Les personnes qui ont lu plusieurs de mes histoires ont peut-être deviné que les protagonistes ou narrateurs partagent avec moi pas mal de traits de caractère. Généralement pas très agréable, le caractère - ce qui montre mon degré d'acceptation de mes défauts.

C'est tout simplement beaucoup plus facile de construire des personnages cohérents quand le modèle est réel, surtout si je dois me taper des dizaines de chapitres à décrire leurs actions et leurs émotions, hein. Enfin, émotions, c'est tout relatif en ce qui concerne certains personnages. Aucun nom en particulier. Hum.

Pour en revenir à Isidore, le premier chapitre présente son allergie cutanée/traumatisme campagnard. Ça a l'air un peu exagéré, et ça l'est certainement un peu, étant donné qu'il s'agit d'une comédie romantique. En tout cas, ça jouera un rôle dans l'histoire. 

Lisez l'histoire, elle est fun, et sera un peu moins psychodrame que les autres, promis ! J'essayerai même de l'alléger par rapport à Mon oiseau blessé. Vous voyez le niveau ! 🙄

L'inspiration de cet eczéma me vient d'un propre problème cutané qui squatte mes mains, pendant quelques semaines, tous les étés, depuis au moins une demi-douzaine d'années. Dès que la température dépasse les 25°C pendant une trop longue période, ma peau prépare sa manif pour se plaindre de la météo. Sur laquelle je n'ai absolument aucun contrôle. Même ma peau est chieuse, voyez-vous.

Je me donc retrouve avec des boutons pleins d'eau disséminés aléatoirement entre les poignets et le bout des doigts. Je ne vous raconte pas les effets sur le moral et la confiance en soi quand on se balade avec des sparadraps au bout de tous les doigts en priant pour que les boutons n'éclatent pas pendant qu'on tient un stylo ! (J'espère que vous n'étiez pas en train de manger.)

En ce moment, j'ai un index bien touché au niveau d'une articulation, donc c'est un peu gênant pour tenir des objets. Il ne fait pas trop chaud, alors la couleur écarlate n'est pas encore au rendez-vous et les démangeaisons sont maîtrisées, mais la suite dépendra grandement de la température extérieure les prochains jours. Pourvu qu'il pleuve et qu'il fasse 15°C ! J'aime bien quand il fait 15°C. Ma saison préférée a toujours été l'hiver en plus. (été l'hiver, vous avez compris le calembour ? Hum.)

La toute première fois, j'ai eu une grosse angoisse en voyant l'état de mes mains. C'était assez fulgurant : en quelques jours, un petit bouton qu'on aurait pu prendre pour une piqûre de moustique avait fait des petits sur mes deux mains, devenues rouges, gonflées et pleines de bourgeons printaniers totalement hors saison. Je m'imaginais déjà atteint des pires horreurs. Il faut remettre le contexte : j'étais en couple stable depuis quelques années déjà, mais après être passé par une période un peu "folle" de mon existence. Et même en ayant été très prudent, on peut dire que j'avais eu quelques comportements à risque. Bref.

La crise d'eczéma est venue un 15 août (bien sûr), donc pour les avis médicaux quand on veut éviter de faire la queue six ou sept heures aux "urgences", c'est moyen.

Finalement, dans un dispensaire de la croix rouge, le médecin de garde m'a prescrit... de la crème hydratante. Avec option cortisone en cas d'aggravation. Il a surtout passé un quart d'heure à me montrer des photos affreuses pour me rassurer sur mon état qui n'était pas si horrible. C'était surtout un peu dégoûtant, mais le but était atteint : j'avais été convaincu que je n'allais pas tout de suite devoir subir une ablation des mains. Hum. (Passez outre ces déclarations grandiloquentes, médicalement incorrectes, et politiquement déplacées, provenant d'un cerveau à 5h du mat')

La cause est toujours inconnue. Pour une ou plusieurs raisons quelconque(s), l'été me stresse et me déclenche des boutons. 

Il est super intéressant mon chapitre de décryptage d'écriture, hein. 🙄

Tout ça pour me plaindre de la chaleur estivale que la majorité recherche.

Pour en revenir à nos poulets, je me servirai de l'allergie d'Isidore pour lui donner une raison valable d'être encore plus désagréable avec Tom. Car il est indispensable qu'il soit vraiment odieux pour que l'autre le remette à sa place. Quand on est simplement désagréable avec lui, Tom a tendance à passer outre. Faut que le coco s'énerve un peu aussi pour que la crème monte.
(Mon cerveau est lubrique quand il a trop peu dormi)
(Je devrais en profiter pour écrire mes lemon à ces heures-là, en fait ?)

Pour obtenir un couple dans cette histoire, nous allons donc augmenter de quelques niveaux la tension entre ces deux-là. Ce qui amènera aux autres tensions. Huhuhu. 🙃