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CHAPITRE 11 :

        CHAPITRE 11 :

*Grayson*

Je m'étais mis à courir, à peine quelques secondes après elle. Je la poursuivais comme l'ombre poursuivait l'homme. Elle n'allait pas m'échapper, pas cette fois-ci. Il en était hors de question. Ses cheveux volaient au vent comme ceux d'un ange. J'avais devant moi, à quelques mètres de mois l'ange, l'ange de ma vie.

Elle continuait de courir, oubliant que je la suivais, elle ne l'avait probablement pas remarqué. J'avais entendu au début de notre course, Blake et Connor nous suivre. Le brun avait rapidement abandonné et il avait été rejoint par Connor qui, même s'il avait la faculté de courir à la même vitesse que moi, avait préféré nous laisser tous les deux.

Je sentais chacun de mes muscles vibrer. Ils appréciaient la sensation de courir. Une poignée de mètres nous séparait. Nous courions sur le trottoir, en faisant attention aux passants qui nous regardaient comme s'ils avaient à faire à deux fous échappés de l'asile. J'accélérais et plaquais Alison contre mon torse. Mes bras s'enroulèrent autour de sa taille, la soulevant du sol et l'approchant au maximum de moi.

-Pas cette fois, Ali...

-Lâche-moi, hurla-t-elle en tentant de se dégager.

- Calme-toi, lui ordonnais-je en l'attirant un peu plus contre moi.

Elle posa sa tête contre mon épaule et se calma légèrement. Je la retournais face à moi tout en veillant à lui maintenir les poignets pour pas qu'elle ne m'échappe. Sa tête se trouva à quelques centimètres de la mienne. Ses yeux étaient ancrés dans les miens, comme si elle cherchait à y lire quelque chose.

-Lâche-moi, me supplia-t-elle.

J'hochais négativement la tête et continuais de la regarder. Je laissais mon regard caresser sa peau, remarquant ainsi chacun des grains de beauté qui étaient visibles. Je plongeais mon regard dans ses yeux, détaillant chacune des paillettes bleus que je pouvais voir, parmi le vert étincelant de l'iris. Mes mains avaient rapidement lâché ses poignets et étaient venues se déposer sur ses joues, comme si j'allais l'embrasser.

A cette pensée mon corps s'électrisa. Une chair de poule lancinante se développa sur mon corps, ne faisant qu'accroître mon désir. Un désir que j'avais toujours su maîtriser mais que depuis hier je ne pouvais plus contrôler. Cette attirance, cette tension entre elle et moi me narguait. Elle n'attendait qu'à devenir plus, à être plus. Les mains d'Alison étaient posées sur mes mains, prête à les enlever, ou à les saisir. Cela allait dépendre de ce qui allait se passer par la suite. La suite...

Je la voyais de deux façons. Soit cela se finissait avec simplement un baiser, soit... Non cela n'irait pas plus loin. Il fallait que je me ressaisisse. L'homme en général était toujours plus fort que ses pulsions, non ? Je la respectais. Je respectais Alison et jamais, au grand jamais, je ne me laisserai aller à mes pulsions face à elle. Mon regard dévia sur ses lèvres, qu'elle mordillait sans s'en rendre compte. Oh bordel ! Comment un simple mordillement de lèvre pouvait être aussi sexy ?! Bon pour cette fois-ci... Il était possible de faire une exception...

Je plaquais Alison contre le mur en brique d'un jardin, haut de quelques mètres.

-Gray... Qu'est-ce que tu fais ? murmura-t-elle en faisant des allers et retours entre ma bouche et mes yeux.

La tension était devenue beaucoup plus forte, beaucoup plus puissante et pressante. Je n'avais qu'une envie, l'embrasser. Pouvoir poser mes lèvres sur les siennes me semblait en cet instant la plus merveilleuse idée qui ne me soit jamais venue à l'esprit.

