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CHAPITRE 33 :


CHAPITRE 33 :

-Alison ? m'appela la doctoresse après avoir laissé Blake sortir.

Je me levais et la suivis à l'intérieur de l'infirmerie, qui avait été aménagée d'une toute autre manière que d'habitude. Trois lits avaient été disposés pour nous accueillir. Des machines en tout genre trônaient un peu partout, n'attendant plus qu'à être utilisées. Et un petit réfrigérateur portatif avait été posé sur l'armoire à médicaments.

-Veuillez-vous asseoir, me pria-t-elle en allant se laver les mains au petit lavabo près du bureau.

J'allais m'asseoir sur le bout du lit du milieu et attendis les jambes dans le vide que la femme me rejoigne.

-Je vais commencer par des tests de routine, puis des tests plus spécifiques pour l'étude. Mets-toi en sous-vêtement, s'il te plait.

J'hochais la tête et me débarrassais de mon écharpe, de mon haut, de mon pantalon, pour finalement me retrouver en sous-vêtements. Un sentiment de gêne bloqué au fond de ma gorge et la boule au ventre, je me rassis sur le lit patientant. La femme me détailla de la tête au pied s'arrêtant sur ma tâche de naissance en-dessous de ma poitrine, puis sur le « chef d'œuvre » de Gray'.

D'un geste que j'espérais naturel, je rabattis mes cheveux sur cette partie, espérant qu'elle ne se pose pas davantage de questions. J'accordais certes énormément d'importance à Grayson mais je ne voulais pas satisfaire cette étude en lui révélant ce que je ressentais pour le blond. J'avais beau avoir l'habitude d'être en sous-vêtements dans les vestiaires au sport ou au basket, mais face à elle, face à cette femme, je me sentais mal à l'aise. J'avais cette désagréable impression de ne pas être de taille, de ne pas être en sécurité et surtout d'être vulnérable.

-Je vais prendre ta tension artérielle pour vérifier si tu es en bonne santé, m'expliqua le médecin en se tournant vers moi avec dans sa main un tensiomètre.

Elle enfila autour de mon bras et gonfla le brassard, ce dernier muni d'un manchon gonflable, relié à un manomètre s'activa. Quelques secondes plus tard, elle sourit en découvrant la valeur.

-De ce côté-là tout va bien, m'apprit-elle. Maintenant va te mettre sur la balance, je dois vérifier ton poids.

Je sautais du lit et allais me placer sur la balance. Cette fois-ci face au résultat, elle fronça les sourcils avant de m'annoncer :

-Quelques kilos en moins et tu atteindrais le poids idéal.

-Tant que je me sens bien dans ma peau, je ne vois pas en quoi je voudrais atteindre un idéal, lui répondis-je exaspérée.

Je détestais les personnes qui osaient critiquer ou même discuter le poids d'une personne. J'avais perdu des années de ma vie à me prendre la tête sur mon poids, sur ce numéro qui s'affiche à chaque fois que je monte sur une balance. Les régimes, les cures rien ne me faisait atteindre le poids espéré. Alors cela faisait deux ans que j'avais décidé d'arrêter, deux ans que j'avais enfin pris en main ma vie, ma santé. Le sport me permettait de manger ce que je voulais, le regard des autres me passait au-dessus de la tête désormais. Je n'importais plus aucune importance à ce qui ne m'intéressait pas.

-Il ne fallait pas te vexer pour si peu, se défendit la femme en levant les mains en signe de paix. Retourne t'asseoir s'il te plait.

J'acquiesçais et allais me replacer à l'endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Son calepin en main elle note quelques informations avant de s'approcher de moi. Elle déposa son calepin sur le lit derrière moi et se s'entreprit d'inspecter ma peau.

-Aucune allergie déclarée ?

-Non.

-Des grains de beauté suivis ?

-J'ai vu mon dermatologue il y a quatre mois, lui appris-je.

-Oui mais tu n'avais pas encore découvert tes âmes sœurs, m'apprit-elle. Donc ta peau a changé depuis.

-Comment ça ? m'écriais-je inquiète.

