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Le retour au gymnase fut sur une note encore plus détendue que ce qu'avait réussie à faire Jennie. Je ne pu m'empêcher de sourire en croisant le regard de Chanyeol lorsqu'il passait à côté de moi pour aller aux douches. Surprit, il m'a d'abord interrogé du regard avant de sourire en retour. Jennie et lui sont donc partis à leur tour se pomponner, chacun dans les douches correspondant à leur genre cela va s'en dire. Revenant donc nous installer vers les tapis, on fut agréablement surprise de constater qu'ils se sont occupés d'aller chercher de quoi manger. À voir la tronche des sandwiches c'était ceux des distributeurs automatiques de la salle des profs. Nous avions un sandwich chacun, avec boissons et chips comprises.
Dans les vêtements de sport appartenant à l'école que Jennie nous a apporté, nous voilà en parfaite condition pour une bonne soirée pyjama remplie de mal-bouffe. Enfin sans compter qu'on est dans le gymnase du lycée et qu'à la place on imagine être dans nos chambres, oui se serait exactement nos styles de soirées.
Evidement à notre retour, on profite de leur temps en douche aux deux autres pour s'occuper de la blessure de Seulgi à son talon. Je ne me suis pas retenue d'un peu me moquer car elle s'est simplement fais ça en le cognant en dessous de la porte de la cabine plutôt rigide il est vrai. ... mais bon elle s'est fait ça en se lavant quand même c'est un peu drôle.
— Arrête de rigoler tu vas mal mettre le pansement ! Me réprimande t elle, le pied en l'air alors qu'elle était allongé sur le tapis.
Le pansement fut trouvé par mes soins dans mon sac avec lequel je me balade TOUJOURS avec ce qu'une stressée de la vie a besoin pour ne pas stresser. À savoir des pansements par exemple.
Me trouvant juste derrière sa jambe levée où j'avais accès à son talon blessé, je ne pu m'empêcher de continuer à rire en l'entendant ainsi geindre. À vrai dire je suis plus préoccupé par le fait d'imaginer la scène tout simplement improbable que pour l'écouter. Déjà que l'épreuve pour nettoyer sa plaie était quelque chose mais alors là celle du pansement où il faut un minimum de précision me demande beaucoup trop pour l'instant.
— Attend deux secondes je peux plus respirer. Peinai-je à articuler à force de repartir dans un fou rire silencieux. Arrête de me faire rire aussi !
— Mais je ne fais absolument rien ! Bon sang Wendy ma plaie se remet à saigner là !
— Attend attend c'est bon c'est bon je suis concentré attend !
Pas bien convaincant quand j'échappe un nouveau rire en la voyant se lancer dans une prière en m'observant me forcer à me concentrer sur sa « blessure ». Je me retiens donc de rire plus longtemps, évitant tant bien que mal mes yeux de se refermer à force pour les avoirs grand ouvert sur son talon. Je défais donc le papier cachant la partie collant du pansement et tente de rester dans mon rôle impliquée. Je dû me mordre la joue à force mais je parviens à me ressaisir pour viser juste l'endroit du pansement.
— Je vous entend piaillé les filles, tout va bien ?
Reconnaissant la voix de Chanyeol, je ne lève pas tout de suite la tête.
— Elle s'est blessé l'autre nunuche je me contente d'essayer de mettre un pansement, mais madame est exigeante !
— T'as dis « essayer », tout est dans tes mots.
— Mais comment t'as pu te blesser dans la douche, Seulgi ?
— Je t'en pose des questions, Park Chanyeol ?
— Pas étonnant moi je trouve. Elle arrive à exploser son étagère d'un coup de coude donc...
Ma concentration se retrouve compromise au moment où je m'apprête à poser le pansement et que je me décide à lever les yeux vers Chanyeol. Grave erreur, grave erreur, mais bon tant pis pas grave la vue en vaux le coup.
Ce malade mental était entrain de finir de remettre son t-shirt en arrivant dans l'enceinte du gymnase. Lui aussi avait enfilé l'uniforme de l'école alors il s'était retrouvé avec un jogging bleu et un t-shirt assorti. Un t-shirt qui m'a caché la vu de son ventre avec un petit train de retard. Autant vous dire que mon cerveau c'est naturellement mit en arrêt, n'ayant eu droit à cette vue que lors des journées piscine. Sauf que dans ces moments là je m'y attendais, pas là maintenant tout de suite. Là la couleur pâle de mon visage était en jeu, il me faisait encore plus d'effet sans avoir fait exprès c'est pas normal ça. Mon dieu qu'il est beau.
— Aïe ! Bon sang mais Wendy tu ne sais pas te servir d'un pansement ??