Le corps d'Alison contre le mien n'attendait que ça. Toute cette attirance était physique, physique de manière à ce que nos respirations étaient synchronisée, que mon corps et le sien ne demandaient qu'à être collés l'un à l'autre.  La pression de ses mains sur les miennes se fit plus intense. A vrai dire, tout ce faisait plus intense en ce moment. Il faisait chaud, aussi, très chaud même. Mais c'était une sensation que j'avais toujours ressenti en étant avec elle.

Nos regards se rencontrèrent à nouveau, déclenchant une décharge qui secoua l'ensemble de mon corps. L'atmosphère était électrique, si électrique que l'on aurait été capable d'alimenter une ampoule pour qu'elle éclaire notre univers, notre intimité.

La sonnerie de mon portable rompit ce charme, faisant disparaître l'ampoule, la tension, l'électricité, tout. Elle avait tout détruit. Je sortis de ma poche arrière mon pire ennemi à ce jour.

-Allô ? Décrochais-je en attrapant le poignet d'Alison pour pas qu'elle ne s'éloigne de moi.

Son regard était brumeux, assez vide, comme si elle venait de se réveiller d'une transe. Tout ce qui venait de se passer ressemblait à une sorte de transe en y regardant bien.

-Grayson ? Mais bordel de merde ça fait 15 fois que j'essaie de t'appeler !

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Tu as réussi à rattraper Alison ? Tu sais où elle est ?

J'interrogeais Ali du regard, ne sachant pas quoi faire.

-Non s'il te plait... Lâche-moi Grayson. Laisse-moi partir, me supplia-t-elle d'une petite voix.

-Allô Grayson ?! s'énerva Connor à l'appareil.

-Je l'ai perdu. Elle est parti vers le nord, mentis-je en donnant la direction opposée à celle où l'on se trouvait.

Elle me remercia du regard.

-D'accord merci mec. Je vais essayer de la retrouver, m'informa-t-il avant de raccrocher.

-Pourquoi ? me demanda-t-elle.

-Pourquoi quoi ?

-Pourquoi avoir menti ?

-Tu aurais préféré que je lui dise où on était ?! Si tu veux je le rappelle, il n'y a pas de problèmes, hurlais-je.

-Non, non c'est bon...

Un silence s'installa entre nous deux. Mais il fut rapidement interrompu par sa demande :

-Je peux y aller ?

-Aller où ?

-Lâche-moi s'il te plait Grayson. Je ne te demande que ça.

-Et si je te lâche tu vas faire quoi ?

-Partir.

-Où ça ?

-Quelque part, me répondit-elle imperturbable.

Je soupirais, exténué par toute cette mascarade. Pourquoi elle était si compliquée... ? Pourquoi n'étais-je pas tombée sur une fille qui croyait en tout ça ? Non mais Pourquoi ? Je lâchais son poignet et lui fis signe de partir. Un éclair de surprise éclaira à nouveau son visage. Elle devait se demander pourquoi j'étais si gentil soudainement...

Mais c'était tout simplement parce que j'en avais marre, marre de ne pas être la personne qu'elle choisira à la fin, marre qu'elle soit déjà si proche de Blake, ce mec qui semblait si parfait... Moi je n'étais pas parfait, et je le clamais haut et fort. J'étais humain, tout simplement et j'étais moi en priorité, pas une image de moi que j'essayais de transmettre aux personnes qui me regardaient.

-Merci Gray, murmura-t-elle avant de partir à nouveau en courant.

Pourquoi toujours courir ? Certes c'était un moyen de se vider l'esprit. Mais par quoi son esprit était-il rempli ? Que voulait-elle faire disparaître ? Elle courait toujours pour aller partout, mais sans chercher réellement à aller quelque part...

- Ah moins que... Le terrain de basket ! m'écriais-je à voix haute dans la rue, surprenant les passants.

Elle allait au terrain de basket, c'était son endroit préféré, enfin tout du moins, l'un d'eux. Je ne sais pour quelles raisons je décidais d'aller au terrain de basket. Je me mis à marcher d'un pas rapide, tout en veillant à ne pas aller trop vite pour laisser Ali respirer un petit moment. Je m'arrêtais donc à une boulangerie et achetais des chouquettes, pour tenter de l'amadouer.

