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Combien de temps Kristoff a t il mît pour demander en mariage Anna ? Un bon paquet de temps avec supplément des dizaines de tentatives. Dans le dessin animée c'était un peu le moment comique qui rythmait le film, le moment où on se détendait et on le prenait un peu pour le canard du coin. Bah je crois que je comprend enfin ce qu'il ressent. Mais personnellement ça ne me plairait pas que vous soyez entrain de vous moquer de moi.

Bien sûr je ne suis pas au stade de demander en mariage qui que se soit, mais ça doit faire une heure et vingt-huit tentatives que je fais avant de me résigner pour parler à Chanyeol. Mais soit je suis confronté à son visage concentré dans son activité visiblement PASSIONNANTE, soit je perd le peu de courage que j'avais déjà de base.

C'est une après-midi qui s'annonce longue d'entrée de jeu, mais là elle vient de se rallonger lorsque je me suis mise en tête de lui parler sans pouvoir le faire. J'ai vraiment un manque de courage et de charisme sur ce genre de truc s'en est affolant. Si Seulgi me voyait je me serais déjà pris un coup de pied là où vous savez très bien. Avec sûrement une réplique sarcastique du genre « t'étais pas celle qui ne voulait pas lui toucher un mot y a 4 heures ? ». Ce à quoi j'aurais répondu : « la ferme », de quoi déclencher un fou rire de son côté.

Je soupire largement, ce n'était décidément pas ma journée et ça commençait à devenir problématique. J'avais du mal à avancer dans ma mission, j'ai fais plus de deux tier mais il doit être 17h et il doit rester une étagère pour Chanyeol. Tandis que moi il me reste une étagère en plus de la moitié d'une autre à trier. Et dire que j'avais dis finir avant lui... la bonne blague.

— Tu voudras de l'aide ? Demanda soudainement le loup dont je parle depuis 6 chapitres.

Je ne me tourne même pas vers lui, mon esprit contradictoire et mon ego surdimensionnés reprenant du galon.

— Non, tranchais je. Tu partiras avant moi c'est pas bien grave. Dans tout les cas on se verra lundi aussi.
— Hm... n'empêche que ce n'est pas bien gentleman de te laisser t'en occuper toute seule. On a la même mission de base.
— Tss, tu fais ça uniquement pour faire le « gentleman »? Je mime les guillemets, il sourit.
— Tu me cernes bien ; évidement que non je ne fais pas ça uniquement pour paraître gentleman. Je comptais te ramener.

Je ricane automatiquement, rangeant une pile de feuilles en même temps dans l'une de mes boîtes.

— Pas question. J'ai très peu de bus, tu rentrerais chez toi au bout de deux heures.
— Qui t'a dit de prendre le bus ?

Mes sourcils froncés se présentent à lui de sorte à lui partager mon interrogation, son rire lui échappe à nouveau avant qu'il ne reprenne en rangeant une boite dans son étagère. Désormais, je me retrouve quasiment à côté de lui, je décerne qu'il ne lui restais que 3 étages à ranger.

— J'ai pris ma moto pour venir, Kai (Jongin) se charge de raccompagner Seulgi. Je te ramène chez toi et... tu m'accorderas 5 minutes pour qu'on discute ?

Je le regarde, étonné. À nouveau c'est lui qui prend les devants et dans un sens ça me gêne un peu d'être devenue celle à deux de tensions. Mais d'un autre sens me voilà soulagé, la discussion sera là, je vais pouvoir les demander ces explications.

Sur l'instant je suis prête à tirer un grand sourire pour acquiescer avant de vite me raviser, m'étant aider en me pinçant le bras. Je réplique alors, en acquiesçant :

— Ça ressemble à une prise d'otage mais.. pourquoi pas.

J'ai toujours fais la fière en disant que sa moto était son accessoire parfait pour compléter son apparence de mauvais garçon qui a toujours fait contraste avec son mental de bisounours. Je me moque toujours de celle ci, et ce depuis notre rencontre, ça n'empêche que j'ai toujours aimé monter dessus. Cet engin provoquait un sentiment de liberté rien qu'au moment de la faire grogner. J'ai beau m'en moquer, Chanyeol a du bien comprendre que je l'aime beaucoup sa moto, ce pourquoi sûrement il sourit en me voyant regarder ailleurs pour réprimer un sourire.

