(Putain, c'est vrai, quoi. Qui utilise encore "vidéothèque" depuis quinze ans ?)

Faire la sieste me rend encore plus nauséeux et décalqué que mes insomnies.
(Et je sais parfaitement que seule l'adrénaline me permet de tenir après plusieurs nuits blanches, donc même si je semble mieux fonctionner sans sommeil, il faut que je récupère, quitte à me sentir malade toute la soirée. Oui, oui.)

Bref, je suis pas en super forme, donc on recommence doucement à écrire et "argumenter", avec une liste de films que je re-regarderais sans hésitation.

En cinéma, j'ai des goûts assez exigeants sur la forme. Pour le fond, je ne sais pas... Je me trouve assez bon public pour les films, dans le sens où je ne critique pas si je n'aime pas, je me contente de l'ignorer.

Un truc qui m'agace chez moi (entre autres) : même si j'aime bien les grosses productions où on ne réfléchit pas, j'ai un gros soucis avec les trous de narration quand j'en décèle. Il vaut mieux ne rien dire, plutôt qu'introduire un concept qui ne tient pas la route. Même pour un tout petit truc à la con, sans aucune importance. Le seul fait de m'en apercevoir va me faire bloquer pendant le reste de la séance. Alors, c'est mieux quand c'est illogique vers la fin d'un film. Sinon, ça me gâche toute l'histoire, que je n'arrive plus à suivre. Je ne vois plus que le point de blocage, plus rien d'autre pendant des heures ! C'est hyper chiant. Pour moi, autant que pour les personnes qui m'accompagnent.

Voici donc ma liste de films préférés, dans aucun ordre particulier, sans raison approfondie (je vous mets quand même une phrase d'explication, genre c'est un avis argumenté. Loleuh) :

Silent Hill, réalisé par Christophe Gans. Parce que bordel, réussir une bonne adaptation d'un jeu vidéo, c'est exceptionnel !

Le premier Kill Bill, par Quentin Tarantino. Parce qu'il flatte éhontément mon côté nerd dans le bon sens du poil.

Lettres d'Iwo Jima, par Clint Eastwood. Parce que je ne sais pas pourquoi. Si, c'est une vraie raison ! Si je n'arrive pas à expliquer, ça signifie que l'émotion l'a emporté. Et c'est pas plus mal, de temps en temps.

Citizen Kane, par Orson Welles. Parce que Rosebud.

Le premier Kingsman, par Matthew Vaughn. Pour les parapluies !! (Non, je déconne. C'est parce que ce film est bourré de trucs funzzz.)

L'armée des 12 singes, par Terry Gilliam. Pour le wow effect quand j'étais à un âge influençable.

Le labyrinthe de Pan, par Guillermo del Toro. C'est beau. B-e-a-u.

Les trois premiers Indiana Jones, surtout La dernière croisade, par Steven Spielberg. Parce que Harrison Ford et Sean Connery. Y'a pas besoin d'expliquer plus.

Memento, par Christopher Nolan. Parce que le montage. Putain, le montage, quoi !

Autant en emporte le vent, par Victor Fleming. C'est mon film préféré de tous les temps pour le moment. (Envoyez-moi vos épluchures.)
Techniquement, il est exceptionnel. La photographie est sublime, les décors magnifiques, les costumes fabuleux, le montage sensé, la réalisation efficace. Et Scarlett n'est pas qu'une peste adorable qui promeut le viol conjugal. Oui, c'est un gros point embêtant de ce film, en plus de donner une image romantique de l'esclavage. Il faut regarder ce film d'un oeil critique, en acceptant ses qualités techniques et son histoire divertissante. Je vous balance tout un topo style j'argumente, mais en fait, je dois tout de même avouer que le point principal de mon exposé se résume au mythique « Frankly, my dear, I don't give a damn. »