Elle n'allait pas être très contente du fait que je vienne la voir, donc en contrepartie, je venais avec à manger. Je finis par arriver lorsque le soleil se couchait. Il devait bien être 21 heures. J'ouvrais la porte du gymnase qui grinça. Les lumières étaient allumées, des balles jonchaient le sol comme si un ouragan était passé par ici.

-Grayson ? entendis-je.

Je me retournais et découvrais Alison assise sur un des bancs des gradins, une balle dans les mains et la respiration saccadée.

-Alison ça va ? demandais-je inquiet.

-Que fais-tu là ?

-J'ai à manger, m'écriais-je ce qui la fit rire.

-Viens, m'ordonna-t-elle d'un geste de main.

Je gravis les escaliers en mettant en évidence la boite qui contenait une bonne cinquantaine de chouquettes. Je m'assis à côté d'elle et laissais mon regard dévié vers ses longs cheveux relevés en une queue de cheval et vers la balle qu'elle tenait dans ses mains. Le regard d'Ali, quant à lui, était tourné vers la boite de chouquettes.

J'enlevais le couvercle et lui tendis. Elle se jeta dessus, comme si elle n'avait pas mangé depuis des jours. Un rire s'échappa de mes lèvres, tandis qu'elle me jeta un regard en biais pour voir la source de mon amusement. Lorsqu'elle comprit que c'était elle, elle ralentit l'allure et se mit à manger de manière civilisée.

-Je peux te poser une question ? demandais-je.

-Si tu considères que le fait, même, de me demander si tu peux me poser une question, n'en est pas déjà une, alors oui.

-Alors comme ça quand tu ne vas pas bien, tu appelles Blake.

-Alors déjà, ce n'était pas une question mais une affirmation. Et de deux, serais-tu jaloux ? me demanda-t-elle avec un sourire en coin.

-Si c'était dans le cas inverse ? Si c'était moi qui n'allais pas bien et qui appelais une autre fille, considérée comme ma deuxième âme sœur, que toi. Serais-tu jalouse ? la questionnais-je évitant de répondre.

-Je serais plus désolée pour la fille, parce que cela signifierait qu'elle avait chopé ou qu'elle allait choper des MST à cause de toi, répondit-elle en me faisant un clin d'œil.

-Mais arrête de remettre ça sur le tapis, Ali ! Je ne suis pas porteur de MST ! Ce n'est pas parce que j'ai eu plusieurs partenaires que je suis porteur de ces merdes là !

-Plusieurs partenaires, rigola-t-elle. Non mais tu as du en avoir plus de 200, se moqua-t-elle.

-Mais n'importe quoi ! Je dirais plus 300, rigolais-je.

-Attends on va calculer. Si on considère que tu vas à une soirée voire deux chaque semaine de l'année. Soit environ 104 filles par ans, tu n'es plus puceau depuis environ tes 14 ans. Donc environ 208 filles, je pense que parmi l'une d'elles il y en avait au moins une porteuse de MST, conclut-elle.

-Je ne finis pas forcément mes soirées avec une fille, fis-je remarquer. Et en plus je mets des préservatifs ! m'écriais-je.

-Genre, se moqua-t-elle. Tes ébats sexuels, Gray, ne m'intéresse pas.

-Bien sûr que oui, Alison. Mais oui j'y crois... Je te rappelle que tout ce qui a un rapport avec le sexe, t'intéresse...

-Combien de fois ? Combien de fois es-tu rentrée sans une fille chez toi ? Et pourquoi ? Mais n'importe quoi ! rigola-t-elle.

-Deux fois... avouais-je redoutant le fait de répondre à sa troisième interrogation. Je ne dis pas n'importe quoi ! m'exclamais-je en ignorant le pourquoi.

-Grayson... Deux fois... Pourquoi? Pourquoi n'as-tu pas eu de rapports sexuels ces deux fois-là ?  Et si ! Tu dis tout le temps des conneries. C'est grave que tu ne le remarques pas, se moqua-t-elle.

