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CHAPITRE 37 :

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CHAPITRE 37 :

-Tu viens chez moi ce soir ? me proposa Grayson en enroulant son bras autour de mes épaules.

Assis sur l'un des nombreux bancs à l'ombre, je laissais ma tête choir sur son épaule. Mes doigts se lièrent à ses doigts posés sur sa cuisse.

-Non Gray', Alison elle est à moi ce soir, répondit à ma place Nelly assise à nos côtés aussi.

-C'est vendredi soir Nelly ! Laisse-moi passer du temps avec elle. On n'a pas pu se poser pour discuter après ce qu'il s'est passé lundi, soupira-t-il.

-C'est à elle de choisir ! lança Nelly en se penchant vers moi et attendant ma décision.

-J'ai vraiment pas envie de choisir, soufflais-je.

Je m'en voulais déjà assez pour le dernier choix que j'avais eu à faire, je ne voulais pas recommencer.

-En plus demain je dois me lever tôt, je pars pour l'armée, rajoutais-je comme pour me donner une excuse.

-Mais je voulais qu'on parte en soirée, Ali ! soupira Nelly s'avouant vaincue.

-Donc elle passe la soirée avec moi, conclut Grayson en m'attirant davantage à lui.

-Faut que je me couche tôt, répétais-je.

-On a fini, Alison. Je te ramène à 22h chez toi, s'il faut. Mais je veux passer un peu de temps avec toi.

Je relevais mon regard vers son visage en pleine cicatrisation. En quatre jours, sa pommette avait varié de couleurs, des petites croutes s'étaient formées sur ses blessures ouvertes partiellement. Il avait l'air d'un gars en mauvaise forme et à l'attrait pour la bagarre. J'acquiesçais ce qui eut pour conséquence de le faire sourire.

Regrettais-je de l'avoir choisi lui ? Non, je ne regrettais pas. Je regrettais d'avoir été obligée de faire ce choix, je regrettais de ne pas avoir pu m'expliquer avec Nick, de ne pas m'avoir excusée... Je regrettais les conséquences de la trahison de Blake.

Je regrettais la peine que Nick devait subir...

Le mardi matin quand je m'étais levée pour discuter, j'avais vu des policiers dans ma rue, plus précisément devant chez moi, qui à l'aide d'une machine vérifiait la distance entre ma maison et celle de Nick. Ils étaient ensuite venus sonner à la maison pour me remettre une lettre. Une lettre du juge. Cette dernière m'annonçait qu'une ordonnance restrictive avait été remise à Nick, l'interdisant de m'approcher à moins de 20 mètres, et de prendre contact avec moi.

Les raisons ? Il était soi-disant venu s'immiscer entre le processus de réalisation de l'étude et une dépositaire de l'étude, moi.

Ainsi depuis lundi matin, je n'avais pas eu de nouvelles de Nick, je ne l'avais toujours pas revu et j'avais passé des heures face à mon téléphone espérant qu'il m'appelle.

J'avais donc choisi l'entrée formelle d'une personne dans ma vie, pour le départ juridique d'une autre personne.

Je me levais sur cette dernière pensée et tendis ma main vers Grayson pour l'inciter à se lever.

-Si tu veux profiter un peu du temps qu'il nous reste, autant y aller maintenant, souriais-je.

--

Assise dans le canapé de sa salle de jeux, un film d'action en fond, moi nichée entre ses bras, mon esprit divaguait.

Grayson donnait l'impression d'être plongé dans le film, pourtant il était en pleine progression dans ses pensées et ses sourcils froncés m'avaient appris qu'il ressassait des évènements déplaisants...

Je posais mes doigts sur ses sourcils le faisant remonter à la surface et regagner la réalité.

-A quoi penses-tu ?

-Oh pas grand-chose, souffla-t-il.

-Grayson ? le grondais-je.

Je descendis mes doigts et vins les poser sur sa joue, laissant une douce caresse sur mon chemin. Je me rapprochais de lui et posais un bisou dans son cou pour l'encourager.

-Gray...

-Je ne peux pas Ali, je ne peux pas continuer comme ça, m'avoua-t-il en soupirant et détournant ses yeux de mon regard.

Je déglutis ne comprenant pas de quoi il parlait.

