par @pimouse

Un récit au présent, pas mon temps préféré mais cela se lit. La construction des phrases est étrange, par exemple : "Lorsque les alarmes [...] raisonner. Stridentes et oppressantes." L'auteur met des points à la place des virgules.

Usuellement on reproche aux textes de ne pas être assez aérés là c'est limite l'inverse, comme il y a des sauts de lignes partout, on a un peu de mal à séparer les descriptions liées à Manon des descriptions générales.

L'idée globale est intéressante, un monde post-apocalyptique où seuls les moins humains vont survivre. On suit Manon qui va évoluer dans ce nouveau monde, seule. Voici donc la trame, si vous voulez suivre les aventures de Manon, lisez Primitif.

Ce qui me gêne un peu c'est l'utilisation du présent (totalement personnel) et la rupture au niveau du personnage de Manon, en quelques lignes elle passe d'adolescente normale à tueur sans pitié. Certes il se passe quelques semaines dans ces lignes mais cela aurait mérité de développer un peu plus cette partie. J'ai eu un peu de mal à y croire en fait, ses parents ont disparu mais elle ne va même pas les chercher, elle ne s'inquiète pas pour eux. Ils sont "juste" probablement morts. Et elle s'en moque. J'ai bien compris que les quelques semaines d'apocalypse lui avaient fait perdre ses sentiments mais je trouve que c'est un peu exagéré.

De même, croiser un homme à terre et le tuer (pour la première fois) sans problème, c'est un peu extrême, même étant donné le contexte.

Cher lecteur, si tu aimes les catastrophes, le sang, les morts, les galères. Je pense que tu vas être servi.

Cher auteur, bon début, ne mets pas autant de sauts de lignes entre tes phrases (et là tu me dis "toi t'en mets pas assez", chut!) et essaye de développer les parties expliquant comment Manon a changé de caractère. Et n'oublie pas que Manon est une humaine avec des besoins de base (manger/dormir/boire), tu l'as probablement fait dans tes chapitres mais je préfère le signaler. Il ne doit pas y avoir beaucoup de supermarchés après l'apocalypse.

Bonne continuation.

Axel.