-Plutôt pour qui... avouais-je.

Ses sourcils se froncèrent, montrant son incompréhension. Puis rapidement, son expression changea. J'avais l'impression qu'elle avait fait le rapprochement entre ces deux nuits là et elle.

-Attends... commença-t-elle.

-Oui c'était pour toi, la coupais-je. Deux fois.

- On n'a donc pas... ?

-Couché ensemble ? lui demandais-je recevant un hochement affirmatif. Non on n'a pas couché ensemble, Alison. Loin de là, même.

-Gray'... tenta-t-elle à nouveau.

-Tu ne vas pas fuir cette fois ? l'interrompis-je inquiet. Parce que sinon je récupère les chouquettes, la menaçais-je.

Elle rigola. Son rire était juste la chose la plus agréable à entendre.

-Non je ne vais pas fuir, pas cette fois. J'ai beaucoup trop fui depuis que l'on se connait.

J'acquiesçais d'un sourire. C'était vrai qu'elle avait tendance à fuir lorsqu'elle se trouvait avec moi.

-Tu veux donc que je te raconte cette nuit-là ?

Elle hocha vigoureusement la tête. Je me lançais alors dans un monologue relatant l'ensemble de la soirée que nous avions partagé. Elle grimaça lorsque je lui appris ce qu'elle m'avait avoué, ce qu'elle m'avait demandé, et comment elle s'était endormie.

-Je suis désolée, s'excusa-t-elle en me regardant gênée.

-Tu n'as pas à le faire. Je suis content d'avoir partagé cette soirée avec toi, ma chère Ali. Je ne sais même pas ce qu'il se serait passé si tu n'étais pas montée dans ma voiture. A vrai dire, je ne préfère pas savoir.

-Et durant toutes ces années... commença-t-elle.

-C'était seulement deux ans, la coupais-je recevant un regard meurtrier de sa part.

-Donc je disais que durant toutes ces années, j'avais été exécrable avec toi alors que tu avais été super gentil avec moi... remarqua-t-elle.

-J'ai pas été très gentil non plus. Pendant deux ans on s'est pris la tête, mais d'un commun accord.

-Je m'en veux, Gray...

-Mais non, faut pas, rigolais-je.

-Et la deuxième fois ? me demanda-t-elle changeant de sujet.

-Euh... En fait ce n'est pas réellement à cause de toi, enfin si, avouais-je ne sachant pas comment lui dire. C'était samedi.

-Attends mais samedi, on n'a pas passé la nuit ensemble, dit-elle intriguée.

-Non, en effet.

-Alors pourquoi c'est à cause de moi ? demanda-t-elle intriguée.

-Parce que ça m'a tellement surpris que tu ailles dans la Soul Mate que j'ai décidé d'y aller. Tu te rappelles quand tu m'as percuté ? On s'est un peu engueulé après. Puis tu es partie, mais je n'arrivais pas à oublier le fait, que malgré ton reniement pour cette étude, tu y étais allée. J'ai essayé de finir la soirée comme il se devait qu'elle se termine. Mais je n'arrêtais pas d'y penser. Du coup, je me suis dit : « Bah alors Grayson, pourquoi n'irais-tu pas aussi ? », m'imitais-je en prenant une voix d'attardé, ce qui la fit rire. Je me suis retrouvé dans la Soul Mate et j'ai vu mon mot... Notre mot... Quand j'étais petit et que j'ai appris que je faisais partie d'une étude qui me permettrait de trouver, un jour, mon âme sœur, je me suis promis de ne pas avoir de rapport sexuel lorsque je connaitrais mon mot et l'identité de mon âme sœur.

-Tu es en train de me dire que tu n'auras plus de rapports sexuels jusqu'à la fin de ta vie ? m'interrogea-t-elle.

-Oui sauf si tu me choisis, lui fis-je remarquer.

Ses joues prirent alors une teinte légèrement rouge, faisant ressortir ses yeux.

