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Chapitre 5: Un endroit sûr?

Résumé des événements précédents...

Chris, à présent seule, doit se débrouiller pour sortir de la ville, en vie. Un policier la sauve in extremis d'un zombie, et elle décide ainsi de le suivre, pour peut-être trouver un refuge quelque part...

...

Je sentais que là où il allait, je serais en sécurité. Mais peut-être me trompais-je?

...

Je n'allais pas tarder à manquer de souffle et à m'écrouler de fatigue lorsque l'homme s'arrêta enfin. Il ouvrit une large porte vitrée et s'engouffra à l'intérieur. Je me raidis, me rappelant ce qu'il s'était passé les dernières fois que j'avais franchi pour une porte pour espérer m'en tirer. Je tremblais de la tête aux pieds. Le policier me cria soudainement de me dépêcher, et en me retournant furtivement je pus voir que d'autres créatures se ruaient dans ma direction. Sans plus attendre, je franchis la porte, tandis que l'homme la referma avec hâte dans mon dos.

"Ici on est au commissariat de Chicago, dit-il tandis qu'il essayait de verrouiller la porte, cette issue est en verre blindé et a été conçue pour pouvoir résister à ce genre ...d'événement"

Il fit coulisser une barre métallique et un claquement retentit.

"J'avais peur qu'elle soit déjà fermée, continua-t-il en passant sa main sur son front, heureusement pour nous, c'est bon!"

Comme pour prouver ses dires, les zombies se jetèrent avec rage sur la vitre et je reculai dans un sursaut nerveux. La vitre sembla résister face à leurs coups, mais pour combien de temps?

L'homme alluma son talkie-walkie et annonça brièvement notre arrivée, ainsi que le fait que nous avions fermé l'issue. Une voix grésillante d'homme répondit alors qu'ils allaient s'occuper d'ouvrir la porte de la salle commune et que nous y serons les bienvenus. L'homme éteint alors son appareil, puis le rangea dans sa ceinture. Je me rendis soudain compte que je ne connaissais toujours pas le nom de celui qui venait de me sauver la vie...

"Vous vous appelez comment? Demandai-je

-Le lieutenant N'Golas, mais vous pouvez m'appelez Éric! répondit-il dans un pâle sourire, et vous jeune demoiselle?

-Christina Carson, mais vous pouvez m'appeler Chris"

Je marquai un temps d'arrêt, puis me décidai à poser une question qui me trottait dans la tête depuis un petit moment.

"Pourquoi m'avez-vous sauvée? Demandai-je à Éric alors que je l'aidais à barricader un peu plus la porte

-A vrai dire, j'étais en patrouille lorsque la panique a commencé à s'installer, dit-il d'une voix sombre, un message radio a été diffusé à toutes les unités indiquant qu'un virus particulièrement violent, faisait revenir les morts à la vie, et les transformait en créatures assoiffées de sang. Personne n'y croyait, pourtant, il le fallait bien. On nous a ordonné de rester à notre position et de sauver le plus de civils possible. Cependant c'était presque impossible. La panique était telle que je n'ai rien pu faire, j'ai donc dû penser à me sauver moi-même, et voir ce que je ferais après. Je vous ai ensuite croisée alors que vous sembliez en mauvaise posture, je n'ai donc pas hésité, et ai suivi mon instinct"

Il termina son petit discours par un petit sourire, que je lui rendis, reconnaissante.

"Merci beaucoup en tout, répétai-je, tandis que nous commencions à nous éloigner de la porte"

Il hocha brièvement la tête, puis m'indiqua une porte massive sur ma gauche. Je la poussai et me retrouvai alors dans une salle immense, remplie d'une centaine de personnes en effervescence. Certains étaient blessés, d'autres pleuraient, tournaient en rond... Des couvertures avaient étés distribuées, ainsi que du café, je pense... Personne ne semblait avoir remarqué notre récente arrivée tant il y avait d'agitation. Des policiers s'affairaient de tous les côtés, semblant dépassés par la situation, essayant de soigner les blessés, et de rassurer les autres. Je n'étais encore jamais rentrée dans un poste de police mais je devais avouer que je ne m'attendais pas à ça.

"Lieutenant N'Golas? S'exclama alors une voix féminine dans notre dos"

L'intéressé se retourna et eu un léger sursaut de surprise à la vue de la grande femme d'une trentaine d'années aux longs cheveux roux qui lui faisait face. Elle portait, tout comme lui, un uniforme de police.

"Clarke! Je suis heureux de voir que vous allez bien, dit Éric en posant une main amicale sur son épaule

-Également, dit-elle en souriant"

Elle tourna alors la tête vers moi.

