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Chapitre 6

Dans quel embarra m'étais-je mise ? Que pourrais-je prétendre comme excuse ?

La porte se refermait. Je relevais les yeux. Nos regards se croisèrent une seconde, peut-être même une minute.

- Tiens tiens, en voilà une surprenante trouvaille.

Devrais-je faire l'indignée ou la désespérée ? Dans les deux cas, j'étais foutue.

- Comment osez-vous déranger une femme dans un moment pareil !

Cette réponse ne m'avait pas échappé. Enfin, dans un sens, si. En guise de réaction, il s'accroupissait à ma hauteur.

- Je crois qu'il va vous falloir me donner une explication. Ceci, il penchait sa tête sur le côté, m'intimant d'observer les lieux, ceci est mon bureau.

Un charmant sourire élargissait ses lèvres. Un étirement dûment répété et contrôlé, cela n'avait rien de naturel.

- Probablement, je n'ai pas vraiment fait attention, quand je suis entrée ici.

- Ce n'est rien. Mademoiselle Ambrose, c'est bien ça ? Il paraissait vouloir se montrer réconfortant.

Je hochais la tête, ce comportement me faisait beaucoup penser aux hypocrites que j'avais eu l'habitude de côtoyer - malgré moi - au lycée. Avant de mourir.

- Venez.

Ce prétendu gentleman se redressait avant de me tendre sa main. J'hésitais une seconde, mais la prenais tout de même dans la mienne.

- Peut-être que vous préféreriez garder cela pour vous, mais j'aimerais savoir la raison de votre état, et de votre présence pourtant interdite en ce lieu.

Je déglutissais. Devrais-je ?

- Effectivement monsieur, je préfère garder tout ça pour moi.

- J'insiste.

Je levais les yeux au plafond. J'étais comme une mouche coincée entre les crocs d'une Dionée. Les moulures que je ne cessais de fixer étaient pourtant superbes.

- Problème de couple. Lâchais-je, blasée. Et vous ?

- Moi ?

- Les festivités sont dans votre jardin non ? Pas ici.

- Qu'importe, cela ne vous concerne pas. En revanche, je serais bien curieux d'en savoir plus.

- Qu'importe, cela ne vous concerne pas non plus.

Je croisais les bras. L'hôte de la journée se pinçait la lèvre inférieure, paraissant bien embêté par mon comportement.

- Je ne vous connais pas, mais votre puérilité m'intrigue.

Soudain, une idée germait dans mon esprit.

- Vous avez parlé d'une, de la prêtresse tout à l'heure, non ?

Prenant une inspiration, il se reculait jusqu'à venir s'assoir derrière son bureau. Je m'avançais alors, prenant l'initiative de l'imiter, m'asseyant sur la chaise de l'autre côté.

- Vous m'intriguez...

- Et vous radotez, mais ça ne répond pas à ma question.

Ce cirque commençait à m'agacer.

- Il me semble pourtant que vous ayez également évité la mienne, alors je ne vois pas en quoi je devrais répondre.

- Ça ne vous coûtera rien. J'ai besoin de la rencontrer. Rentrer dans le vif du sujet, ma spécialité.

- Parce que vous si ? Et puis, vous devez sans doute savoir l'inaccessibilité de la prêtresse, alors pourquoi me le demander ?

- Oui, il s'agit de ma vie. Elle est en grand danger. Assurais-je, dans l'espoir que cela le convainc de m'aider.

- Bien, je ne pourrais rien faire tant que vous ne m'aurez pas confié ce qui vous hante tant.

Ce sourire réapparaissait, naviguant sur ses lèvres au gré de notre discussion.

- Peut-être êtes-vous de mèche avec lui...

- Avec lui ?

- Mon fiancé.

- Je suis duc ma chère Ambrose, je n'ai que faire des problèmes conjugaux des autres.

Je serrais les dents, cet abruti ne se montrait pas du tout coopératif.

- Bien je comprends. Dans ce cas, je vais vous laisser vaquer à vos mystérieuses occupations.

Je me levais, lui lançait un dernier regard avant de tourner les talons vers la porte.

- Une seconde.

Je m'arrêtais alors que ma main était déjà entrain d'actionner la poignée. "Que me veut-il encore ?".

- La prêtresse, vous vouliez la voir, n'est-ce pas ? Avez-vous des informations, ou est-ce seulement pour votre problème personnel, que vous souhaitiez la rencontrer ?

Intéressant... j'ignorais ce dont il parlait, peut-être faisait-il référence à son discours et aux divergences de points de vue que cela avait provoqués dans la foule. Malheureusement pour lui, je n'en avais pas écouté un mot. Heureusement pour moi, il n'était pas en possession de cette information, j'allais donc pouvoir tourner cette situation à mon avantage.
Je baissais un instant la tête, décidée à vérifier ma théorie.

