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CHAPITRE 3 :

CHAPITRE 3 :

-Ali réveille-toi, chuchota une voix grave.

Une main vint se poser sur ma joue et commença à la caresser.

-Ali je sais que tu es réveillée, rigola mon meilleur ami.

Un sourire étira mes lèvres. Je me blottissais contre lui, lui réclamant un câlin. Il entoura ses bras autour de ma taille et m'attirant contre lui, fit voler en éclat le peu de centimètres qui nous séparaient. Je plaçais mes mains dans ses cheveux, m'amusant à enrouler mes doigts autour de ses mèches. Tandis qu'il plaçait ses mains dans le bas de mon dos, après avoir relevé mon débardeur, commença à tracer des cercles du bout des doigts, me provoquant des frissons.

Les minutes s'écoulèrent, peut-être des heures, mais à vrai dire je m'en fichais royalement. Je me sentais bien dans ses bras, comme si cette place m'était destinée. Sûrement une habitude... Je déposais dans son cou un bisou baveux qui rompit l'atmosphère calme de la chambre.

-Ali ! s'écria-t-il en éloignant son cou de ma bouche.

J'explosais de rire et recommençais mais cette fois sur sa mâchoire.

-ALI !! Arrête ça !!

-Nope, annonçais-je en laissant un sourire s'ancrer sur mon visage.

Je reposais ma tête sur son torse, me laissant bercer par les battements de son cœur.

-Ton cœur bat anormalement vite, Nick.

-C'est normal.

-Ah ouais pourquoi ?

-Parce que tu es en ma présence.

Je rigolais doucement... J'avais l'habitude de ce style de phrase à travers lesquelles il essayait de me faire comprendre qu'il avait des sentiments pour moi. Cependant, n'étant pas intéressée, je faisais comme si de rien n'était. Je l'entendis soupirer faiblement, faisant ralentir les battements de son cœur. Mon téléphone sonna alors me faisant sursauter.

La chanson High Hopes de Kodaline s'éleva doucement dans la chambre. Je me penchais hors du lit et attrapais mon téléphone. Appel entrant de Connor le carnivore. Je décrochais :

-Alison Maya Reynolds, tu as 2 min 30 secondes pour ramener ton petit cul à la maison, ou je viens te chercher et je lui refais le portrait.

-Ouais ouais...

-Alison, il te reste 2 min 15 secondes.

-Connor arrête putain de merde, laisse-moi tranquille un peu !

-2 min.

-C'est bon j'arrive petit frère.

-1 min 50 et je suis ton grand frère.

Je déposais un bisou sur le front de Nick récupérait à la va vite mes affaires et descendais les escaliers de la maison avant de sortir. Je courais jusqu'au palier de ma maison et ouvrais la porte. Je raccrochais lorsque mon regard tomba sur mon frère assis sur les marches.

-Il te restait 26 secondes avant que je vienne chez ton pote.

-Connor on en a déjà parlé... commençais-je.

-Oui on en a déjà parlé comme tu dis, et pourtant tu t'entêtes toujours à ne pas respecter la règle qu'on avait établie ! Tu devais rentrer avant 10h40 !

-Tu me saoules Connor, laisse-moi vivre un peu ! On en a déjà parlé aussi !

-Oui comme on avait parlé du fait que tu ne voudrais jamais aller dans la Soul Mate ! Et pourtant qu'à tu fais hier soir ?

-Cela ne te concerne pas ! répondis-je sentant que je rougissais.

-Alors ton mot ?

-Tu ne le seras pas.

-Est-ce que tu connais le gars ?

-Ca se trouve c'est une fille... laissais-je en suspens.

-Une fille pour toi ?! rigola-t-il. La moitié des gars du bahut veulent être avec toi et tu t'entêtes à rester avec ton Nick !

-Tu sais très bien que je ne suis pas avec lui.

-Pourtant lui, il ne veux que ça.

-Ce n'est pas mon cas.

Je le poussais et montais les marches avant de m'enfermer dans ma chambre. Je me jetais sur mon lit et réfléchissais à comment allait se passer les cours après-demain... Certes je ne crois pas à toutes ces conneries d'âme sœur, mais si cela se trouve la personne qui a le même mot que moi, est probablement une personne de mon lycée...

Il fallait que je garde espoir... Espérer que cette personne n'existe pas, ou qu'elle ne soit pas dans la région, ni dans l'état dans lequel je vivais. Mais bon l'espoir dans le cas dans lequel je me trouve est une mauvaise idée. Il est obligatoirement dans la région.

