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CHAPITRE 7 :

CHAPITRE 7 :

- Mais de quoi parles-tu? M'écriais-je.

- Ne me dis pas que tu n'y as pas pensé ? Me regarda-t-elle avec des yeux réprobateurs.

- Mais bien sûr que non! Hurlais-je.

-Alison, tu aurais tort de ne pas en profiter... Tu as un Dieu Vivant à disposition, il faut en profiter, me conseilla-t-elle avec un regard empli de sous-entendus.

- Non mais tu sais très bien qu'ils ne m'intéressent pas. Je n'ai jamais cru en tout ça et je ne vais pas y croire parce que j'ai deux mecs à disposition.

- Attends!! Attends deux petites secondes! J'en étais sûre ! ! S'exclama-t-elle.

Elle se mit à sauter sur place tout en chantant "JE SUIS UNE REINE!" sur l'air de "Libérée Délivrée" de la Reine des neiges.

- Mais pourquoi tu penses être une reine? Nelly !!! Aboyais-je n'obtenant pas de réponses.

-Tais-toi et laisse-moi savourer ma victoire, m'ordonna-t-elle.

Elle continuait de sauter sur son siège, sans vouloir me dire la raison de son engouement !

- Faut que j'appelle Hugo! Réalisa-t-elle en prenant son téléphone et en composant le numéro du meilleur ami de Grayson.

- Non qu'est-ce que tu fais ? Fis-je en lui arrachant son portable des mains. Pourquoi tu penses à l'appeler lui?

- Laisse tomber!! J'ai un secret avec lui. Maintenant passe-moi mon portable !

Je lui tendis son portable et me reconcentrais sur la route. Un silence s'installa pendant quelques minutes.

- Tu nous emmènes où ? Me demanda Nelly.

- Tu ne téléphones pas à Hugo? Rétorquais-je.

- Ne réponds pas à ma question par une autre question! Me menaça-t-elle.

- J'ai besoin d'aller à un endroit juste pendant quelques minutes.

- J'ai le droit de venir? M'interrogea-t-elle.

- T'es dans ma voiture, espèce de débile ! Rigolais-je.

Elle rigola à son tour et rangea son téléphone dans son sac. Je pris la sortie qui menait à la mer.

- Tu veux qu'on aille à la mer?! Tu aurais dû me prévenir, j'aurai pris mon maillot de bain.

-Mais non, je veux juste m'arrêter avant. Je dois aller faire un truc mais tu n'as pas le droit de me poser de question, okay?

- Sérieusement ? C'est dur là !

- C'est soit ça, soit je te dépose sur le bord de la route.

- D'accord ! D'accord !

Elle posa sa tête contre la vitre et regarda le paysage qui passait de la forêt verte à des étendues de sable fin menant sur l'eau azur de la mer.

Je me concentrais sur la route et m'engageais vers un petit chemin tumultueux qui menait vers les routes rocheuses et vers le creux de la montagne.

- Euh Alison, tu avais remarqué que l'on s'éloignait de la mer là.

- Oui oui je suis au courant. On avait dit pas de questions.

-Ce n'était pas une question.

- En gros je voulais te dire de la fermer. Tu ne voulais pas appeler Hugo ? lui demandais-je étant toujours intriguée par le secret qui pouvait bien les lier.

-Je croyais que je devais fermer ma gueule, rétorqua-t-elle.

- Nelly, ne joue pas à ce jeu avec moi.

-Je l'appellerai quand tu ne seras pas là.

-Et pourquoi ?

-Parce que c'est un secret et tu n'as pas à être au courant.

-De base, c'est mon pote hein ! Donc j'ai le droit d'être au courant.

-Alison c'est quoi ton mot ? Me coupa-t-elle.

-Mon mot ?

-Oui ton mot. Je suis ton amie, j'ai le droit d'être au courant, contre-attaqua-t-elle.

-Finalement je ne préfère pas savoir ce secret.

-Bien, conclu-t-elle.