- En effet, vous m'avez démasquée.

- Asseyez-vous. Le timbre de sa voix avait chuté.

Je retournais m'installer face à lui, faisant mine d'agir à regret.

- Que me voulez-vous ?

Un mot de travers, et j'étais démasquée.

- Beaucoup de citoyens doutent de sa parole, mais ce qu'ils peuvent penser ou non m'est égal. Seul la vérité m'importe.

- Donc, venons-en au fait. Bien que cette situation semblait m'agacer, j'en étais en réalité, très amusée.

- Dites-moi tout ce que vous savez, et comment vous l'avez su.

Je voyais déjà deux cornes pousser au-dessus de mon front.

- J'accepterai de vous le dire, mais seulement s'il y a une contrepartie. Vous allez également devoir m'aider. Annonçais-je, fière de mon petit retournement de situation.

- Évidemment, il fallait que je tombe sur une femme d'affaires... râlait-il avant de se réajuster sur sa chaise. Que pourrais-je donc faire pour vos problèmes conjugaux ?

- Certainement plus que vous ne le pensez. Un malin sourire venait faire remonter mes nouvelles pommettes.

Rien qu'à son regard, je savais qu'il était piqué d'une occulte curiosité, je la ressentais comme si elle était mienne. Il la masquait pourtant si bien, sous cet air autoritaire, presque insensible; je commençais sûrement à voir son véritable visage.
Je récupérais le bout de papier plié en cinq, puis étalais son contenu sous mes yeux.

- Pour commencer, j'ai besoin de...

Je me rendais soudainement compte que lui dicter mon plan me mettrait à mal tout comme cela pourrait potentiellement mettre à nu ma fausse identité. Je reprenais donc :

- J'ai besoin de savoir quelques éléments au sujet du lord Daruk. Le connaissez-vous personnellement ?

- Pas vraiment, non.

- Cette histoire va être plus compliqué que je ne le pensais. Bredouillais-je tout en relevant les yeux sur lui.

- Faite-moi voir ça.

Le duc se penchait en avant, tentant de m'arracher le bout de papier. Au plus, il m'effleurait la main, tout juste avant que je hisse le bras en l'air, l'évitant de justesse.

- Il en est hors de question !

Je me dépêchais de le replier en cinq et de le remettre en sécurité, maintenue entre la chère et le corset.

- Vous me semblez cacher bien des choses, chère lady.

- Ça ne vous concerne tout simplement pas.

Un rire lui échappait, devenait-il joueur maintenant ? J'aurais vu plus d'une émotion le traverser en à peine une heure.

- Dans ce cas, commet voulez-vous que l'on s'aide mutuellement ? Ceci dit, il me reste des choses à traiter et votre présence me retarde. Je vous raccompagne à la porte.

Il se levait, mais je restais. Je ne m'y attendais pas. En un sens, il n'avait pas tort, mais de là à me mettre à la porte !
Il contournait son bureau, alors je me levais et lui faisait face.

- Je pensais que nous allions conclure un marché.

J'étais déçue.

- Je le pensais aussi.

Il se rapprochait et, en un rapide coup de main, plongeait sa main dans ma planque. jouant de ses fins doigts, il récupérait habilement mes précieuses notes. Je me reculais avec précipitation, outrée !

- Comment osez-vous ! Pervers !
J'espérais que mes accusations s'égarent dans l'oreille d'un témoin, qu'il coupe court à ce moment et me laisse ainsi l'occasion de récupérer mon bien, avant qu'il ne le lise.

- Voleur !

Je me ruais sur lui, oubliant le temps d'une seconde ma position, et plus concrètement, le fait que je n'étais plus à la même époque.
Cet enfant usait de mon précédent stratagème et levait le bras. Je sautillais dans l'espoir de l'atteindre. Il paraissait être si amusé de la situation.

- Rendez-le-moi ! S'il vous plaît !

- Hors de question.

Je ne cessais, jusqu'à même lui empoigner le bras. Dans pareille situation, la proximité que nous avions ne m'évoquait rien.

- Il suffit, asseyez-vous.

Le duc me poussait violemment en arrière, me faisant atterrir les fesses les premières sur le fauteuil.
Je râlais, j'étais foutu.

- Vous n'avez pas le droit. Contestais-je encore.

Il retournait derrière son bureau. Bien qu'il pose le papier face retourner, je l'avais vu y jeter un œil. Son insolence m'insupportait, Je le détestais déjà !

- Avant de continuer, j'aimerais que vous répondiez à cette question, mademoiselle.

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