Et mon cerveau se remet à tourner. Mais avant que je croise le regard de Chanyeol qui redresse la tête en entendant Seulgi crier, là où moi je baissais la tête pour voir ce que je venais de faire. Facile : je viens juste de poser la partie collante du pansement sur sa plaie. Un hoquet de surprise me coupe la respiration et je m'empresse de m'excuser en enlevant le pansement directement pour éviter que la plaie ne s'infecte. Evidement Seulgi lâche une plainte et je m'excuse à nouveau alors que je me dépêche de vite nettoyer la plaie pour la deuxième ainsi que la mouiller avec un peu d'eau. Forcément, sous les cris de mon amie, Chanyeol ne tarde pas à nous rejoindre, inquiet.
— Mais qu'est-ce que tu fabriques ? Me demande t il en se penchant pour regarder ce que je faisais.
Je retiens mon souffle pour me forcer à me concentrer sur la plaie de Seulgi et non sur Chanyeol que je sentais à quelques centimètres de moi. L'image que j'ai eu rongeant encore mon esprit rien qu'à l'entendre à côté de moi. Je ne lui répond donc pas et me contente de tourner ma tête à l'opposé de lui pour récupérer un nouveau pansement. Mais je fus bien forcé de sentir le regard interrogateur de Chanyeol dans mon dos. Seulgi ne se retient pas de jacasser de son côté, à la manière d'une enfant, laissant Chanyeol tourner son attention vers elle pour lui dire d'arrêter de gigoter et donc me laisser mettre le pansement cette fois-ci comme il faut.
Après tant de batailles pour me concentrer à la limite de croire qu'on me faisait un signe pour ne rien lui mettre sur la plaie, c'était fait ! Seulgi ne se retient pas longtemps pour vite s'extirper de ma prise et vérifier elle même son bandage.
— Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour l'avoir ce truc ! J'aurais dû le faire moi-même t'aurais pu m'arracher un peu plus de peau !
— T'as pas l'impression que t'abuses ? Demande Chanyeol, l'air si vite exaspéré.
— Toi, silence.
Chanyeol soupire à côté de moi avec un sourire amusé, tournant finalement son regard à nouveau vers moi, m'obligeant à regarder ailleurs pendant que je rangeais tout dans mon sac le temps de me calmer et que Seulgi arrête de se plaindre. Je pensais que mon amie suffirait à le distraire mais visiblement non car il s'approche de moi.
— Wendy ? Ça va ?
— Oui oui ! Hum le désinfectant, le désinfectant il est où mon désinfectant ? Ah oui je l'ai pas pris hum... bandage...
— Seungwan.
Mon dieu il s'y remet. Et comme il ne pouvait s'arrêter là, il le fit en m'attrapant le bras pour me tourner vers lui de force. Mon regard rencontrant alors automatiquement le sien. Son regard sur moi initialement curieux presque accusateur se changea bien vite en un surprit lorsque son regard croisa mes joues toujours aussi empourprés. Il me zieuta attentivement, ce qui, par réflexe, me fit vite regarder ailleurs sur l'instant.
— Ne me regarde pas comme ça...
Car actuellement je ne pu qu'un peu plus rougir en sentant qu'il ne me lâche pas du regard. Et pourtant il n'en reste pas là car il s'oppose à ce que je regarde ailleurs, me le témoignant en glissant sa main sur ma joue pour me tourner vers lui à nouveau. Mon regard était bas mais il ne me lâche pas des yeux de son côté, sa main s'approchant pour aller jusqu'à ma mâchoire.
— Regarde moi, Wendy...
J'hésite. Très longuement d'ailleurs, mais je finis bien par le regarder du coin de l'œil avant de croiser son regard. Son étonnement était passé pour revenir à son air curieux. Contrairement à dans la salle des archives, sa prise ne l'incitait pas à m'approcher de lui, juste à me faire le regarder. Il restait à sa place, scannant le moindre de mes traits de visage tandis que mes yeux étaient dans leur cas coincé dans les siens. Il entrouvrit la bouche avant de la refermer presque en se la pinçant. Mes sourcils se froncèrent d'interrogation et il le remarque, il rouvrit alors ses lèvres, peinant avant de reprendre :
— Est-ce que c'est moi qui viens de te mettre dans cet état ?
Oh mon dieu.
M'a t il vu l'observer lorsqu'il remettait son t-shirt?
Oh non y a rien de plus humiliant. Il doit se délecter de cette information. Mais quelle fragile je suis, ça en devient réellement ridicule.
Je dois regarder ailleurs, pitié qu'il arrête de me fixer.
...
Mais il a fallut que Chanyeol le sente venir et resserre sa prise en m'attrapant le visage de son autre main. Dans ces conditions, je ne pu que rester immobile le regard tourner vers lui contre mon grès. Je ferme les yeux sur l'instant, me refusant à le regarder mais lui ne flanchait pas.
— Seungwan, regarde moi.
Il ne riait pas, restant simplement doux dans ses mots. Sa prise sur mon visage était délicate, sa main venant doucement caresser ma joue. Ce geste était celui que les personnages dans les dramas utilisent pour rassurer quelqu'un. Je disais toujours que jamais ça n'arrive dans la vraie vie mais là, je fus bien contrainte de reconnaître que ça faisais effet. Son touché m'apaisait, jusqu'à me laisser à nouveau ouvrir les yeux.