- Je ne peux vraiment pas.... Je ne peux pas continuer à me taire, continuer à faire comme si cela n'existait pas. Ils sont là, ils s'amplifient en moi et se sont installés depuis quelques temps déjà. Je n'arrive pas à ne pas y penser quand je suis avec toi. Je n'arrive pas à te les cacher. J'ai de plus en plus de mal à me taire. J'ai besoin que tu le saches, que tu me délivres de ce silence.

-Grayson, de quoi tu parles ? demandais-je finalement.

-Mais tu ne l'as toujours pas vu ? Tu es aussi aveugle que ça ? Bordel Alison. J'ai juste à croiser ton regard pour que tu m'électrises, j'ai juste à voir ton visage pour que je me sente à ma place, pour que j'oublie ce qui m'entoure. J'ai juste à penser à ce que je ressens pour savoir que ça existe réellement, que tu es vraiment dans ma vie. Quand je n'arrive pas à voir tes yeux, j'ai l'impression de ne plus me voir non plus. Tu as cette partie de ton âme à laquelle je me rattache, à laquelle j'aime croire. Tu es magnifique Alison. Et ça me blesse que tu ne le voies pas. Je n'arrive pas à comprendre. Comment peux-tu croire tout ce que les gens ont pu te dire ? Comment peux-tu croire que tout ton entourage va t'abandonner ? C'est pas possible ! Vraiment. Ce n'est pas parce que James et Shawn sont partis que les autres vont partir. On est là pour toi. On sera toujours là pour toi, tant que tu auras besoin de nous. Mais à toujours vouloir nous repousser tu vas finir par te faire du mal, Alison.

Moi j'ai la sensation que je pourrais toujours être là, toujours être confronté à ton sale caractère, au fait que tu ne crois pas en l'amour. Mais tu crois en la liberté de croire nom de dieu ! Alors crois au fait que je crois en nous, que je crois en l'amour et en ces putains de sentiments qui sont en moi.

Parce qu'Alison...

-Non Grayson... S'il te plait, l'interrompis-je. Ne dis pas quelque chose auquel je ne pourrais pas te répondre.

Il baissa les yeux vers moi et se retint de soupirer. Son corps contracté m'apprit qu'il encaissait. Il encaissait le fait que je ne le laisse pas continuer. Mais je ne pouvais pas... Il aurait plus souffert si je l'avais laissé continuer et je ne lui avais pas répondu que si je l'avais arrêté.

-Comme tu voudras, lâcha-t-il finalement en m'attirant entre ses bras avec virulence.

Sa réaction me surprit. Il se contrôlait alors qu'il bouillait de l'intérieur. Il ne me repoussait pas alors que je venais de lui repousser. Il acceptait. Il ne se vengeait pas... Il ne s'opposait pas à ma décision... Il tenait véritablement à moi...

-J'ai été tellement surpris que tu ne le choisisses pas. J'ai cru, dur comme fer, que tu allais choisir Nick et donc Blake. J'étais certain que tu allais me mettre à l'écart de ta vie, commença-t-il préférant changer de sujet.

-Tu sais, Grayson, je n'avais pas à le faire. Je n'avais pas à te mettre à l'écart alors que tu n'avais rien fait, expliquais-je attrapant la perche qu'il me tendait pour partir sur un sujet tout à fait différent et éloigner le malaise qui s'était installé en moi. Je n'avais pas à te faire pâtir de ma relation avec Nick. Ça nous concernait nous et pas toi. Blake lui se sentait concerné... Et je ne sais pas pourquoi... Mais ça me blesse dans le fond. Il nous a foutu dans une merde pas possible. Et ça aurait été injuste de te laisser tomber. Tu n'es pas lié à ça... Et puis, soupirais-je sentant ma langue se délier contre mon gré, j'aurais été incapable de laisser Blake entrer dans ma vie, alors que tu y étais déjà... Je n'ai même pas eu l'occasion de choisir. C'était impossible et inconcevable de faire abstraction de... de toi.

-Ali ? s'exclama Grayson sa surprise éclairant son visage. Alison Maya Reynolds... Tu crois en nous ? s'écria-t-il. Tu... Oh bordel... Enfin... Nous. On forme un nous, n'est-ce pas ? Alison, tu crois en nous ?

Je relevais mon regard vers lui et sentais que c'était le moment où je devais lui avouer. Lui avouer que je croyais en nous. Que je lui faisais confiance et que cela me faisait du bien d'être avec lui, sauf quand il voulait nommer notre relation.

