CHAPITRE 12 : PREMIÈRE PARTIE
NDA : J'ai été obligée de séparer ce chapitre en deux, car il avoisinait les 10712 mots. Du coup on m'a menacé et j'ai été obligée de le couper en deux. sakhale19 J'espère que tu es contente. Bonne lecture. Je posterai la suite d'ici deux jours, le temps de vous faire attendre un peu.
Kiss.
CHAPITRE 12 :
*Alison*
Grayson et moi avions simplement discuté le lendemain de la soirée si dangereuse, du mardi. Nos échanges avaient été brefs, dénués d'importance et simplement cordiaux. Dangereuse ? Oui cette soirée avait été dangereuse notamment à cause de la tension dangereuse qui régnait entre lui et moi. Cette tension qui aurait pu nous mener dans des positions délicates... Cette tension qui n'était pas en accord avec ma volonté de tout contrôler. Cette tension qui m'avait plus donné envie de tout oublier pendant un instant et vivre le moment présent avec lui...
D'ailleurs c'est ce qu'auraient fait toutes les filles si elles s'étaient retrouvées à ma place. Et c'est ce que je n'ai pas fait. Les derniers jours avant le week-end avaient été ponctués par les nombreuses demandes et rumeurs à notre égard. Notre confrontation en français n'était évidemment pas passée inaperçue. Elle avait fait le tour des réseaux sociaux. Je ne savais pas qui avait pris la vidéo, à vrai dire je n'avais même pas réalisé que je m'étais autant dévoilée devant tant de personnes, que nous avions débattu sur un sujet aussi inintéressant et sans valeur, qu'est l'amour. Mais la vidéo, elle, était bien présente, bien présente pour nous rappeler ce moment. Le vendredi soir avait été, je suppose, le moment de la semaine, le plus calme. J'avais profité du fait d'être seule chez moi, sans mon frère sur mon dos, à me demander qui j'allais choisir, et sans mes parents qui étaient sortis en amoureux.
J'avais passé mon temps à lire, écouter de la musique, à danser et à manger toutes les choses qui me passaient sous la main ! J'avais faim terriblement faim, tout le temps, depuis environ quelques semaines. J'avais regardé la télévision et j'étais tombée sur un reportage sur les femmes enceintes. Adorant les bébés, j'avais décidé de le regarder tout en gardant mon téléphone près de moi et en échangeant des messages avec Blake. Après avoir parlé du début de grossesse, des moyens pour savoir comment être enceinte, des signes qui pouvaient indiquer une grossesse, le reportage s'orienta vers les stéréotypes et les idées toutes faites qui revenaient de génération en génération.
-Les fringales des femmes enceintes sont-elles de purs mythes ? avait lu la journaliste après avoir consulté sa tablette sur laquelle les messages des téléspectateurs s'affichaient.
- Cette inlassable envie de manger du matin au soir pendant la grossesse est pourtant bien réelle. Mais il est essentiel pour les futures mamans d'éviter ces grignotages afin de limiter leur prise de poids, avait alors répondu le médecin Chairbon, invité exclusive du reportage. Si vous êtes enceinte et que vous avez faim tout le temps, après les repas, le jour, la nuit... Vous êtes probablement sujette aux fringales. Il est nécessaire, malgré vos pulsions qui vous poussent à vous jeter sur tout ce qui ne ressemble pas à une assiette d'haricots verts, de diminuer ces grignotages compulsifs, dans le but de limiter la prise de poids qui peut avoir des conséquences sur votre santé et sur celle du bébé. Qu'est-ce que les fringales ? La fringale est associée à deux choses, dans un premier temps, à la faim irrépressible ressentie par les femmes enceintes, puis, aux envies saugrenues, telles que les fameuses fraises. Le désir de manger du matin au soir est différent d'une femme à l'autre. La fringale se traduit par le besoin et l'envie bien perceptible physiquement de manger. Elle est en un mot, incontrôlable, et se traduit par l'impérieuse nécessité de combler le trou creusé par la faim.
J'éteignais la télévision fatiguée d'entendre des médecins tenter de trouver des raisons pour expliquer pourquoi les femmes aimaient grignoter entre les repas ! Non mais sérieusement toutes les femmes aimaient manger à n'importe quelle heure et à n'importe quel moment. C'était ça être une femme, pouvoir faire ce qu'elle voulait quand elle le souhaitait.
En tout cas, moi j'avais cette chance, je pouvais manger tout ce que je voulais sans prendre de poids, vu que tout ce que j'ingurgitais, je l'éliminais rapidement grâce au basket. Tous les adolescents étaient soumis aux fringales, que ça soit les hommes ou les femmes. On ressentait tous cette faim insatiable, mais cela ne voulait pas pour autant dire que l'on était enceinte !