Et à cet instant, nos regards se croisèrent à nouveau. Mon visage entier devait être rouge écarlate maintenant, mais finalement en le regardant de près, il n'était pas mieux. Ses joues étaient légèrement colorées, ses lèvres à nouveau entrouvertes et son regard un peu plus proche que ce qu'il n'était déjà de base.
— Répond moi, Seungwan : est-ce que c'est moi qui te met dans cet état ?
Je déglutis automatiquement, sans avoir envie cette fois-ci de fermer les yeux. Je n'avais pas peur de sa réaction, décidant d'écouter ce que Seulgi m'a déjà dit tout à l'heure et de faire confiance en ses bonnes intentions, juste peur de me mettre définitivement à nu. Car après ça, nous serons bel et bien plongé dans cette discussion. Cette discussion qui s'annonçait prometteuse qu'importe l'issue.
J'en étais même effrayé. Alors je repense à ce que m'a dit ma meilleure amie pour la route, me permettant au moins d'entrouvrir la bouche.
— Je... Parviens je à articuler, si on peut dire ça comme ça.
— T'es morte pour soudainement arrêter de crier, Kan-
— Yah ! Chut, pot de colle !
Je vous étonne si je vous dis que je viens à nouveau d'expulser Chanyeol de mon champ de vision? Le repoussant rapidement jusqu'à l'envoyer or du tapis pour faire un agréable bonjour au sol.
— Bonjour d'abord... échappa naturellement Jennie en nous voyant tandis que je lui tire un grand sourire. Oula. Ne me dites pas que je viens de couper quelque chose l-
Seulgi vient de lui foncer dedans pour lui mettre son sandwich dans la bouche et ainsi vite la couper dans sa lancée.
— Bon bon on va y aller nous hein ! Regarde Jennie il nous manque des chips je pense Wendy n'aime pas celle au barbecue, haha ! On y va hein ?
— Mais t'es bête ou quoi? Les chips au barbecue c'est pour m-
Seulgi colle directement ses mains contre la bouche de Jennie. De quoi outré Jennie qui la dévisage en découvrant cette facette si différente de son comportement habituel. Le naturel on l'a oublié depuis longtemps.
— Haha que t'es marrante Jennie.. j'avais oublier que c'était moi qui n'aimait pas les chips au barbecue. On est obligé d'aller en chercher d'autres je ne sais pas où c'est et ces deux là sont épuisés vois tu ? On ferait mieux de les laisser se reposer tu ne crois pas ? Haha...
Jennie roule des yeux et claque le bras de Seulgi pour la faire la lâcher.
— T'es ridicule quand t'essaye de couvrir ta pote... mais je ne peux pas te laisser faire ce serait faire une collaboration pour un couple que je ne soutiens pas ! Lâche moi un peu tu veux ? Toi et tes sale pattes...
Seulgi soupire et lui chuchote un truc à l'oreille. Un truc qui fait vite arrondir les yeux de Jennie avant qu'elle chope le bras de mon amie pour l'attirer à sa suite hors du gymnase.
— Mission nouvelles chips donc ça me convient ! See you (*à plus tard) Park et Son !
À voir le sourire fier que mon amie tire je comprend vite qu'elle vient de lui arranger les devoirs faits pour les vacances. Seulgi disparaît du gymnase avec un pouce en l'air d'un air de soutien, me laissant me frapper le front. Avant de me pincer l'arrête du nez en les entendant déjà débriefer de ce qui vient de se passer, le tout harmoniser de leur entente légendaire à savoir certaines insultes surtout de la part de Jennie puisque Seulgi a oser la toucher.
Bref.
Je fus ramener à la réalité en entendant Chanyeol geindre de douleur, attirant alors mon attention vers lui entrain de se masser le crâne après s'être redressé en tailleur. J'arrondis les yeux.
Oops.
— Un conseil, Son : ne sous-estime jamais la force que ta dans les mains. Me dit il en riant un instant avant de grimacer à nouveau. Peut-être que je l'ai mérité après tout..
— Oh mon dieu Chanyeol je suis désolé ! Tu vas bien ? M'exclamais-je en revenant vers lui pour vite le rejoindre au sol.
Il ne bouge pas de place si ce n'est pour se tourner légèrement vers moi lorsque je me mis à genoux pour vérifier sa tête.
— Tu t'es fais mal ? Bon sang mais quelle idée j'ai eu c'est pas vrai...
— C'est pas grave Wendy, je vais bien calme toi. Dit il à la limite du ton amusé.
— Me calmer ? Et puis qu'est-ce qu'il t'a prit à toi aussi encore ? Y avait Seulgi juste à côté et Jennie devait arriver d'un moment à l'autre! Ce n'était pas le moment pour...euh...
Il sourit et je manque un battement de cœur lorsqu'il complète pour moi :
— ... T'embrasser ?