-Peut-être bien, souriais-je voyant son visage s'éclairer d'une joie incommensurable.

Mes mots s'ancrèrent en lui venant ravir son cœur, son égo et son cerveau qui s'empressa de les mémoriser. Ses lèvres appelant au désir s'unirent aux miennes, comme pour me remercier, me remercier d'y croire et sceller cette croyance qui était davantage en moi un fait réel, un fait qui me faisait réaliser que lui et moi on vivait quelque chose ensemble, que nous étions liés par un quelconque fait, que lui et moi c'était comme une évidence, un équilibre, comme l'odeur iodée au bord de mer, présente, réelle, invisible et profondément ancrée.

Ses lèvres me pardonnèrent, m'excusèrent de l'avoir repoussé quelques minutes plus tôt et me libérèrent de ce poids.

Il se détacha de moi, me laissant quelques instants pour respirer et tourna la tête vers quelque chose qui se trouvait derrière moi. Je suivis alors son regard, me remettant de notre baiser et croisais la silhouette de.

-Oh bordel ! m'écriais-je en me relevant avec précipitation et en me jetant dans ses bras.

Je m'accrochais à lui, enfouissant mon visage dans son cou, enfouissant ma joie et ma surprise de le voir. Au bout de cinq jours, sans nouvelle, avec pour simple mot une restriction l'interdisant de m'approcher, je le revoyais, je le serrais dans mes bras et laissais quelques instants mes larmes fuir mes yeux et s'imprégner dans son tee-shirt.

- Chut Alison, calme-toi.

-Mais tu fous quoi là ?! m'écriais-je en m'écartant de lui. Tu vas t'attirer des problèmes.

-T'inquiète on a tout prévu avec Grayson. Je ne peux pas rester longtemps mais... Je voulais juste te dire, que tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Je ne t'en veux pas. Je me doutais que ça allait un jour nous attirer des problèmes. J'en prends la responsabilité, j'accepte ce qui nous arrive, j'étais plus grand et je savais à quoi m'attendre. Ça ne changera rien de notre amitié, à part que l'on ne pourra plus se voir pendant quelques temps, ni communiquer.

-Nick il m'avait donné l'occasion d'empêcher ça, lui avouais-je.

-Oui je sais, Ali, sourit-il sur la réserve. Et tu ne l'as pas prise et je ne peux en rien te juger sur ça. Tu as fait un choix et je ne peux rien changer à ça. Mais je ne t'en veux pas. Ils n'avaient pas à être dans cette histoire avec nous et tu as pris la décision qui te semblait juste. Et je suis obligé de respecter ça. Dans tous les cas, ce n'est pas comme si on pouvait retourner en arrière.

-Je suis vraiment désolée, Nick, soupirais-je me sentant réellement coupable de cette situation.

-T'en fais pas pour ça, Alison. On arrivera à passer au-dessus de ça. On est bien passé au-dessus des règles y a quelques années, me sourit-il pour me réconforter. J'ai bien pensé à moi au lieu de penser à James, quand on a commencé à se fréquenter. C'était à ton tour de penser à toi.

Une sonnerie de téléphone ébranla la pièce me faisant sursauter.

-Il faut que tu y ailles Nick, chuchota Grayson en consultant son téléphone.

-Quoi ? Déjà ? m'écriais-je.

-Ok Grayson, juste quelques secondes encore, s'il te plait.

-Nick, soupira Grayson.

Mon meilleur ami m'attira dans ses bras et enfouit son visage dans le creux de mon cou, respirant mon odeur.

-Je t'en prie Alison. Sois heureuse, vis ta vie comme tu le souhaites. Ne t'arrête pas à l'avis des autres. Ton seul avis, le tien, c'est réellement celui qui est important. Ne baisse jamais les bras, n'oublie pas que je ne suis pas prêt de laisser tomber notre amitié. Je te promets que l'on se reverra bientôt, dès que notre histoire se sera un peu tassée. Pendant ce temps-là, sois heureuse, fais ce qui te semble juste, sans jamais avoir de regrets et pense à toi avant de penser aux autres.

Il conclut ses paroles par un bisou sur le haut de mon front avant de remercier d'un regard Grayson et de s'enfuir.

-Nick, s'il te plait, le suppliais-je en le suivant.

