Hadram était au prise avec Habanero. Mais il devait faire vite pour soigner Crône car il n'allait pas tenir éternellement. Le jeune ouginiak était alors entrain de bouger à toute vitesse tout autour de son adversaire. En étant le plus prudent possible pour ne pas se prendre de coup. Il tenta à plusieurs reprises de couper le démon, mais ça ne lui fit que des blessures superficiels.

Crône (difficilement) : Hadram, tu dois fuir, laisse moi derrière toi. Tu n'as aucune chance de battre ton adversaire.

Hadram (au bord des larmes) : Arrête de dire n'importe que quoi. Je ne peux pas te laisser, pas après tout ceux que tu as fait pour moi.

Habanero tenta de mettre un puissant coup à Hadram mais il réussi à l'esquiver.

Hadram : J'étais un être faible, le plus frêle des ouginiaks. J'étais destiné à mourir sur cette île ou règne la loi du plus fort.

Il se précipita sur le démon et lui planta ses couteaux dans le bras.

Hadram : J'ai survécu uniquement parce que tu m'as prit sous ton aile. Alors je te dois tout ! Je me sacrifirais pour toi !

En entendant les mots de son petit frère Crône repensa à son passer. Du plus loin dont il pouvait se souvenir, c'était la première fois qu'il était le protéger et non le protecteur. Il avait toujours vécu comme le gardien des plus faibles. Et il se rapella de la première fois où se fut le cas.

C'était il y a 20 ans. Au milieu du désert au sud de l'île un ouginiak à bout de souffle marchait pour fuir ses assaillants. Ils s'agissaient de démons mineurs, plus précisément des possédés des anciens esprit de la nature de l'île, qui arpentait toujours le désert a la recherche de leurs prochaines victimes. Et comme l'ouginiak ne pouvait pas s'en débarrasser, il ne pouvait en aucun cas retourner au village car cela mettrait tout le monde en danger. En apercevant un amas de grands rochers au milieu du sable il décida de courir avec ses dernières force pour aller si cacher. Les démons le perdirent alors de vue mais fouillèrent la zone. Il resta donc au milieu des rochers sans faire de bruit pendant très longtemps jusqu'à ce qu'ils finissent par abandonner et partirent.

L'ouginiak était à bout, il était épuisé et n'avait rien à manger. Tout ce qu'il avait était une gourde contenant de l'eau et un couteau. Cette ouginiak avait la quarantaine et s'appelait Feld. Il était désespérée et ne savait plus quoi faire pour survivre. Le village était bien trop loin et il ne pouvait pas marcher une telle distance. C'est alors que le calme du désert fut interrompue par de petits bruits de pas. Feld regarda à sa gauche et vit entre les rochers un très jeune ouginiak le regarder. Il s'agissait de Crône âgé de seulement 4 ans. Lui même ne savait pas d'où il venait. Il arpentait l'île en se cachant et survivait en mangeant les très rares animaux qui n'étaient pas possédés.

Mais la première réaction de Feld ne fut pas d'être étonné d'avoir trouver un enfant. Non, une idée absolument atroce lui traversa l'esprit. Il se pouvait plus aller bien loin et ne trouverait sûrement pas de sources de nourriture. Il regarda alors Crône comme sa dernière chance de survit. Sans que le petit ne puisse réagir Feld attrapa son couteau et tenta de tuer Crône. Malgré son geste atroce on pouvait voir dans ses yeux qu'il avait d'immenses remords.

Mais sans qu'il ne puisse le prévoir au moment de l'impact son couteau se brisa sur la peau de Crône. Il fut choqué par cela mais aussi par l'acte qu'il avait voulu commettre. Il eut encore plus de remord quand il vit l'enfant absolument térrifié par ce qui venait de se passer. Feld tomba au sol en pleure ne pouvant supporter ce qu'il venait d'essayer de faire. Ce moment fut la première fois que Crône protegea quelqu'un. Il ne l'avait protégé d'un démon, non il l'avait protégé de lui même.

Un peu plus tard alors que Feld ne se relevait plus et c'était résigné à mourir, il vit Crône revenir avec un petit animal qu'il avait réussi à chassé lui même. Le petit ouginiak malgré toute la peur que lui avait inspiré Feld, avait aussi vu la détresse dans ses yeux.

Crône (timidement) : Tiens c'est pour toi.