Il complète ma phrase à ma place bien trop sereinement à mon goût. Et en regardant son visage je fus troublé de le voir sourire.
— Car pour le coup j'en avais très envie.
Si je ne rougissais pas à son premier mot, je craquais bien sur sa phrase complète en sentant la chaleur me monter aux joues.
Cela ne m'empêche cependant pas de me reprendre du mieux que je peux en lui donnant un coup dans l'épaule, certaine qu'il allait parfaitement bien. Et puis sinon qu'il souffre ça me fera une belle jambe.
— Crétin ! Je voulais dire « faire ton numéro » espèce de play boy ambulant ! Faudrait que t'arrives à te contrôler un moment donné ça va te porter préjudice.
— Même si je ne le fais qu'à toi ?
— Yah mais tu vas la boucler ?! Et puis rien qu'à moi pff ne me fait pas rire haha,, je ris nerveusement, vraisemblablement gênée et rouge pour changer,, tu pourrais avoir le lycée à tes pieds avec de telles techniques.
— Oula, Wendy.
— Chut je parle. Je suis sérieuse ! Imagine un peu tu pourrais hum... tenter avec Taeyeon ! Elle est super belle, elle, et puis une superbe personnalité.
« Mais qu'est-ce que tu racontes ? »
— Wendy.
— Ou bien Solar !
« Mais boucle la! »
Mais je n'y arrive pas !
« Force toi idiote tu passes pour une folle! »
— Enfin son vrai nom c'est Yongsun mais elle aussi est très intelligente, drôle et une vraie femme fatale !
— Seungwan !
Je grimace en finissant par me taire, tournant finalement mon regard, qui n'a fait que s'éparpiller depuis le début de mon monologue, vers lui. Il me regarde, abasourdi et attendant d'avoir la validation pour poursuivre.
— Jihyo, peut-être?
Il arque un sourcil, finissant par laisser un sourire apparaître sur son visage. Ce qui me surprit, et je ne manque pas de le noter sur l'expression de mon visage.
— Tu as beau être la fille qui rentre en salle d'examen avec le plus de confiance, ce qui tu viens de faire me montre que cette confiance n'est là que pour les examens. Quand vas-tu te voir comme moi je te vois ?
— C-Comment ça ? Qu'est-ce que t'insinue enco-
— C'est toi qui me plait, Seungwan.
...
S'il est impossible que notre cœur s'arrête pour une durée indéterminée tout en restant conscient, je suis la preuve vivante que c'est possible. Mes yeux s'arrondissent en l'observant. Il ne scillait pas, m'observant sans broncher en attendant quelconque réaction de ma part sûrement.
Sauf que sur l'instant je suis pétrifiée. Je n'avais jamais oser même l'imaginer me dire ces quelques mots qui pourtant peuvent paraître ridicule par rapport à tout ce que j'ai envie de lui déballer.
Mais il me montra que je n'étais pas au bout de mes surprises lorsqu'il vit qu'il allait falloir me réveiller pour que je bouge. Je m'attendais à ce qu'il m'appelle simplement, mais au lieu de cela il s'apprêtait à empirer mon cas.
La discussion débutait.
— Tu me plais Seungwan, et ce depuis qu'on s'est rencontré au début du lycée...
Il m'observe avec un petit sourire nostalgique avant de profondément inspirer puis soupirer. Regardant ailleurs un instant, il était entrain de réunir ses forces... avant de se lancer.
— Écoute, Seungwan... bien attentivement... car déjà que je t'ai fais attendre super longtemps pour te dire tout ça je ne sais pas si j'aurais le cran de le dire deux fois... je sais que je n'ai pas été le plus malin, depuis le début de cette histoire. Enfin, on peut carrément le dire j'ai été idiot, ça je te l'accorde. Je t'ai repoussé alors que je t'ai laissé t'avancer, et après je m'étonne qu'on ai peiné à l'avoir cette discussion... mais là où j'ai été le moins malin c'est que j'ai vraiment laissé ce quiproquo se former dans ta tête sans m'inquiéter de ce que tu traversais. Pour moi j'avais juste à tout t'expliquer et tout rentrerait dans l'ordre, mais je me suis trompé. Je t'ai déçu et... j'ai sûrement blessé ton ego, ou plutôt toi plus généralement en te repoussant. Je ne m'en étais pas rendu et... ironiquement c'est Jennie qui m'a fait comprendre ça toute à l'heure. Qu'à toi et Chaeyoung je vous en faisait voir de toute les couleurs et.. je m'en veux. Je suis désolé pour t'avoir fais vivre cette abominable semaine jusqu'à te tourmenter même ce week-end avec ces fichus heures de colles...
Ironiquement sans ces heures de colles on ne serait pas entrain de discuter, je me permet de commenter. Et je me permet de penser qu'il a fait exprès de se faire coller pour être là aujourd'hui.