— Bien, alors plus vite t'auras finis tes étagères plus vite on rentrera chez nous. Alors met la seconde.
— Encore un mot et je te jure que ta moto je te l'a fais avaler en un coup.

Il me répond en ricanant et rabaissant finalement le regard vers ses boîtes. Je fais de même en secouant la tête. Nos interactions m'ont manqués, je mentirais si je disais ne pas espérer vite les retrouver au quotidien. Cependant ce serait me projeter trop vite alors que je n'ai aucune idée de ce qu'il a à me dire.

Mais je ne pouvais décemment pas m'en empêcher. En quelques jours c'était un fait : il me manque terriblement.

— Bon ! Ça avance ?

Je sursaute en entendant Mme. Hwang ouvrir en fracas la porte de notre pièce, de quoi surprendre également Chanyeol tandis que notre perturbatrice n'en a visiblement rien à carré. Son regard de félin zieute toutes nos étagères sans réagir avant quelques instants :

— Ça avance on dirait.. mais rester encore pour ce qui vous reste, je vais devoir y aller personnellement. J'ai finis mon travail, Jongin et Chaeyoung aussi. Vos téléphones sont avec le gardien si vous les cherchez. Bon week-end à vous et à lundi.

Elle nous tend un bref sourire avant de claquer à nouveau la porte sans nous laisser le temps de dire quoique se soit. Je ne comptais pas lui souhaiter le bon week-end étant donné sa lâcheté de nous laisser au gardien mais tout de même.

Chanyeol semble être du même avis que moi, soupirant bruyamment et maugréant dans sa barbe. Dans mon cas je roule juste des yeux l'air exaspéré et surtout fatigué de cette journée. A vrai dire je ne suis pas sûr d'assurer le bon rangement de l'endroit encore très longtemps, les neurones commencent à chauffer à force de relire toujours les mêmes choses.

Je suis fatigué, il doit être 17h et quelques et il semble visuellement me rester au moins 1h pour tout ranger. Rien que d'y penser, j'avais envie de m'écrouler sur le sol sans demander mon reste. Que quelqu'un vienne me chercher. Genre la police qui me sauverait de cet esclavagisme.

Mais c'était apparement pas exactement la définition exact, j'en ai conscience. Alors pour le moment il n'y a que Chanyeol et moi, jusqu'à ce qu'on ai finit.

Pitié que ça passe vite.

Trois quarts d'heure plus tard, toujours autant envie de mourir. Il me reste deux boîtes à réaménager et je suis actuellement perchée sur un escabeau pour ranger la boîte précédent les deux dernières. Je ne pense pas avoir besoin de vous justifier la nécessité de cet escabeau.

À force de soulever des boites de cette taille, ma force dans les bras commencent doucement mais sûrement à perdre son efficacité. De plus je suis évidement épuisé. J'ai beau vouloir rentrer le plus vite possible et donc mettre autant d'énergie que je peux, ça n'en reste pas moins une activité à 0 sur 10 sur l'échelle de l'amusement. Alors depuis ce matin, autant dire que je sature.

En parallèle de toute cette histoire avec Chanyeol qui me prend la tête, la migraine n'est pas loin.

Je ne rêve que d'une chose : mon lit. Chaud, douillet et réconfortant. L'idéal pour une fille comme moi accro à sa tranquillité / solitude et à mes bons vieux livres. J'aime les dramas, mais dans mes fictions, pas dans la vraie vie.

Rien que le voir arriver m'agaçait.

... bref je suis fatiguée et aigrie.

Soulever la boite remplie de papiers me paraît être un effort sur-humain sur l'instant. Escalader l'escabeau de mes pieds lourds est également de trop dans cette journée. Je n'ose penser aux escaliers qui m'attendent à la maison.

