Jeux de masques et dynamique du couple principal dans Mon oiseau blessé
Titre trop long : Jeux de masques et dynamique du couple principal dans Mon oiseau blessé.
Je ne sais pas si ce genre de truc vous intéresse. Ça fait tellement narcissique. M'enfin, c’est mon rantbook, ce qualificatif est donc approprié. (Faites pas gaffe, mon ego est cyclique. Parfois, je vois que je suis perfectible, mais déjà bien placé. Et certains jours comme aujourd’hui, je me trouve tellement illégitime. C’est pas grave, ça passera, comme d’habitude.)
Lors d'un concours (plutôt bien organisé et aux résultats extrêmement rapides, on a même reçu des avis argumentés pour chacun), on m'a posé, comme à tous les participants, des questions. Bon point : cette interview a été réalisée après avoir lu mes chapitres. En revanche, j’avais mal compris qu'on ne lisait que les premiers chapitres… ou alors, j’ai fait une lecture inattentive du règlement… bref.
Je ne suis pas fan des interviews où on pose les mêmes questions d'ordre général aux auteurs, ça ne m’intéresse pas des masses, de les lire ou d'y répondre. Des questions personnalisées sont bien plus sympa, on n'a pas l’impression d’être un simple numéro, ça donne plus envie de découvrir l’auteur ou le livre. J’ai donc répondu à seulement deux interviews depuis mes débuts ici. Pourtant, je suis assez bavard à l’écrit. Vous l'auriez pas deviné, hein ?
Je ne mets pas les questions ici, je vous indique seulement le contexte de mes réponses. Je considère que je n’ai pas le droit de publier des phrases de quelqu’un d’autre sans avoir obtenu son accord préalable (et j’ai la flemme de demander, là). Par contre, les réponses sont mes phrases à moi, alors j’ai le droit :D
On m'a donné le score honorable de 70%, malgré une incompréhension du caractère de Maewon. Forcément, son développement et les explications sur son passé sont l’intrigue principale du livre. Avec les premiers chapitres, on n'en comprend qu'une part biaisée -exprès- de son caractère caché derrière son masque. Si je change ça pour l'expliciter… Ben, Maewon n’existe plus, l'intrigue se réduit énormément, et Mon oiseau blessé devient l'une des millions de romances fantasy qui existent, je ne vois pas de quelle façon mon livre pourrait se démarquer pour avoir une petite chance face aux autres qui ont une meilleure pub et sont écrits par des gens qui savent produire de la romance. (C’est pas avec mes bastons déplacées et mes blagues pourries que je vais gagner une base fidèle de lecteurs, alors je bichonne la psychologie de mes perso. Ou plutôt je la malmène loleuh)
J’ai aussi eu la confirmation que le début de l'histoire doit introduire plus précisément Utopia et la raison pour laquelle elle ressemble à la Terre. Je ne pensais pas que ça poserait autant problème. Dans les fantasy urbaine de genre dimension parallèle, ça ne semble pas perturber les lecteurs. Malgré moi, l’environnement d’Utopia s'est peut-être inscrit dans une sorte de vallée de l’étrange du roman de science-fantasy.
J’ai donc une réécriture à faire des premiers chapitres. Surtout les deux, trois premiers. Je voulais le faire cet été avant soumission aux Wattys, mais je suis tombé dans la flemme (c’est récurrent chez moi). J’ai l’impression que je vais finir par soumettre après remaniement du premier chapitre seulement. On verra à la fin de l’année si je suis plus motivé. J’ai également prévu d’enlever les références aux Gardiens, ça allègerait beaucoup. Il faudra que je réfléchisse à une façon détournée de parler des études de Maewon sans spécifier les Gardiens.
Blablabla.
Et encore plus de blabla ci-dessous ! X)
1) Présentation du livre.
Mon oiseau blessé est le premier tome d'une duologie, sauf si Maewon décide de me harceler (encore) pour obtenir une suite. C’est le spin-off « conte de fées » d'une saga de dark fantasy qui est actuellement en cours d’écriture (depuis trop longtemps) et intitulée La prunelle de vos yeux. Contrairement à la fantasy aux péripéties complexes, la comédie romantique avec mes drôles d'oiseaux avait pour seule motivation d’écrire un happy ending. N’étant pas habitué à produire des fins heureuses, je suis content d'avoir fini ce challenge en moins de cinq mois.
