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20. Bad reputation

Quelques jours plus tard

Le cameraman lança son signal et la journaliste pût débuter son interview. Je me redressais sur mon siège et souris.

- Alors Charlie, cela fait plusieurs fois que l'on vous voit en charmante compagnie dans les rues de Toronto... C'est déjà fini avec Shawn ?

Si j'avais eu un verre d'eau, je me serais sans doute étouffée avec. Au lieu de ça, je dû afficher une tête horrifiée. Je repris quelque peu contenance puis lui répondis, toujours en souriant.

- Jusqu'à preuve du contraire, je me balade avec qui je veux non ? Et désolé si cela vous déçoit, vous n'aurez pas de scoops de ma part sur ce sujet, mais Mendes et moi entretenons une relation uniquement platonique.  Par ailleurs, je salue Camila, son adorable petite amie que j'apprécie tout particulièrement.

Enfin apprécier était un grand mot mais je faisais des efforts. Nous pouvions nous tenir dans une pièce sans nous tuer mais pas nous supporter plusieurs heures. Fallait pas trop en demander non plus.

- Au fait, comment, votre...petite amie, Sarah c'est ça, va-t-elle ?

- SaSHa va très bien je vous remercie.

Je me crispais face au sourire légèrement sadique de la présentatrice télé. Je buvais une gorgée de la bouteille mise à ma disposition puis me réinstallais dans le fauteuil trop large. Elle reprit la parole, et au rictus qu'elle arborait, je m'inquiétais de la nature de la question.

- Dites-moi Charlie, buvez-vous beaucoup ?

C'était une blague, là ?

- Pardon ?

- Excusez mon impolitesse mais je me demandais si vous étiez entièrement sobre lorsque cette photo a été prise ?

Je me tournais alors vers l'écran situé derrière moi et écarquillais les yeux. Une photo de mon voisin et moi à la fameuse soirée dont je ne me rappelais plus rien apparut alors sur l'immense écran. Je lâchais un hoquet de surprise en même temps que le public quand je la découvris.

 On nous voyait dans la boîte de nuit, transpirants et sales, nos regards accrochés l'un dans l'autre. Nos visages étaient quasiment collés et on pouvait clairement décerner dans nos regards une flamme de désir. Évidemment tout ça, même si je ne m'en souvenais plus, devait être entièrement dû à l'alcool.

Tandis que j'observais l'image, les souvenirs remontaient peu à peu et je portais une main à ma bouche tant ce qui s'affichait dans mon cerveau me choquait. Shawn. Torse nu. Ma main dans ses cheveux. Nos bouches à quelques centimètres l'une de l'autre. Son canapé. Les instants me revenaient par flashs et j'avais peur de la suite. Je me mis à trembler puis tentais de reprendre contenant e en inspirant et expirant longtemps quand soudain, une question s'afficha dans ma tête tant et si bien qu'elle me brûlait les lèvres. Je ne pus m'empêcher de la poser à la journaliste dont le sourire triomphant me donnait envie de la frapper. C'est d'un ton agressif que je repris la parole.

- Comment avez-vous obtenu cette photographie ? Et surtout, qui vous a donné le droit de la publier ainsi, sans nos accords ?

J'étais profondément blessée mais surtout en colère. Comment avaient-ils pus ? Ils venaient de détruire non seulement ma réputation mais aussi ma vie de couple. Face à la rage que je ne prenais pas la peine de dissimuler, la journaliste se contentait de rire en se fichant ouvertement de moi. J'allais quitter le plateau sans tarder tant la colère faisait battre mon sang contre mes oreilles. Mais d'abord, j'attendais qu'elle me réponde. Plongeant mon regard dans celui de la femme, j'attendais qu'elle daigne répondre à ma question mais celle-ci se contentait de laisser exploser sa joie dans un rire sarcastique qu'elle partageait avec les spectateurs. Enfin, elle se calma après de longues minutes. Elle reprit son souffle, s'éventa théâtralement, essuya des larmes imaginaires puis but une gorgée d'eau et se tourna vers moi.

- Chérie, laisse-moi t'expliquer mon métier, je paie des gens qui t'espionnent, te traquent, et dès qu'ils trouvent quelque chose, j'examine le dossier, puis je t'invite afin de t'afficher devant tout le monde. Et comme ça je pourris ta vie et je gagne gros.Le monde est cruel mais c'est comme ça trésor, on n'est pas dans un film là, désolé de te l'apprendre.

Je me levais, laissais tomber ma bouteille par terre et me débarrassais en vitesse du micro tandis que j'avançais à travers le plateau pour rejoindre les coulisses.

- Vous êtes vraiment une garce.

L'équipe essaya de me dissuader de partir, me tendit un nouveau matériel mais je les ignorais et quittais en trombe le studio. L'air chaud me surprit mais je le laissais soulever mes cheveux lâchés. Je marchais quelques mètres ainsi mais les talons de plusieurs centimètres que l'on m'avait prêtés m'énervèrent, je les détachais donc et les prit à la main.

