Pdv de David
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Elle était simplement parfaite. Aucun autre mots ne me venais à l'esprit pour la décrire... Cet accident m'avait fait prendre conscience de la valeur de notre amour. Jamais je ne pourrais vivre sans elle désormais.
Je regarda ma montre. Dans deux heures Pierre, Chuck, Jeff et Seb allaient arriver pour fêter l'enterrement de vie de garçon de Seb. Cette soirée s'annonçait épique ! Ça faisait un moment que nous n'avions pas passé une soirée seulement entre nous, comme au bon vieux temps, quand nous n'étions pas mariés ou en couples et sans enfants surtout !
Le dresse code de Seb avait été clair pour le mariage : un smoking rouge et pas autre chose ! Je mettais donc plié à ses exigences sans néanmoins l'avoir charié un peu.
En ouvrant la porte de la maison j'eu une sensation étrange, comme un vide... je n'aurais jamais pensé que le fait de perdre Joey serait si dur , c'était un peu notre premier enfant à Marion et moi... déjà je nous avais imaginé tous les quatre, jouant dans le jardin avec les poules... et si cela était terminé ? Et si il était vraiment redevenu un chien errant ? Ou pire qu'il ai été mortellement blessé ?
Ma tête tournait vraiment à plein régime me donnant un léger vertige.
- David , ça va ? Me dit Marion, la voix remplit d'inquiétude. Tu veux aller te reposer avant que les gars n'arrive ?
-Ouais... répondis je à bout de force. Ça ne te dérange pas j'espère ?
- En quoi ça me dérangerais ? Dit elle en me regardant avec ses grands yeux marrons.
Je me laissa tomber dans le lit. Les draps sentais sont doux parfum, m'enveloppant dans une bulle rassurante. Pourtant je n'arrivais pas à me sortir Joey de l'esprit... La seule personne à avoir été présente lors de l'accident était Kévin mais il avait sûrement eu autre chose à faire que de le chercher...
Je ne pouvais pas rester sans rien faire...
*Texto:*
(D)- Hy Kev' c'est David...dis moi après l'accident est ce que tu as cherché Joey ? ...
(K)- Oui enfin j'ai essayé... il était introuvable mais peut être qu'il c'est simplement enfui le plus loin possible... j'ai fouillé un peu les sous bois mais je n'ai pas trouvé de traces de sa présence... désolé...
(D)- Ça va te paraître un peu fou mais est ce que tu accepterais de m'emmener aux refuges du coin ?...
(K)- Tu ne devais pas aller à l'enterrement de vie de garçon de Seb ?
(D)- Si mais Joey me tracasse trop pour que je puisse en profiter... je sais qu'ils comprendrons .
(K)- Ok je viens te chercher alors !
(D)- Merci mec

Je prevaint les gars par message en prétextant de la fatigue, avant de rejoindre Kévin dehors.
Le premier refuge était situé près du lieu de l'accident mais aucun chien de son signalement n'avait été trouvé, de même pour les deux suivant. Notre dernière chance était un petit refuge géré par une dizaine de personnes. Les vieux box en béton accueillaient des chiens de toutes les races et de tous les aspects. Ça me fit mal au coeur de passer devant eux sans pouvoir les réconforter et leur offrir un foyer. A l'accueil, le signalement de Joey fit réagir l'une des bénévoles.
- Un berger allemand vous dites ? Il serait pas hyper craintif par hasard ?
- Si exactement ! Dis je en manquant de tomber de mes béquilles. C'est lui ! C'est certain !
- Heu un monsieur viens de le récupérer à l'instant, il avait tous ses papiers et le tatouage correspondait. Il doit y avoir erreur sur le chien monsieur... désolé.
Je sentais les larmes me brûler les yeux. On remercia les bénévoles avant de sortir sur le parking. Avant de monter dans la voiture j'entendis des jappement puis des grommellement. En me retournant je reconnu immédiatement l'homme qui tirait un berger allemand ressemblant comme deux gouttes d'eau à Joey. C'était sans aucun doute le même homme qui l'avait martyrisé ! Je ne réfléchi pas plus avant de m'élancer en boitant jusqu'à l'armoire à glace qui tirait sur la laisse.
-Hey ! dis je en lui arrachant la laisse des mains, vous n'avez pas honte de recommencer !
- Encore vous ! Rugit il. Cette fois vous n'allez pas vous remettre en travers de mon chemin !
Il me bouscula violemment, me fesant tomber à la renverse. Kévin arriva en courant et détacha Joey qui fuya derrière notre voiture. Kévin se retourna ensuite vers l'homme avant de tenter de parler avec lui. Rien n'y fit car le géant poussa violemment mon ami avant de me redresser en me tirant par le col. Il s'apprêtait à me fracasser au sol quand tout à coup Joey se jeta sur lui et lui mordit le bras , le forçant à me lâcher.
Entendant du bruit , les employés du refuge sortir pour découvrir Joey mordant enragesement l'homme trois fois plus gros que lui.
Je me releva difficilement, ma côte abîmée me fesant un mal de plus en plus insupportable... m'entendant gémir entre mes dents , Joey lâcha son emprise pour se coller à moi et me léché frénétiquement la main.
Son ancien bourreau se releva difficilement.
-Ce chien est enragé ! Hurla t il . Il devrait être euthanasié sur le chant !
- Monsieur je crains qu'il n'y ait un malentendu.
La femme qui venait de parler s'avança. Elle portait une veste du refuge et semblait prête à en démordre avec cet homme.
- Je suis la directrice de ce refuge et ce que nous avons vu c'est que vous avez essayé de prendre de force le chien de cet adoptant.
Son regard était noir. Même le diable en personne aurait eu un frisson en l'entendant parler.
-Maintenant je vous prierai de bien vouloir quitter mon établissement avant que je n'appelle la police.
L'homme soutint son regard avant de capituler et de monter dans la voiture. La directrice du refuge se tourna ensuite vers moi, qui , soutenu par Kévin, ne devais pas avoir l'air très présentable.
- Vous pouvez y aller , ce chien vous appartient à 100% j'en suis persuadé. Il ne vous aurait jamais défendu sinon. Prenez bien soin de lui. Fini t elle avant de s'éloigner sans une attente de remerciement.
Les autres bénévoles la suivirent. Je me retrouva seul avec Kévin et Joey.
- C'était complètement irresponsable d'avoir foncé dans le tas ! Explosa Kévin. Tu es blessé et sans hésitation tu te jettes sur se monstre !
Hurlé avait du lui paraître la seule solution car il me jeta ensuite un regard désolé.
- Il est peut être temps que l'on rentre non ? Dis je calmement.