-Je demanderai directement à Hugo, avouais-je en lui tirant la langue.

-Sale gamine !! hurla-t-elle amusée par mon idiotie.

-Sinon on a fait quoi en cours ?

-Oh le changement de sujet !! J'ai jamais rien vu d'aussi nul ! Rigola-t-elle à nouveau.

Après avoir fini de rigoler, elle me fit un résumé rapide de la journée que j'avais raté. A la fin de ce dernier, j'arrêtais ma voiture devant le petit muret qui offrait une magnifique vue sur la baie. Je sortis de la voiture, suivie de Nelly. Son visage s'illumina face à la splendeur de l'endroit.

Depuis que j'étais toute petite, je venais ici lorsque j'étais troublée, ou de mauvaise humeur, ou tout simplement pour profiter de la beauté du lieu. Le bleu azur de la mer contrastant avec le vert de la forêt me permettaient de trouver le juste milieu dans les situations délicates. C'était le seul endroit de cet état où l'on avait cette vue imprenable sur la forêt et la mer. C'était également le seul endroit où la mer s'avançait dans la forêt, formant un cercle et une petite crique que peu de personne connaissait. Je m'asseyais sur le rebord du muret et contemplais le coucher de soleil qui répandait sur le paysage un côté orangé, mystique. Une légère brise s'éleva me forçant à fermer les yeux et à écouter les bruits avoisinants. Le chant des oiseaux, lié au doux remous de la mer en contre bas étaient ma source d'apaisement.

J'entrevis doucement les yeux pour pouvoir lier l'atmosphère musicale créée par toute cette nature, et la beauté visuelle. Je posais mon regard sur les formes inhumaines que prenaient les arbres. La nature avait cette faculté de lier la beauté à ce que nous, les humains, ne pouvions considérer comme telle. L'exceptionnelle qualité de la nature était sûrement de pouvoir proposer autant de paysage, de climat, de choses magnifiques sans pour autant s'en vanter, puisque tout ce qui était créée par cette dernière était splendide. Il fallait juste comprendre que tout ce qui désormais était beaucoup moins resplendissant s'expliquait par l'intervention de l'homme. L'homme avait saccagé cette nature tout simplement pour imposer sa vision du monde, pour écraser ce qui le terrifiait. Cette peur était fondée sur la puissance de la nature.

Imaginez, elle a su bâtir des paysages, des milieux de vie pour des millions d'espèces, tout en gardant un certain équilibre, pour que le monde continue de tourner sans interruption. Mes doigts s'accrochaient à la roche comme s'ils souhaitaient ne plus jamais les quitter. L'aspect rugueux leur plaisait, ainsi que la froideur de la pierre. Je finis par poser mon regard sur la mer, au loin, sur l'immensité de cette eau limpide, calme et d'un bleu si pur et si fantastique, que l'on avait l'impression que la Terre se battait pour ne pas troubler la beauté de la couleur.

-Tu viens souvent ici ? m'interrogea Nelly brisant l'atmosphère d'apaisement.

-Pas exactement, répondis-je sans en dire plus.

C'était la première personne que j'emmenais ici et sûrement la dernière. Je ne l'avais d'ailleurs pas réellement emmené là où je voulais aller, puisque le lieu où j'aurais voulu me rendre était mon repère secret, seul mon défunt oncle le connaissait, c'était d'ailleurs lui qui me l'avait fait découvrir. Personne à l'exception de lui et de moi n'était allé dans cet endroit et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais briser cette authenticité. Je me tournais vers Nelly qui me lançait un regard incrédule.

-On n'avait dit pas de questions, murmurais-je.

Elle hocha la tête et reposa son regard sur le paysage.

-Il faut rentrer Nelly, il commence à se faire tard, chuchotais-je à contre cœur.

Elle hocha la tête à nouveau, posa une dernière fois son regard sur la majorité des éléments qui l'entouraient et se retourna, elle aussi à contre cœur, vers la voiture. J'inspirais une dernière goulée d'air avant de la suivre.

