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Chapitre 1

Les émotions sont un langage parfois bien étrange. La honte par exemple. J'ai ressenti de la honte pour la première fois il y a à peine quelques instants. Au début j'étais énervé ; enfin, je croyais l'être. Puis je me suis demandé pourquoi je ressentais cette colère. Au fond, ce n'était pas si grave, mais je voulais que cela reste un secret. Car j'en avais honte. Je ne voulais que personne ne sache ce que j'avais fait. Alors quand j'ai compris qu'il s'agissait de ce sentiment, je me suis calmé. La honte est fourbe et menteuse. La prochaine fois, enfin non : il n'y aura pas de prochaine fois.

Peut-être parce que dorénavant je réussirais à garder ce qui doit être un secret, secret. Ou bien peut-être était-ce car cette fourberie m'avait conduit tout droit sur le toit du lycée.
Voilà autre chose, mes yeux s'humidifiaient. Je reprenais lentement mon souffle, puis bloquais avec rage mes poumons, retenant ainsi les quelques perles d'eaux qui auraient pu s'échapper.

- Yun ! Tu fais quoi sérieux ? Je vais avoir un avertissement à cause de toi !

Je me tournais vers lui, sa voix emplie de détresse m'interpellait.

- Pourquoi tu m'as suivi ? T'es qu'un abruti et je t'ai rien demandé !

- Non mais sérieux Yun ! T'es partie en plein cours, j'ai cru qu'il t'était arrivé un truc !

- Ça aurait changé quoi !? Laisse-moi seule maintenant, vas-t'en Endris !

Nous étions à une bonne quinzaine de mètres à nous hurler dessus comme deux animaux. "De vrais ados sans cervelle" aurait dit ma mère.

- T'es vraiment énervante je te jure !

Un pas en avant, puis deux. J'en faisais un arrière, puis un autre. Plus cet abruti s'avançait dans le vain espoir de me faire redescendre de force, plus je m'éloignais de l'échéance pourtant inévitable.

- Mais tu ne comprends pas quoi dans "laisse-moi" et "vas-t'en" ?!

- Rien justement, aller vient là !

Plus il s'approchait, plus je me reculais. Endris bondissait soudainement en avant, tentant de m'attraper le bras, je sautais en arrière et l'évitais de justesse.

- Endris ? Mon intonation n'était plus aussi sûre, je déglutissais.

C'était étrange, je m'étais bel et bien réceptionné sur mes deux jambes, mais mon équilibre n'était quant à lui, plus au rendez-vous. Je sentais le poids de mon corps imperceptiblement vaciller, jusqu'à légèrement, et un peu plus. Je réalisais soudainement dans quelle situation cet abruti m'avais mise. Je grimaçais et lançait un regard inquiet à mon ami. Ses yeux étaient vides, il était comme paralysé, réalisant alors les cinq futures secondes.
J'avais envie de dire quelque chose, d'hurler de panique ou de lui demander de m'aider, mais ses quelques instants suspendus dans le temps qui paraissait en réalité durer une éternité, n'auraient même pas suffi à ce que je puisse terminer ma phrase.

- Yun !!

Je le voyais alors s'élancer vers moi, un air de détermination placardé sur le visage, tel que je ne l'avais jamais vu auparavant. Une vision qui se décalait progressivement vers le bas. J'étais comme une balance et l'architecte de l'Univers s'amusait à contrebalancer mon poids avec cette lois que l'on appelle communément la gravité. Je me sentais perdre pied. Littéralement.

La vision de mon ami s'évaporait brusquement. Le bleu du ciel noyait à présent mes pupilles, c'était beau. J'avais l'impression d'entrer dans une seconde dimension, je n'entendais plus rien, à part le flux insensé de pensée me traversant, bourdonnant jusqu'à brusquement cesser. Le néant.
On dit que lorsque la mort frappe à notre porte de façon inopinée, nous revoyons le fil de notre vie en un quart de seconde. Ce film était là, je revoyais tout, je revivais chaque moment comme si le temps se distordait rien que pour moi, rien que pour ma paix. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas, ce n'était pas mon film. Ce n'était pas mes 17 dernières années que je revoyais passer devant mes yeux. "Même ma mort, je n'arrive pas à correctement la faire". Au moins, il y aura ce sourire gravé sur mon visage lorsque tout sera fini, amusé par cette dernière pensée.

Le néant, c'était vrai cette fois. L'obscurité profonde m'enveloppait, le silence assourdissait un calme des plus frustrants et cette sensation de légèreté me donnait l'impression de flotter. Existais-je encore ? Si "non" était la réponse, alors pourquoi pouvais-je encore penser ?
À peine commençais-je à m'inquiéter part cette situation que je me sentais brusquement aspirée, comme si je n'étais qu'une vulgaire poussière.



Ses yeux, semblables à du cyanure, étaient telles des lames transperçantes.

———

Helloooo bon je pense que y aura pas foule mais pas grave ! Au moins je m'amuse avec moi-même même hehe

Bon alors en réalité j'ai un autre projet en cours ✍️
MAIS une douce inspiration m'a irrémédiablement donné envie d'écrire cette petite histoire, en détente, je ne vais pas autant me prendre la tête mais ce n'est pas pour autant que je ne vais pas me fouler ici.

Donc s'il y a ne serait-ce qu'une lectrice ou un lecteur qui tombe là, qui s'est dit "mhm pourquoi pas suivre l'évolution de l'histoire" merci d'avance de me le notifier :) ! (petit commentaire, théorie(y aura de quoi y réfléchir plus tard), question, vote, etc...) c'est avec plaisir !

Bisous, L.

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