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29. Never be alone

- Comme tu le sais Honey, j'ai une tournée à effectuer. Je suis vraiment vraiment désolé mais elle débute demain. Je pars ce soir.

- Quoi ?

C'était une blague ? Il, il ne me pouvait pas me faire ça, pas maintenant. Je fronçais ardemment les sourcils et plaçais mes mains sur mes hanches avant de lui répondre :

- Comment ça tu t'en vas ? Tu peux pas repousser ton départ d'un jour, s'il te plaît Shawn, je me fais opérer demain... Ne m'abandonne pas, je t'en supplie...

Il leva la tête vers moi puis plongea son si beau regard dans le mien.

- Honey... J'ai pas le choix, je suis vraiment désolé, j'aurais vraiment voulu rester avec toi mais je peux pas faire attendre les fans, j'ai un concert demain à Berlin... Je sais que tu vas être forte, je penserai à toi tout le temps, je te le jure.

Mais même ! J'étais terrifiée et lui il m'abandonnait, non, j'allais le supplier de rester, je ne pouvais pas affronter cette épreuve sans lui...

- Mais Mendes ! S'il te plaît, cette épreuve me terrifie, ils vont m'ouvrir le coeur tu comprends ? Je, je vais peut-être pas survivre et toi tu me laisse tomber ! Je, je te pensais pas comme ça...

Il se recula de moi et lâcha ma main qu'il avait prise quelques instants plus tôt. Je vis dans ses yeux que je l'avais blessé. Je m'en voulais mais je ne voulais surtout pas qu'il m'abandonne. Pas alors qu'il m'avait promis d'être toujours là pour moi. Il reprit la parole et cria presque :

- J'en peux plus Charlie ! On se connaît depuis un an et depuis je fais tout pour toi ! Tout ! Je récolte des fonds pour t'aider à aller mieux, je te fais rire quand la douleur est trop forte, je repousse ma tournée de deux mois parce que tu es au plus mal, je pense à toi en permanence Clarks !

Il se tourna et je vis qu'il essuyait les larmes qui perlaient aux coins de ses iris.

- Et là, il faut que je m'en aille, crois-moi, ça me brise le coeur de savoir que je vais être loin de toi pendant que tu seras au bloc, mais je peux pas faire autrement ! Je suis vraiment désolé, Honey.

Il criait maintenant, c'était comme s'il libérait tout ce qu'il gardait depuis si longtemps. Je ne comprenais pas et je sentais des larmes se former aux coins de mes yeux mais je les ignoraient et continuais :

- Mais Shawn, pourquoi fais-tu tout cela ? Pourquoi te préoccuper tant de moi ?

Il hésita à peine une seconde avant de me répondre d'une voix brisée :

- Parce que je t'aime Charlie ! Comme un fou ! Je, je ne pense qu'à toi, tout le temps ! Tu occupes mes pensées et hantes et mes nuits, tu es tout pour moi mais tu ne le vois pas. Dès que tu m'es rentrée dedans l'année dernière, j'ai su que tu étais la femme de ma vie. Seulement, tu es trop égoïste pour voir à quel point je t'aime. Toutes ces chansons, elles ne sont pas pour Camila, mais pour toi ! J'ai été assez stupide pour croire que tu comprendrais, que tu m'aimais toi aussi.

Il baissa la tête reprenant son souffle avant de continuer :

- Tu te rends compte, j'habite dans la même ville que ma famille mais je ne vais jamais la voir, juste pour rester près de toi. Parce qu'à chaque fois que je te sais loin de moi, je m'inquiète et je ne rêve que de te revoir. Et toi, tu ne vois même pas tout ce que je fais alors que j'ai l'impression de ne vivre que pour toi, Charlie. Voilà, je viens sûrement de gâcher notre relation mais je n'en pouvais plus de te considérer comme une simple amie alors que tu as fait naître un feu en moi qui se consume depuis 12 mois !