-Serais-tu en train de rougir, Ali ? me moquais-je.

-Mais va là-bas, s'écria-t-elle en détournant son visage du mien. Il fait juste chaud ici, mentit-elle. 

-Et toi Alison ? Combien de partenaires as-tu eu ? la questionnais-je sachant qu'elle allait encore plus rougir.

-Un, m'avoua-t-elle en passant ses mains sur ses joues, tentant probablement de les refroidir.

-Un, vraiment ? la provoquais-je.

-Oui seulement un. Et toi, combien au total ? rigola-t-elle en se moquant.

-Une bonne cinquantaine je dirais et non 200, fis-je en lui tirant la langue. 

-Range ta langue, Gray ! m'ordonna-t-elle en explosant de rire.

-Sinon quoi ? la provoquais-je à nouveau.

-Je vais te la faire ravaler, me menaça-t-elle.

J'arquais un sourcil, laissant mon cerveau détourner ses propos... Un éclair de compréhension passa dans ses yeux, elle s'écria :

-Non Grayson, je ne voulais pas dire ça !!

-Dire quoi, voyons ? dis-je en affichant un sourire en coin.

-Ce que tu penses ! Ce n'était pas ce que je voulais dire, avoua-t-elle.

-Comme si ça te gênait, me moquais-je.

Elle me frappa l'épaule avant d'exploser de rire. Je me joignais à elle et je pris une chouquette dans la boîte qui se trouvait sur ses genoux. Elle me fusilla du regard et tenta de récupérer la chouquette de mes mains.

-Rends la moi, s'écria-t-elle.

-Rêve.

Je portais à ma bouche la douce et succulente pâtisserie, tout en jetant un regard sur ma belle blonde qui était en train de fulminer.

-Grayson c'est à moi !! hurla-t-elle en se jetant sur moi.

Mais étant plus rapide qu'elle, je me levais dévalais les escaliers en courant et allais l'attendre au milieu du terrain de basket. Elle posa la boîte à côté d'elle se leva et me rejoignit. Ses yeux étaient posés sur ma chouquette.

-Tu en as plein pourquoi tu veux tant celle-ci ? lui demandais-je.

-C'était la plus appétissante ! pleurnicha-t-elle pour tenter de m'amadouer.

-Ne serait-ce pas plutôt parce qu'elle a touché mes lèvres ? insinuais-je.

-Bien sûr que non, se moqua-t-elle. Maintenant rends la moi.

-Non, fis-je avant de mettre dans ma bouche la chouquette.

Les yeux d'Alison s'ouvrirent comme deux soucoupes ! Je me jetais sur elle et la portais comme un sac à patate.

-GRAYSON, hurla-t-elle. POSE-MOI TOUT DE SUITE !!

-Tu peux rêver ma belle.

-GRAYSON ! continua-t-elle d'hurler.

Dans quoi allais-je bien pouvoir la poser ? Je tournais sur moi-même entraînant une ribambelle d'insultes.

-Arrête de tourner !!!! Je vais vomir sinon.

Je vis un peu plus loin, le bac dans lequel les ballons de basket étaient entreposés. Cela ressemblait à une cage en fer. Je m'approchais donc de ce range ballon et vidait d'une main, tous les ballons qui se trouvaient dedans.

-Grayson, je te jure que si tu fais ça, je t'écrabouille tes couilles ! me menaça-t-elle tout en frappant mon dos avec ses poings.

J'enlevais la dernière balle de la cage et basculais Alison dedans. Je refermais le rabat de la cage et m'asseyais dessus.

-Grayson, laisse-moi sortir, hurlais-t-elle tentant de ne pas rire de la situation.

-Que dois-tu dire ?

-De quoi tu parles ? s'énerva-t-elle.

-Grayson peux-tu me laisser sortir, Ô  mon roi préféré, je suis ta soumise, inventais-je.

-Alors là tu peux rêver, hurla-t-elle.

-Bon bah tu resteras là.

Je sortis de ma poche arrière mon téléphone et commençais à la filmer dans sa cage.