 Ainsi, mes pieds nus sur le goudron, mes cheveux dans le vent, ma tenue de scène laissaient apparaître mon ventre et laissant passer l'air, je laissais ma rage s'apaiser tandis que j'avançais vers je ne sais où. Le soleil était encore bien haut dans le ciel malgré l'heure de début de soirée et je profitais de la lumière pour déambuler dans Toronto. Je fermais les yeux et tournais mon visage vers le ciel, sentant les rayons brûlant le réchauffer.

Après peut-être une heure à flâner, mes besoins essentiels me rattrapèrent et je me dirigeais vers le premier bar que je croisais afin de m'hydrater. Je passais les portes battantes et les souvenirs me revinrent. C'était l'endroit où m'avait emmené Shawn lors de notre rencontre et qu'il m'avait fait découvrir la ville. Je souris inconsciemment tandis que je riais de ma naïveté à l'époque. Et dire que je n'avais même pas reconnu le chanteur préféré de ma mère, mais surtout l'idole de ma meilleure amie !

 Je m'asseyais au même endroit et commandais une bière. En attendant ma commande, je me replongeais dans mes pensées. Les abruptes marches de l'immeuble, ma vision encombrée à cause de l'énorme carton que je tenais entres mes mains, la sueur qui coulait le long de mon dos puis d'un coup, le choc, le carton qui dévale les marches et le rire chaud du beau canadien en face de moi. En y repensant, je me demandais bien comme avais-je fait pour ne pas le démasquer. Ses yeux si particuliers, sa voix reconnaissable entre toutes, son prénom, et son incroyable sourire qui en faisait fondre plus d'une, je ne l'avais pas vu.

Je ris tout en sirotant ma boisson, me remémorant les 11 derniers mois. De petites anecdotes refirent surface, comme la fois où nous avions passés l'après-midi au studio à enregistrer son album, les textes qu'il me montrait en plein milieu de la nuit, son odeur lorsqu'il sautait sur mon lit pour me faire écouter une composition, me réveillant au passage. Ou juste toutes les fois où il riait aux éclats, où il me protégeait contre des gens qui ne me voulaient absolument rien, sa présence sans faille à mes côtés lorsque nous avions appris ma maladie, puis, comment je l'avais traité quand j'avais su pour Camila et lui. 

J'avouais qu'en presque un an à le fréquenter, j'étais devenue fan de sa musique, une vraie Mendesarmy comme dirait Aaliyah. Mais j'avais un avantage sur tous les autres admirateurs, je profitais de concerts privés quasiment en permanence. Je riais encore tout en finissant mon verre. Puis, en analysant tout cela, il était vrai que nous passions énormément de temps ensemble et que l'on pouvait nous prendre pour un couple. Je souris doucement. Nous ne sommes que des amis.

***

- Honey ! Où étais-tu ? Je m'inquiétais !

Je souris tout en déposant mes chaussures par terre et en répondant à l'étreinte de mon voisin aux yeux embués de sommeil. Je jetais un regard circulaire sur mon logement et à la vue de mon canapé tout affaissé et de la télévision allumée, je devinais qu'il avait passé la soirée ici.

- Ne t'inquiètes pas, je suis juste sortie marcher un peu après le désastre de l'émission.

Il se rapprocha de moi et me tendit un sandwich.

- Je suis désolé Honey, j'ai vu ce que cette garce a fait, en direct en plus, mais tu as bien réagi, j'aurais fait pareil à ta place. Tu as faim je suppose.

J'acceptais l'offrande avec plaisir puis m'asseyais à mon tour sur le sofa en invitant le canadien à faire de même.

- Shawn, il faut que l'on parle.

- Si tu veux, c'est à quel sujet ?

- La fameuse soirée où a été prise la photo.

Il écarquilla les yeux puis se détoura légèrement et passa une main gênée dans ses cheveux.

- Allons-y alors.

Je tentais alors de rassembler ce dont je me souvenais. Shawn. Et moi. Lui, assis sur son canapé. Torse nu. Moi, en sous-vêtements, posée à ses côtés, une main dans ses cheveux. Son souffle contre ma joue. Sa bouche proche de la mienne. Et la fièvre qui nous habitait. La nuit déjà bien avancée. La lune éclairant nos visages collés. Et c'est là que tout a dérapé.

"And I don't care what they say about you baby"
« They don't know what you've been through"
« Trust me, I could be the one to treat you like a lady"
« Let me see what's underneath, all I need is you"
"She got a bad reputation"

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Voilà, c'est la fin du chapitre 20 !! En espérant qu'il vous ait plût ! 💜

Je continue dans ma lancée légèrement sadique n'est-ce pas 😈

Bref, kiss mes chers Mendesarmy 💜

Kat 🤪

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