Il se saisit de sa valise qui l'attendait dans l'entrée et que je n'avais pas remarqué puis claqua la porte. Je m'asseyais sur le sofa, choquée par tout ce qu'il venait de dire. Je restais là un long moment, à analyser toute ces informations, toute cette débâcle de sentiments. Alors comme ça il avait récolté des fonds pour l'opération et je ne le savais même pas, tout comme je n'étais pas au courant qu'il avait repoussé sa tournée. En y réfléchissant, je me repassais nos conversations et il était vrai que nous parlions que de moi. Il avait raison, je n'étais qu'une grosse égoïste et je ne méritais pas sa présence. Les larmes coulaient pour de bon cette fois mais je ne prenais pas la peine de les atténuer, trop choquée pour cela.

J'étais perdue, est-ce qu'il venait de me dire qu'il m'aimait ? Et ce, depuis le début ? Mais alors, s'il n'y avait que moi dans sa tête, pourquoi sortir avec Camila, pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt, pourquoi attendre maintenant ? Il m'aimait... Comment cela était-il possible que je n'ai rien vu ? Sûrement à cause de moi, j'étais si égocentrique !

Je reniflais bruyamment tandis que toutes ces questions tournaient dans ma tête. Il devait être dans un taxi à l'heure qu'il était. Je jetais un coup d'oeil à ma montre lorsqu'un bout de papier attira mon attention. Je m'en saisis tant bien que mal malgré mes yeux embués et parcourus les lignes du regard. Une lettre, de Shawn bien sûr. Je la dépliais mieux et débutais sa lecture.

"Honey, si tu lis ces mots c'est que je suis parti et que je n'ai pas réussis à bien te l'expliquer. C'est pour ça que je t'écris, pour que tu comprennes.

Tout d'abord, j'espère t'avoir dit à quel point tu comptais pour moi et à quel point 6 mois sans te voir chaque jour allait être atroce. Tu vas énormément me manquer mais on s'appellera d'accord ?

Bref, je ne sais pas si j'aurais le temps de le dire Honey, mais je t'aime. Pas en tant qu'ami non, je suis fou de toi. Je sais que tu es en couple à l'heure qu'il est et que tu ne m'aimeras sans doute jamais mais je tenais à te le dire. Je passe ma vie à penser à toi et saches que quand on se reverra ou quand on se reparlera après que tu es fini de lire cette petite lettre, je ne t'en voudrais pas de me repousser, je m'y attends. Je ne sais pas trop pourquoi je ne te l'aie pas dit avant, de la timidité sans doute. Ou alors, peut-être que je ne le savais pas moi-même, peut-être que j'étais trop obnubilé par toutes ces histoires pour m'en rendre compte. Mais voilà, maintenant je le sais donc je te le partage. Je suis fou amoureux de toi et aucune fille ne pourra le changer, je te le jure.

Maintenant que cela est fait, je te souhaites du courage Charlie, ce que tu vas affronter demain va être terrible mais je sais que tu vas le surmonter, tu es une femme extraordinaire et de toute façon, ta famille sera à tes côtés, c'est tout ce qui compte.

Je te laisse sur ces mots, que j'avais écris pour une tout autre personne au début, mais je trouve qu'ils correspondent parfaitement à la situation  :

𝕀 𝕡𝕣𝕠𝕞𝕚𝕤𝕖 𝕥𝕙𝕒𝕥 𝕠𝕟𝕖 𝕕𝕒𝕪 𝕀'𝕝𝕝 𝕓𝕖 𝕒𝕣𝕠𝕦𝕟𝕕
𝕀'𝕝𝕝 𝕜𝕖𝕖𝕡 𝕪𝕠𝕦 𝕤𝕒𝕗𝕖
𝕀'𝕝𝕝 𝕜𝕖𝕖𝕡 𝕪𝕠𝕦 𝕤𝕠𝕦𝕟𝕕
ℝ𝕚𝕘𝕙𝕥 𝕟𝕠𝕨 𝕚𝕥'𝕤 𝕡𝕣𝕖𝕥𝕥𝕪 𝕔𝕣𝕒𝕫𝕪
𝔸𝕟𝕕 𝕀 𝕕𝕠𝕟'𝕥 𝕜𝕟𝕠𝕨 𝕙𝕠𝕨 𝕥𝕠 𝕤𝕥𝕠𝕡
𝕆𝕣 𝕤𝕝𝕠𝕨 𝕚𝕥 𝕕𝕠𝕨𝕟