J'étends mes bras comme je peux pour atteindre l'étage le plus haut de l'étagère. Sans grand résultats, elle m'a l'air bien loin d'un coup la hauteur recherchée. Le poids que supporte mes doigts commencent à me dépasser. Me hisser sur la pointe des pieds est certainement la chose la plus dangereuse que je n'ai jamais faite de ma vie. Surtout en même temps de sentir ma tête officiellement rivaliser avec un marteau piqueur contre mon front. J'ai à peine mon cerveau actif au point de ne pas me sentir tanguer.

— Seungwan? Seungwan?? Bon sang attention!

Mes sens ne s'éveillent qu'une fois que je me sentis ne plus dépendre que de mes pieds sur l'escabeau. Le poids de la boite sur mes doigts n'est plus penché vers l'étagère, qui pourrait sans exagération me retenir, mais bien vers le vide derrière moi.

Tentant de me rattraper comme je peux, je me met à secouer mes pieds sans trop réfléchir alors que mon cerveau se mit enfin en alerte. Un cri très peu gracieux s'échappe de mes lèvres alors que la mise en garde de Chanyeol dans mon dos est bien le cadet de mes soucis. Mais j'ai beau tenter de me rattraper, ma chute arrive à grand pas et je finis par me résigner. Mes yeux se ferment alors instinctivement, fermant également mes yeux en me préparant à la douleur. Mais rien ne vient.

Au bout de quelques secondes de chute vachement longue, je me permis de jeter un coup d'œil à ce qui m'entoure. En observant mes pieds j'en constate un toujours en équilibre sur l'escabeau. Puis en réfléchissant un peu, mon regard se baisse vers ce que je sens dans mon dos. Chanyeol se trouve juste derrière moi.

Son visage est ferme et contracté. À voir ses veines dans son cou, ses muscles sont en action. Pourquoi ? Je le comprend quand il me rend mon regard en sa direction.

— Si tu pouvais essayer de te redresser ça m'aiderait beaucoup, Seungwan.

Je sentis sa prise pour retenir mes reins trembloter et son second bras avait déjà lâcher la boite qu'il avait attraper pour l'expulser plus loin. Mon moment d'interrogation passe vite pour laisser mon cerveau se reprendre une gifle.

— Oh mon dieu... excuse moi ! Attend une petite seconde..

Enfin, moi qui croyait que mon cerveau se réveillait, je me rend compte mettre lourdement trompé en constatant que je laisse mon poids s'alourdir en me reposant dans la précipitation sur Chanyeol. Il ne tarde pas à me témoigner son apitoiement :

— Bordel Wendy ! Redresse toi je te dis !

Il tente de me rattraper de sa seconde main mais mon relâchement provoque un court instant de faiblesse pour la main qui me retenait en premier temps. Je perd finalement l'équilibre, et je sens définitivement mon pied quitter l'escabeau lorsque le bras de Chanyeol entoure ma taille vigoureusement. En partant en arrière en une demi-seconde, je n'eus cette fois-ci pas le temps de fermer les yeux que le sol se rapproche à grande vitesse.

Un bruit sourd retentit, en même temps qu'un autre cri de ma part que j'échappe au moment de protéger ma tête de mes bras. La chute parue violente, j'en eu le souffle couper et certainement un battement de cœur que je venais de rater au passage. Mais c'était moins douloureux que lorsque j'ai eu le temps d'imaginer le moment avant qu'enfin cette chute ne s'achève.

En rouvrant les yeux et reprenant mes esprits, je tombe directement sur le bras de Chanyeol autour de mon ventre. Je me redresse en un quart de seconde et fit volt-face vers mon ami que je découvre le visage déformé par la douleur et la main massant l'arrière de sa tête.

— Oh non... je suis vraiment désolé Chanyeol ! Tu vas bien ? C'est ta tête qui a cogner ? T'es pas bien d'intervenir ? T'aurais pu te tuer avez une mauvaise chute ! Si je tombais d'une falaise tu me suivrais aussi ??

Il lève les yeux vers moi à ce moment là et j'en profite pour attraper sa mâchoire dans le but de l'examiner. Il n'a pas l'air d'être plus perturbé que ça, il a l'air plus surprit de ma soudaine prise. Je le secoue de l'épaule pour en tirer quelconque réaction qu'elle soit sans rien en obtenir. Je l'inspecte pendant ce qui me paraît un très long moment alors que mon cœur bat la chamade. J'ai lu beaucoup trop d'histoires de mort bête pour ne pas m'inquiéter qu'il est une commotion cérébrale.