-Eteins cette vidéo tout de suite, sale blondinet ! Hurla-t-elle.

-T'es tout autant blonde quoi moi, Alison ! me moquais-je.

-Grayson je te jure que je vais te frapper ! cria-t-elle ne faisant qu'accroitre mes rires.

-Et quand le feras-tu ? Pour cela, il faudrait que tu arrives à sortir de cette cage. Le seul moyen pour que tu sortes serait de me dire : Grayson peux-tu me laisser sortir, Ô mon roi préféré, je suis ta soumise.

-Finalement je crois que cette cage est assez confortable, me nargua-t-elle.

-Okay on verra bien ça, la provoquais-je.

Un silence s'installa dans le gymnase. C'était agréable. Un peu de calme avant la tempête. Car lorsqu'elle sortirait Alison allait m'étriper. Le silence me permettait de réfléchir, de remarquer que je n'avais pas eu toutes mes réponses à mes questions. Notamment la toute première, celle qui nous avait mené à la conversation de nos conquêtes sexuelles. Je devais alors choisir entre le silence, ou les réponses à mes questions. Mais la curiosité étant un caractère qu'Alison ne supportait pas chez les gens, je décidais de l'embêter.

-Tu n'as toujours pas répondu à ma question.

-Qui était ?

-Par rapport à Blake. Il se passe quoi entre vous deux ?

-Rien. Enfin pour l'instant. Je l'ai invité à venir à la soirée de samedi, avoua-t-elle.

-Donc tu as des rendez-vous avec lui ? demandais-je en tentant de réfréner la colère dans ma voix.

-Non pas réellement.

-Comment ça ?

-Il veut m'inviter en premier, cette soirée sera donc juste une rencontre intermédiaire, énonça-t-elle comme si elle reprenait ses propos.

-Donc tu prévois des rendez-vous avec lui, concluais-je sentant ma gorge se serrer.

-Oui. Il était jaloux du fait que tu me connaisses et que lui n'ait pas cette « chance », ajouta-t-elle en accentuant sur le mot chance comme si elle utilisait des guillemets. 

-Comme si on se connaissait beaucoup, soufflais-je. Je ne sais quasiment rien de toi.

-Tu en sais plus que lui, fit-elle remarquer.

-J'en sais peut-être plus que lui, mais pendant ce temps, moi je n'ai pas le droit de t'emmener à des rendez-vous, argumentais-je.

-Qui te dit que tu n'as pas le droit... murmura-t-elle comme pour elle-même.

-Attend tu es sérieuse ? la questionnais-je intéressé.

-Pourquoi pas...

-Super ! m'écriais-je en sautant sur la cage.

Alison hurla de peur, tandis que moi, je glissais et je m'écrasais sur le sol. Je me relevais péniblement en sentant une main posée sur mon dos. Alison était morte de rire et elle me portait à moitié pour que je me lève complètement. Elle était sortie de la cage en à peine quelques secondes.

-Finalement je n'avais pas besoin de dire que tu étais mon roi pour sortir, se moqua-t-elle.

Je lui tirais la langue. Son corps était collé au mien de manière à ce que mon bras soit sur ses épaules.

-Ca va aller ? me demanda-t-elle étant un minimum inquiète.

-Bien sûr que oui ! Je suis un bonhomme, m'écriais-je en prenant une voix grave.

Elle rigola et m'aida à m'asseoir sur un des bancs, se trouvant pas très loin de nous deux. En vérité j'avais vraiment mal à mon dos. Alison s'éloigna de moi.

-Attends tu vas où ? m'écriais-je.

-Je vais juste chercher les chouquettes, rigola-t-elle.

Elle revint se rasseoir à côté de moi, quelques instants plus tard, tout en me proposant de prendre des chouquettes. Tout en mangeant je la voyais réfléchir. Je fixais son profil comme on fixe un être extraordinaire. Elle était vraiment belle, tout en restant naturelle.

-Tu sais, Ali, je compte vraiment avoir des rendez-vous avec toi.