Il s'arrêta au milieu de l'escalier et inspira un bon coup, faisant se soulever ses épaules carrées.

-Je t'aime Alison. Ne m'oublie pas.

Et il continua son chemin, sortant par la porte arrière.

Je sentis rapidement les mains de Grayson se poser sur mes épaules et exercer une pression d'encouragement. Je restais figée sur place, au milieu d'une mer déchaînée où mes sentiments, mes pensées, mon espoir, mes rêves s'heurtaient.

Ma seule attache pour ne pas sombrer, mon ancre était derrière moi et c'était elle qui me faisait garder la tête hors de l'eau.

Je me retournais vers lui et m'accrochais à lui comme si j'étais au bout de me noyer, de me noyer dans cet océan de douleurs.

Il ne s'imaginait pas à quel point, je lui étais reconnaissante de ce qu'il avait fait.

-Tu pleures ? me demanda-t-il en plaçant ses mains dans mon dos.

J'hochais négativement la tête.

-Merci Grayson, merci merci merci ! Merde ! Tu es un mec fantastique !

-Et tu ne le remarques que maintenant ? rigola-t-il.

-Non, je te l'avoue seulement maintenant, Gray. T'es un mec sensationnel et j'ai tellement de chance de t'avoir dans ma vie.

Je le sentis bomber son torse de fierté, pendant qu'il m'embrassait la tempe.

-Tu es pire que moi, Alison. Tu n'imagines pas à quel point on a tous de la chance de t'avoir dans nos vies. Tu es peut-être chiante, déprimante et énervante, mais tellement attachante, adorable et craquante. T'es notre rayon de soleil. Et je ne suis pas prêt de laisser la pluie entrer dans ma vie. Et non plus prêt à te laisser partir. On doit en franchir avec toi des étapes pour que tu commences à comprendre des choses, alors ce n'est pas après avoir grimpé autant de marches que je vais te laisser nous ramener au point de départ.

-Surtout que le point de départ n'était pas fameux, rigolais-je.

-Notre histoire n'a jamais été fameuse. Nos petites guerres étaient dignes de celles d'enfants.

-On a toujours été gamins, je te rappelle, c'est une force.

-Et demain tu ne feras plus la gamine, soupira-t-il soudainement.

-On n'est pas encore à demain non ? tentais-je.

-Ca arrivera assez vite quand même.

-Alors autant en profiter ! m'exclamais-je en l'embrassant.

--

Allongée dans l'herbe avec Dobrynya et Grayson, je laissais le vent parcourir ma peau autant que le soleil couchant le faisait. C'était une alliance des plus agréables, la chaleur mêlée à la fraicheur, à cette langoureuse caresse.

-Tu t'attends à subir quoi demain ? questionna Grayson en rompant les discussions des êtres vivants peuplant la nature.

-Des examens pour le mental, pour le physique, des mises en situation je pense. Après je ne sais pas trop.

-Tu comptes vraiment jouer le jeu ?

-Il ne m'a pas demandé de jouer le jeu, il m'a juste demandé d'essayer et à la clé j'aurais peut-être une entrevue avec James. Et je me battrais pour ça.

-Si un jour tu le revois... commença-t-il en déglutissant. Tu penses réagir comment ?

Je me relevais sur un coude et l'observais. Son regard tourné vers le ciel aux teintes orangées, ses mains soutenant sa tête et son air décontracté trahissaient sa peur de ma réaction.

-Je ne sais pas trop. Je ne sais même pas si je le reverrais un jour. Il se bat de son côté et moi je me bats de mon côté pour essayer de le revoir. Mais imagine, il refuse ?

-Je t'interromps tout de suite, Ali. Il refusera jamais de te voir.

-Et si c'est moi qui refuse ?

Le visage de Grayson se tourna vers moi surpris.

-Je suis effrayée... Deux ans. Ce n'est pas rien. Ça se trouve il détestera la personne que je suis devenue. Il nous a peut-être oubliés. On n'en sait rien après tout. Il est peut-être passé à autres choses et souhaite mettre de côté son passé. Je peux le comprendre après tout. Mais... Il n'a pas vécu de traumatismes, il a eu une enfance joyeuse... Alors pourquoi il est parti ?

Les yeux de Gray me scrutaient attendant de voir mes émotions traverser mon visage.