— Tu t'inquiètes ou je rêve, Son ?

Tellement préoccupée par la moindre trace qu'il pouvait avoir dans le cou, il fallut qu'il m'appelle pour que je daigne lever le regard vers lui... et son sourire en coin.

— Tu vas bien ?
— Il me manque juste un bisou magique et on est bon, oui.

Mes joues se retrouvent victimes de plusieurs picotements due à la chaleur soudaine qui les atteints. Je relâche directement ses épaules jusqu'à carrément le renvoyer se cogner le dos contre l'étagère. Mais ce contact ne le fit que rire alors qu'il s'étirait l'épaule.

— Crétin ! Tu m'as fait peur..
— Je vais bien respire, t'es plus lourde que ce que j'aurais imaginer mais je pense sans trop me tromper qu'il faut plus qu'une étagère pour me tuer.

Je roule des yeux, ne relevant même pas son commentaire sur mon poids, malgré tout soulagé alors qu'il rit à nouveau en me fixant du regard.

— Pas besoin de te mettre dans ces états, Son.
— Tss, je trouve ça parfaitement justifier. Avec mon poids tu as supporter beaucoup plus que ce que tu aurais dû te prendre. Surtout que de base tu n'étais pas sensé me retenir, quel idée de t'interposer.
— Moi aussi je suis ravie de t'avoir sauver la vie apparement,, lança t il d'un air sarcastique,, en gage de ta gratitude je pense que tu peux bien te décaler sinon je vais vraiment vouloir t'embrasser.

Moi qui était prête à lui frapper l'épaule avec toute la force qu'il me restait dans les bras, je met un point d'arrêt en entendant sa dernière phrase. Je papillonne deux secondes des yeux avant de baisser le regard. Je pense donc qu'à cet instant mes joues s'empourprent en voyant que je m'étais retourner, de la meilleure manière possible pour être assise PILE POIL sur son bassin.

Sans exagérer, je fais un bon immédiat en atterrissant directement sur le sol alors que je me remet en position un minima approprié en m'éclaircissant la voix. Pour ce cher Park, ma réaction ne le fait que rire.

— T'es vraiment... arrête avec tes allusions crétins on doit travailler !
— Dit-elle, c'est à cause de toi qu'on est parterre je te ferais dire. Si j'avais su que je te faisais un tel effet au point que tu me sautes de-

Je me jette littéralement sur lui pour plaquer mes deux mains sur sa bouche de sorte à le faire taire. Même si je réagis à toute évidence bien trop tard pour que personne n'est compris l'allusion. Ce qui le fit bien sourire derrière mes mains visiblement.

Je devrais peut-être être agacé de le voir reprendre nos sous entendus comme ci de rien n'était, pourtant ça ne faisait que de me retirer un poids énorme. On avait pas tout perdu finalement... mon dieu que je me sentais idiote, à tout moment je retombais simplement dans ses filets. Car après tout je n'ai toujours pas eu d'explications, ni même un semblant de discussion qui me mettrait au clair sur ses intentions. Non je n'ai toujours rien à l'heure actuelle. Moi qui croyais que c'était le cœur des femmes l'océan de secrets, je pense que Chanyeol est celui qui en a le plus de nous deux.

Et même en sachant ça, pourtant, d'une audace que je pensais avoir perdu, je lui rend son sourire. Ses sourcils s'hausse sur l'instant, mais il ne cherche pas à se défaire pour autant.

— Mais je ne t'ai jamais demandé de jouer les princes charmants. Tu es mignon... mais pas assez à mon goût.

A force on frôlait la danse des sourcils mais il arque son sourcil droit en me dévisageant. Je lui souris d'un air fier, prête à me redresser pour de bon.

— En revanche ton aide pour les deux dernières caisses n'est pas de refus. T'as bien dis que tu comptais m'aider si tu avais finis n'est-ce pas ?