Je me levais de mon lit et allais m'asseoir à mon bureau. Je sortis une feuille blanche et mon stylo plume fétiche. J'avais le besoin irrépressible d'écrire. Ce besoin était devenu quotidien, depuis deux ans. Mon moyen d'exprimer ce que je ressentais se faisait par le biais de l'écriture. Je commençais alors à écrire, comme à chaque fois, les mêmes premiers mots.

« Mon cher frère,

Cela fait si longtemps que je n'ai pas eu le besoin de t'écrire. Ne te dis pas que c'est parce que je t'ai oublié, loin de là, c'est juste que j'avais réussi à mieux aller depuis quelques temps. Malheureusement ce répit a été de courte durée. Malgré la distance qui nous sépare, la première personne à laquelle j'ai envie de parler quand je ne vais pas bien, c'est toi. Quoique tu fasses ou que tu sois, j'aurais toujours besoin de t'informer de ce qu'il se passe ici en ton absence.

Il m'a fallu du temps pour le comprendre, pour comprendre que je peux avancer sans toi, que le monde continue de vivre sans toi à mes côtés. Certes, papa et maman sont toujours là ainsi que Connor qui continue comme à son habitude de se mêler de ce qui ne le concerne pas et Nick. Mais je ne t'ai pas toi. La solitude que je ressens ne doit être rien comparée à la tienne, tu es tout seul dans ta base, coupé du monde, coupé de moi.

Hier soir, j'ai fait une erreur. J'ai brisé une de mes plus grandes règles, celle de ne jamais aller dans la Soul Mate. Tu sais que je t'envie, parfois. Tu n'es pas dans ce monde, pas entouré de tous les cons qui sont présents et surtout tu ne fais pas partie de cette étude ! Mais merde quoi... Pourquoi c'est tombé sur moi ? Tu es le seul à me comprendre, à comprendre que je ne crois pas en l'amour ! Que je ne crois pas aux gens.

Tu sais ce que cela implique ? N'est-ce pas ? Tu sais que je vais me battre, me battre contre cette étude. Je ne me laisserais pas avoir par toute cette mascarade, par toute cette invention pure et simple. Ils veulent nous contrôler c'est pour cela qu'ils ont inventé cette étude. Mais je ne me laisserais pas faire.

Tu sais je me rappelle de la dernière conversation que l'on a eu. Celle où tu me demandais d'être forte et d'affronter mes peurs... Je n'y arrive toujours pas, James... C'est trop compliqué. J'ai toujours peur. J'ai toujours ce sentiment de n'être jamais en sécurité, de ne pouvoir faire confiance à personne. J'ai peur de retomber amoureuse et que finalement tout ce passe mal comme la dernière fois. J'ai peur de l'amour et de tout ce qui a un rapport direct ou éloigné. Je ne sais plus exactement ce que je dois faire, ni même à qui en parler, parce que dans tous les cas tu ne me répondras pas, comme à chaque fois. Parce que tu n'es plus là, tu n'es plus à mes côtés, tu es aux côtés de ton pays, envers et contre tout maintenant...

Ta famille c'est l'armée et moi je reste seule dans mon coin, parce que oui je suis seule, tu étais mon pilier James. Celui sur qui je pouvais compter et celui qui égayait mes journées, parce que tu étais mon soleil, mon astre. Je gravitais autour de toi. Maintenant mes journées sont égayées par le soleil, tu sais la grosse boule jaune, toute pas belle... Enfin façon de parler, je n'ai plus aucune raison d'être égayée. En plus j'ai horreur du soleil je n'aime que la pluie ! Tu étais le seul soleil que je supportais.

Je sais que cette lettre est assez triste, voire désespérée, mais elle ressemble réellement à ce que je suis en ce moment. Tu te rends compte que je me prends la tête à cause d'un petit mot de rien du tout ! Et en plus qui est censé d'écrire mon amour futur ! Mais qu'est-ce que l'amour ??! La plus grosse bêtise que l'homme ait inventé ? Oui je pense que ça doit être ça. J'aimerais tellement que tu sois là pour m'aider, me rassurer, pour me protéger.