Je me penchais sur mon téléphone et répondis au message de Blake. J'allais dans ma cuisine et sortais du congélateur une baguette de pain. J'adorais le pain, j'en mangeais tout le temps, matin midi et soir et entre, bien évidemment, les repas. C'était une sorte d'assaut ordonné par mon cerveau. Je la mettais au four pour la décongeler et je retournais dans mon salon. J'avais descendu de ma chambre mon ordinateur portable que je branchais à la télévision pour pouvoir regarder mes séries. J'entrais le nom de la série Awkward et allais directement à la saison 3 épisode 6. J
e retournais chercher mon pain et m'affalais dans mon canapé, pour me délecter de la saveur du pain et de la série absolument fantastique qui passait sur l'écran de ma télévision. Je me pelotonnais dans mon plaid et fixais mon regard sur l'acteur qui jouait Matty. Il était à la fois beau et à la fois juste mignon. En fait cela dépendait du profil que l'on voyait. Sa mâchoire carrée rendait son visage dur, mais cette sensation était adoucit par le regard bienveillant et adorable que lançait ses yeux d'un vert lancinant. Je contemplais sa mâchoire me réjouissant de chaque centimètre carré aussi sexy que possible, aussi sexy que celle de Grayson.
Contrairement à Matty, Gray' avait un regard plutôt langoureux et une bouche aussi baisable que son corps. Chaque parcelle de son corps était à la fois attirante et dangereuse. Il était le péché défendu et l'attirance de tous les péchés à la fois ! Je fermais les yeux, laissant mon imagination prendre le dessus. Ses bras me serraient fort contre lui, me murmurant des mots qui feraient chavirés la petite culotte d'une sainte. Ses lèvres se déposaient en de fines lignées le long de ma carotide, empêchant le flux sanguin d'arriver à mon cerveau.
Ses mains traçaient des figures inimaginables et aphrodisiaques le long de mes cuisses, jusqu'à mes hanches et s'arrêtaient au niveau de ma taille. Dans mon imagination je murmurais son prénom, laissant ma bouche clamer un prénom aussi délectable que l'était ses mains sur ma peau. J'ouvris mes yeux entendant la voix de Matty, du mec qui en quelques secondes m'avait créé un nouveau fantasme. En plus de pouvoir me faire monter à des degrés d'imagination, il était capable de me ramener sur Terre en un clin d'œil. Le mec idéal... Mais POURQUOI ? Ô grand pourquoi n'était-il simplement qu'un personnage de fiction, inaccessible ?
Je posais à nouveau mon regard sur son visage angélique, avant de décider de m'arrêter ici pour aujourd'hui. J'avais regardé 8 épisodes en seulement quelques heures. Il était 4 heures du matin et j'étais absolument crevée. J'éteignis les appareils électroniques et montaient dans ma chambre. Je me jetais sur mon lit et m'endormis en quelques secondes, emportée dans un monde au Matty McKibben était dans mon lycée...
Mon réveil fut mouvementé. Mes yeux ne voulaient pas s'ouvrir à cause du manque de sommeil et mon corps était courbaturé à cause des nombreuses heures de basket que j'avais eu deux jours plus tôt. Mais mon réveil n'avait pas été provoqué par une alarme, ni par un bruit strident, non tout simplement à cause de la douleur au niveau de mon ventre qui me poussa à courir aux toilettes. Je me penchais au-dessus de la lunette et expulsais le contenu de mon estomac.
Je posais ma main sur ma tête cherchant en vain si j'avais de la fièvre. Je me levais difficilement et allais boire au robinet, pour me rincer la bouche et pour me mettre de l'eau fraiche sur mon visage. Mais un nouveau soubresaut de mon estomac me força à me pencher à nouveau au-dessus de cette lunette. Ma respiration était saccadée et me donnait encore plus envie de vomir. Je tirais la chasse d'eau et me relevais pour me rincer à nouveau. La porte de la salle de bain s'ouvrit sur la tête de mon frère inquiet.
-Alison ? fit-il en s'introduisant dans la salle de bain et en refermant la porte derrière lui. Comment vas-tu ? me demanda-t-il.
-J'ai l'air d'aller bien ? me moquais-je, étant de mauvaise humeur.
Il s'approcha de moi et posa sa main sur mon front, cherchant lui aussi si j'avais de la fièvre. Son regard s'orienta vers les toilettes puis vers l'eau du robinet qui coulait toujours.
-Tu as vomi ?
J'hochais la tête n'ayant pas la force de répondre.
-Je vais appeler le médecin.