ℍ𝕖𝕪
𝕀 𝕜𝕟𝕠𝕨 𝕥𝕙𝕖𝕣𝕖 𝕒𝕣𝕖 𝕤𝕠𝕞𝕖 𝕥𝕙𝕚𝕟𝕘𝕤 𝕨𝕖 𝕟𝕖𝕖𝕕 𝕥𝕠 𝕥𝕒𝕝𝕜 𝕒𝕓𝕠𝕦𝕥
𝔸𝕟𝕕 𝕀 𝕔𝕒𝕟'𝕥 𝕤𝕥𝕒𝕪
𝕁𝕦𝕤𝕥 𝕝𝕖𝕥 𝕞𝕖 𝕙𝕠𝕝𝕕 𝕪𝕠𝕦 𝕗𝕠𝕣 𝕒 𝕝𝕚𝕥𝕥𝕝𝕖 𝕝𝕠𝕟𝕘𝕖𝕣 𝕟𝕠𝕨
𝕋𝕒𝕜𝕖 𝕒 𝕡𝕚𝕖𝕔𝕖 𝕠𝕗 𝕞𝕪 𝕙𝕖𝕒𝕣𝕥
𝔸𝕟𝕕 𝕞𝕒𝕜𝕖 𝕚𝕥 𝕒𝕝𝕝 𝕪𝕠𝕦𝕣 𝕠𝕨𝕟
𝕊𝕠 𝕨𝕙𝕖𝕟 𝕨𝕖 𝕒𝕣𝕖 𝕒𝕡𝕒𝕣𝕥
𝕐𝕠𝕦'𝕝𝕝 𝕟𝕖𝕧𝕖𝕣 𝕓𝕖 𝕒𝕝𝕠𝕟𝕖
𝕐𝕠𝕦'𝕝𝕝 𝕟𝕖𝕧𝕖𝕣 𝕓𝕖 𝕒𝕝𝕠𝕟𝕖

Je t'aime Honey, plus que tout au monde,

Shawn."

Alors que j'hoquetais bruyamment, complètement retournée par cette lettre si personnelle et surtout par les paroles inscrites à la fin, ma petite amie passa la porte et fonça me prendre dans ses bras lorsqu'elle s'aperçut de mon état. Je lui expliquais tant bien que mal la situation, ne lui épargnant aucun détail, juste le contenu de la lettre que je voulais garder pour moi et tandis que le flot de paroles franchissait mes lèvres, je repensais au discours de ma mère, celui qu'elle m'avait tenu il n'y a que quelques heures à peine.

J'hésitais un moment à peine mais en parlait tout de même à Sasha, malgré que je n'y croyais toujours pas. Elle m'écoutait tout en pressant sa main dans la mienne et en traçant de petits cercles au creux de ma paume. Après tout, je pouvais bien lui en parler, lui dire que ma propre mère trouvait que nous ferions mieux de nous séparer. Je n'avais plus rien à perdre, mon meilleur ami venait de m'abandonner la veille de l'opération la plus importante de ma vie, à laquelle je ne pouvais peut-être pas survivre, tout en me glissant au passage qu'il m'aimait.

Arrivant à la fin de mon récit, je croisais le regard de ma petite amie et me rendis compte qu'il était également plein de larmes. Alors que je m'attendais à ce qu'elle fonde définitivement en sanglots, elle rit. Contre toute attente, elle rit. Alors, je la suivis, mêlant mon rire au sien. Je ne voyais rien à cause de mes yeux embués mais je ne pouvais m'empêcher de glousser. Nous rîmes un long moment, et je pressentais que ce fou rire faisait partis des derniers que nous aurions en tant que couple. Je ne savais pas pourquoi mais je le sentais. Tandis que nous nous calmions, elle m'embrassa tendrement et me chuchota des mots doux au creux de l'oreille avant de plonger ses yeux dans les miens et d'inspirer profondément. C'est d'une voix étouffée par les sanglots qu'elle retenait sans doute qu'elle prit la parole :

- Sweetie, je t'aime tu le sais ? Plus que tout au monde, vraiment. On peut dire que notre histoire a été belle, très belle même, mais...