J'incline la tête vers son côté d'étagère, désormais parfaitement rangé et en ordre dans leurs étages. Je reconnais qu'il semblait avoir pris sa mission à cœur et qu'à moi qu'à l'intérieur de chaque caisses il ait fait un brique à braque terrible, il semblait l'avoir fait avec brillo. En revanche mon côté n'est toujours pas finit même avec ce relâchement d'énergie sûrement collectif, et je ne refuserais pas une bonne aide en ces temps durs.

Chanyeol n'eut même pas besoin de jeter un coup d'œil à ses étagères car il ne me lâche pas du regard. Alors en souriant, je me redresse sur mes deux pieds et lui tend la main, pour l'aider à se lever. Baissant les yeux sur ma main, il finit par l'accepter avec un rictus et par se laisser tirer pour se lever face à moi. Sur l'instant je recule d'un pas, mais sa poigne se resserre et je me sentis vite revenir à lui, au même moment où je coupe ma respiration. Sa corpulence me surplombe soudainement à la perfection et je me sens soudainement toute petite pour changer, me laissant déglutir face à son sourire en coin.

— J'ose espérer qu'après ça j'aurais le droit à un « merci », Son ?

Je ne sais trop que répondre sur les premiers instants, prise de court bien évidement. Mais pour le coup j'aurais dû m'y attendre. Après tout j'avais répondu à ses perches, bien sûr qu'il devait en profiter. Ça pour le coup, ces moments entraînant son sourire victorieux, craquant mais terriblement énervant, ça ne m'avait pas du tout manqué.

— Hum... je comprend ton dévouement, mais ça reste à voir, Park. Tu ne peux pas obtenir toute les récompenses en un claquement de doigts.
— Car il y en a d'autres ?

Il fait un pas vers moi, en même temps que mon cœur fait un bon dans ma poitrine alors que je recule d'un pas sous le changement de son ton. Il me fixe, et son aura m'écrase bien trop aisément. Je sens son regard se balader sur mon visage brûlant et il enchaîne vite en faisant un autre pas vers moi. En même temps que je recule d'un autre pas également, mais sans détourner le regard.

— C-Chanyeol..?

Il enchaîne trop rapidement pour moi :

— Seungwan ?

Rien que par cet échange, on comprend vite qui était dans son élément et qui ne l'était pas. Ce garçon m'étonnera toujours, malgré notre dispute, il n'a rien perdu, et moi j'ai toujours du mal à repartir dans ce jeu. Mais si je ne m'y oppose pas c'est bien que ces sensations d'être dans son champ de mire, que cette impression d'être celle qu'il désir, m'avait manqué.

Pourquoi quand il prononce mon prénom ça ne sonne pas comme les autres le font ? Mes amis m'appellent généralement Wendy mais ça leur arrive de m'appeler par mon prénom coréen, mes parents de même, mais Chanyeol avait une assurance bien différente quand il m'adressait la parole. Il utilisait Wendy pour les moments plus simples, Son pour ses remarques et Seungwan pour nos moments plus sérieux. Mais aujourd'hui, ce n'est pas un sérieux frôlant le conflit, c'est un sérieux mit en place pour un échange sincère et convaincant.

Bien sûr là comme ça on ne dirait pas comme il s'approche de moi tel un fauve près à choper sa proie d'un coup de dent mais je vois bien l'intention dans son regard. Il est près à reculer si je m'y oppose, s'il voit quelconque réaction chez moi me faisant hésiter, et tant que je ne fais rien contre, il échange avec moi en quelques secondes de regard

Mon dos finit bien par frôler le mur et Chanyeol stop ses pas en ma direction. Cela n'empêche qu'il est déjà très proche et que je peux juste peiner à avaler ma salive si toute fois je compte tenter de le faire. Mon regard se perd dans le sien et pendant un moment on ne se quitte pas mutuellement, jusqu'à ce que je sente son regard s'affaisser. Là c'était trop, je tente de déglutir, et ma tentative bien peu contrôler fit sourire Chanyeol qui revient me regarder dans les yeux en même temps de s'approcher en se penchant vers moi. Ainsi, mes mains saisirent les étagères à mon niveau pour m'éviter de juste m'écrouler, mais je ne bouge toujours pas.