-Tes cellules se régénèrent plus vite, le sérum accélère la vie de tes cellules ainsi que leur production. Par ailleurs, certains dépositaires de l'étude se sont retrouvés avec des grains de beauté en plus, d'autres avec des tâches inoffensives, comme des tâches de naissance. Mais je te rassure tu ne sembles pas atteinte par ces symptômes.

D'une main, elle releva mes cheveux et inspecta ma nuque avant de regarder mon suçon.

-A moins que je doive considérer cette tâche comme un effet secondaire ? me demanda-t-elle suspicieuse.

Un effet secondaire graysonnien, pourquoi pas...

-Je ne sais pas c'est vous le médecin après tout, me défendis-je en chassant mes pensées.

-A mon avis, vous devriez être moins provocatrice. Un jour vous aurez de gros problèmes.

-Provocatrice ? En quoi suis-je provocatrice ?

-A vous de voir, vous êtes la principale concernée, se moqua-t-elle. Maintenant veuillez-vous allonger sur le dos.

Elle récupéra son calepin et alla se pencher vers l'une des machines.

Je m'allongeais donc et observais le plafond. Ce fut seulement au moment, où elle attrapa mon bras pour le désinfecter que je me tournais vers elle.

Je m'écartais de son emprise et m'écriais :

-Qu'est-ce que vous faîtes ?

-Une prise de sang, on doit...

-Il en est hors de question ! fis-je en me relevant.

-Melle Reynolds rasseyez-vous s'il vous plait.

-Pas de piqure.

-Rasseyez-vous bon sang ! Ce n'est pas une piqure qui va vous tuer.

-Je ne veux pas de piqure, m'énervais-je.

-Vous êtes obligée.

-Vous avez craqué ma parole ! Je ne veux pas de piqure ! dis-je en élevant la voix. Je ne suis obligée de rien et encore moins de donner mon sang, sans raison.

-Alison ça va ? demanda Grayson derrière la porte.

-Tout va bien, lui répondit le médecin. Alison rasseyez-vous ! m'ordonna-t-elle.

-NON ! Je ne veux pas de piqure !

La porte s'ouvrit en gros sur Grayson, totalement inquiet.

-Qu'est-ce qui se passe ? questionna-t-il son regard ne lâchant pas mes yeux.

-Monsieur Sky veuillez sortir ! Alison n'est pas disposée à être vue ! s'écria la femme en se plaçant devant moi. Et vous allez vous asseoir pour que je puisse enfin vous faire cette prise de sang.

-Une prise de sang ? Mais vous êtes totalement malade ? s'exclama Grayson en s'avançant vers elle. Alison a peur des aiguilles et vous voulez l'obliger à se piquer ?

Il l'écarta de mon passage et se plaça à ma gauche.

-Vous avez peur des aiguilles ? me demanda-t-elle finalement feignant la surprise. Pourquoi ne pas me l'avoir dit ?!

-Comme si vous n'étiez pas déjà au courant ?! C'est censé être écrit dans votre dossier, m'énervais-je.

-C'est tellement ridicule que je pensais que c'était faux, s'excusa-t-elle.

-C'est bon j'en peux plus...

J'attrapais mes vêtements posés sur l'un des lits et me rhabillais en quelques mouvements.

-Que faites-vous ?

-Je me barre ! lui appris-je en sortant de l'infirmerie.

Grayson me suivit.

-Melle Reynolds nous n'avons pas fini !

-Moi j'en ai fini avec vous !

-Et vous monsieur Sky restez ici ! Nous n'avons même pas commencé !

-Je vais très bien madame, lui apprit-il en continuant à marcher dans le couloir à mes côtés.

La doctoresse soupira mais abandonna et retourna dans l'infirmerie. Notre duo s'élançait dans les couloirs, cherchant à mettre le plus de distance entre cette piqure et moi.

-Où est Blake ? réalisais-je alors.

-Un médecin est venu le chercher pour passer à la suite.

-D'accord... Merci, fis-je en continuant à marcher.

-Merci de quoi ?

-D'être venue m'aider.

-Quand je t'ai entendu t'énerver j'ai préféré intervenir. Et puis me remercie pas, j'ai assisté à un beau spectacle, rigola-t-il avec douceur. Toi en sous-vêtements c'est encore mieux que n'importe quel porno !