Feld n'en revenais pas que ce jeune ouginiak lui avait pardonner et lui offra même de quoi survivre.
Il se jetta donc sur la nourriture et reprit des forces grâce à ça. Un peu plus tard il fut assez rétablit pour retourner au village. Il arpentait donc le désert en compagnie de Crône qui le suivait.

Feld : Dit moi petit comment tu t'appelle ?

Crône : Je ne sais pas, je ne me souviens pas en avoir un.

Feld : Et bien que dirait tu de Crône. Moi je trouve ça cool, ça évoque la puissance.

Crône : Oui pourquoi pas.

Feld : Et tu as déjà vue d'autres ouginiak que moi ?

Crône : Non du plus loin que je me souvienne j'ai toujours arpenté l'île tout seul.

Feld : Eh bien je vais te montrer un endroit où il y en a pleins des comme nous.

Mais tout à coup sur leurs chemins apparue le groupe de possédé qu'il l'avait pourchassé peut de temps avant. Ils étaient armées et prêts à les attaquer.

Feld : Reste derrière moi gamin. Si tu ne veux pas être blessé.

Mais sans qu'il ne s'y attende Crône fonça dans le tas et à lui seul élimina la dizaine d'adversaire qu'ils avaient face à d'eux. Feld fut impressionné. Il venait de se faire protéger une nouvelle fois par cette enfant dix fois moins vieux que lui. Après cette courte confrontation les deux réussirent a atteindre le village. Crône vit pour la première fois ce qu'était une communauté. Mais très vite malgré son très jeune âge il devint le meilleur guerriers de la tribu. Pas parce qu'il était doué, mais parce que même à moins de dix ans les catégories 3 étaient incapable de le blesser.

Le temps passa encore et alors que Crône était âgé de 12 ans, il reçu une terrible nouvelle. Feld avait été tuer lors d'une exploration visant à trouver un nouvelle endroit où installer le village en cas d'urgence. Il fut dévasté pas cette nouvelle se disant qu'il n'avait pas put être là pour le protéger. Mais le temps continua son cours et alors qu'il avait 14 ans il fit la rencontre d'Hadram. Ce dernier avait alors 5 ans et se démarquer déjà par sa faiblesse. De plus il venait de perdre ses parents, eux aussi tuer par des démons. Crône en le voyant eut pitié de lui. Il se dit que cette enfant ne pourrait jamais survivre sur cette île où régnait la loi du plus fort. Il décida donc de le prendre sous son aile pour le protéger et pour lui donner en quelque sorte la chance que lui avait eut.

De retour dans le présent Habanero réussit à mettre un violent coup dans les côtes d'Hadram qui fut envoyé à l'autre bout du bateau. Mais malgré la douleur il se releva difficilement.

Hadram (dans sa tête) : Je ne peut pas abandonner Crône, jamais, jamais, jamais !!!

Il fonça en augmentant encore plus sa vitesse. Et à une cadence folle il taillada son adversaire de part en part. Les coups pleuvait sur le démon et à cause de sa carrure imposante il ne put suivre le rythme imposé par le jeune ouginiak.

Hadram (dans sa tête) : Je sais que dans cale il devrait y avoir de quoi le soigner. Il faut que tue ce démon le plus vite possible !

Habanero (éxaspéré) : C'est bon t'as finit ? Tu crois que c'est avec tes petites armes de rien dutout que tu vas m'avoir ?

Le démon commença à bouger ses bras dans tout les sens et finit par réussir à toucher Hadram qui fut plaquer au sol. Le démon en profita ensuite pour lui shooter dedans avec un violent coup de pied.

Habanero : Reste à ta place de minable petite créature. Vous avez juste été créé pour nous divertir.

Hadram était au sol et n'arrivait pas à se relever. C'est alors qu'il entendit à nouveau la mystérieuse voix.

??? : Je suis juste là Hadram... regarde.

Il observa autour de lui et vit le carré de plantes d'Adesca. Le bourgeons de la plante de la sadida c'était ouvert donnant une fleur au pétales vert clairs. Mais elle était tombé de sa tige. Hadram la fixa du regard et entendit la voix lui parler.

??? : Attrape là...

Il fit ce qu'elle lui disait et prit la petite fleur en main. À ce moment là il eut comme une vision. Il était dans un endroit entièrement blanc. La seul chose qui se distinguait était un agréable parfum de fleur qui y régnait. Et soudain elle apparue sous ses yeux. Adesca était devant lui, avec la même apparence que la première fois qu'ils c'étaient rencontrés.

Hadram (choqué) : Adesca... c'est bien toi ?!