Partie 1, chapitre 1 : Un nouveau souffle
Quelques semaines après le retour de la confrérie de la tour des rêves, ils se trouvaient au Royaume Sadida. Il y régnait une ambiance triste due aux funérailles du roi Sadida. Tous les membres de la confrérie étaient venus pour soutenir Amalia pendant son deuil. Mais après la cérémonie, quand tout le monde se replia dans une pièce pour discuter, Amalia resta toute seule sur la tombe de son père. Évangelyne observant la scène se tourna vers Yugo et Tristepin.
Évangelyne : La pauvre elle n'arrive pas à se pardonner de ne pas être restée au près de lui pour ses derniers instants.
Tristepin : Ce n'est jamais simple de se séparer de quelqu'un, j'avais ressenti à peu près la même chose quand je pensais que Goultard était mort.
Évangelyne s'approcha de Yugo.
Évangelyne : Tu ferais mieux d'essayer de lui remonter le moral, quand nous on essaye de lui parler elle ne nous répond même pas.
Yugo : Tu as raison ça lui ferais du bien de parler.
Il ouvrit directement un portail pour se raprocher d'Amalia. Il posa sa main sur son épaule.
Yugo : Tu sais Amalia tu ne dois pas t'en vouloir tu n'y peux rien la vie est faite de séparation. Regarde moi, je ne sais même pas combien de gens j'ai oublié de mes vies précédentes.
Amalia tourna la tête vers Yugo, on pouvait voir qu'elle essayait de contenir ses larmes.
Amalia : Mais j'avais le choix, j'aurais eut la possibilité de rester au près de lui.
Yugo : Mais tu a décidé d'aller aider tes amis, tu auras au moins eu l'occasion de lui montrer une bonne image de toi en lui prouvant ton courage.
Amalia : Tu as raison, il faut que je pense au fait qu'il aura au moins pu être fier de moi.
Yugo tendit sa main à Amalia et créa un portail.
Yugo : Allons rejoindre les autres.
Ils traversèrent le portail et retrouvèrent les autres. Évangelyne, les voyant arriver, se dirigea vers Amalia et commença à parler avec elle pour la réconforter. Pendant ce temps Yugo, lui, se dirigea vers Tristepin et s'asseya à côté de lui.
Yugo : Je sais pas comment tu as eu le courage.
Tristepin : Le courage de quoi ?
Yugo : De demander Évangelyne en mariage.
Elely, qui écoutait de loin la conversation, se rapprocha de Yugo.
Elely : Tu sais papa a attendu au moins 8 ans pour avoir
l'opportunité de faire sa déclaration.
Yugo se retourna vers Elely en rigolant.
Yugo : Vu comme ça j'ai pas vraiment à me presser.
Le reste de la journée s'était plutôt bien passé, malgré la tristesse ambiante. Peu après qu'ils soient revenus avec les autres, Yugo et Amalia sont de nouveau partis à l'écart, pour aller discuter dans une des pièces les plus isolées du palais. Ils étaient tous les deux assis contemplant le paysage sans rien dire pendant un petit moment. Puis Amalia prit la main de Yugo, sans le regarder.
Amalia : Tu sais Yugo je vais te le dire à nouveau, mais je m'en fiche complètement des problèmes de crédibilité que je pourais avoir, si nous étions ensemble.
Un petit moment de silence suivit la phrase d'Amalia sans que personne dise un mot.
Amalia : Je ne veux plus attendre, je veux juste être avec toi.
Yugo resta figé, comme s'il n'osait rien dire, avec un regard impassible. À l'intérieur il se sentait gêné.
Yugo : Je sais Amalia, mais laisse moi juste encore un peu de temps, s'il te plaît.
Ils se rapprochèrent l'un de l'autre et s'embrassèrent. Peu de temps après alors qu'ils continuaient à regarder le paysage sans rien dire, un fraca se fit entendre. Soudain Évangelyne arriva dans la pièce, avec un aire paniqué.
Évangelyne : Désolée de vous déranger mais venez vite dans la salle de réunion c'est urgent !
Ils descendirent en courant dans la salle de réunion. Un garde était en train de faire son rapport à Armand, pendant que les autres membres de la confrérie écoutaient
Amalia : Que ce passe t'il ?
Armand : Les gardes ont repéré des soldats de Brakmar à quelques kilomètres au sud !
Amalia : Mais pourquoi venir ici ils risquent de déclencher un conflit et ça n'avantagerai pas les intérêts de Brakmar !
Armand : Je pense savoir pourquoi ils se risquent à venir, quitte à déclencher un conflit, c'est parce qu'ils sont sûrs de l'emporter.
Tout le monde regarda Armand, intrigués par les prochains mots qu'il allait dire.
Armand : Ils ont avec eux un sacrieur en possession du dofus pourpre.
Tout le monde fut pris de panique sauf Yugo qui lâcha même un petit sourire. Tout le monde le regarda alors en se demandant pourquoi il avait cette réaction.
Yugo : Ce n'est pas trop un problème. N'est-ce pas frérot ?
Soudain, Adamaï sorti d'un coin de la pièce avec un sac à la main.
Adamaï : Tu as raison, il est temps de s'en servir.
Il ouvrit le sac, laissant apercevoir les 6 dofus éliatrope. Tandis que Yugo sortit de son chapeau l'éliacube.
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