— Ça a prit de proportions énormes et ce n'était pas mon but. Je n'ai jamais voulu jouer avec toi, te blesser sera toujours la dernière option que je choisirais. Alors j'ai toujours voulu être transparent avec toi... quand on jouait avant cette soirée, je n'ai jamais menti sur aucun des mots que je t'ai dis même pour te taquiner. À cette soirée, ça aurait sûrement pu être le dénouement... mais comme tu le sais déjà, Chaeyoung m'a embrassé...
Ce rappel n'était vraiment pas nécessaire si c'était pour me tendre soudainement. Heureusement il enchaîne vite.
— ... Mais je n'ai pas répondu. Après s'être éloignée elle est directement partie sans me laisser m'expliquer. Et je n'ai jamais eu l'occasion de lui parler avant la pause déjeuner de toute à l'heure car jusque là elle m'évitait royalement en privée, sûrement pour éviter que je ne dise les mots clair et précis derrière mon manque de réponses... ce baiser ne m'a rien fait ressentir si ce n'est me bousculer te concernant. Je suis d'accord j'aurais dû me bousculer autrement mais si je suis là face à toi, c'est que j'ai remis les choses au clair avec elle, j'ai été honnête avec elle et avec moi-même. Je... j'avais besoin de ce temps pour refaire le point pour pouvoir te faire face vraiment sans risquer qu'elle ne s'interpose. C'est pour ça que je ne t'ai rien dis ce soir là... ce n'était pas l'endroit ni les conditions appropriées... et je me refusais de partager mon premier baiser avec toi dans le cadre d'un jeu..
Je vous l'annonce : je ne respire officiellement plus. Mon regard était coincé sur lui, abasourdie à mon tour en espérant qu'il est terminé pour le coup, sinon il allait me mener au cercueil pour la prochaine étape.
Je crois qu'il va falloir de toute façon appeler les pompes funèbres parce que là il s'approche. Pendant que moi je ne parvenais toujours pas à bouger même lorsque sa main se refit un chemin sur ma joue. Là où je me surpassais en revanche était bien le fait que je le regardais droit dans les yeux, levant légèrement la tête pour ne pas le quitter du regard. Il fait de même, retraçant la forme de mes pommettes de son pouce. Ainsi, je peux bien me sentir comme une statue en porcelaine sous sa prise.
— ... Je suis désolé pour tout ce que je t'ai fais subir... Mais je n'ai jamais été aussi certain de pouvoir te dire que je t'aime et que c'est toi que j'ai eu envie d'embrasser ce soir là que maintenant. Je suis fou de toi, et c'est avec toi que je veux passer mes années de lycée.
Moi qui pensais cette semaine déjà trop longue, l'idée de finir nos années de lycée ensemble me donnait presque le tournis. Mais je ne scille pas non plus pour une fois, un poids énorme se retirant de mon être entier. J'étais ensorcelé par ses mots ainsi que ses yeux, c'était bien plus que ce que j'aurais jamais pu espérer. Et il l'a dit de lui-même sans que je ne lui demande. Je crois qu'effectivement je peux mourir en paix.
Enfin sans compter le fait que je me décide enfin à me réveiller au moment d'attraper le bas de son t-shirt pour me tenir à quelque chose et pas tomber plus que ça sous son charme (lol).
— Alors... tu n'as jamais hésité entre elle et moi?
Il semble surprit par cette question mais comprend vite qu'elle compte pour moi. Je ne tiens pas à être la seconde roue du carrosse.
— Non, jamais. Depuis le début c'était toi.
À son dernier mot, son regard sur moi s'adoucit, il était plus profond, plus... vivant. Mon cœur redémarra à cette instant là, me laissant entrouvrir la bouche en peinant pour dire quoique se soit. Il semblait le comprendre, alors il s'approcha simplement.
Sa prise sur ma joue s'adoucit pour juste glisser sa main sous mon menton, me le soulevant légèrement pour me faire face alors qu'il penchait la tête en se penchant un peu plus. Du peu de souffle que j'avais en baissant mes yeux sur ses lèvres, je réclamais :
— Redis le moi.
— De quoi ?
— Que tu m'aimes.
À nouveau, je parviens à le surprendre et il s'immobilise pour me scruter du regard.
— Dis le d'abord.
— Tu plaisantes ?
Je perdis vite mon ton calme en l'entendant, m'éloignant de deux centimètres pour le dévisager. Ce crétin souriait.
— Je te l'ai déjà moi... doooonc...
Mon souffle se coupe lorsqu'il attrape ma taille pour me ramener à lui de force, me laissant encore plus proche de lui. Sous son regard de psychopathe fier de son coup, je me sentais décidément encore plus rikiki que d'habitude.
— A toi de le dire...
— Mais je...
— Tu..?
Mon souffle se coupe lorsqu'il réduit à nouveau la distance entre nos lèvres. Bordel il va me rendre folle ce malade.
— Je...