-Non c'est bon Connor, j'ai juste mangé un truc périmé hier soir, t'inquiète pas je vais mieux, lui confiais-je en me levant pour confirmer mes dires.
-Un truc périmé ? Mais tu as quel âge bordel ?! Il faut toujours regarder les dates de péremption ! Ça se trouve tu as une infection alimentaire.
-Mais non ça va, concluais-je en le poussant et en me dirigeant vers ma chambre. En réalité, je n'avais rien mangé de périmer le soir dernier, mais je devais juste être fatiguée. Ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait... Je retournais me coucher pour tenter de me rendormir, dans le rêve de pouvoir bénéficier de mon nombre d'heures de sommeil nécessaire.
Une odeur de pain perdu vint chatouiller mes narines et les gargouillements de mon ventre résonnèrent dans ma chambre. J'ouvris un œil, discernant la silhouette de mon frère et le refermais. J'ouvris l'autre œil et posais mon regard vers ce qu'il tenait dans ses bras. A la vue du plateau portant un petit déjeuner je me relevais rapidement ouvrant les deux yeux. Mon frère rigola avant de s'approcher de moi et de déposer le plateau sur mes genoux. Il s'assit à ma gauche et posa sa main sur mon front, pendant que j'entamais déjà le pain perdu.
-Tu as l'air d'aller mieux, me fit-il remarquer.
-J'ai faim, confirmais-je.
-Tu vas définitivement mieux alors ! rigola-t-il.
J'hochais la tête et continuais de manger.
-Tu as fait quoi hier soir ? demandais-je la bouche pleine.
-On est sorti avec les gars, on est allé aider à préparer la fête de ce soir. Ça va être génial ! s'écria-t-il. On a nettoyé le bâtiment et on a installé des lampes, placé des fauteuils et des enceintes.
-Mais vous êtes malades, ça a dû disparaitre pendant la nuit ! m'écriais-je.
-Non on a un gars de la sécurité, que Clément a payé, est resté toute la nuit pour surveiller.
J'hochais la tête à nouveau, pensant à la fête à laquelle on allait assister ce soir. Les parents de Clément étaient de grands agents immobiliers, qui achetaient de nombreux entrepôts ou usines. Ils avaient dernièrement acheté une usine située dans le quartier le plus mal fréquenté de notre région. Ce quartier était le repère de nombreux drogués, dealer, SDF. Clément avait donc eu l'idée d'utiliser l'usine, le temps que ses parents la rénovent, pour faire des soirées.
Pour une fois, lors d'une soirée, il serait possible de faire autant de bruit que nous le désirions, car la police ne venait quasiment jamais dans le quartier. Le bruit n'allait pas déranger les voisins, mais probablement attirer des personnes mal intentionnées. C'est pourquoi, il avait fait appel à une équipe de sécurité, qui pendant toute la soirée allait empêcher de laisser rentrer certains invités indésirables. J'avais particulièrement hâte d'être à la soirée, car elle promettait de sortir du lot. C'était la première fois que nous allions faire une fête dans un tel endroit.
-Ne t'inquiète pas Alison, on a tout protégé, rien n'arrivera, je te le promets, me murmura mon frère en m'attirant dans ses bras.
-T'inquiète je n'ai pas de doute par rapport à ça, lui souriais-je. Au pire il y aura Blake avec moi et Nelly.
-Barbie vient ce soir ? m'interrogea Connor en s'écartant de moi.
-Oui je l'ai invité. Et il ne s'appelle pas Barbie, remarquais-je.
-Je n'étais pas au courant, ajouta-t-il. Mais pourtant le prénom Barbie lui va bien ? Tu ne trouves pas ? Il est aussi superficiel que ces poupées pour enfant.
-Tu ne le connais pas, grondais-je.
-Je te ferais remarquer que toi non plus, termina-t-il avant de se lever et de s'éloigner de mon lit pour sortir de ma chambre.
-Connor, l'appelais-je.
-Tu ne m'empêcheras pas de l'appeler comme ça ! me coupa-t-il pensant que j'allais faire une réflexion par rapport à Blake.
-Je voulais simplement te remercier pour le petit déjeuner, rigolais-je.
-Pas de quoi petite sœur, maintenant finis de manger ! m'ordonna-t-il avant de sortir de ma chambre.
Je ne me fis pas prier et engloutissais la totalité de ce qui se trouvait sur le plateau, c'est-à-dire un verre de jus d'orange, un bol de salade de fruit, le pain perdu et, pour finir, des tartines pains beurre confiture. Puis je me levais et descendis le plateau dans la cuisine. Je débarrassais et récupérais mon ordinateur laissé la veille pour le ramener dans ma chambre.
