Chapitre 4
Le palais était entièrement fait de terre séchée. Ainsi, il était impossible de l'escalader. Ce château était construit de 4 grandes tours, chacune protégées par une quarantaines de gardes armés jusqu'au dents. Au centre se trouvait la tour du roi, un peu plus petite que les autres mais encore plus protégée. Il y avait une entrée à portes ouvertes et une sortie à portes fermées de sorte qu'on ne pouvait entrer par la sortie et sortir par l'entrée.
Weidji réfléchit. Le seul moyen de pénétrer dans cette forteresse était, sans doute, de se faufiler dans la foule de soldats. Seulement, Weidji se demanda si la nuit ne serait pas meilleure pour ce genre d'opération. Elle étudia le soleil. Dans quelques heures, il se couchera. De ce fait, la princesse patienta dans un grand arbre près du palais. Elle était cachée de tout regard par ses grandes feuilles. Elle en profita aussi pour soigner ses blessures.
La princesse sursauta. Elle s'était endormie. La nuit avait commencée depuis bien longtemps. Weidji descendit prudemment de l'arbre. Elle s'approcha doucement d'un groupe de soldat devant l'entrée. La moitié somnolait. La princesse ne put s'empêcher de sourir ; cette situation jouait en sa faveur. Quand elle arriva en face des gardes, elle profita de l'effet de surprise pour les frapper tour à tour à la tempe. Pui elle entra calmement dans la cour. Ne voyant personne, elle se précipita dans la tour du roi. Tout la suite royale semblait endormie. Elle gravit les marches du grand escalier deux par deux. Soudain, elle entendit des voix. Elle se rapprocha. Ces bruits venaient d'une porte voisine. Elle se cacha dans un recoin et écouta.
- Je ne vous dirais rien ! S'exclama une voix. Battez moi encore si vous le souhaitez mais jamais je ne trahirais mon peuple !
Un claquement, probablement celui d'un fouet, se fit entendre suivi d'un gémissement.
- Parle imbécile de prince ! Gronda une voix plus grave, celle du roi. Regarde-toi, ignorant, tu souffres. Pourquoi ne pas abréger tes souffrances ?
- Non...gémit le prince.
Le fouet claqua encore et la porte s'ouvrit. Le roi sortit, le fouet encore rouge de sang à la main, et ferma la porte à doubles tours. Il descendit les escaliers en grognant. Weidji le suivit discrètement, en essayant de garder une petite distance entre elle et le roi Bakoko. Il entra ensuite dans sa chambre. Elle attendit qu'il ferma la porte. Ensuite, elle sortit son petit poignard Puis, elle sortit la corde de sa besace, la coupa en deux et attendit. Une dizaines de minutes plus tard, Weidji décida de passer à l'action. Elle garda sa dague dans sa main droite et ouvrit doucement la porte. La chambre était encore éclairée par un chandelier sur la table de chevet du roi. Elle s'approcha doucement. Elle distingua le corps de la reine. Elle se précipita vers elle et, en quelques secondes, la souleva et lui mit sa dague sous la gorge. La reine poussa un petit cri aigu. Le roi se réveilla soudainement.
- Quoi ? Cria-t-il en saisissant son chandelier. Qu'est ce qu'il se passe ?!
Il découvrit alors Weidji et sursauta. Sa femme lui lança un regard implorant.
- Qui êtes vous ? Que voulez vous ?
- Les clefs, répondit vivement la princesse, en swahili.
Le roi eut un bref frisson et chercha ses clés. Il les lui lança. Weidji les rattrapa au vol.
- Relâchez la, grogna le roi.
Weidji saisit alors brusquement sa corde et attacha la reine, puis la baillonna. Le roi, un moment stupéfait, se hâta vers sa femme. Mais Weidji la poussa sur le lit. Il prit son épée sous son lit et se jeta sur son ennemie. Elle esquiva l'attaque et il se cogna sur le mur, emporté par son élan. Elle lui tordit le coude derrière le dos et l'attacha avec sa deuxième corde. Il cria et elle lui fourra un mouchoir en tissu dans la bouche. Il gémit et se débattit. Elle resserra plus fort la corde. Puis, elle éteignit les bougie et accouru finir sa mission.
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