Comment je suis sensé enchaîner deux mots avec son petit jeu? Sa prise se resserre autour de ma taille, sa seconde main revenant sous mon menton pour me faire arriver à sa hauteur alors qu'il entrouvrait ses lèvres sous mes yeux. Les siens en étaient vitreux, rivés sur mes lèvres à moi avant de revenir à mes pupilles. Sur l'instant, j'aurais pu fondre.
— Tu..?
Je l'observe sans respirer un instant, avant de certainement retomber amoureuse de lui en soufflant :
— .. je t'aime Park..
Et ma prise sur son t-shirt se resserre lorsque je participe à nous rapprocher pour enfin fermer les yeux. Je n'eus le temps de voir son sourire, mais au ton de Chanyeol je l'entend bien :
— Et je t'aime aussi, Son...
Je sentis enfin son souffle chaud contre mes lèvres, nos jumelles se frôlant alors que je me mis presque à trembler sous mon souffle court. Mes ongles à deux doigts de déchirer son t-shirt alors que je pourrais sentir ces mains s'enfoncer dans mes reins. Lorsque je sentis ses lèvres réellement me frôler, je me dis que je pouvais enfin mourir en paix...
Enfin...
Jusqu'à ce qu'une sirène retentisse dans tout le gymnase.
Ainsi si proche et si surprit, on sursaute dans un mouvement synchronisé avec Chanyeol qui nous vaudra de nous cogner évidement la tête avant de retomber lourdement sur nos fesses. Cette sirène étant à la limite de me percer les tympans je ne pris même pas le temps de geindre pour mes fesses mais bien pour couvrir mes oreilles de mes mains en me retenant de crier sous la douleur de ce bruit. Pas besoin d'être génie pour savoir que Chanyeol faisait de même, mais j'en eu le cœur net en levant les yeux vers lui et en le voyant grimaçant au moment de retirer ses mains de ses oreilles pour m'aider à me lever.
— Mais qu'est-ce que c'est que ce vacarme ?!
— L'alarme incendie, ne restons pas là, il faut trouver les filles !
On hurlait mais même ainsi j'avais du mal à l'entendre. Mais ni une ni deux on s'élance vers la sortie, où on tombe nez à nez sur Seulgi et Jennie, essoufflée.
— Qu'est-ce que vous fabriquez ici ?! Demandai je.
— Jennie a trouver comment sortir ! M'expliqua Seulgi.
— Hein ?!
Je me tourne vers la concernée.
— Ne me dis pas que c'est toi qui a déclenché l'alarme ?!
— Bien sûr que si ! Me répondit elle fièrement. Les pompiers vont arriver d'une minute à l'autre ! Ne perdons pas de temps ! À l'entrée !
Bon. On réfléchit pas trop sur l'instant et on se contente de courir pour la suivre jusqu'au hall du lycée à toute enjambée. Déjà que mon souffle était critique 5 secondes plus tôt, autant vous dire que là je vais devoir m'écrouler un moment avant de pouvoir me relever. Surtout que le bruit de cette sirène n'arrange rien à mon rythme cardiaque. Et même avec le soutien de Chanyeol, rejoindre les grandes vitrés de l'entrée du lycée ne m'a jamais paru si dur.
Enfin arrivée, c'est Jennie qui se charge de tambouriner en premier les portes en criant de venir nous chercher. Seulgi ne tarde pas à la rejoindre. Et c'est là que je me dis qu'elles ont bien un point commun : ce sont toutes les deux des hystériques.
On dû patienter bien 10 minutes avant d'avoir enfin un camion de pompier passant dans la rue du lycée, multipliant les cris des filles qui n'avaient toujours pas abandonnés. Rapidement, plusieurs personnes sortent du camion suivit d'un deuxième et d'une voiture de police. Lorsqu'un homme nous aperçoit, le bruit de la sirène est tellement fort que je suis incapable de comprendre ce qu'ils se crient. Je comprend simplement lorsque le premier homme qui nous a vu nous fait signe de nous écarter pendant que l'un de ses collègues débarque avec un pied de biche. Pied de biche vachement utile pour faire sauter le verrou de la porte du lycée. La joie de Jennie fut telle qu'elle se jeta dans les bras de l'homme avec le pied de biche.
— Je n'ai jamais été aussi heureuse de voir des inconnus !
L'entendis je s'exclamer sous la surprise de l'homme s'étant prit le boulet de canon mais ne tardant pas à relever Jennie pour vérifier son état. Un deuxième homme s'approche pour donc nous accompagner sortir de l'enceinte du lycée. L'air frais m'a tellement manqué...
Sur l'instant, et pour cause de notre course à en perdre haleine, je ne tarde pas à me laisser tomber les genoux sur le sol, Chanyeol venant vite me rejoindre parterre pour s'assurer que je ne m'apprête pas à m'évanouir à nouveau. Bizarrement je n'ai jamais été aussi heureuse pourtant.
— Il y a des jeunes ici, appelez des renfort ! Hurla l'homme aidant Seulgi à sortir vers son équipe.
