Salut David, dis je gaiement, Bonjour.
Ma voix était redevenue celle d'une jeune femme de 18 ans très très timide.
Ce changement de tonalité fit éclaté de rire Pierre et David.
- Bonjour Marion, t'en fais pas, je n'ai encore jamais mangé quelqu'un. A moins qu'en travaillant dans une pâtisserie tu te transforme un jour en gâteau...
Cette remarque me tua. J'avais l'impression de parler à Kévin car lui aussi laissait parfois divaguer son esprit de manière farfelue.
- Si je t'ai invité c'est parceque j'ai un petit soucis, commença David.
- Un soucis qui a du chien on peu dire, rajouta Pierre avant de regarder David avec un grand sourire.
David continua, exaspéré .
- Le chien que tu as sauvé, je l'ai appelé Joey, à disons quelques problèmes d'adaptation... Il ne se laisse pas approcher, il est à la limite de l'agressivité. J'avais dans l'espoir que tu sache comment s'y prendre avec lui. J'ai vu la façon dont tu le regardait à la clinique.
Son ton encourageant me donna confiance en moi. Personne n'a jamais réussi un tel exploit en quelques mots.
- Peut être que le fait que son ancien propriétaire soit un homme l'a marqué. Vous avez essayé de le faire approché par une femme ?
Pierre ce leva et me pris dans ces bras.
- T'es une génie ! Même à cinq cerveau personne n'y avait pensé.
- Il faut que tu viennes le voir ! Dit David .
Pierre m'étouffait encore mais je réussis à répondre positivement à David.
Quand Pierre me libéra enfin, je pu prendre rendez vous pour le lendemain, chez lui. Heureusement que c'était mon jour de congé car je ne suis pas sûr que Gaston soit très content de ces petites poses durant le travail.
Une fois la journée de demain planifiée je retourna à mon poste.

_________________________________________
Ptv de David

- Hey Dav' elle est mignonne cette petite !
- Pierre boucle là s'il te plaît...
Mon ami pouvait parfois être très lourd. Depuis quelques temps, il s'était mis en tête de me trouver la perle rare. Mais bon, avec les tournées et toutes notre vie médiatisée je ne suis pas sûr que ce soit sain. Je me demande comment font les autres pour tenir leurs relations.
- David ! Tu m'écoute ?
- Oui, désolé, c'est juste que je me fais du soucis pour Joey... j'espère que Marion pourra l'aider.
J'ignorais le sourire accusateur de Pierre. Marion avait vraiment un petit quelque chose d'unique qui m'attirait mais elle n'avait que 18 ans et moi 35. Même si je laissais mes sentiments prendre le dessus, jamais je n'oserais lui avouer quoi que ce soit.