— Chan...

Mon ego et ma répartie me quitte au complet. Même plus la force de prononcer son nom au complet. Je vais sûrement m'insulter demain pour me laisser aller ainsi à la tentation mais bon sang que c'était bon. Je suis sous son emprise jusqu'au bout de mes doigts, qu'importe ce qu'il compte faire, à cette instant là je suis capable de le suivre sans poser de questions.

— Seungwan...

Il s'approche encore, laissant nos visages se trouver à seulement quelques centimètres l'un de l'autre alors qu'il se retrouve à mon niveau et que, inévitablement, nos regards s'affaissent au même moment. Son souffle se retrouve contre mes lèvres, et j'aurais pu mourir pour l'entendre encore soupirer mon nom à cet instant.

Mais je n'eus pas le droit à ce luxe. Et je le compris définitivement lorsque j'entends des éclats de voix dans le couloir.

— Ça ne sert à rien de crier Jennie, si on est seul on ne pourra rien faire ainsi.
— C'est vrai que marcher comme un escargot comme toi c'est mieux ! Vous êtes là Chanyeol et Wendy ?!

Le bruit de la porte qui claque m'est mon cerveau en mode survit et j'éjecte littéralement Chanyeol à l'opposé de moi. Ce fut à son tour de rester coller à l'étagère, et ce n'est qu'après que je remercie le ciel de ne pas l'avoir laisser blesser après notre chute car mise à part de l'étonnement il ne laisse transparaître aucun signe de douleur sur son visage. J'ouvre la bouche dans le but de dire quelque chose mais rien ne sort, au lieu de ça, je me tourne vers Jennie et Seulgi se situant dans l'encadrement de la porte.

— Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda Chanyeol en grognant presque de mécontentement.

Je me retiens d'imaginer la source de son mécontentement en sachant que nous venons d'être interrompu dans un moment très particulier... et en disant que je me retiens je le fais... quelle cruche.

Évidement que je rougis si c'est la seule question qui vous taraude.

— On est coincé dans le lycée. Bougez-vous on doit sortir d'ici.

La voix tranchante de Jennie ne nous laisse même pas de place au doute, juste à la surprise face à une telle révélation et au monde qui vient de s'écrouler s'afficher sur nos visages. Coincé ? Dans le lycée ? Mais encore ?

Et le retour en moto ?

Plus tard...    

— Non Chanyeol, pose cette chaise,, le coupa Seulgi l'air épuisé,, on ne va pas éclater la porte d'entrée c'est une trèeeeees mauvaise idée.

Seulgi vient d'interrompre Chanyeol dans son élan pour briser tout simplement la porte vitrée sous son soupire d'énervement en reposant la chaise à terre, tout aussi agacé que lorsqu'il la prit. Ainsi je pu retenter de crocheter la serrure, venant de passer d'une épingle à cheveux à une fourchette puis enfin à un couteau.

— Je vais devenir fou... Soupire Chanyeol .
— Tu vois une autre solution Kang ? Tu vois bien qu'on est dans la vrai vie les serrures crocheter c'est pas possible ! S'impatiente Jennie, ne me laissant même pas l'occasion de défendre ma stratégie qu'elle reprit. Il est hors de question que je passe une nuit dans ce lycée que je suis obligé de supporter déjà 5 jours par semaine ?!

Elle marquait un point, mais même avec tout les efforts du monde je suis incapable d'ouvrir cette porte. Pour l'ouvrir, il n'y avait qu'une solution : des clés, et je ne les avais pas en ma possession même en tant que représentante des élèves au conseil de classe.

Je ne voyais aucune solution, et mon estomac commence à s'alourdir à cette pensée : va t on rester coincer ici ? Comment ça a pu arriver ? Normalement il y avait le gardien, et il savait qu'on était encore là alors pourquoi est il parti ? La situation n'était déjà pas bien sous notre directive mais là elle est carrément hors d'atteinte. Prit dans notre propre piège, nous voilà seul dans un lycée fait pour des centaines d'élèves.