Je démarrais le moteur et nous éloignais de cet endroit fantastique.

-Nelly, j'aimerai que tu gardes cet endroit pour toi et rien que pour toi, s'il te plaît.

-Ne t'inquiète pas pour ça, me sourit-elle.

Je savais que je pouvais lui faire confiance. Je lui rendis son sourire et me concentrais sur la route.

Le trajet du retour se fit dans un silence loin d'être embarrassant, au contraire nous nous remémorions la beauté du lieu où nous nous trouvions précédemment. Je finis par déposer Nelly devant chez elle, lui souhaitant une bonne soirée, puis je rentrais chez moi. Je saluais mes parents, mon grand frère et allais prendre ma douche.

Après m'être lavée et essuyée le corps et les cheveux, je sortis de la douche et me faisais une natte africaine avant de mettre mon pyjama, enfin ce que j'utilisais comme tel, c'est-à-dire un vieux legging noir et un maillot de basket. Je sortais par la suite de ma salle de bain et de ma chambre, pour aller aider mes parents à mettre la table. Je déposais sur la table les couverts et les assiettes, puis les verres et pour finir le pain. J'appelais mon frère pour venir manger, à la demande de ma mère qui venait de terminer le repas.

Je m'asseyais sur ma chaise et attendais que mon frère arrive pour commencer à me servir. Je ne faisais pas partie d'une famille de riches, ni de pauvres, nous nous trouvions au juste milieu, mais les règles et les traditions correspondaient à notre code d'honneur et nous nous devions de les respecter. Mon frère finit par arriver et s'installa à nos côtés. Je lui tendis les premiers plats et me servais dans ceux que mes parents m'avaient passés.

-Alors votre journée ? nous demanda notre mère en affichant un sourire resplendissant sur son visage.

-Ennuyeuse, comme d'habitude, répondit Connor.

-Connor ! Mets-y un peu plus d'entrain ! Je te rappelle que l'année prochaine tu dois entrer dans une école supérieure pour être ingénieur ! s'exclama ma mère dépitée par l'attitude de mon frère.

-Bah quoi maman, tu m'as toujours appris à dire la vérité ! Puis ma journée était beaucoup moins intéressante que celle d'Alison, n'est-ce pas ?

-Ah oui ma chérie, ta journée était intéressante ?? m'interrogea ma mère, se détournant de mon frère.

Je fusillais mon frère du regard, sachant pertinemment qu'il avait entendu l'appel du proviseur.

-Bien sûr maman, j'ai eu cours de maths, on a parlé des fonctions dérivées, en parlant des fonctions inverses, carrés, cubes... J'ai d'ailleurs eu 18 à mon contrôle de maths de la semaine dernière. Après en français, on a eu des oraux pour nous préparer au bac de fin d'année. En anglais, on a regardé un film, c'était hyper bien ! m'enjaillais-je en inventant une journée que je n'avais bien évidemment pas vécue.

-Oh c'est génial ma chérie ! m'encouragea-t-elle. Connor tu devrais prendre exemple sur ta sœur !

-Sinon les enfants, nous avons décidé, votre mère et moi, de réserver une semaine de vacances en Europe, nous annonça mon père.

-YEAHH, m'écriais-je en me levant et en venant embrasser les joues de mes parents pour les remercier.

-Alors déjà papa nous ne sommes plus des enfants. Mais putain de merde !! Merciii, s'écria Connor en se levant et en faisant une danse des canards revisitée en danse de la victoire.

-Connor ton vocabulaire !! hurla ma mère, ce qui nous fit rigoler mon père et moi. Et arrête de danser, on dirait un singe.

Mes rires redoublèrent m'attirant un regard meurtrier de mon frère.

-Connor, Alison allez chercher le dessert dans la cuisine, s'il vous plait.