-Tu sais je n'étais pas comme ça avant. Je ne veux pas me plaindre ou quoi que ce soit. Mais ça a été dur. J'en ai fait des crises de panique parce que je ne savais plus où j'étais, je ne savais plus ce qui était réel ou faux. Je ne savais plus à qui me rattacher. Alors, est-ce que, si je le revois et qu'il repart je ne vais pas redevenir comme ça. Surtout que je n'ai plus Shawn sur qui m'appuyer maintenant.

-Il y a toujours Connor, moi, Hugo, Nelly, tenta-t-il.

-Mais plus Nick... Je sais que vous êtes là, mais je n'ai pas envie de vous faire subir ça. Je ne veux pas me faire subir ça à nouveau non plus. Mais mettez-vous à ma place, je ne suis pas forte. Est-ce que j'aurais les épaules assez larges pour ne pas m'effondrer à nouveau ? Aurais-je le mental pour me relever ? C'est dur Grayson. Je sais que je vaux plus que ça, que je peux être très forte sur certaines choses, mais dès que l'on touche à ma famille je n'existe plus. Ils me réduisent à ce petit être que je ne sais pas gérer et qui me fait peur. J'ai peur aussi d'adorer l'armée. C'est un milieu qui m'a toujours attiré... Jusqu'à ce qu'il parte.

-Tu te sentirais prête à faire comme eux ? demanda-t-il.

-Ca te gênerait ? l'interrogeais-je franchement.

-Oui et non, répondit-il au tac au tac. Oui parce que je ne te verrais plus et tu sortiras de ma vie alors que tu viens à peine d'y rentrer et non parce que si c'est vraiment ce que tu veux faire, je n'ai pas à t'en empêcher.

J'acquiesçais.

-Mais sache Alison, que si tu pars je connais un fou qui serait capable de te suivre, sourit-il en se montrant du doigt.

-Mais oui c'est ça, rigolais-je.

Il me fit un clin d'œil pour toute réponse.

-Je te rassure tout de suite, je serais incapable de le faire.

-Ou tu essayes de te convaincre. Ca ferait un super synopsis de roman ça...

-Je te laisse le loisir de l'écrire, ricanais-je.

-Ne me tente pas ! s'écria-t-il en s'approchant de moi. Je m'éclaterai à décrire chaque parcelle de ton visage, chaque grain de beauté, chaque tâche de rousseur, chaque petite étincelle dans ton regard... Je prendrais un plaisir fou à décrire chacune des sensations que tu m'inspires, chuchota-t-il à mon oreille en se positionnant au-dessus de moi. J'imaginerai et j'écrirais ce que mes rêves les plus fous me conseillent de te faire. Et je trouverai le moyen de te faire rester à mes côtés, te rendant accro à mon corps et ma personnalité de rêve. Te rendant dépendante de mes baisers sur ta peau.

Allongée sur l'herbe, son corps sur le mien, je me laissais transporter par ses mots.

-Et puis je trouverai quelqu'un d'autre, de qui je deviendrais accro et dépendante maladive, jusqu'à te laisser tomber, ajoutais-je.

-Ah non ! C'est mon roman ! s'écria-t-il en me mordillant la peau du cou. Et tu es ma muse, c'est moi qui choisit ton avenir.

-T'es un taré, m'exclamais-je en explosant de rire.

-Non juste amoureux, soupira-t-il.

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Bonjour, bonsoir ! Comment allez-vous?

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre?

De la fin du chapitre ?

Je voulais vous remercier pour tous les votes et les vues... C'est juste un truc de dingue. Je n'en reviens pas personnellement et je vous promets une petite surprise à la fin du roman... Que je retarde à rajouter des éléments qui ne devraient pas être là.

En parlant de la fin, hm... Non je vais me taire.. J'en parlerai au moment venu.

Pour celles qui sont inscrites au concours PAIRS, vérifiez s'il vous plait, que vous avez bien mis les # et allez vérifier si vous êtes présents dans la liste de lecture sur le compte de AnnaHolahalan .

Sinon envoyez lui un message (politesse comprise), et elle s'en chargera.

Petite aparté... Avez-vous écouté la chanson d'Harry? Personnellement elle m'inspire tellement pour écrire de nouvelles histoires et surtout c'est grâce à elle que ce chapitre est finalement apparu...

Encore merci à vous. J'espère que ce chapitre vous aura plus. N'hésitez pas à voter et à commenter.

Morgan.xx

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