Participants :

- mondeencouleur
- MiladyCoulter
-Atonila
-SnafOrmaga
-AngelAndDarkness
-UnePlumeEcarlate
-Solivelle
-Timaëla
-Levidry
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But : L'idée ici c'est d'écrire à partir d'une image. Vous devez travailler surtout sur le visuel et sa description.
Si vous en avez envie vous pouvez inclure cette description dans un contexte (et donc écrire une petite histoire à partir de cela)

Exemple :

Il ne me restait que ça. Le coucher de soleil. Les lumières orangées dans cette pièce si bleue. Juste le bruit du vent dans les arbres de l'autre côté de la fenêtre condamnée. Seulement les bruits de pas dans les couloirs que je ne pouvait pas parcourir. Les voix de ceux qui n'avaient pas le droit de me parler. Il ne me restait que l'espoir.

Et lui... Mon seul lien avec le monde extérieur. La seule personne que je n'avais pas envie de voir. Sa voix roque qui ne disait que des horreurs. Ses mains calleuses sur mes plateaux repas. Son souffle chaud dans mon cou.

L'espoir. Que l'espoir. Et des rêves irréels. Et un jour tout changea. Avant il n'y avait que moi dans la cave. Mais un jour, le jour 674 je crois, une porte s'ouvrit. J'entendis le cliquetis des clés. Et des râles. Il y avait maintenant quelqu'un dans le box en face du mien ! Une autre âme emprisonnée. Comme moi. Je lui criais des mots sans aucun sens. C'était comme si à force de ne rien je ne savais plus parler. Et je n'eut aucune réponse. Même pas un grognement. Rien.

C'était pire que tout. Ne pas avoir d'espoir ou avoir un espoir impossible c'est dur. Voir son seul espoir se briser c'est à mourir. Mais rien autour de moi j'aurais pu m'aider alors je posai ma tête sur la couchette et je ferma les yeux.

C'est pour cela que j'entendis pas les bruits de ses essais pour sortir. Que je n'entendis pas sa tentative de me libérer. Que je ne réalisais pas qu'elle était partie dans la maison. La seule chose que j'entendis c'est ses cris à lui au dehors. Je me levai d'un bond pour fixer la fenêtre.

Elle était là dans la nuit et la brume à courir comme si sa vie en dépendait. Mais sa vie n'était pas en danger. Sa liberté si. Et elle courrait encore et encore, trébuchant, se relevant et accélérant comme une folle. Il la suivit. Mais pas si longtemps. C'était comme si une barrière invisible l'avait arrêté. Il resta debout les bras ballants et fit le chemin en sens inverse.

Ses pas étaient lourds et brutaux. Quand il fut assez près il visa son regard dans le mieux. Et ses yeux enragés me pétrifièrent. J'avais encore quelques minutes de répit. Alors je leva mes yeux vers la lumière disparue et gravant l'image de cette brune en moi pour garder à tout jamais le souvenir de cette robe blanche s'enfuyant loin de mon enfer.

Mon exemple est loin d'être parfait surtout par le fait que j'ai très peu décris l'image mais c'était juste pour vous donner une idée. À vous de faire mieux ! 😉