Puis j'allais faire quelques devoirs. Nelly m'appela durant l'après-midi pour me dire qu'elle allait venir s'habiller chez moi. Je rangeais donc ma chambre et allais dans celle de mon frère. Je me jetais sur son lit et le regardais choisir ses vêtements dans son armoire.
-Tu opterais plutôt pour cette chemise ou celle-ci ? me demanda-t-il en me désignant une chemise noire cintré au niveau de la taille et une blanche assez transparente.
-Tu te rends compte que l'on va tout voir Si tu mets la blanche ?! me moquais-je.
-Bien sûr c'est le but ! s'écria-t-il. Je veux que les filles puissent baver devant mon corps sans pour autant sortir avec moi. J'aime sentir le regard empli de désir que me lance les filles, me fit-il remarquer.
-Désolée de te l'apprendre mais le gars qu'elles regardent le plus c'est Grayson ou bien Hugo ! Toi tu passes après eux, me moquais-je.
-Mais t'es méchante pour la peine je dirais à Grayson que tu as dit qu'il est canon, me menaça-t-il.
-Je n'ai jamais dit ça, rigolais-je. Mais dis-lui si tu veux. Je m'en fous. Au pire Blake est plus mon type de gars donc...
Mon frère me lança un regard d'avertissement.
-La noire, mais la noire elle est plus discrète, le conseillais-je changeant de sujet.
-Mais je ne veux pas être discret, s'écria-t-il. Je veux attirer tous les regards sur moi ! Du coup je mets la blanche.
Je soupirais, totalement désespérée par le comportement de mon frère. Quelqu'un frappa à la porte nous faisant sursauter tous les deux. Nelly finit par ouvrir la porte. Elle salua mon frère, qui se trouvait torse nu devant elle, et s'exclama en me voyant :
-ALISON MAYA REYNOLDS C'EST QUOI CETTE TENUE ? ! On dirait une... Une immonde jeune fille, finit-elle par conclure en voyant le regard meurtrier de Connor.
Je rigolais et me levais. Je serais ma meilleure amie dans mes bras et je l'emmenais dans ma chambre.
-Fais comme chez toi je vais prendre ma douche, lui annonçais-je.
Nelly était déjà en train de fouiller dans mon armoire à la recherche d'une tenue pour ce soir. J'allais dans ma salle de bain, me déshabillais et filais sous la douche. Je me lavais les cheveux et le corps tout en profitant de la douceur de l'eau sur ma peau. Puis je me séchais en enroulant une serviette autour de mon corps et une autre autour de mes cheveux. Je sortis de la salle d'eau et retournais dans ma chambre où Nelly était toujours devant mon armoire. Elle avait sorti cinq tenues et les avaient déposées sur mon lit pour que je choisisse celle pour ce soir.
La première tenue était composée d'un short en jean taille haute, d'un débardeur crop top noir sans motif, d'un chemisier blanc transparent et d'une paire de bottes à talons.
La deuxième tenue quant à elle se résumait à une simple robe blanche arrivant mi-cuisse et dont le dos était seulement couvert par deux lignes de fleurs blanches se croisant au niveau de la moitié du dos.
La troisième tenue était un short en jean plus court que celui de la première tenue, avec un crop top blanc qui couvrait la moitié du ventre avec une fine bande de dentelle, tout ceci agrémenté d'un long gilet en maille blanc cassé.
L'avant dernière tenue était composée d'une jupe fleurie évasée et d'un débardeur blanc s'arrêtant à la joncture de la jupe.
Et pour finir, la dernière tenue était composée d'une jupe évasée aux motifs fleuris, d'un débardeur crop top blanc, agrémentés d'une chemise en jean et d'une paire de bottine marron clair.
Ce style de tenue n'était pas du tout celui que je m'étais d'habitude. Je n'avais d'ailleurs jamais pensé à faire ces associations. Le final rendait bien évidemment bien, mais être aussi peu couverte n'était pas ce que je préférais. J'avais dès mon arrivée éliminé la deuxième tenue et la troisième tenue, trouvant la robe et le short trop court pour moi. J'avais cependant un coup de cœur pour la première tenue et je finis par la choisir.
Nelly quant à elle avait apporté un crop top noir un short en jean et une chemise avec des motifs floraux.
Les crop top n'étaient vraiment pas les vêtements que je préférais, bien au contraire, cependant ceux que Nelly avait sélectionné et le sien était juste magnifique. D'ailleurs, c'était elle qui les avaient tous achetés et me les avaient donnés. Après avoir enfilé nos affaires, nous allâmes dans la salle de bain et nous maquillâmes assez sobrement. J'enlevais la serviette de mes cheveux, je les démêlais et les laisser sécher naturellement. Je retournais dans ma chambre suivie de ma meilleure amie et ajoutais à ma tenue un collier bleu azur.