Elle réprima un sanglot et la voir ainsi me fendais le cœur. Elle s'essuya les yeux puis continua :

- Mais, je crois bien que ta mère a raison Charlie, on, on ferait mieux de rester amies. Des amies très proches avec un passé magnifique, mais des amies quand même.

Même si, au fond de moi, je le savais, même si je ne voulais pas l'admettre, je savais qu'elles avaient raison. Il y avait eu trop d'histoires et notre relation devait rester platonique. Je sentis mon coeur se briser dans ma poitrine, mon meilleur ami venait de partir pour six mois et ma petite amie venait de rompre. Et pourtant, je me sentais étrangement bien, j'avais envie de pleurer, de tout casser, d'hurler même, mais c'était comme si l'on venait de m'enlever un poids des épaules. J'affichais un petit sourire triste et Sasha m'embrassa, une dernière fois.

- Je peux toujours t'appeler Petit coeur ?

Elle rit tendrement avant de presser ses lèvres sur ma joue.

- Évidemment, si je peux toujours t'appeler Sweetie.

Même si ses baisers allaient me manquer, même si le fait de ne plus pouvoir l'appeler « ma petite amie » aussi, je nous connaissais assez pour savoir qu'on allait rester proches. Cette histoire n'allait pas gâcher notre amitié, au contraire, elle n'allait que la renforcer. Avec elle, j'avais vécu tant de choses, à commencer par l'amour. C'était, véritablement, mon premier amour, et jamais je ne pourrai oublier tout ce qu'elle m'a fait ressentir. Je l'aimerai pour toujours, et je savais qu'elle aussi.

Elle s'asseyait sur le sofa et je vins me caler entre ses bras. Bercée par sa respiration, je séchais mes larmes et profitais de l'instant. Au bout d'une petite heure, le reste de ma famille n'était toujours pas revenue mais Aaliyah si. Nous lui expliquâmes la situation et elle nous dit qu'elle savait que ça allait se passer ainsi. Elle se plaça devant moi et posa deux doigts sous mon menton afin de le relever.

- Charlie, qu'est-ce que tu fous encore là ? Pourquoi t'es pas à l'aéroport pour dire à ton meilleur ami à quel point il va te manquer ? Bordel, vous allez pas vous voir pendant six mois et la dernière chose que vous allez vous dire, ce sont des insultes ? Sérieusement ? On s'en fiche qu'il t'aime, toi aussi t'es folle de lui, même si tu n'oses pas l'admettre. Ne fais pas cette tête-là, je te connais par coeur, Lie'. Me fais pas croire que votre pseudo nuit, dont vous avez tout oublié, passée ensemble n'a eu lieu que parce que vous étiez complètement pompette. T'avais bu à peine deux verres et lui aussi. C'est dingue ça, vous êtes fous l'un de l'autre mais vous êtes trop bornés pour le voir ! Allez, lève-toi maintenant, file ! Je veux plus te voir du moment que tu lui as pas dit au revoir !

Mais elle était complètement folle ! Shawn était mon meilleur ami et, après tout Sasha aussi, mais nous étions sorties ensemble. Mais qu'est-ce que je racontais moi ? Et de toute façon, il devait être dans l'avion là, c'était foutu.

- Mais, je, même si t'avais raison, il doit déjà être parti là !

- Pas si, j'ai raison et tu le sais très bien. Allez, t'as rien à perdre vas-y !