-Grayson ! le réprimandais-je en lui frappant l'épaule.

-Quoi t'es irrésistible !

-Connard !

-Mais t'es jamais contente ! soupira-t-il en levant les yeux au ciel.

-Si quand tu fermes ta gueule !

-D'accord.

D'un bras il m'arrêta et de l'autre il se plaça devant moi. Il ouvrit la bouche et la referma avec ses doigts tout en donnant l'illusion de la fermer à clé et de jeter cette même clé derrière lui, cette clé qui liait ses lèvres entre elles

-T'es pas capable de rester sans parler, me moquais-je. Alors arrête de faire le malin.

Je levais la tête et le découvris amusé, seulement en train de me regarder.

-Grayson arrête de faire des bêtises un peu, râlais-je. On doit aller voir les médecins.

Son regard descendait sur chaque parcelle de mon visage, s'arrêtant sur mes tâches de rousseurs, mon nez en trompette, ma bouche, mes joues. Puis ses yeux se lièrent à mon regard cherchant et offrant à la fois tout ce que sa bouche rêvait de me dire. Rapidement son regard ne s'arrêta pas à l'étude de ma pupille, il s'approfondit... Il s'insinua en moi, faisant fuir chacune de mes pensées, faisant fuir chacun de mes secrets de peur qu'ils se fassent découvrir. Il était bien au-delà de ma pupille, plongé dans ma propre clôture existentielle, nageant et voguant vers une lumière qui semblait l'appeler.

Son regard inquisiteur ne me laissait même pas le choix, il m'obligeait à plier, à me laisser découvrir. Ses yeux bleus étaient devenus pour moi indiscernables, je me focalisais sur ces éclats qui les parcouraient, sur cette danse sensuelle qui me rappelait encore une fois ô combien il était séducteur. Je n'avais jamais communiqué de cette façon, je ne m'étais jamais arrêtée à cette douce sensation qu'était le silence.

Ses prunelles me firent prendre conscience de l'ampleur de son attachement à moi, de l'ampleur de ses sentiments à mon égard, ses yeux me firent prendre conscience de qui j'étais, de qui nous étions et de qui nous allions devenir. C'était un mélimélo du passé, du présent et du futur, inaugurant des petits pincements au plus profond de mes entrailles.

Je découvris également ces trois petits mots auxquels je ne croyais pas du tout, je me laissais par ailleurs transporter dans ses rêves, dans cette douce vision qu'il aimerait voir arriver.

Je sombrais au plus profond de lui, tout en plongeant au plus profond de moi. Je respirais en écho avec lui, je vivais en écho avec lui. J'étais rattachée en écho à notre univers.

Doucement, tendrement et timidement, nous remontâmes à la surface, nous retrouvant avec à l'intérieur de soi une infime partie de l'autre, une douce attache en plus en nous.

Nous nous arrêtâmes à nouveau à cette facette, à ces pupilles dilatées qui témoignaient de notre attention envers l'autre.

Ce fut seulement à ce moment-là que nous fûmes assaillis par la tension qui s'était accumulée entre nous. J'inspirais un bon coup accueillant des centaines et des centaines d'électrons en trop dans mon corps qui fut recouvert de frissons.

Mes mains se posèrent sur son torse, remontant au fur et à mesure vers le haut, parcourant sa nuque, ses joues et venant remettre en place ses cheveux qui lui tombaient dans les yeux.

Qu'est-ce qui nous arrivait ? Que pouvait expliquer ce revirement de situation ? Comment pouvais-je expliquer ces sentiments qui grandissaient en moi ? Et comment pourrais-je les oublier ? Comment notre relation avait-elle évoluée en seulement quelques mois ? Comment avait-il pu passer de cette personne-là, de cet adolescent là à celui que je connaissais aujourd'hui ?

-On a jamais reparlé de ta promesse, avouais-je en brisant le silence.

Ses yeux se firent interrogateurs tandis que j'y voyais passer de la surprise, une pointe de déception et de compréhension.

-Celle de l'arrêt de tes coups d'un soir, ajoutais-je faisant la conversation toute seule et répondant à ses questions muettes. Comment tu le vis ? Comment vis-tu de ne plus avoir de rapports sexuels ?