-ALI, hurla mon frère d'en bas, BARBIE EST LA ! me prévint-il.
-Barbie ? interrogea Nelly avant d'exploser de rire comprenant que c'était Blake.
Je soupirais exténuée, d'être entourée de boulets comme eux. Je dévalais les escaliers, suivie de Nelly qui tentait de cacher ses ricanements. J'allais dans le salon, où mon frère était face à Blake les bras croisés le regardant mal. Blake, à mon arrivée, afficha un grand sourire sur son visage et s'exclama :
-Tu es magnifique Alison !
-Merci, Blake. Tu es absolument canon dans cette tenue, toi aussi, ajoutais-je.
En effet, il portait un débardeur blanc avec écrit en lettre noir dessus I'm not a perfect guy, agrémenté d'une chemise jean et d'un jean bleu délavé. Ses cheveux étaient dans tous les sens comme s'il venait de se battre avec un ouragan. Nelly arriva derrière moi et salua Blake :
-Bonjour tu dois être Blake ? Moi c'est Nelly, se présenta-t-elle arborant un sourire ravi.
-Enchantée Nelly. Bah dit donc ce soir je vais en soirée avec deux filles magnifiques ! J'ai de la chance.
-Elles non par contre, annonça Connor recevant un regard meurtrier de la part des trois autres personnes présentes dans la pièce.
Blake leva les yeux au ciel, saoulé par l'attitude de mon frère avant de se tourner à nouveau vers Nelly et moi pour nous dire.
-Vous me dîtes quand vous êtes prête et on y va.
-On va juste chercher un truc dans la chambre d'Ali et on revient, annonça Nelly m'attrapant par le poignet et me tirant dans les escaliers.
Elle m'entraina dans ma chambre, refermât la porte derrière elle et s'écria :
-Bordel de merde comment il est sexy !!! s'écria-t-elle ses yeux tels des soucoupes.
Je rigolais et vérifiais mon apparence dans le miroir accroché à la porte de mon armoire. Je replaçais correctement mon short et me tournais vers Nelly plaçant une de ses mèches brunes derrière son oreille.
-Prête ? lui demandais-je.
-Attends tu me demandes si je suis prête à aller en soirée accompagnée de ma meilleure amie et de son âme sœur ultra sexy !!!??? Bien sûr que oui débile va !
Elle sortit de ma chambre, oubliant son téléphone sur mon lit. Je l'attrapais et la suivais en bas. Blake et Connor était dans l'entrée se fusillant du regard. Connor ouvrit la porte lorsqu'il nous vit et salua Nelly. Il m'arrêta avant que je sorte et me dit :
-N'oublie pas si ça ne va pas n'hésite pas à m'appeler. Dans tous les cas je vais partir dans cinq minutes.
J'hochais la tête et sortis dehors. J'allais à la voiture de Blake et ouvris la portière côté passager. Je me tournais vers mon frère qui m'observais et criais :
-Change de chemise, les regards n'iront dans aucun cas sur toi, ce soir, le taquinais-je en tirant la langue.
Mon frère me lança un regard meurtrier pendant que j'éclatais de rire. Je grimpais dans la voiture et me tournais vers Blake qui me regardait un sourire amusé sur son visage.
-Vous êtes prêtes? Demanda Blake nous interrogeant du regard.
-Oui, s'écria Nelly en sautant sur place.
J'hochais la tête positivement. Il démarra et s'éloigna de ma maison. Il se lança sur la route à destination du quartier Mornaq. Il était 21h30 et nous nous élancions vers la soirée qui promettait d'être exceptionnelle. Blake et Nelly avait l'air de bien s'entendre. En tout cas Blake lançait la conversation pour connaître un peu plus Nelly, qui le regardait avec de grands yeux admiratifs.
J'avais la tête penchée contre la vitre et je les écoutais parler, intervenant seulement lorsque leur sujet m'intéressait. Cependant parfois je laissais mon esprit s'évader, se perdre dans la vue de la nature si attractive et d'un vert si éclatant qu'un kiwi en serait jaloux.
-Alison? Allô la terre, tes amis te parlent, rigola Blake en passant une main devant mon visage.
-Oups désolée vous me parliez? Demandais-je gênée.
Gênée de ne pas les avoir écoutés ou gênée qu'ils m'aient dérangée?
-Non pas du tout, se moqua Nelly.
Je me tournais vers elle et je lui tirais la langue de manière provocatrice ce qui la fit rire à nouveau.
Je me concentrais sur la route et je remarquais que nous étions bientôt arrivés.