Je me tournais et cherchais l'approbation dans les yeux de ma blonde préférée. Celle-ci affichait un grand sourire et me poussa du canapé afin de m'inciter à partir. J'éclatais de rire, l'adrénaline de faire une folie coulant dans mes veines et enfilais mes chaussures à toute vitesse avant de me saisir de mon portable et de mes clés de voiture et de dévaler les escaliers à toute vitesse. Cinq étages plus tard, j'étais dans la rue et je courais jusqu'à mon véhicule. Je montais à bord et enclenchais le contact avant de démarrer en trombe, prenant à peine le temps d'attacher ma ceinture de sécurité. Heureusement pour moi, même s'il était plus de 19h, la circulation était fluide et j'arrivais en vingt minutes à l'aéroport. Je me garais en hâte, ayant par chance trouvé une place de quelqu'un qui partait, et me ruais à l'intérieur, bousculant voyageurs et employés. Je parcourais des yeux les écrans annonçant les vols et je poussais un soupir de soulagement en voyant que celui de Shawn avait été retardé et qu'il partait dans dix minutes. Je tapais mon meilleur sprint tout en songeant que mon professeur de sport au collège, Mr Bruly, serait fier de ma performance. Cette pensée enclencha un rire et réveilla un point de côté. Je m'arrêtais quelques instants afin de reprendre mon souffle et repris ma course.

Après m'être perdue au moins deux fois, après avoir demandé mon chemin en crachant mes poumons à des employés hilares, je trouvais enfin la salle d'embarquement. Inutile de préciser que j'avais dû me battre avec les vigiles pour qu'ils me laissent passer et qu'ils ne me croyaient pas quand je leur disais que je voulais dire au revoir à Shawn Mendes. J'avais dû montrer des articles écrits sur lui et moi pour qu'ils me laissent enfin entrer.

Je dérapais sur le carrelage glissant et fouillais des yeux la salle quasiment vide. Mon coeur rata un battement lorsque j'aperçus uns silhouette familière, accoudée contre la fenêtre et qui contemplait les avions décollants en contrebas. Je l'appelais mais je n'avais plus de souffle et ma voix se résumait à un simple filet. Je courais donc, encore, jusqu'à lui et il dû voir mon reflet dans la vitre puisqu'il se tourna au moment où j'allais lui taper sur l'épaule.

- Honey...

- Shawn, je sais que ton avion décolle dans genre trois minutes donc laisse-moi parler, s'il te plaît. Tout d'abord, Sasha et moi avons rompus. Mais, même si je ne suis pas hyper heureuse en ce moment même, c'est mieux pour nous deux. Secondement, je m'excuse d'être une si piètre amie, et personne. Je m'excuse de ne pas avoir vu tous ces signaux, qui me paraissent évident maintenant que j'y pense. Je te demande pardon de t'avoir fait souffrir, d'avoir pris du temps que tu aurais dû consacrer à ta famille, je, je m'excuse d'être si égoïste, parce que tu as raison, je le suis.

Les larmes commencèrent à dévaler mes joues, et je vis que lui aussi se retenait de pleurer. Il passa une main autour de ma nuque et je passais la mienne dans ses boucles.

- Je viens juste de sortir d'une relation donc je vais pas te demander de sortir avec moi là maintenant tout de suite mais je crois que, que peut-être, je pourrai faire ça...

Je me hissais lentement sur la pointe des pieds et, tendrement, nous joignirent nos lèvres ensemble. Ce fut un baiser doux mais passionné et je ne savais pas si c'était le premier d'une longue série, mais en tout cas, il avait le goût des au revoir mais aussi d'un nouveau départ. Nous nous séparâmes à l'annonce de son vol et nous nous enlaçâmes un long moment. Je plongeais une dernière fois mes yeux dans ses iris et tandis qu'il reculait en direction de la porte d'embarquement, il me souffla tout bas si bien que je fus la seule à l'entendre :

- Je t'aime Honey, prend bien soin de toi...

Il partit et tandis que je regardais sa silhouette s'éloigner, je laissais des larmes dévaler mes joues. Je rejoignis la fenêtre et attendis de voir son avion décoller.

Demain serait un autre jour, et je savais que ma vie allait changer. J'étais prête pour l'opération et je m'étais réconciliée avec Shawn.
Pour le moment, nous n'étions que des amis, mais nous verrons bien ce que l'avenir nous réservera...

"Hey"
"I know there are some things we need to talk about"
"And I can't stay"
"Just let me hold you for a little longer now"
"Take a piece of my heart"
"And make it all your own"
"So when we are apart"
"You'll never be alone"
"You'll never be alone"

We are just friends.

𝕱𝖎𝖓 !

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