Je suivis mon frère dans la cuisine et prenait la corbeille de fruits, tandis qu'il prenait le gâteau au chocolat que ma mère avait fait un peu plus tôt. J'allais rejoindre la salle à manger, lorsque mon frère m'attrapa le bras.

-A la fin du repas, tu montes dans ma chambre, m'ordonna-t-il.

-Mais... commençais-je.

-Pas de discussion ! Tu ramènes tes fesses dans ma chambre ! me coupa-t-il avant de me lâcher et de passer devant moi.

Je soupirais un bon coup, sachant que mon frère entendait, afin de lui montrer que je n'avais pas envie. J'entrais, par la suite, à sa suite. Je m'asseyais et pris une orange que je commençais à éplucher pendant que ma mère servait du gâteau au chocolat, à mon frère, mon père et à elle. Personnellement je n'aime pas le chocolat et je ne comprends pas du tout, comment les gens peuvent aimer cela. Je mangeais donc mon orange et commençais à débarrasser en attendant que mon frère finisse de manger sa quatrième part, pour aller dans sa chambre.

Je me servais un verre d'eau pour faire passer le temps. Il termina enfin sa part de gâteau et se leva me faisant signe de le suivre. Je sortais de table et gravis les escaliers pour monter dans sa chambre. Il m'ouvrit la porte et m'invita à entrer. Après avoir fermé la porte derrière lui, il me fit signe d'aller m'asseoir sur son lit. Je vous assure que le ton que prenait cette scène me troublait légèrement. C'était beaucoup trop formel !

-Pourquoi tu as menti aux parents ? chuchota-t-il.

-Je ne vois pas de quoi tu parles... tentais-je espérant qu'il ne soit pas au courant.

-Alison ! Ne me mens pas à moi, aux parents si tu veux, même si je ne comprends pas pourquoi, mais pas à moi ! soupira-t-il exténué par mon comportement. Pourquoi tu ne leur as pas dit ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

-Leur et te dire quoi ? Que j'ai été convoquée dans le bureau du proviseur pour rencontrer mes âmes sœurs.

Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur.

-Alors comme ça c'est vrai ? s'exclama-t-il en passant sa main dans ses cheveux.

-Oui. Confirmais-je.

-Pourquoi tu ne nous l'as pas dit ?

-Parce que tu sais très bien, que cela n'a aucune importance pour moi.

-Oui mais pour eux ?

-Je m'en fous.

-Alison !

-Connor !

-Arrête !

-Toi arrête !

-Grayson a son mot à dire.

-Grayson ?! Mais qui te l'as dit ?! m'emportais-je.

-Hugo.

-Mais il ne peut pas se mêler de ses affaires lui ! m'écriais-je irritée.

-Et l'autre ? m'interrogea Connor.

-Qui l'autre ?

-Ton autre âme sœur.

-Oh Blake... soufflais-je. Bah quoi ?

-Il a son mot à dire.

-J'ai essayé de caser Blake et Grayson ensemble, mais ils n'ont pas voulu. J'ai pas compris pourquoi d'ailleurs. Comme si j'étais, si l'étude s'avérait être exacte, ce que je pense être impossible, liée à Grayson, me moquais-je.

-Je ne vois pas pourquoi cela t'étonne, commenta mon frère.

-De quoi tu parles ?

-Y a toujours eu un truc entre toi et Grayson, m'avoua Connor en se frottant la nuque, ayant peur de ma réaction.

-Bien sûr que oui ! m'écriais-je le troublant fortement.

-Tu l'avais remarqué ? me demanda-t-il surpris.

-Quand même !

-Mais...

-Il y a toujours eu de la haine entre lui et moi, le coupais-je pour mettre fin à l'espoir que j'avais vu naître dans ses yeux.

Il soupira, exaspéré.

-C'était trop beau pour être réaliste, marmonna-t-il.