-On arrive dans environ cinq minutes. Connor m'a dit qu'il y avait un parking sous terrain et que l'on pourrait se garer là-bas.
Blake hocha la tête et suivit les instructions que je lui donnais pour ne pas que l'on se perde. Les rues étaient jonchées de déchets, cela pouvait aller de la bouteille de bière à la seringue. La pénombre apportait une ambiance sombre, morbide, dangereuse. Des ombres se dessinaient dans le peu de lumière présente à cette heure-là et dans les faisceaux des feux de la voiture. Nous avions tous la sensation d'être observés, de nous trouver dans un film d'horreur. Pourtant très rapidement une usine se détacha de toute cette pénombre, elle brillait de mille feux.
Cette usine était comme la lumière d'un phare parmi une mer sombre où un bateau, ici nous, s'était égaré et retrouvait le droit chemin. Blake orienta la voiture vers le parking que nous indiquait un homme de la sécurité. Nous nous enfonçâmes au sous-sol et nous remontâmes très vite à la surface. Nous allions entrer par l'extérieur, c'est ainsi que nous nous retrouvions à marcher dans l'herbe en talon, chose très compliquée à faire. Blake était entre Nelly et moi.
Chacune de nous deux était accrochée à l'un de ses bras, pour ma part c'était le gauche et pour Nelly c'était le droit. Il nous aida à grimper les marches menant à l'entrée et nous ouvrit, tel un gentleman la porte de façon à ce que nous rentrions rapidement dans la salle qui était partiellement éclairée par des faisceaux de lumière, issus de projecteurs.
Les enceintes hurlaient la chanson No Money de Galantis, chanson qui donnait instantanément envie de bouger, ou tout du moins d'hocher la tête en mouvement avec le tempo.
Je me penchais vers Nelly et lui offrais un immense sourire. Cette soirée allait être géniale ! Je lâchais le bras de Blake et courais sur la piste de danse. Je me mis à me déhancher, cherchant tout simplement à passer un bon moment et à me défouler. Je fus bientôt rejointe par Nelly et Blake.
Blake passa un bras autour de ma taille tandis que Nelly tournait sur elle-même en levant les bras au ciel. La musique avait chez tout le monde cette superbe qualité de nous délivrer, de nous détendre et de nous transporter vers un autre monde. Je décollais le bras de Blake de ma taille et partis nous chercher des verres.
Je ramenais trois verres de bière et les tendis à mes amis. Je bus d'une traite le mien, posais mon verre sur une table qui traînait et me remis à danser, oubliant tout, tout ce qui m'entourait, tout ce qui me prenait la tête et vivais le moment présent. La chanson Cake by the Ocean de DNCE se fit entendre, provoquant des hurlements dans la foule qui dansait. Cette chanson était juste le Saint Graal. J'attrapais la main de Nelly et l'entraina au centre de la piste.
Nous nous mîmes à danser sur la chorégraphie de la chanson que nous avions découverte pendant les grandes vacances. Les gens qui nous entouraient suivaient nos mouvements. La chorégraphie était composée de nombreux mouvements de bras, de bassin et de jambes. Elle commençait par quelques applaudissements. Puis il fallait se mettre à tourner sur nous-mêmes dès que Joe Jonas commençait à chanter. Cependant Nelly et moi nous mîmes à chanter connaissant les paroles par cœur.
-Oh no
See you walking 'round like it's a funeral
Not so serious, girl; why those feet cold?
We just getting started; don't you tip toe, tip toe.
Nous fîmes alors un mélange entre la chorégraphie et le mime des paroles, ce qui provoquait nos éclats de rire.
NDA : JE METS LE LIEN D'UNE VIDÉO QUI POURRAIT RESSEMBLER A LA CHORÉE, SI CA INTÉRESSE.
-Ah!
Waste time with a masterpiece, don't waste time with a masterpiece
You should be rolling with me, you should be rolling with me
You're a real life fantasy, you're a real life fantasy
But you're moving so carefully; let's start living dangerously.
Nous hurlâmes les paroles suivantes comme si Joe Jonas s'adressait à nous. Je vous laisse imaginer à quoi ressemblait le final, ce qui provoqua à nouveau des éclats de rire, mais cette fois venant de la foule qui nous entourait.
Talk to me, baby
I'm going blind from this sweet, sweet craving, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Walk for me, baby
I'll be Diddy, you'll be Naomi, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
La musique continua mais cette fois sans les paroles, nous permettant de nous consacrer sur la chorégraphie qui était à ce moment-là, beaucoup plus tonique du fait qu'il fallait assurer le show.
God damn
See you licking frosting from your own hands
Want another taste, I'm begging, "Yes, ma'am."