Cette situation était inimaginable, je me sens impuissante face à cette fatalité, et je déteste ça. C'est tout ce que je haïs le plus au monde. Déjà que l'histoire avec Chanyeol, la gérer est presque une cause perdue c'était bien trop pour moi. Je ne peux pas rester ici. Non. Il ne faut pas que je crise. Pas maintenant.

Je sens le regard de Chanyeol sur moi, sans avoir la force de décrypter l'émotion.

— Parce que tu crois que ça me fait plaisir Kim ?! Si t'avais mit plus de temps à m'aider plutôt qu'à te recoiffer, on serait sortie avant que les profs le fassent et nous coincent ici.
— T'insinue que c'est de ma faute ?!
— Oh tiens, t'as toujours un neurone actif, me voilà étonner.

Leur cris résonne comme un bourdonnement dans ma tête. Déjà que mon mal de crâne c'est accentué sous l'épuisement, il ne fit que s'amplifier.

— Les filles ça suffit, soupirai-je.
— C'est elle qui commence, Wendy ! Je suis simplement réaliste !
— Seulgi, t'enfonce pas. La sermonnai-je.
— Écoute maman, Kang, y a que dans ces moments là que t'es intéressante !
— Jennie, boucle la aussi. Intervient Chanyeol à son tour.
— C'est à moi que tu parles le chien chien à son toutou Chaeyoung ? Quel audace ! Chaeyoung est beaucoup plus charmante que toi, elle au moins elle accepte sa défaite dignement et ne cherche pas à s'enfoncer plus. La seule chose charmante chez toi c'est tes extensions !
— Seulgi, bon sang !
— Chaeyoung a accepté la défaite ? Pff je ne sais pas ce que vous avez entendu mais vous faites fausses routes mes mignonnes. Et dans tout les cas je me contente de la soutenir ! Et je ne vois pas pourquoi si elle tient bon je devrais lâcher prise. Tu n'es rien face à moi Kang ! Si ce n'est un petit déchet de la civilisation ! Jamais Jongin te choisiras.
— Jennie. La prévient Chanyeol, les sourcils froncés en s'approchant de nous tandis que je viens me tenir entre les deux.

Mauvaise idée tout bien réfléchit.

— C'est sûr que c'est mieux d'être une petite bourgeoise dans ton genre. Je comprend pas ce que Jongin t'as trouvé à l'époque.. tu es pathétique. Mais heureusement il en a désormais conscience alors laisse le tranquille ! Si t'es devant moi actuellement c'est uniquement car tu as la haine qu'il s'intéresse à moi !
— Espèce de petite dégénérée, je t'interdis de parler de lui ainsi !
— Tu as vu comment tu parles, Kim ?!
— C'est justifié !
— T'es sérieuse ?!
— Je n'ai jamais été aussi sérieuse !
— SILENCE ! Je finis par hurler pour couper court à la dispute avant de me tourner vers elles à tour de rôle. Taisez vous toutes les deux ! Vous ne croyez pas que le moment est mal choisit pour se disputer ? On est dans le même pétrin et aussi étrange que cela puisse vous paraître il va falloir s'entraider pour tenir aussi longtemps que possible ici.

Je jonche les deux du regard, qui se dévisagent avant de baisser les yeux en marmonnant.

— ... ce lycée est immense, il doit forcément y avoir un moyen pour qu'on puisse sortir. Alors tout le monde respire, et la prochaine qui hausse le ton elle reste enfermée dans les toilettes.

J'attends leur approbation d'un regard soutenu que Seulgi ne tarde pas à me donner tandis que Jennie répondit par un « oui » en grommelant quelques instants plus tard.

Soupirant alors largement, je passe une main dans mes cheveux et lève ainsi le regard vers Chanyeol. Il me sourit, faisant signe qu'il n'avait rien d'autres à dire avec un air fier. Je lève les yeux, amusé avant de me tourner vers eux trois plus généralement.

— Commençons par essayer de trouver nos téléphones. Et, si Dieu est grand, récupérons les...

Pitié qu'on les retrouve...

Encore plus tard...

