[20/02/2022]

La plupart du temps, j'ai l'air très sérieux. Mon niveau de langage au quotidien est plutôt soutenu. Pas familier, mais pas trop, trop soutenu non plus. Surtout en ce moment, je suis trop fatigué pour maintenir un langage plus soutenu. En bref, je suis morne et inintéressant. Super raisonnable aussi. Alors, parfois, l'élastique trop tendu me revient en pleine tronche et je fais n'importe quoi. Je parle mal aussi, j'ai l'impression que ça me soulage. J'ai un peu honte de ce qu'il s'est passé hier, mais je le consigne ici, afin de ne plus reproduire ça. Parce que c'était bien nul.

Je n'avais pas beaucoup mangé hier au déjeuner et rien le matin (réveil à 5 heures, uniquement parce que je ne pouvais plus rester en place). Alors en fin d'après-midi, j'ai abusé des sucreries pour compenser. Oui, je sais, c'est une bien mauvaise compensation. Mais c'était rien de bien méchant, peut-être 5 ou 6 (ou 8 ?) bonbons gélifiés. J'en mange très rarement, peut-être trois fois l'an (et les paquets entamés finissent tout secs), mais j'adore les croco Haribo ! Il faut que ce soit cette marque, rien d'autre. Ils ont changé la formule récemment, pour des colorants et parfums naturels. Rendez-moi les merdes chimiques de mon enfance ! Le goût est différent maintenant... (Retient ses larmes)

Bref (bis). À presque 20h, mon mari rentre du boulot et des courses. Oui, le samedi, je reste sur le canapé à bouffer des saloperies et à lire des BD pendant qu'il va bosser et faire les courses. Partage des tâches !

Bref (ter). Il me trouve allongé dans le noir en train de gémir : j'avais hyper mal au bide à cause des bonbons. Je suis persuadé que ces trucs naturels sont coupables ! Il était en mode "oh, pauvre bébé", mais (ma parano me dit que) il devait être consterné. Genre "je peux pas le laisser seul une journée". Il semblait déçu de prendre l'apéro seul. Il a quand même bu sans moi, le chacal ! Vous vous rendez compte ? Si je ne bois pas d'alcool, c'est que j'étais vraiment pas bien ! Après un bouillon de champignon/herbes, ça allait mieux. Mais je suis quand même resté sobre ! (Victoire !)

Pour rattraper ça, je suis actuellement sur le canapé à boire et bouffer des saloperies salées pendant que mon mec est au boulot. Partage des tâches ! (Je me répète, je crois. J'ai pas assez dormi)

Ce week-end, je n'arrive pas à me motiver pour continuer la réécriture de Mon oiseau blessé. Je ne suis pourtant pas loin de la fin. Je ne sais pas pourquoi je fais un blocage. Ça m'arrive souvent quand les deadlines approchent, mais que je ne suis pas encore totalement le dos au mur. Y'a un truc à creuser de ce côté-là, pour peut-être débloquer un truc chelou que j'ai oublié et qui m'empêche d'avancer. Ça m'agace. Je n'aime pas être inefficace... Tant pis. Tant qu'il reste du whisky, y'a de l'espoir.

Je vais te bâcler les chapitres manquants cette semaine, tu vas rien comprendre, Maewon. Mwahaha !