🪐Chapitre 1 : Il était une fois...
Mes cheveux {C/C} chatouillant mon visage, je les dégagent doucement en fronçant du nez, le soleil m'a réveillé. Je m'étire dans mon lit, froissant un peu plus mon pyjama {C/V}. Je mis un moment pour sortir de mon insomnie. Cette nuit... J'avais fait un drôle de rêve...
En me frottant les yeux et décide de me lever, j'allume la lumière de ma chambre et je m'habille avec ma tenue préférée. J'ouvre en grand ma fenêtre et me penche pour observer la magnifique vue que j'avais sur le Mont Ebott. J'habite dans un petit village, reculé de tout. Une vieille légende parcours cette montagne. Des histoires que me raconte parfois ma grand-mère avant mon sommeil. Cela ne m'a jamais empêchée de m'y ballader et de faire du camping là-bas avec mes amis !
Un mouvement sur ma main attire mon attention, je sursaute avant de me rendre compte qu'il s'agit de Shy. La tortue monte sur ma main en me regardant. Je rigole en lui chatouillant la tête.
-Oui oui. On va aller déjeuner.
Shy monte sur ma tête heureux comme un roi. Je descends les escaliers en sentant que ma grand-mère avait déjà préparé des gauffres et des pancakes.
-{T/P} ! Mon enfant ! Viens donc manger. Tu te lèves tard.
-Mamie il n'est que 9H12.
Je m'assois en lui souriant, ma mamie était âgée, elle avait des cheveux gris et blancs très longs. J'adorais surtout les petites pattes d'oies qui se formaient sur le coin de ses yeux, ce qui la rendait très belle. Elle portait un tee-shirt à manches courtes psychédélique, jaune, noir et blanc. Elle servait une tasse de thé en faisant tinté son collier de jade.
-Parfois, je me demande comment tu mangerais sans moi.
-Shy serait fâché de ne pas avoir sa nourriture préférée.
La petite tortue désormais sur la table se précipitait à grandes pattes près d'une tomate.
-Papa et maman rentrent quand ? Demandais-je.
-Ce week-end. Apparemment, ils ont finis le reportage sur les jeux olympiques de Paris.
-J'ai hâte de les voir !
Mes parents sont reporters, parfois ils doivent partir longtemps pour de longues missions. Mais je suis heureuse, il m'aime tout de même et revienne toujours assez souvent. Je repose ma tasse de chocolat chaude désormais vide.
-Mamie j'ai fait un drôle de rêve...
Ma grand-mère sursaute, elle prend sa louche et la pointe brutalement dans ma direction.
-Tu n'as pas rêvé d'un garçon/d'une fille au moins !
Oups... Qu'est-ce qu'elle pouvait faire peur sur certains sujets.
-Non ! Non ! J'ai rêvé d'un arbre !
-Un arbre ?
-Oui, avec des pommes dorées et noires. C'était étrange, depuis quand les pommes ont ces couleurs ?
Ma mamie posa sa louche contre sa tête en réfléchissant.
-Cela ne me dit rien du tout. Pourtant, je ne t'ai pas fait de tarte aux pommes dernièrement.
-Tu sais, les rêves n'ont pas forcément de sens.
Elle reposa sa louche en soupirant, elle semblait nostalgique.
-Certains rêves ont beaucoup de sens.
Je ne voyais vraiment pas en quoi un arbre aurait pû avoir un quelconque sens dans ma vie. J'hausse les épaules et regarde mon téléphone. J'avais eu un message d'Hugo, un très bon ami à moi.
-Je reviens !
Je me lève brusquement en tappant mon assiette, j'attrape Shy à son grand dame et je prends mes chaussures et ma veste.
-Mais où vas-tu ?
-Je vais rejoindre des amis !
-Fait attention à toi et ne rentre pas tard.
-Oui promis !
J'attrape mon sac en bandoulière et incite mon compagnon à s'y faufiler. Je pars en quatrième vitesse de la maisonnette, je traverse les rues tranquille et les jardins parsemés de fleurs et de lutins en argile.
J'arrive aux abords de la forêt, un jeune garçon, brun, avec un visage exaspéré m'attendait.
-Te voilà enfin !
-Désolé, j'étais entrain de déjeuner.
-On va louper la valse ! Dépêche-toi !
Il repart dans la forêt en courant, je reprends mon souffle pour repartir à vive allure. Désolé Shy pour la secousse !
Après un certain temps dans les bois, nous arrivons à une grande clairière tapissée de fleurs dorées et de quatres pierres aux runes mystiques. Hugo m'incombe de m'accroupir, ce que je fis, couchés sur le ventre nous attendons l'heure exacte où cet instant magique devait se produire. Au moment merveilleux, le vent se lève et se mit à valser, emportant avec lui les pétales dans une danse magnifique ! Les branches des arbres ondulaient, alors que les bout de fleurs envahissaient l'espace dans une danse extravagante. J'adorais chaque semaine admirer cet étrange phénomène. Pour Hugo, moi et mon frère, la forêt était notre jardin secret avec milles et uns mystères.
