pdv de David
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Je sentais une forte pulsation dans mon poignet et une douleur lancinante à la poitrine.
Lentement je reprenais mes esprits. Près de moi ma moto était allongée sur le flanc, fumant légèrement. Sur la route, au loin, une ambulance arrivait vers le lieu de l'accident, gyrophares allumés. Le véhicule se garera à quelques mètres du camion accidenté et deux hommes vers fluo se précipitèrent vers moi.
- Monsieur ça va ? Demanda l'un d'eux en s'agenouillant près de ma tête.
- Qu'es qu'il c'est passé ? réussi je à articulé. J'ai simplement mal à la poitrine mais ça devrait passer.
Après avoir prononcé ces derniers mots mes yeux se remplirent d'étoiles et les voix du secouriste se firent de plus en plus lointaines.
- Monsieur, rester avec nous ! On va vous déplacer dans l'ambulance. Vous êtes en état de choc, ça va aller tenez bon.
Lorsqu'ils me soulevairent une douleur aiguë à l'abdomen me plia en deux et me coupa le souffle.
On brancha des perfusions dans mon bras et plaça un masque à oxygène sur mon visage. Peu à peu, je me sentis gagné par une agréable torpeur. Je voulais voir ce qui c'était produit mais mes yeux ce fermairent, incapable de résister à l'engourdissement qui s'emparait de tous mon corps.
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Des voix entrecoupées de signaux sonores résonnaient à côté de moi. Il faisait trop chaud, beaucoup trop chaud... Où étais je ?
Entrouvrant les paupières, je regarda autours de moi. Des murs blancs, un néon aveuglant... je referma les yeux puis les rouvri, happée par la réalité. J'étais dans un hôpital !
- Tous vas bien Marion, déclara une voix familière.
La gorge en feu, je voulais pouvoir exprimer ma panique. Kévin était assis à mon chevet, l'air inquiet mais soulager à la fois.
- Tu as dormis presque trois jours... mais ce n'est pas si mal, ajouta t il doucement. Comment te sens tu ?
- J'ai soif...
- Je t'apporte de l'eau, attend.
Le temps que Kévin revienne je me remémora en un éclair la tragique succession d'événements. J'étais sur un chemin de terre, au pas quand un lapin à surgis. Joey c'est élancé et mon cheval à paniqué puis le camion... un spasme d'angoisse me contracta l'estomac. Comment allaient ils? Mes paupières se fermairent. Oh non, quel cauchemar !
Kévin me tendit un verre.
- Merci... où est David ?
Je bu quelques gorgées.
- Kév' est ce que tu sais où est David ? et comment va Joey ? Eclipse ? Le chauffeur du camion ?
- Je sais tous ça mais je ne suis pas sûr que tu sois en l'état de l'entendre.
- Dis le moi Kévin.
Je croisa son regard triste et réprima un frisson.
- S'il te plaît.
Il laissa échapper un soupir et détourna les yeux.
- Joey c'est enfuis et on a pas pu le retrouver pour le moment... Le cheval est entre la vie et la mort, sa propriétaire veux le faire euthanasier mais je lui ai demandé d'attendre un peu... Le chauffeur est indemne, simplement choqué et David...
- Quoi David ?
Luttant contre une terrible sensation d'oppression J'essayais de garder les idées claires.
- Où il est ?
- Il était en train de doubler le camion qui t'a heurté... il était conscient à l'arrivée des secours mais son état à empiré... il est en soins intensifs...
Je sentis mon coeur se serrer dans ma poitrine et des larmes brûlante couler sur mes joues égratignées.
- C'est un miracle que tu sois encore en vie... dit il au bord des larmes. Ton cheval à atterri sur tes jambes... Les médecins disent que tu vas rester en fauteuil quelques mois avec de la chance... ils ne sont pas sur que tu remarchera un jours normalement...
- Et le bébé ? Mes parents sont au courant de l'accident ?
- Ils ne se sont pas encore prononcé... j'ai appelé tes parents ils veulent prendre le prochain avion.
- Appel une infirmière s'il te plaît... il faut que j'aille voir David.
- Ce n'est pas raisonnable...
En voyant mon regard noir il sortit de la chambre en quatrième vitesse. Après quelques minutes qui me parurent une eternité une infirmière arriva suivie d'un médecin.
- Mademoiselle vous êtes une miraculée. Vous et votre bébé allait relativement bien compte tenu de la situation. Vous allez devoir être très prudente mais on a évité le pire. Vos jambes sont atrophiées pour le moment et nous ne pouvons dire avec certitude si cela sera réversible. Nous allons vous gardez encore quelques heures puis vous pourrez rentrer chez vous.
- Est ce que je peux voir mon compagnon s'il vous plaît ? Il est en soins intensifs .
- Bien sûr. L'infirmière va vous accompagner.

L'arrivée en salle de soins me fit mal au coeur. Il y avait des machines de partout, un calme absolu et des médecins de tous les côtés. L'infirmière m'amena au lit de David et le voir étendus sur ce lit, livide me fit fondre en larmes. Je pris délicatement sa mais et la posa sur ma joue. Elle était plus froide que d'habitude mais sa présence me fit du bien.
- D'après sa fiche il souffre d'un traumatisme crânien ainsi que d'une légère hémorragie causée par une côte cassé. Les médecins sont encore réservé quand au pronostic. Votre seul pouvoir est la patience... je suis vraiment désolée.
Je souffla pour éviter de pleurer.
- Dav ', tu n'as pas le droit de m'abandonner maintenant. On s'était promis de rester ensemble... je m'en veux tellement de t'avoir demander de venir me chercher... si je n'avais pas voulu remonter à cheval tu serais encore là... je fais toujours les mauvais choix , pardonne moi David je t'en prie... reviens...
Je m'effondra en larmes lorsqu'une main se posa sur mon épaule. Pierre était là avec tous les membres du groupe. Je ne réussi pas à leur sourire...
Un médecin nous pria de sortir pour laisser David se reposer. Dans le hall deux bombe se jetairent sur moi. Lachelle et Angie parlaient toutes les deux en même temps pour essayer de s'excuser.
- Hé je ne vous en veux pas les filles ...
Je ne trouvais pas mes mots, mes mains tremblaient énormément et mon souffle était court si bien que je peinais à parler.
Ils me racompagnairent à ma chambre et me laissairent prendre un peu de repos. Kévin était rentrer à l'appartement pour tenter de faire quelques aménagements pour que je puisse passer en fauteuil.
C'est la tête pleine de remords et d'interrogation que je m'écroula de fatigue.