Mais tu n'es pas là et je t'en veux énormément. »

J'achevais ma lettre en essuyant rageusement mon visage ravagé par les larmes. Ne me demandez pas pourquoi je pleure, c'est juste ma manière à moi de faire sortir toutes mes mauvaises pensées. Je pliais ma lettre, comme à mon habitude, la fourrais dans une enveloppe. Puis j'inscrivais l'adresse de sa base. Je savais que comme toutes mes lettres, elle finirait à la poubelle, qu'il ne la lirait jamais. C'est aussi une raison pour laquelle je me défoulais dedans, écrivant réellement ce que je pensais, ne prenant pas la peine de mâcher mes mots.

J'attrapais mon téléphone et mes écouteurs. J'enfonçais ses derniers dans mes oreilles et mettais à fond ma playlist. J'ouvris la porte de ma chambre, dévalais les escaliers et sortais dehors. Le soleil vint immédiatement s'abattre sur ma peau. Je fronçais les sourcils. Je ne le supportais pas celui-là, alors pourquoi il venait m'embêter le jour où j'étais énervée ?! Je tournais ma tête vers ma voiture garée dans l'allée, mais décidais de courir au lieu de rouler. Dans l'état dans lequel je me trouvais il était plus conseillé de ne pas prendre le volant.

C'est ainsi que je me mis à courir à petites foulées, respirant calmement. Je finis par arriver 20 minutes plus tard devant la poste. Je laissais tomber ma lettre dans la boite aux lettres et regardais la société qui m'entourait. Une famille se trouvait à ma droite. La mère regardait son fils et sa fille. Le petit garçon regardait sa sœur avec de grands yeux, il lui racontait une histoire et quelques bribes arrivèrent jusqu'à mes oreilles, me faisant sourire :

-Le monde des grands est vilain et moche, c'est pourquoi, ma petite sœur, je serais toujours là pour toi ! Je t'achèterai pleins de doudous et de cadeaux quand je serais plus grand et je te protègerais de toutes les vilaines choses.

Je me détournais de ce spectacle qui me rappelait un vieux souvenir et continuais mon observation. Des adolescents faisaient du skate sur la route et rigolaient à je ne sais quelle blague, un groupe de jeunes adultes me fixait tout en buvant leur café. Je m'écartais de la boite aux lettres et m'éloignais d'eux prenant le chemin pour retourner chez moi.

Je mis exactement le même temps à l'allée qu'au retour. Je retournais dans ma chambre et allais prendre une douche, laissant l'eau chaude décontracter mes muscles. Puis je sortais, m'habillais et allais lire sur mon lit, préférant m'isoler dans mon monde plutôt que d'aller passer du temps avec mon frère et mes parents...

--

Lundi

J'avais passé le reste du week-end dans ma chambre, ne sortant que pour les heures de repas. Connor avait essayé à plusieurs reprises de s'excuser, mais je l'avais ignoré. Mon humeur était toujours autant celle d'une dépressive et je redoutais plus que tout l'arrivée du lundi. Malheureusement mon réveil sonna, m'ordonnant de me lever. Je restais quelques minutes dans mon lit me demandant si oui ou non j'allais faire semblant d'être malade pour éviter d'aller en cours. Mais c'était sans compter sur ma mère qui entra dans ma chambre telle une furie cherchant sa proie.

-Alison tu es encore dans ton lit ???! Mais ce n'est pas possible, qu'aie-je fait pour avoir une fille aussi empotée que toi ! Allez lève-toi !

Devais-je mentir et dire que j'étais malade ? Non mentir c'est mal... C'est donc dans cette optique que je décidais de me lever et d'aller sous la douche.

Après avoir fini, je m'attachais mes cheveux en une longue natte et allais dans ma chambre choisir mes vêtements. J'enfilais ainsi par la suite un slim gris et un sweat mauve, ainsi que ma veste en cuir. J'attrapais mon sac et sortais de ma chambre. Après avoir fait un rapide tour dans la cuisine pour prendre une pomme je sortais de la maison et montais dans ma voiture. Je mettais la chanson Hollow de Tori Kelly à fond et me laissais bercer par la musique, calmant la panique qui commençais à monter plus je m'approchais du lycée.

Je garais ma voiture sur le parking, éteignais le moteur mais laissais la musique. J'attrapais mon téléphone dans la poche de mon sac et envoyais un message à ma meilleure amie. J'allais aller en cours, quoiqu'il arrive, affronter cette personne quoiqu'il arrive mais pour ça il me fallait la présence de Nelly à mes côtés.

A Nelly la moche :

T'es où ?