Je n'avais jamais pris en considération le bureau du gardien, jusque là il m'avait l'air remplit de papier pas bien utile pour nous les étudiants. Car le peu qu'il y a finit toujours dans les bureaux officiels des plus hautes têtes, très souvent étant des messages que certaines personnes préfèrent laisser à quelqu'un plutôt qu'à la boîte aux lettres. Jusqu'à présent, aucun colis ne m'a jamais intéressé, enfin depuis maintenant ce n'est plus tellement d'actualité. La boîte en plastique que Mme. Hwang a laissé au bureau est de loin l'équivalent d'une place au concert de Taylor Swift. Impossible à saisir mais terriblement désirable.

Cette. Fichue. Porte. Est. Fermée.

Je ne peux pas rêver pire semaine tout compte fait.

— J'espère au moins on a le droit de porter plainte... Souffla bruyamment Jennie,, parce moi j'appelle ça de la séquestration en plus du foutage de gueule !
— C'est quand même dingue qu'il nous ait oublier si facilement... je veux dire on lui confit UNE mission par jour ! Ralla Seulgi.

Pour une fois que les deux sont énervés pour la même raison.

— Peut-être qu'il veut qu'on le vire, car en plus de ça il a tout fermé mais certainement pas mit l'alarme... Marmonna Chanyeol.
— C'est bien ce que je dis : on se fout de notre gueule ! Conclu donc Jennie.

Je soupire à nouveau, me pinçant l'arrête du nez avant de regarder autour de moi. Cherchant principalement une borne à incendie pour exploser le hublot. Je pars peut-être loin mais je crois bien que là j'ai besoin de sortir. Je ne suis pas claustrophobe mais à cet instant c'est trop pour la charge que j'ai sur le crâne couplé à la fatigue que j'ai. Si je reste ici, je frôle la crise d'angoisse.

— Il doit forcément y avoir un moyen de sortir d'ici...
— Te fatigue pas, princesse. On est coincé dans ce bâtiment de malheur ! Me prévient Jennie, insistant sur le mot « coincé ». J'en peu plus de ce lycée...
— Mais c'est pas possible voyons ! Ils ne peuvent pas nous avoir oubliés !
— Ça m'en a tout l'air pourtant Wendy... Me lance Seulgi en zieutant à nouveau la boite pleine de nos téléphones.

Je réfléchis en vain. Si nous n'avions pas nos téléphones, aucune issues connues parmi nous d'ouvertes, comment sommes nous sensés nous échapper ? Le gardien a pourtant eu contact avec notre prof pour avoir nos téléphones, ils ne nous auraient pas oublié si aisément. Pitié...

— J'y crois pas. Non seulement j'ai été collé toute la journée mais en plus je vais devoir me coltiner encore cet endroit une nuit entière..

Les plaintes de Jennie ne firent qu'accentuer mon angoisse. Déjà que mes parents ne sont pas ravis de ma colle, mais là à ne pas me voir revenir de la nuit ils vont complètement paniquer. Vont ils appeler la police ? J'aimerais mieux ne pas avoir recours à ce plan... mais s'ils peuvent se dépêcher de le faire s'ils comptent en arriver là.

— Crois pas que ça nous fait plaisir, Jennie,, soupire Chanyeol,, faisons une dernière ronde et reposons nous après ça.
— Génial... grogne Jennie.

J'ai beau les voir s'éloigner dans mon champ de vision, je ne les rejoins pas. Je reste plantée là sans bouger. C'était trop sur l'instant. J'avais besoin d'une pause. Mon crâne allait exploser. Littéralement.

— Wendy ?

Seulgi m'appelle, et ce à plusieurs reprises en vain. Je n'arrive cependant pas à suivre le moindre terme qu'elle tente ensuite d'enchaîner en ma direction. Je parviens juste à la voir s'approcher rapidement de moi.

— Wendy !

Ses pas m'ont l'air si lointain lorsque ma vue et mon audition s'embrume. Un nouvel angle s'offre vite à moi alors que je vois les pieds des trois personnes m'entourant accourir vers moi. La dernière chose que je vis fut le visage de Park penché vers moi après m'avoir retourné dos au sol, où j'étais allongé.

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