"Oh euh bonjour! Moi c'est Chris! Dis-je assez gênée »

La dénommée « Clarke » interrogea Éric du regard, et celui-ci répondit simplement :

« C'est une longue histoire, mais elle peut rester ici pour l'instant

-Très bien, dit-elle en me souriant, essaie de trouver une place quelque part et repose toi, on s'occupe de tout"

Je la remerciai du bout des lèvres et m'éloignai des deux policiers afin de trouver ou m'asseoir. J'étais épuisée, aussi bien physiquement que moralement. En tout cas, Éric et Clarke m'impressionnaient. Malgré la situation, ils avaient su garder leur sang-froid et leur sourire, même si je sentais bien qu'il était forcé. Ils essayaient sans doute de faire bonne figure pour mettre les gens en confiance. Leur montrer que même dans une situation désespérée, il y aurait toujours des personnes pour les protéger. Cependant, malgré leurs efforts, je ne me sentais pas plus en sécurité ici que dehors... Personne ne savait ce qu'il se passait, et sûrement pas les policiers, alors comment pouvaient-ils nous protéger d'une menace à laquelle personne n'avait encore jamais été confronté? Comment pouvaient-ils savoir que parmi toutes les personnes blessées qui grouillaient ici, aucune n'avait été contaminée? Je sursautai en sentant soudain une main agripper mon épaule alors que je marchai sans vraiment savoir où j'allais. Un homme balafré, au visage ridé et aux yeux écarquillés me faisait face, une expression de terreur sur le visage.

"Vite! Ils arrivent! S'exclama-t-il en s'agitant, ils arrivent tous! Tous! La fin est proche! Oui proche! Et ils le savent! Ils savent tout!

-De...De quoi parlez-vous ?, demandai-je en me crispant

-Ils le savent! Ils ont tout prévu! Continua-t-il en se tirant les cheveux, on ne pourra rien faire! Rien!"

Il continua de bafouilles des paroles totalement incompréhensibles tandis que je décidai de m'éloigner discrètement. Il n'avait clairement pas la wifi à tous les étages celui-là...

Après quelques minutes, je trouvai enfin une place libre à l'écart des autres. Je m'assis lourdement sur la petite chaise, et soupirai en ramenant mes genoux devant moi. A ce moment-là, j'aurais vraiment pensé que toutes les émotions que j'avais contenu allaient sortir, que j'allais me mettre à pleurer suite à la mort de mon frère, que j'allais devenir aussi folle que l'homme que j'avais croisé. Mais non. Je restais muette, les yeux vides, fixant un point quelque part devant moi. Dire que ce matin, j'étais tranquillement chez moi, avec ma famille, en train de s'engueuler à propos de je ne sais plus quoi. Tandis que là, je venais d'échapper à...une horde...de zombies, qui avaient par ailleurs, envahie cette ville, et peut être plus encore...

"Salut!" dit soudain une voix féminine à ma gauche

Je tournai la tête et remarquai qu'une fille d'environ mon âge était assise sur la chaise à côté de moi. De longs cheveux dorés en bataille encadraient son visage lisse et pâle, tandis que ses grands yeux noisette me scrutaient dans l'attente d'une réponse.

« Salut...répondis-je laconiquement

-Tu...tu viens juste d'arriver ? Continua-t-elle nerveusement, parce que moi je...je ne sais plus trop depuis combien de temps je suis ici... »

Elle se mit à triturer ses cheveux et fixa un point devant elle.

« C'est fou non ? Continua-t-elle, tous ces gens dehors...qui s'entretuent...Et...les morts qui reviennent à la vie...et tout ce sang... »

Elle se mit à trembler, et une larme silencieuse coula sur sa joue. Apparemment, elle avait besoin de parler à quelqu'un donc je la laissai continuer. Elle se mit à débiter un flot de paroles, entre deux sanglots, sans pouvoir s'arrêter. Elle me parla de ses parents, Mattéo et Lila, qui avaient disparu juste avant l'épidémie. Elle me parla de comment elle avait erré, seule, dans les rues pour se mettre à l'abri. De comment elle avait dû se débrouiller, pour ne pas mourir, et surtout, ne pas abandonner. Elle avait vu sa meilleure amie, Emilia je crois, mourir sous ses yeux et ensuite se transformer en créature hideuse assoiffée de sang.

Elle était terrifiée, et pleurait maintenant à chaudes larmes sur mon épaule. J'aurais bien voulu la réconforter, lui dire que tout irait bien, mais mentir ne ferait qu'empirer la situation. Alors je restais muette, à l'écouter pleurer, en me disant que c'était peut-être ça qu'il lui fallait. Peut-être même que c'était ce qu'il me fallait à moi aussi. Mais pas pour le moment. Pour le moment, il y avait des choses bien plus graves à appréhender. J'avais une mauvaise impression ici et mon instinct me disait de m'enfuir au plus vite. Insensé pas vrai ? Pourtant mon instinct ne me trompait jamais.

Cependant, je ne comptais pas tenter une mission suicide en retournant comme ça dehors. Pour l'instant, cet endroit était le mieux que j'avais... mais pour combien de temps?

.......

Et voilà le Chapitre 5! Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté donc désolée pour l'attente, mais à partir de maintenant je vais essayer de reprendre un rythme d'écriture normal^^ En tout cas j'espère que ce chapitre vous a plu!

Que pensez de la fille qu'a rencontré Chris?

Et à votre avis, est ce que le poste de police est un endroit sûr?

Merci d'avoir lu!

-Azullyn

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