J'attendais quelques minutes avant de recevoir sa réponse.

De Nelly la moche :

Tourne ta tête !

J'obéis et découvrais ma meilleure amie entrain de faire une grimace derrière la vitre du siège passager. Je rigolais et décidais de sortir. Je fermais la voiture derrière moi et attirais Nelly dans mes bras.

-Pourquoi tant de tendresse ? me demanda-t-elle assez surprise.

-Parce que c'est soit ça, soit je t'assassine à cause de vendredi.

-Vendredi ? demanda-t-elle confuse.

Je m'écartais d'elle, prête à l'engueuler mais je fus interrompue par deux grosses mains qui se posèrent sur mes yeux m'empêchant de la tuer du regard.

-Devine qui c'est ?! scanda la voix de Hugo.

-Bart Simpson ? interrogeais-je.

-Non !

-Bah alors ça ne m'intéresse pas ! rigolais-je.

-Mais Ali ! s'énerva Hugo en enlevant ses mains de mes yeux. Tu ne reconnais pas la voix du plus beau mec de la ville ?

-Tu parles de Nick ? Il est où ? questionnais-je en tournant sur moi-même.

-Mais non de moi banane ! rigola Hugo en me frappant le front.

-Ah toi... Je m'attendais à mieux.

-Je t'emmerde, explosa-t-il.

-Moi aussi, ajouta Grayson qui apparut derrière le dos de Hugo.

-Oh une merde ! m'écriais-je en le voyant.

Il avait les yeux entourés de cernes, comme s'il n'avait pas dormi. Il passa une de ses mains dans ses cheveux pour les recoiffer.

-Ali on devrait y aller, commença Nelly en me tirant le bras.

-Oh une pute, me répondit Grayson en me regardant de haut en bas.

-Viens Ali, m'ordonna Nelly.

-Oh un porteur d'MST, scandais-je haut et fort, faisant retourner les élèves présents sur le parking.

-Oh une fille oubliée et abandonnée par son propre frère, annonça Grayson en faisant allusion à James.

Je sentis mon cœur se serrer sur ses mots, me coupant la respiration pendant quelques secondes. Je sentis la rage inonder mes veines et c'est ainsi que je me jetais sur lui pour lui foutre un coup de poing dans la gueule. Nelly m'attira contre elle, aider par Hugo. Ces deux derniers m'emmenèrent contre mon gré dans l'enceinte de l'école, m'éloignant de Grayson au maximum. Je n'avais qu'une envie c'était de lui exploser sa jolie petite gueule de con. Mais mes deux amis m'en empêchaient. Je finis par me retrouver devant mon casier, entourés par Hugo et Nelly.

-Prends tes affaires et après on va en cours, s'exclama Nelly.

Je l'écoutais et fourrais dans mon sac mes affaires de maths et de physique. Puis j'allais m'asseoir dans ma classe, escortée par les deux boulets qui m'avaient empêché de lui exploser sa gueule ! La classe se remplissait au fur et à mesure, comblant le silence qui s'était installée entre nous 3. Mme Muller entra dans la classe et ferma la porte derrière elle. Le cours commença dans le plus grand calme, mais il fut interrompu par l'arrivée de Grayson, en retard comme à son habitude. Il frappa à la porte et entra, s'excusant de son retard et s'approchant de bureau pour chuchoter quelque chose à la prof qui autorisa qu'il reste en classe sans rien lui dire.

Il passa à côté de moi m'ignorant, mais j'en profitais pour l'observer. Il était couvert de sueur, ce qui faisait ressortir sa peau bronzée. Mais où était-il allé pour se retrouver dans cet état en si peu de temps. Je fermais les yeux, inspirais un bon coup et tentais de calmer la haine que je ressentais en le regardant. Il avait touché à une corde sensible, dont personne n'avait l'autorisation de s'approcher. Je me reconcentrais sur le cours et écoutais la prof me parler  d'angles orientés et de vecteurs. Je sentais un regard posé sur moi, mais je ne voulais pas me retourner, ni même chercher à savoir qui c'était. Je voulais juste suivre mon cours de mathématiques. Cependant une personne en avait décidé autrement.

-Alison Reynolds et Grayson Sky vous êtes attendus dans mon bureau, scanda la voix du directeur à travers les hauts parleurs.

Toute la classe se tourna vers moi, tandis que moi-même je me tournais vers Grayson le fusillant du regard. Dans quelle merde m'avait-il encore foutue ?!

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