I'm tired of all this candy on the dry land, dry land, oh
Waste time with a masterpiece, don't waste time with a masterpiece
You should be rolling with me, you should be rolling with me
You're a real life fantasy, you're a real life fantasy
But you're moving so carefully; let's start living dangerously
Whoa
Talk to me, baby
I'm going blind from this sweet, sweet craving, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Walk for me, baby
I'll be Diddy, you'll be Naomi, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Oh ah
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Oh ah
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
You're fucking delicious
Talk to me, girl
Talk to me, baby
I'm going blind from this sweet, sweet craving, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Walk for me, baby
I'll be Diddy, you'll be Naomi, whoa
Let's lose our minds and go fucking crazy
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean
Red velvet, vanilla, chocolate in my life
Funfetti, I'm ready; I need it every night
Red velvet, vanilla, chocolate in my life
Ah ya ya ya ya I keep on hoping we'll eat cake by the ocean.
La musique prit fin d'un coup, entrainant des hurlements de frustration. Nous nous applaudîmes, tout en rigolant avec des filles qui avaient chanté avec nous. Puis Blake vint nous rejoindre, tenant de nouveaux verres de bière. J'attrapais le mien et le vidais à nouveau d'une traite. J'avais l'habitude de boire de l'alcool et j'étais surtout très résistante ce qui me permettait de pouvoir faire ce que je voulais même si j'avais beaucoup trop bu.
La chanson Stressed Out de Twenty One Pilots, provoquant des cris de joie.
Cette fois-ci nous restâmes avec Blake qui avait un déhanché à couper le souffle. Ce déhanché avait d'ailleurs attiré un grand nombre de regards de la gente féminine, que Blake avait bien évidemment ignoré. Ce garçon était juste adorable et ultra sexy. Au bout d'une trentaine de minutes, je décidais de m'arrêter, sentant mon corps battre à mille à l'heure et mes jambes se transformer en coton.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant dansé. Je laissais donc Blake et Nelly danser pendant que j'allais m'asseoir dans les escaliers les plus proches. L'usine était construite en trois étages. Chaque étage était composé de nombreuses portes qui menaient à des salles plus petites, ou à des chambres. Le perron de chaque étage était ouvert sur le rez-de-chaussée de manière à ce que, où que l'on se trouve, du premier étage au troisième on voyait la piste de danse du rez-de-chaussée. Les principaux matériaux étaient du béton et des plaques de métal. La vue que l'on avait depuis le rez-de-chaussée vers les étages supérieurs me rappelait un peu celle des escaliers qui n'en font qu'à leur tête dans Harry Potter.
Je regardais les adolescents autour de moi, analysant chacun de leurs gestes. Je vis à ma gauche dans un coin retranché, Grayson et Hugo. Hugo avait dans ses bras une jolie brune élancée, tandis que Grayson avait les bras croisés autour de sa poitrine. Je me rappelais alors la révélation qu'il m'avait faite par rapport à sa promesse de quand il était petit. Je me levais bien décidée à aller le voir. Mais je fus arrêtée par Blake qui attrapa ma main. Son visage souriant montrait sa joie et son humeur heureuse.
-Enfin je te retrouve, s'exclama-t-il sa voix couvrant le bruit de la musique aussi facilement que s'il n'y en avait pas. Ca faut cinq minutes que l'on te cherche !
-Ah bon ? Désolée j'étais partie me rafraichir, lui annonçais-je.
-Tu viens ? me demanda-t-il m'entrainant déjà vers la piste de danse.
Nous fûmes, cependant arrêtés par Clément et Connor.
-Alison ! Comment vas-tu ? m'interrogea le grand roux devant moi.
-Ca va et toi Clément ?
-Comment trouves-tu la fête ? me demanda-t-il.
-Absolument géniale, répondis-je.
-Dans ces cas-là je vais bien, me susurra-t-il.
-Tu ne présentes pas Barbie ? questionna Connor, en jetant un regard de dédain au merveilleux garçon qui me tenait la main.
-Barbie ? s'écria Clément indécis.
-Blake je te présente Clément, Clément je te présente Blake mon... commençais-je.
-Son âme sœur, m'interrompit Blake.
-Ton âme sœur ? Mais ce n'est pas Grayson ? s'exclama Clément encore plus perdu.
-C'est compliqué, avouais-je.
-Tout est compliqué à ton contact, rigola Clément.
-C'est ça, rigolais-je à mon tour.
-Mais pourquoi Barbie ? demanda Clément à Connor.
-Tout simplement parce que mon frère est un fanatique des Barbies depuis qu'il est tout petit et parce qu'il est totalement subjugué par la beauté de Blake, qui ne le laisse pas indifférent, annonçais-je de but en blanc, recevant un regard meurtrier de mon grand frère et des éclats de rire de Clément et Blake.
