Chapitre 12
Je me réveille le lendemain vers 11 h, en ouvrant les yeux, je me rends compte que je ne suis plus dans le canapé, mais dans mon lit. Je ne suis pourtant pas somnambule ! Je ne comprends pas. Je me lève pour prendre un petit déjeuné et je vois que le canapé est replié. Ça n'était qu'un rêve, alors ?! Bon, c'est reparti, bonjour ma petite vie de rat de bibliothèque. En passant devant la table, je trouve un papier que je n'ai pas laissé hier, avant de me coucher. Je le prends et lis :
« Je suis parti courir un peu, j'ai pris mon téléphone si besoin, mais pas ton trousseau de clefs. Je pense être rentré pour 11 h 30. XO
Ashton <3 »
Alors ça n'est pas un rêve ! Ashton est vraiment avec moi en France ! Oh. Mon. Dieu !!! Respire, Amalia ! Bon, j'ai 30 minutes pour me préparer et préparer de quoi manger. Après être sortie de la douche, j'enfile un jean noir et un t-shirt tout aussi noir. Je lisse mes cheveux et je me maquille. Il me reste 10 minutes pour faire à manger : l'évier et le lave-vaisselle sont vides, la machine à café aussi, du coup impossible de savoir s'il a mangé avant de partir courir.
Je regarde dans le frigo et le congélateur pour me faire une idée et, au vu de ce que j'ai, je pense faire un brunch. Je cours chez le maraîcher en bas de l'immeuble pour acheter des fruits, je n'en suis pas une grande fan de fruit, mais je sais qu'il mange sainement donc, va pour des fruits. En rentrant, je mets les viennoiseries au four, je prépare la table avec la carafe de jus d'orange, les bols, la panière de fruit, les œufs sont prêts pour faire des œufs brouillés, la préparation pour pancakes est prête et le bacon aussi. Il ne manque plus que lui.
L'interphone sonne. Je ne décroche pas pour savoir qui c'est, vue l'heure, ça ne peut être qu'Ashton. Je le vois arriver en courant dans les escaliers, tout dégoulinant de sueur, habituellement j'aurais trouvé ça affreux, mais sur lui, ça me dérange pas plus que ça.
_ Salut Amalia, désolé, je t'embrasse pas ni ne te prends dans mes bras, tu es toute apprêtée, j'ai pas envie de te salir.
- Non, pas de soucis, va prendre une douche, le petit déjeuné nous attends.
- Il ne fallait vraiment pas te donner du mal ! Tu es adorable comme personne, tu le sais ?
- Mais, ne dis pas ça, ce n'est pas grand chose !
- Je me dépêche, promis ! Me dit-il, en enlevant son t-shirt.
Oh mon Dieu ! Tu n'aurais pas dû enlever ton T-shirt devant moi, bonhomme. Respire Amalia, c'est juste un mec torse nu... Tu en vois plein, quand tu vas à la plage ! Bon, pendant qu'il est sous la douche, j'en profite pour faire les œufs brouillés, les pancakes et le bacon. Tout est parfait et parfaitement bien disposé sur la table, digne d'une photo Instagram, je suis fière de moi. La porte de la salle de bain s'ouvre et je vois Ashton en sortir, les cheveux mouillés et n'étant vêtu que d'une serviette, lui serrant la taille... je ne sais comment d'ailleurs !
- Waow Amalia, c'est magnifique ce que tu as fait !
- Merci, lui dis-je, en rougissant
- C'est parce que je suis là, que tu as fait tout ça ?
- Oui, c'est pour toi, lui dis-je, un peu gênée
- Vraiment ça me touche beaucoup, tout ce que tu fais depuis hier...
Je ne sais pas quoi lui répondre, de plus mes yeux retombent sur cette serviette et ça me donne chaud... Impossible de déjeuner comme ça !
- Hmhh dis, avant de déjeuner... Tu ne voudrais pas, au moins, enfiler un boxer ou un truc dans le genre ? Non pas que ta serviette me dérange, mais ... enfin... voilà quoi, dis-je un peu mal à l'aise.
- Oh oui, excuse moi, répond-il en rigolant. Je n'y pensais plus.
Il revient quelques secondes après, vêtu d'un boxer dépassant un peu de son jean taille basse. Je respire déjà beaucoup mieux.
- Café, thé, chocolat ?
- Un bon café, s'il te plaît
_ C'est comme si c'était fait !
On commence à manger, tout se passe bien, malgré le fait qu'on ne se parle pas pendant 10 bonnes minutes. Je vois dans son regard que quelque chose ne va pas et il a l'air de comprendre que moi aussi de mon côté, il y a quelque chose qui ne va pas.
Habituellement, je suis la dernière à aborder les discussions sérieuses, je vais commencer par le typique « Il faut qu'on parle », phrase qui fait flipper tout le monde, en passant, mais une fois la conversation lancée, je me dégonfle. C'est assez paradoxale, vu mon culot naturel, mais c'est ainsi. Sauf que là, maintenant, il ne faut pas que je me dégonfle ! Je me lance :
- Ashton ?
- Oui ?
- Il faut que je te pose une question... enfin plutôt deux...
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