-Je le sais, me sourit-elle en se tournant vers moi, tout en mettant fin à ses réflexions.

Je lui souris en retour et regardais l'heure à ma montre. 23h15... Oups Connor allait être furieux.

-Je pense qu'il faudrait rentrer, lui proposais-je.

-C'est une bonne idée, confirma-t-elle.

Je me relevais, m'étirais, faisant disparaître certaines de mes douleurs et pris la boîte de chouquettes dans mes mains. J'aidais de mon autre main, Alison, à se relever et je l'entraînais à ma suite, gardant toujours sa main dans la mienne.

-Gray, je peux marcher toute seule, me fit-elle remarquer en fixant nos doigts liés entre eux.

J'eus un mouvement de recul. Jamais, je ne lui avais tenu la main. Elle m'offrit un sourire timide en voyant ma gêne. On se remit à marcher, comme si de rien n'était. Elle était à mes côtés, souriante mais silencieuse et moi je ne faisais que la fixer. Pendant le trajet, nous nous partagions les dernières chouquettes, puis je jetais la boîte à la poubelle. Mon téléphone sonna et je décrochais, m'excusant auprès d'Alison.

-Allô chéri ?

-Allô maman, je vais bientôt rentrer, m'empressais-je de dire.

-Très bien, Kimy t'attend. Elle veut son bisou.

Malgré moi un sourire étira mes lèvres. Ma mère et ma petite sœur était les plus belles choses que j'avais à mes yeux dans ce monde.

-Très bien, dis-lui que je l'aime fort, s'il te plait et que j'arrive bientôt, annonçais-je avant de raccrocher.

-Je suis désolée, Gray... Tu avais peut-être des choses de prévues ce soir... s'excusa Alison, gênée.

-Mais non t'inquiète c'est juste ma sœur qui veut que je lui fasse un bisou avant qu'elle aille dormir, lui avouais-je.

-Comme c'est mignon, ajouta-t-elle. Moi aussi j'aurai le droit à un bisou avant d'aller dormir ? me demanda-t-elle en me lançant un regard en coin.

-Ah parce que tu en voudrais un ? la questionnais-je laissant apparaître mon sourire en coin.

-Mais non je rigole, rigola-t-elle.

-Il y a toujours une part de vérité dans les «  Non je rigole », fis-je remarquer. Tu vois j'apprends vite...

Elle me regarda et un sourire étira ses lèvres, montrant à quel point elle était heureuse. En arrivant dans sa rue, nous ralentîmes.

-C'était sympa cette soirée, Gray, m'avouais Alison en se passant la main dans ses cheveux.

C'était un geste qu'elle faisait lorsqu'elle était gênée.

-Oui c'est vrai, approuvais-je. Mais nos rendez-vous seront encore mieux, ajoutais-je en lui faisant un clin d'œil.

-J'ai hâte de voir ça, me révéla-t-elle avant de déposer un bisou sur ma joue et de rentrer dans sa maison, sous le regard surpris de son frère qui l'attendait devant le perron.

Je saluais Connor et allais dans ma voiture, direction chez moi. J'arrivais en à peine 10 minutes et montais directement dans la chambre de ma sœur. Ses longs cheveux châtains étaient éparpillés sur la taie d'oreiller, donnant l'impression qu'elle s'était débattue pour ne pas s'endormir. Sa respiration était légère, comme le souffle d'un courant d'air. Je déposais sur chacune de ses joues un baiser et sortais sans faire de bruit de sa chambre. Ma mère m'attendait dans le couloir, attendant que je lui raconte ma journée. La journée la plus longue de ma vie...

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Deux chapitres en deux jours... Je pense que c'est la première fois que cela m'arrive... Un conseil ne vous y habituez pas. 😅

En fait je pense que j'ai tellement envie de vous écrire la suite, de vous faire lire ce qu'il va se passer après... Un conseil préparez-vous.😏😇

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous aura plus! N'hésitez pas à voter et à commenter! 😊

Bonne journée à tous. Ou bonne soirée. 😘

Morgan.xx

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