C'est dans ces moments là que je me dis que j'aimais ma vie, simple et sans soucis.
Au bout de longues minutes intemporelles, les pétales retombent dans le champs laissant le sol se reposer sous une belle couverture or.
Juste après, nous avions pour habitude de faire des jeux au milieu des pierres. Aujourd'hui c'était les cartes et il faut dire que mon ami était plus doué que moi...
-Et c'est gagné !
-Comment tu fais pour être aussi fort ?
-Je n'ai aucune technique, c'est juste toi qui n'est pas assez doué(e).
-Tu es énervant.
-Mais noooon.
Nous sommes amis depuis l'enfance, Hugo est ce type de garçon vraiment prévenant mais qui ne se prend pas la tête. Nous avions beau être grand, nous agissons parfois encore comme des enfants. Je pense que nous avons juste peur des responsabilités. La vie est belle quand tout nous semble simple.
-Ce soir il y a le festival des cœurs. Me disait-il en posant sa prochaine carte.
-Ho ! J'avais complément oublié !
Le festival des cœurs est une des traditions de notre village. Elle fête une vieille légende selon laquelle les humains auraient chassés des monstres grâce à leurs pouvoirs. Pendant cette cérémonie, nous nous amusons avec la magie de nos âmes et mangeons d'incroyables petits plats !
-Que veux-tu que je fasse avec mon âme de justice. Souffla t-il.
-Cette âme te va mal. Tu es le moins juste de nous deux. Le taquinais-je.
-C'est vrai. Mais tu crois que tu es mieux avec ton âme {T/P} ?
-Non. Pour moi les âmes sont juste un trait de caractère parmis tant d'autres.
-Bon à toi de jouer !
-Mais je ne sais pas quoi jouer ! Tu as vu ce tu viens de me jeter sur le paquet ?!
-Bah dépêche-toi !
-Mais laisse-moi réfléchir ! Tu parles trop aussi !
-Mais j'en ai rien à faire ! T'es nul/lle !
-No u !
Nous éclatons de rire, lorsque la pluie se mit à tomber laissant une vague de froid s'installer.
-Il faisait si beau il y a quelques minutes... Se plaignit mon ami.
-Que veux-tu, on a jamais la bonne météo. Haussais-je des épaules. Allez viens, on va être gelé.
Nous récupérons nos affaires et nous partons vers le village. Après un dernier au revoir, je rentre chez moi. Une fois arrivé(e), je me débarbouille, lorsqu'un étrange spécimen me sauta dessus...
-T'étais où ? Tu faisais quoi ? Partez vous n'êtes pas chez vous !
Mon frère... Plus jeune que moi, il a 15 ans. Nous nous ressemblions presque comme deux gouttes d'eau. Il me fait un câlin, puis me pousse dans tous les sens.
-Mais calme-toi !
-No.
-Je peux rentrer maintenant ?
-No.
Je lui offre un regard blasé en croisant les bras. Il me colle contre la porte.
-No.
Je le pousse de quelques mètres et je me dirige vers le salon. Il me tire en arrière en répétant :
-No. No. No. No.
-MAMIE !
-Tu te débrouilles c'est ton frère.
Je traine de la jambe avec le crapeau sur le dos pour aller poser mes affaires.
-No. Tu ne poses pas tes affaires.
Je le renverse sur le fauteuil en lui tirant la langue. Nous éclatons de rire et notre grand-mère s'approche de nous.
-Dépêchez-vous d'aller vous préparer pour ce soir.
Nous montons dans nos chambres et j'enfile une ancienne tenue traditionnelle. Une longue jupe/long pantalon {C/P} et un haut épais de la même couleur. (J'attache mes cheveux dans un chignon en y insérant des pinces dorées.) En descendant, je rejoins mon frère dans une tenue assez similaire, mais noire et avec un pantalon. Ma grand-mère portait une longue robe de couleur blanche.
-Allons-y.
Nous nous dirigeons entre les maisons et les passants jusqu'à l'événement. Je profite de la nuit tombante, mais aussi de la folle agitation dans les rues. En arrivant vers la grande place faites de pierres, on pouvait distinguer un nombre incalculable de petits commerces, de jeux et de personnes. Au centre de la place, brûlait un grand feu de célébration. Au loin, j'entends Hugo crier mon nom. Il me fait de grands signes et me rejoint en compagnie de sa mère, une jolie jeune femme aux cheveux bouclés.
-Tu vas bien {T/P} ? Et toi Mickaël ? Dit-elle en direction de nous deux.
-Très bien merci. Lui répondis-je.
-Bien. C'est une bonne soirée, heureusement que la pluie s'est calmée. Rit-elle.
-Oui. Ça aurait été dommage de ne pas allumer le feu. Acquiese notre grand mère. Allez-vous amuser, si vous le souhaitez les enfants.