— Non ! Cria Seulgi soudainement. N'appelez pas plus de monde il n'y pas d'incendie ! Les arrêta t elle de suite.
Sous ses cris, tout les professionnels sous nos yeux froncent des sourcils, et Seulgi se met vite en tête d'expliquer clairement la situation à l'employé à côté d'elle avant toute chose.
— Écoutez, nous sommes les quatre seules personnes présentes dans cet établissement, nous étions en heure de colle mais on nous a oublier ! Nous étions coincé comprenez le, lancer l'alarme incendie était notre seule chance !
Forcément c'est vrai que dis comme ça compliqué d'y croire. Et je fus bien forcé de constater que peu de monde était convaincu lorsque tout les professionnels se fixèrent d'un air dubitatif. Je deviens sûr quand un policier dit dans son talkie-walkie a côté de moi :
— Ces jeunes sont bizarres, on les vérifie et on les emmènes au poste. On fouille aussi l'établissement sur le champ.
— Q-Quoi ?!
— Vous nous arrêtez ?! S'exclama Chanyeol en voyant deux hommes nous approcher.
— Pardon ?! Mais attendez on a manquer la mort là ! S'offusqua Jennie, toujour dans les bras de son sauveteur qui en profite pour l'emmener jusqu'à l'équipe médicale.
— Mais.. je viens de vous dire la situation vous êtes bouchés ?! S'exclama Seulgi à l'homme à qui elle s'est adressé en premier temps.
Ce dernier ne scille pas et la regarda sévèrement.
— Des surveillants oublieraient quatre adolescents bruyants comme vous ? Ça m'étonnerait.
Et il ne tarde pas à s'éloigner pour laisser un policier choper le bras de Seulgi pour la guider vers l'une des voitures de police.
— Mais pardon ?! Lâchez moi tout de suite bande de malade ! Cria ma meilleure amie.
Pendant qu'un autre policier vient aider son collègue à attraper ma meilleure amie, deux autres déjà proche de Chanyeol et moi viennent lui saisir les bras pour le relever. Inquiète, et sans avoir trop envie de le lâcher, je tend ma main vers lui dans l'espoir de le retenir en vain. Il me regarde, tout aussi inquiet en voyant un autre policier me saisir le bras pour me lever.
— Faites attention ! Elle s'est évanouie il y a tout juste une heure !
— Tu ne me donnes pas d'ordre, gamin.
Je pu voir Chanyeol grogner en regardant le policier me tenant avant de me regarder. Je lui lance alors un léger sourire pour le rassurer alors que nos deux policiers nous éloignaient l'un de l'autre.
— Tout ira bien, Chanyeol. Ne t'en fais pas... c'est finit...
Le policier me guide vers une voiture en attendant de me faire examiner, je détourne donc mon regard de celui inquiet de Chanyeol lorsque le policier me tenant ouvrit ma portière.
— A-Attendez ! Seungwan !
Entendre Chanyeol crier mon nom coupe court à toute discussion environnante. Dans la nuit qui commençait à tomber, mon regard revient vers celui qui vient de m'interpeller avec étonnement. Il me regarde, résistant aux policiers cherchant à l'emmener vers une autre voiture.
— Wendy ! Dis moi que tu me crois ! Tu crois en ce que je t'ai dis... pas vrai ?
Évidement que je suis surprise d'une telle question devant autant de gens. Mais je comprend son inquiétude. Il a sûrement peur qu'on se soit fait couper dans notre élan et qu'on est pas finit cette discussion pleinement. Pour moi j'ai eu largement ce que je voulais. Mais lui, il savait déjà que je l'aimais, il avait surtout besoin de m'entendre dire ou de comprendre que j'avais confiance en lui. Car il n'était pas non plus trop idiot, les sentiments c'était bien beau, mais ce n'était pas tout.
— C'est quoi encore ce cirque ? Rentre dans la voiture !
— R-Répond moi Wendy ! S'il te plaît...
— Montez, mademoiselle.
Il s'est battu toute la semaine pour que je lui réponde enfin. Évidement qu'il tente le tout pour le tout cette fois-ci.
Bien que gênée, je lève les yeux vers le policier qui commençait à s'impatienter.
J'ai eu ce que je voulais plus que tout, je peux bien lui accorder ce qu'il attendait en récompense.
— Mademoiselle, vous allez monter ou-
— Je suis désolé.. je reviens !
J'esquive de justesse sa tentative de m'attraper le poignet pour vite m'élancer vers Chanyeol avec le peu d'énergie qui me reste pour de bon. En me voyant, je pense que le cerveau de Park grille aussi car il se permit de tirer soudainement suffisamment fort sur ses bras pour que les deux policiers le lâchent. Tentant de le rattraper, les deux hommes n'eurent le temps que Chanyeol se mit à courir en ma direction aussi.
Pendant que je pouvais deviner les plaintes de tout les policiers, j'étais certaine de sentir le regard de soutien de Seulgi dans mon dos, tout comme le regard intéressé de Jennie qui doit bien sûr tout voir depuis son camion.
