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Discutons un peu

[Sujet pas fun au début, plus amusant vers la fin]

Je me suis réveillé trop tôt après m'être endormi trop tard.

Je rappelle que si j'ai mis ce livre en catégorie mature, c'était pour éviter que des enfants tombent par hasard dessus. J'aborde de temps en temps ici des sujets "adultes" et, contrairement à mes histoires, je ne veux pas avoir à choisir chaque mot pendant des heures en réfléchissant à l'impact qu'ils pourraient avoir sur des esprits jeunes et en pleine formation, à retenir les brides de mes revendications personnelles afin de ne pas m'impliquer trop émotionnellement dans mes écrits, à ne pas trop m'afficher. Par pudeur, par crainte, par habitude.

Bref, ici, je parviens un peu plus à me lâcher. Vous êtes prévenus (plusieurs fois).

C'est pas la joie dans mon couple en ce moment. Et ça dure un peu trop longtemps. Vu de l'exterieur, je n'ai pas à me plaindre. Mais je m'apitoye tout de même depuis un long moment sur moi-même. Parce que ça fait des décennies que j'aurais dû le faire, quand j'avais des bonnes raisons, et que je ne l'ai pas fait. Bêtement, par habitude.

Car à partir de treize ou quinze ans, au lieu de chouiner comme un ado normal, je me suis répété la chance que j'avais d'avoir à manger tous les jours, de n'etre pas dans un pays en pleine guerre, de ne pas dormir dehors. Alors les pressions sociales, les discriminations, les injustices contre moi, les difficultés financières de notre famille, ce n'était rien ! La bonne éducation, la façade bien élevée, l'obeissance à afficher, c'était simple, je pouvais le faire... En contrepartie de toute cette chance que j'avais d'etre tout simplement né dans un corps à peu près en bonne santé, doté d'un physique à peu près avantageux, et d'un intellect apparemment supérieur à la moyenne. Je ne suis pas arrogant, juste réaliste. Dans une société plus élitiste, mes capacités seraient à peine dans la moyenne. En France, à l'époque et dans le milieu dans lequel j'ai fait mes études, avec mes parents qui n'étaient pas si exigeants, c'était simple. J'ai traversé ma scolarité comme un fantôme, obtenu mes diplômes sans problème, sans stress, sans intérêt. Toujours peu "d'amis", encore moins de soutien, en débutant même dans une langue étrangère, le français, à présent devenu ma langue maternelle bien plus que l'originelle. Aucune passion, peu d'échanges, beaucoup de mal à m'exprimer à l'oral, encore plus de mal à ne pas m'agacer devant les gens. Que je ne comprenais pas, qui ne voulaient pas me comprendre. Alors très vite, bien avant l'adolescence, j'ai cessé d'essayer d'etre moi-même, je me suis efforcé d'etre dans le troupeau, ne pas me faire remarquer, éviter les sujets qui fâchent, éviter la vérité crue et nue, faire ce qu'on attend de moi, le faire encore mieux que ce qu'on imaginait de moi. Et tout ça, pour quelle raison, dans quel objectif ? Je ne sais pas, je ne l'ai jamais su. C'est navrant.

J'ai creusé la tombe pour ma propre âme. Ça m'a mené au burn-out, puis à la dépression, et je n'en suis pas sorti. Ça va mieux, bien entendu. Mais ça ne va pas mieux dans la définition d'un humain normal de cette société, dans cette époque. Ça va, car je ne suis pas mort et que je n'ai plus l'intention de la causer sciemment contre moi-même. Donc ça va.

Alors, oui, peut-être est-ce un optimisme tordu ?

Pour revenir au sujet qui m'accapare depuis des années... Disons que les torts sont partagés, mais je n'arrive pas à passer outre. Mon cerveau s'obstine à bloquer dans une spirale négative, et je n'arrive pas à croire que ça ait pu ou que ça pourrait changer. Les gens changent rarement en mieux. Même moi. Mes angoisses existentielles et mon insécurité affective se sont liguées avec mes problèmes perso pour nous pourrir la vie à tous les deux.
(Je rappelle, pour les rares qui ne le savent pas encore : je suis "malgré moi" dans la communauté lgbt, mais ça ne se "voit" pas, car je ne "m'affiche" pas. Donc oui, ce sont des problèmes perso en plus des autres dysfonctionnements. Le fait que j'emploie ces termes, même avec des guillemets, me dégoute de moi-même et de mon éducation rétrograde.)