-Au pire tu te mêles de ce qui te regarde. Ça ne te concerne en rien et ça ne concerne personne à l'exception de Blake, Grayson et moi. Je ne vois pas pourquoi d'autres personnes doivent être au courant ! Voilà pourquoi je ne t'en aurais pas parlé, si Hugo ne t'avait pas mis au courant.

-Je suppose que tu ne l'as pas dit à Nick dans ces cas là...

J'ouvris légèrement la bouche sans m'en rendre compte. Il vit à ma tête qu'il avait raison et continua dans sa lancée.

-Je pense qu'il ne va pas être content, n'est-ce pas ? Que dirais-tu si malencontreusement je lui révélais le fait que tu étais liée à deux mecs et que d'ici quelques mois voire semaines, tu finirais par coucher avec l'un des deux et à sortir avec l'un des deux, tout en délaissant ton cher et malheureux Nick.

-Serais-tu en train de te traiter ta propre sœur de pute ? m'écriais-je commençant à m'énerver.

-Loin de là ! Mais à ce que j'ai entendu dire l'attraction entre âme sœur est-elle que tu as juste envie de te jeter sur eux...

-Grayson n'est donc pas mon âme sœur si on en suit ta logique.

-Au contraire, il est l'exemple même de cette attirance.

-Attirance de quoi ? me moquais-je.

-Revenons-en à Nick.

-T'es qu'un enfoiré Connor !

-Alison ton vocabulaire ! s'exclama-t-il en imitant notre mère.

-Dans tous les cas, j'allais lui dire.

-Donc tu lui aurais dit à lui mais pas à nous ? s'énerva-t-il.

-Bien sûr que oui ! fis-je en me levant. Sur ce, bonne soirée mon cher frère ou ce qui correspond le plus à cela.

J'ouvris la porte mais me retrouvais rapidement plaquer contre le mur. Connor ferma la porte et m'attira dans ses bras.

-Alison je veux juste ton bonheur... Tu es la femme la plus importante à mes yeux, avant maman et je tiens tellement à toi. Je ne veux pas que Barbie ou je ne sais pas comment il s'appelle te fasse du mal.

J'enroulais mes bras autour de sa taille et fermais les yeux.

-Il ne me fera pas mal. Je te le promets, chuchotais-je.

-Qu'est-ce que tu en sais ?

-Il est juste parfait.

Je l'entendis soupirer, mais il n'ajouta rien, profitant de notre petit moment fraternel. Nous en partagions peu, non pas parce que nous ne nous aimions pas mais tout simplement parce que nous n'en avions pas l'habitude.

-Connor, hurla ma mère.

Je m'écartais de mon frère et le poussais vers la porte de sa chambre.

-J'arrive, cria-t-il à son tour.

Il s'élança dans le couloir, près à dévaler les escaliers mais je retiens son poignet d'une main, l'obligeant à s'arrêter.

-Merci Coco.

-Pourquoi ?

-Merci d'être mon frère, rougis-je.

Il déposa un bisou sur mon front et s'en alla voir notre mère. Je me dirigeais en face de la pièce dans laquelle j'étais quelques instants plus tôt. J'ouvris ainsi la porte de ma chambre et allais m'allonger sur mon lit. Je sortis mon téléphone et envoyais un message à Blake pour le remercier de la journée que l'on avait passé ensemble. J'en envoyais également un à Nick pour lui annoncer qu'il fallait qu'on parle. Ce dernier m'appela dans la minute qui suivit.

-Princesse, me salua-t-il.

-Nick, comment vas-tu ? demandais-je par politesse.

-De quoi voulais-tu que l'on parle ?

-Long ou court ?

-Court et après long.

-J'ai rencontré mes âmes sœurs.

-Tes ?

-Oui nous sommes, soit disant, un trio d'exception.

-Qui ? m'interrogea-t-il laissant son côté ultra protecteur prendre le dessus.

-Ce n'est pas important.

-Oh que si.

-Ils n'ont pas d'importance pour moi.

-Oui mais tu en as pour eux.

-On s'en fout de ça Nick.

-Alison, qui sont-ils ?