Ni une, ni deux, nous nous sommes précipités pour voir les différentes animations. Chaques personnes utilisaient leurs propres magies. Il y avait un stand de tir, un stand du savoir, un stand à obstacle...
-Regarde ! On peut pêcher des canards !
Mon frère semblait vraiment enthousiasme pour pêcher des morceaux de plastiques...
-Okay, on peut se faire une partie à trois.
Nous nous arrêtons devant un vieux vendeur avec une longue barbe grise, de l'eau coulait sur lui.
-Serait-il possible d'avoir d'avoir 3 cannes à pêches ?
-Bien sûr.
Il nous tend à chacun une canne à pêche, nous les lançons, notre aura magique se met à briller. La mienne {C/A}, celle de Hugo jaune et celle de mon frère violette.
-Pourquoi ne pouvons-nous tout simplement pas les pêcher à la main ? Se plaint mon frère, cherchant toujours une logique à la moindre chose sous son nez.
Le commerçant rit en se tirant la barbe.
-Haha ! Tu me rappelles une histoire. Celle d'un drôle d'enfant qui a ramassé tout mes canards dans l'eau et qui les a lancé sur son meilleur ami. Un drôle de duo. Il ponctuait toutes ces phrases par un "bruh".
-Hein ? Mon frère cligna des yeux plusieurs fois. Il y a vraiment deux mecs qui se sont dit : "Les canards en plastiques c'est une bonne arme de guerre".
-Il y a vraiment des fous de partout. Murmurais-je. En voyant mal l'intérêt de ces deux étranges personnages.
-Moi je trouve ça drôle ! Riait Hugo.
Je soupire et nous continuons notre pêche en se disputant sur celui qui aurait le meilleur, le plus beau de tout les canards.
Après quelques minutes...
-Mon panier est plus gros que le tiens ! Montrait fièrement Hugo.
-Tais-toi, tu es insupportable.
-Tu es juste pas doué(e) {T/P}.
-Vous souhaitez une petite récompense ? Demandait gentiment le fameux monsieur.
-Ouais ! On prend quoi ? S'exclama Hugo.
-Il y a trois jolies portes clés. Remarquais-je en les pointant du doigt.
-On va prendre ça !
Nous choisissons trois broches représentant une jolie fleur dorée.
-Très bon choix. Dit le vieux monsieur. Prenez en soin.
C'est avec bonne humeur que nous accrochons nos broches à notre tunique et que nous partons vers le prochain stand, enjoués.
Alors que nous allions continuer notre route, une grande secousse se fit ressentir, nous perdons notre équilibre.
Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Shy s'agitait dans ma poche. La terre tremblait et une fumée noire envahit soudainement la place.
Tout allait si vite... J'ai peur... Je ne vois plus personne...
Tu décides...
Choix 1 : De rester assis(e) au sol.
Choix 2 : De courir devant-toi pour aller chercher de l'aide.
Choix 3 : De te cacher.
~🌑Choix 1~
Je reste assis(e) au sol en tremblant de peur.
Je ne savais pas quoi faire. Je ferme les yeux pris(e) de panique.
Puis je les réouvre dans une quinte de toux. Devant-moi se trouve un squelette avec une veste bleue et une capuche grise, ses yeux étaient rouges sangs. Il me jauge du regard. Je tourne vers mes amis. Mais ils étaient à terre, inconscient.
-Tss... Tout ça pour ça. Dit-il d'un air lasse.
Sans que je puisse faire quoi que ce soit, il m'attrape par le coll et je tombe dans une marrée noire...
Rends-toi au Chapitre 2 de la route de la lune.
~✨Choix 2~
Je décide de courir devant-moi pour aller chercher de l'aide.
Je pris mes jambes à mon cou, cherchant quelqu'un qui pourrait nous trouver dans la cohue. Alors que mon regard passait d'un habitant à un autre, mon cœur s'emballa. Les gens... Les gens ne bougent plus !
-À l'aide ! Criais-je en vain dans ma frayeur.
Mais rien à faire. Il n'y avait dorénavant plus personne. Dans ma course, je trébuche et tombe dans le vide.
Rends-toi au Chapitre 2 de la route des étoiles.
~☀️Choix 3~
Je décide de me cacher.
Je me relève poussé(e) par l'instinct de survie et me dirige vers le premier étalage devant-moi. Dans le panique je me cache sous la place du marchand qui n'était plus là. Je me mets à pleurer, des larmes descendent le long de mes joues. J'ai peur... Tellement peur...
Je ne sais pas combien de temps je suis resté(e) là, seul(e), mouillé(e) par mes pleurs.
-Tu es là...
Une tête de squelette se pencha au-dessus de moi, il avait une belle couronne dorée, des yeux or et un sourire compatissant.
-Viens. C'est terminé maintenant.
Rends-toi au Chapitre 2 de la route du soleil.
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