-Alison ! s'énerva Connor. Tu m'avais promis que tu ne révèlerais pas mon attirance pour les mecs efféminés et encore moins pour les mecs qui se la jouent parfaits, contre-attaqua Connor.
-Le mec efféminé t'emmerde, c'est clair ? grogna Blake, en s'approchant dangereusement de Connor.
-Stop les mecs, pas de bagarre durant cette soirée ! s'interposa Clément, puis se tournant vers moi, il ajouta. Alison on voulait te proposer de te joindre à nous pour un action ou vérité.
- Vous n'avez toujours pas passé l'âge à jouer à cette merde ? me moquais-je.
-Allez Alison, ça va être sympa, m'encouragea Clément.
-Bon d'accord. Mais Blake et Nelly se joignent à nous.
-Bien évidemment, confirma Clément. Du coup rendez-vous dans dix minutes au deuxième étage. A plus ! nous salua-t-il en tirant Connor à sa suite.
J'hochais la tête et entrainais Blake sur la piste, lorsqu'il s'arrêta. Je me tournais vers lui, surprise. Il avait son téléphone en main et un air inquiet sur le visage. Il releva la tête vers moi, paniqué. Je le tirais vers la sortie, loin de la musique et du bruit. Je saluais l'agent de sécurité avant de nous placer à quelques mètres de lui. La nuit était claire et fraîche.
-Allô ? décrocha-t-il.
-...
-Comment ça ? demanda-t-il inquiet, sa voix se brisant.
-...
-Okay j'arrive, annonça-t-il avant de raccrocher.
Je m'avançais vers lui, posais mes mains sur son visage tendu.
-Qu'est-ce qui se passe ? demandais-je.
-Mon petit frère a été arrêté pour avoir fumé de la Weed. Ma mère a besoin de moi. Je dois y aller.
-Ah merde, mais ça va se passer comment pour lui ?
-Aucune idée ! Putain ce merdeux aurait pas pu faire ça un autre jour, s'énerva-t-il.
-Je pense que ça aurait été mieux qu'il ne le fasse pas du tout, ajoutais-je.
-Oui c'est vrai mais bon !
-Vas-y Blake. Je pense que ta mère va avoir besoin de toi. Ne la fais pas attendre trop longtemps.
Il se pencha vers moi et posa ses lèvres sur mon front.
-Je te jure Alison que lors de notre premier rendez-vous tout se passera mieux et il n'y aura pas d'imprévu, me promit-il.
-J'en suis sûre, maintenant va rejoindre ta mère, lui souriais-je en déposant un baiser sur sa joue.
Il m'attira une dernière fois dans ses bras avant de m'ordonner de rentrer, craignant pour moi à cause du quartier dans lequel on se trouvait. Je rentrais donc à nouveau dans l'usine, mais cette fois-ci seule. J'allais directement au deuxième étage, ne trouvant pas Nelly et me doutant qu'elle devait déjà être là-haut. J'ouvris une porte sur laquelle il y avait écrit : CARRE VIP. Ma bande de potes et des personnes inconnues étaient réunies, semblant attendre quelque chose, ou quelqu'un.
-La voici ! s'écria Clément. On va pouvoir commencer le jeu. Viens t'asseoir avec nous Alison.
-Il n'est pas là, l'autre ? me demanda Grayson, son visage scrutant le mien avec véhémence.
-Non il a dû rentrer chez lui, annonçais-je.
-Très bien, murmura Grayson pour lui-même.
J'allais m'asseoir à côté de Nelly et d'Hugo qui tenait la jolie brune de tout à l'heure sur ses genoux.
-Mes chers amis, commença Clément, tel un orateur. Je vous souhaite la bienvenue dans ce jeu de l'extrême, souffla-t-il comme pour nous ensorceler. Préparez-vous à nous révéler vos plus sombres secrets et vos plus belles histoires, à vivre des moments plus que fantasmiques.
-Ce mot n'existe pas, le coupais-je.
-A vivre des moments qui vous feront monter dans le pays, délicieux, des fantasmes, si tu préfères Alison. A vivre des minutes si extrêmes et dangereuses que vous en voudrez encore et toujours... clama-t-il accaparant chacun des regards présents dans la pièce.
Tout le monde retenait son souffle attendant la suite...
-Je déclare les jeux de l'extrême ouvert ! Qui veut commencer ? demanda-t-il. Ou plutôt qui vais-je désigner...
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SUITE A LA PROCHAINE PARTIE!
Merci de m'avoir lue, n'hésitez pas à commenter et voter.
Bonne journée ou bonne soirée.
Morgan.xx
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