-Un mec du bahut et un autre de John Kiri.

-Alison leur nom ! s'écria-t-il.

-Blake et Grayson... répondis-je rapidement. Sinon tu as passé une bonne journée ?

-Grayson ? s'exclama-t-il. Le Grayson ??!

-Oui.

-Je viens te chercher demain.

-Comme d'habitude, non ?

-Oui, mais je vais devoir rencontrer un certain mec dont j'entends parler depuis deux ans.

-Ah non ! Nick, tu n'as pas à le rencontrer !

-Je fais ce que je veux.

-T'es chiant !

-C'est pour ça que tu m'apprécies non ?

Je rigolais doucement, ce qui voulait dire oui dans ma langue. Il me souhaita une bonne nuit et raccrocha.

Je m'installais alors à mon bureau, plaçais une feuille face à moi, sortais un stylo. Je laissais, par la suite, courir sur le papier ce que je ressentais, dans le but de me vider l'esprit. Chacune des courbes de mes lettres représentait une de mes émotions, un ressenti, un sentiment. L'écriture était la plus belle manière et la plus simple de faire évoluer et d'analyser chacune de nos pensées.

Chaque mot possède un sens caché, des sous-entendus que seul l'auteur et certains lecteurs comprennent. J'ai toujours aimé la littérature, l'écriture, la lecture mais dans chacune de ses disciplines, des caractères, des idées et des pensées différentes sont abordés. Le stylo volait sur la feuille comme un oiseau survolant une mer étendue et calme.

Ce stylo laissait derrière lui de longues lignes traçant des formes majestueuses sur une feuille qui auparavant était blanche. Je me tournais vers la fenêtre de ma chambre, plongeant mon regard dans l'obscurité de l'étendue du ciel noir. J'avais perdu toute notion du temps. L'écriture me permettait de me perdre dans mon monde, le monde dans lequel j'aimerai réellement vivre. Mais on ne peut pas vivre dans un rêve, c'est impossible.

-C'était l'heure où d'aimables fées

Apportent dans leurs blanches mains

Riches colliers, brillants trophées

Au triste séjour des humains ;

C'était l'heure où, plus amoureuses,

Murmurant des mots nonchalants,

Les odalisques langoureuses

Fleurent d'ennui sur leurs bras blancs.

Ce fut l'heure où je vis en songe

L'ange aux yeux noirs que j'aime tant ;

Enivré d'un si doux mensonge,

Je l'appelai, tout palpitant,

Mais vainement ma voix l'implore ;

Malgré mon accent éploré,

Je vis fuir, comme un météore,

Ce charmant fantôme adoré.

Je soupirais un bon coup avant d'annoncer le nom de l'auteur de ce poème.

-François-Marie Robert-Dutertre.

J'adorais ce poème non seulement parce qu'il développait une certaine illusion qui s'apparentait au rêve sans pour autant en être une. Ce poème me captivait énormément, notamment car il avait su cerner l'idée que le rêve n'était qu'un mensonge et que le mensonge n'était qu'un rêve. Cette thèse peut également se justifier par la composition du mot mensonge, qui se termine par songe, et un songe étant un rêve, cette similitude implique que ces deux mots soient liés. Comme, d'ailleurs, je suis liée à Blake et Grayson...

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En média Alison et Connor.

Alison sera jouée par Alissa Violet. Elle correspond le plus à celle que je m'imaginais pour jouer Alison. Il y a quelques différences, notamment la couleur des yeux, mais pour l'instant je vais associer Alison à Alissa tant que je ne trouverai pas mieux.

J'hésitais sinon avec Scarlett Leithold. Alors j'ai besoin de vos avis...

Pour jouer Connor, j'ai choisi Alex Lange.

Et enfin pour Grayson, j'avais pensé à Neels Visser.

Mes choix sont loin d'être définitifs. J'aimerai avoir vos avis.

Sur ce bonne journée et bon week-end en avance.

Morgan.xx

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