[Cette partie devient un peu plus amusante, venez ici :D]

Alors, je me suis dit qu'écrire dans ce rantbook pourrait m'aider, plus que mes histoires, à divertir mon cerveau de ses sujets toxiques de prédilection.

J'ai deux lectrices régulières (vous savez qui vous êtes) ! Pour un machin créé sur un coup de tête et écrit bancalement par un amateur inconnu qui ne se relit pas quand il pond des chapitres ici !

Je n'arrive pas encore à y croire... Genre, y'a des gens qui s'intéressent aux trucs bizarres auxquelles je pense, et qui en discutent avec moi, et qui font même des blagues foireuses avec moi ! Ce sentiment, peut-être est-ce celui d'un enfant qui sait enfin ce que ça fait de jouer avec les autres dans une cour de récréation dont il comprendrait vaguement les règles.

Bref. Discutons de nos goûts si ça vous dit ? Ou alors, faites-moi des suggestions de sujets ? Des sujets funs, ou philosophiques, peu importe. On donne son avis, on débat dans le respect mutuel, et on lance des blagues pas personnelles, mais bien foireuses et ironiques. Le programme vous amuse ou vous rebute ?

Hier, j'ai évoqué le thème des addictions, et ça semblait plaire à une personne. Alors, en avez-vous ? Qu'en pensez-vous ?

Mon avis, est qu'une addiction est une réponse du corps à quelque chose qui devrait nous faire du bien, mais dont finalement on se sert comme d'une mauvaise béquille lors de situations inadaptées. Mon cerveau est à la fois très influençable et à la fois réfractaire aux différentes formes de drogues. Du jour au lendemain, je peux arrêter. Je l'ai déjà fait, par envie, par challenge, pour essayer. Comme si ma pire addiction était mon besoin d'être en contrôle de mon propre corps. Quand je le laisse faire, il s'adonne à ses addictions préférées, celles qui lui procurent ses doses d'endorphines. Les voici, dans l'ordre décroissant :

- alcools, très variés. De préférence forts et peu sucrés. Ils m'apportent une agréable anesthésie des sens. C'est confortable d'arrêter de se poser des questions. Puis, comme je n'ai pas l'alcool joyeux, tous mes problèmes me reviennent dans la tronche. Pourtant, je préfère encore souffrir quelques heures, pour obtenir ces quelques instants de repos. Ensuite, une fois bourré, je m'ecroule, après avoir bien dit des conneries, et je suis out quelques heures. Je me réveille lamentable, mais c'est cool, j'ai passé quelques heures sans contrôler tout ce que je faisais ou disais !

- gras et sel. Beaucoup. À n'importe quelle heure. Avec le confinement, j'ai d'ailleurs pris du poids. Rienafout.

- sexe. Je ne parle pas d'amour, mais de besoin primaire. On élimine pas mal de calories comme ça. Double emploi, huhuhu.

- café. Pas trop. Au-delà d'une certaine quantité journalière, ça me tord l'estomac.

- tabac. Très peu. J'aime pas puer.

Mes vices sont finalement peu nombreux et assez ordinaires, une fois listés. Ça me rassure, quelque part.

Et vous, quelles sont les choses auxquelles vous êtes accro ? Si elles sont nocives, souhaitez-vous arrêter ? Et dans les deux cas, pour quelle(s) raison(s) ?

Pour finir, prenez soin de vous ! Je le dis sincèrement. C'est très important ! J'ai passé des décennies à faire n'importe quoi, avant d'accepter et de comprendre la nécessité d'être bienveillant envers soi-même, l'importance de s'y efforcer même quand on n'en a pas l'habitude ou pas l'envie.

Si vous lisez jusqu'ici... Ben, merci, et au revoir ! J'ai dix minutes pour me préparer à bosser, mais je suis à la maison aujourd'hui donc c'est bien suffisant. Bonne journée ! ^^

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