Et autant vous dire qu'on leur donne du spectacle.
Car arriver au niveau de Chanyeol, je me jette littéralement dans ses bras, si violemment qu'en me réceptionnant il se sent légèrement pivoter. Mais il ne me lâche pas du regard, et pendant que je me retrouve pour une fois plus haute que lui, je le surprend avec un grand sourire aux lèvres.
— Évidement que je te crois, Park. J'ai douté de moi, et non plus de la confiance que j'ai mise en toi.
Son visage s'illumine et pas qu'un peu, lâchant un profond soupire avant de me serrer à peu plus dans ses bras et de me faire retomber au sol. À rire de bonheur, on avait l'air fou, mais c'est ce qui m'entraîne à conclure vivement :
— Je t'aime Chanyeol, plus que tu ne peux l'imaginer...
Il sourit, et alors que je vois des policier s'approcher rapidement de nous dans son dos il me répond :
— Et moi je t'aime bien plus encore.
Cette fois-ci, on perdit moins de temps et profitons de ce qui nous reste. Et aussi vite sa main glissa dans ma nuque, aussi vite je pressais mes lèvres contre les siennes.
Le cri de bonheur de Seulgi me fit presque sursauter mais j'étais bien trop prise dans l'adrénaline de notre premier baiser pour y prêter attention. Le temps ralentit d'un coup, durant un instant où je comprend cette fameuse phase dans les dramas : « il n'y avait plus que lui ». Car actuellement, je ne pouvais que me préoccuper de son cas.
J'étais heureuse, soulagé et je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
Lundi matin...
— Et... après ça les policiers nous ont séparés et c'est comme ça qu'on s'est retrouvé dans le commissariat en manquant un avertissement.
Je me pinçais les lèvres en levant le regard vers la directrice qui m'observe longuement avant de regarder Chanyeol, Jennie et Seulgi à tour de rôle.
— Vous confirmez ?
Les trois hochent vivement la tête, Seulgi lâchant un « ohhh que oui » tout droit sortie du cœur alors que je lance un sourire à Chanyeol. De son côté la directrice soupire, avant de grimacer, claquer sa langue sur son palais et laisser son dos retomber contre le dossier de son siège. Pour ensuite observer Mme. Hwang et le gardien l'air sévère. Et enfin, mes parents ainsi que ceux de Chanyeol, Seulgi et Jennie eurent le droit à un sourire plein de compassion.
— Je vous présente mes excuses pour ces dérangements, nous allons régler ce désagrément avec la police..
Sous entendu : on peut rentrer chez nous.
— Je préfère ça. Lâcha mon père en se levant rapidement, lançant un long regard remonté vers ma prof qui regarde vite ailleurs.
Je l'imite vite avec ma mère et les autres font de même.
— Plus de peur que de mal. Soupire la mère de Seulgi en enlaçant sa fille.
— Ne me refait plus jamais une telle frayeur Jennie ! J'ai bien cru que tu t'étais faites kidnapper !
Jennie a bien le même ton de voix que sa mère on ne peut pas se tromper sur le côté drama queen.
Chanyeol sortit à mes côtés, attirant alors mon regard sur lui. Son grand sourire en devient contagieux et le sentir saisir ma main n'améliorait rien. Enfin, jusqu'à ce que sa mère vienne tapoter son épaule.
— On en reparlera à la maison chéri mais il faut vraiment que tu comprennes avant que ça ne devienne une habitude qu'on échappe pas à la prise des policiers ainsi.. ça aurait pu être un délit de fuite !
— Oui, on en reparlera ne t'en fais pas pour ça... ,, reprit lui même son père, avant de chuchoter,, même si je suis fier de ton audace... mais ! Effectivement on ne fait pas ça ! ... même si je suis ravi de vous rencontrer mademoiselle...
— Sungjin ! C'est pas le moment de blaguer là c'est le moment clé de son éducation !
— Roh mais laisse le tranquille il a 18 ans et il a géré comme un chef tu le vois bien.
— Bien sûr pour toi tout est normal... Aish je me demande ce que je vais faire de toi...
— On aurait pu organiser une meilleure rencontre belle famille non ? Demanda ma mère à côté de moi en direction de son mari qui se contente de rouler des yeux.
Je ne me retiens donc pas de lancer un regard à Chanyeol qui fit de même, à deux doigts de rire tout comme moi. On se retient de justesse, même si on ne s'empêche pas de doucement sourire lorsque sa main vient entrelacer nos doigts, me laissant déposer ma tête contre son épaule en même temps de sortir du bureau de la directrice.
Bureau que j'entend vite encore s'animer lorsque le gardien tente d'appeler la directrice :
— Madame Lee, je...
— Le prochain qui cause sans mon autorisation je le défenestre, c'est compris ?
NDA 🐱 :
Dernier chapitre qui sera un minuscule bonus demain les amis !
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