Une grimace vint s'attaquer à son sourire, comme si ce sujet était sensible pour lui. Une gêne s'installa comme des mots s'inscrivant dans sa chair. Chaque seconde qui passait annoncer son lot de pensées secrètes... Impardonnables.

Ses yeux se remplirent de mystère, de souvenirs indécents, de mots non-dits.

Un sentiment de danger déchira mes veines face au silence éloquent qui nous enveloppait. La tension auparavant maitresse de notre atmosphère se fit chasser à coup de coups de pied dans le derrière, remplacée par la peur.

L'incertitude vint s'acclimater dans mon désespoir grandissant le rendant davantage perceptible, davantage réel...

Un poids s'établit sur mes épaules, me faisant prendre conscience qu'il ne l'avait pas respecté, qu'il n'avait pas tenu cette promesse, qu'il ne s'y était pas tenu...

De la déception liée au monstre de mes peurs me firent regretter d'apprécier autant son visage enjoliveur, d'apprécier autant son sourire, sa personnalité, de l'apprécier autant lui, seulement lui et de nourrir ses sentiments incontrôlables qui s'étaient amusés à détruire mes convictions, à détruire ce qui me caractérisait.

Instinctivement je m'écartais de lui. C'était une habitude, celle de vouloir me préserver, de partir aux moments venus pour ne plus souffrir... Enfin pour moins souffrir. Mes pieds se détachèrent de son atmosphère, de sa gravité et de toutes les petites intentions qui existaient entre lui et moi.

Son visage se décomposa, totalement surpris et paniqué. D'une main il attrapa mon poignet et me replaça dans notre gravité, dans notre univers. Il tourna sur lui-même, se pencha vers le sol, récupéra un objet imaginaire et fit genre d'ouvrir sa bouche avec la clé invisible.

-Alison... souffla-t-il comme si le poids de son précédent mutisme le déstabilisait.

Ou était-ce le poids de sa tromperie qui le déstabilisait...

- Je ne savais pas que j'étais aussi bon comédien...

Son sourire pour détendre l'atmosphère s'opposa à ma froideur, au mur que je venais d'imposer en vitesse entre nous.

-Alison, je rigolais, tenta-t-il.

Face à mon mutisme, il décida d'employer les grandes manières. Sa pression sur mon poignet lui permit de m'attirer contre lui, de me coincer entre ses bras.

-Réfléchies un peu, Ali ! Pourquoi serais-je allé voir ailleurs ? Je suis obnubilé par une fille, je te la décris si tu veux. Elle est l'alliance insolente de l'attraction et l'exaspération. Elle est douce et tendre, enfin ça c'est quand elle veut. Elle est fantastique, sensationnelle et tellement importante à mes yeux que je serais prêt à tout pour la satisfaire. Je connais la stabilité Alison, tu m'as fait connaitre la stabilité. Et quand bien même, Alison... Je suis dans l'incapacité émotionnellement parlant et pensivement parlant de penser à une autre fille que toi. Et ça tu ne pourras pas me l'enlever.

Parce que Alison, j'ai des putains de sentiments pour toi.

Aie confiance en moi, aie confiance en ces battements de cœur là, m'encouragea-t-il en ramenant ma main contre son cœur.

Ils ne battent que pour toi.

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Bonjour, Bonsoir, bonne nuit à tous! Comment allez-vous?

Moi je suis totalement dégoutée, je reviens de mon stage bafa et nom de dieu c'était le feu! Bref me voilà de retour chez moi, des souvenirs plein la tête et l'irrésistible envie d'y retourner.

Encore un chapitre merdique mais j'arrive vraiment pas à écrire l'histoire quand ils sont ensemble... Ca me dégoute.

Une nouvelle raison d'être dégoutée, j'avais inscrit l'histoire dans un concours mais étant donné que l'organisatrice a changée les règles à la dernière minute, je suis en train de voir avec elle pour supprimer mon histoire du concours.

Donc je n'aurais pas besoin de vous en définitive sur ce point là.

J'espère que ce chapitre vous aura plu, n'hésitez pas à voter et à commenter si c'est le cas.

Bonne journée, soirée, nuit à vous.

Morgan.xx

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