Maewon est un semi-elfe, un métis elfe/humain, qui fait une apparition, assez courte mais essentielle, dans l’autre histoire. Son métier, ambassadeur délégué, est le point de départ qui m'a permis d'introduire dans une comédie le thème plus sombre du masque sociétal : celui qu'on doit porter dans certaines situations, et celui qui devient, pour certaines personnes de l'entourage, l'unique perception qu'elles ont de notre être profond. Parfois, avec l'habitude, avec l'éducation, avec le milieu dans lequel on doit survivre, on en arrive même à oublier qui on est, à penser que le masque est notre vraie personnalité.
Après son accident, Tom a perdu la mémoire et Merle fait son apparition dans la vie de Maewon. La raison de l’accident est développée tout au long du livre, mais elle apparait au début comme un des ressorts très clichés des romances. Mon conte de fées détourne les clichés que je préfère dans les comédies romantiques. Il y en a plusieurs, et c’est assez amusant, et aussi très flatteur, pour moi de recevoir des avis parlant de l’originalité de mon histoire. C’est pourtant un conte de fées bourré de jolis clichés ! Mon rôle de conteur était de divertir suffisamment mes lecteurs pour qu'ils n'en voient plus les ressorts narratifs, qu'ils soient uniquement plongés dans une histoire.
2) À propos de la dynamique du début entre Maewon et Merle qui donne l’impression d'une relation parent/enfant.
Le thème du masque répond à ta deuxième question. La relation inégalitaire qui s’installe au début de l’histoire entre Maewon et Merle, est celle d'un parent avec son enfant, d'un grand frère avec son cadet, voire d'un propriétaire avec son adorable animal de compagnie.
Le couple principal (car il y a un couple secondaire) de cette histoire n’est donc pas constitué de Maewon le diplomate et Merle l’enfant, mais bien d'un Maewon sans masque et d’un Tom qui doit parvenir à accepter la partie de sa personnalité qui correspond à Merle. Merle est un Tom amnésique, débarrassé de son passé, de son éducation, de ses responsabilités. Merle fait n'importe quoi sans réfléchir, sous l’impulsion du moment, il ne peut pas débuter une relation amoureuse adulte et saine. Tom est le masque sociétal de Merle, il est coincé par ses obligations, lui ne peut pas choisir librement son partenaire. Mon histoire développe donc les chemins parcourus, par Maewon d'un côté, et par Tom et Merle de l’autre, jusqu’à ce que les deux personnes puissent enfin se rencontrer réellement.
3) À propos d'Utopia qui ressemble tellement à la Terre (alimentation, télétravail), on m'a demandé la raison de ce choix.
Il n’y a eu aucun choix à faire quant à ma représentation de la planète où cette histoire se déroule. Utopia existe déjà dans La prunelle de vos yeux. L’explication de ses similitudes et de ses différences avec la Terre s'y trouve. Je ne peux pas en parler ici, ce serait assez long et c’est complètement inintéressant en ce qui concerne l’intrigue de Mon oiseau blessé. Le plus simple est de considérer cette histoire comme une romance fantasy urbaine se déroulant dans un monde ressemblant à la Terre à l’époque contemporaine.
4) À propos de la création du personnage de Tom.
Tom s'est imposé à moi. Il devait être exceptionnel pour que Maewon s'y intéresse. J'ai donc donné à Tom toutes les qualités susceptibles de conquérir Maewon le diplomate, et aussi tous les défauts qui font que Maewon l’homme ne pourra plus s'en passer X)
5) Un mot pour mes lecteurs. (C’est une conclusion assez commune des interviews que j’ai pu lire X))
Un mot ? « Merci ! »
Deux mots ? « Merci encore ! »
Trois mots ? « Vous êtes formidables ! »
Quatre mots ? « Merci de me supporter (ou soutenir, au choix) ! » (Oups, ça fait un peu plus que quatre mots là, et bien plus qu'un…)
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