Petite note avant de commencer :

ATTENTION !!! Ce qui va suivre est l'œuvre d'une fangirl un peu trop enthousiaste qui venait de finir l'animé et n'a pas su contrôler la vague de passion qui l'a submergé.
Comme résultat, un texte digne des pires magazines de vente publicitaire et des dessins faits avec le....pied (je jeûne encore, donc pas de gros mots)

Mais comme je n'ai pas l'énergie nécessaire pour rectifier cela, je vous préviens tout simplement avant

P.S : Cela vaut aussi pour les chapitres précédents

Bonne lecture quand même :)

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J'ai une question pas du tout rhétorique -en faite si- à vous posez :

Aimez-vous les westerns ? ou les films historiques? Ou encore les documentaires à propos de populations autochtones et tout ça ?

Et bien, il se trouve que j'ai fait récemment une petite découverte

Un anime que peu de gens connaissent, même au Japon, malgré les nombreux prix culturels qui lui ont été attribués

Une petite pépite d'or étincelante flottant dans ce ruisseau boueux et compacte qu'est le monde de l'animation japonaise.

Aujourd'hui, je vous parle de Golden Kamui

Golden kamui (le gardien divin de l'or en japonais) se passe au milieu du 19e siècle au Japon à Hokkaido l'enneigée, après la guerre russo-nipponne

(bien avant de la seconde guerre mondiale ; seuls les rats de biblio comme moi risquent d'en avoir entendu parler vu qu'on l'enseigne pas à l'école)

On suit les aventures de Saichi, surnommé Sugimoto l'immortel, un ancien combattant de cette guerre qui erre parmi les forêts de Hokkaido à la recherche d'or pour rembourser la promesse qu'il a tenu à un ami mort pendant la guerre.

Une légende locale qui lui racontée par un homme qu'il a rencontré dans les bois attise son attention ; comme quoi il y avait à Hokkaido une quantité d'or de 75 kg gardé par le peuple Aïnous (les habitants originels du Japon ; ceux là aussi personne n'en entend parler).

Mais que cet or a été volé par un certain Nopperabo et a été caché quelque part sur l'île.

On suit donc Sugimoto et son alliée Ashiripa - à qui il a fait une promesse - dans sa quête de l'or et qui devient au fil du temps témoin de complots politiques, et guerre d'informations entre plusieurs puissances, tous ayant pour objectif s'approprier cet or maudit et légendaire des Aïnous.

Oui, j'ai sorti ce resumé digne d'une plateforme de vente de ma grosse tête de tank soviétique, parce que cet anime m'inspire.

Il m'inspire Énormément même

Ouais

c'est l'un des meilleurs animés que je conseillerai à n'importe qui, même à ceux qui ne sont pas fan du drama historique.

Cet anime ( donc le manga aussi ; logique) est (selon mon - pas du tout - humble avis) beaucoup inspiré de "Histoires du Nord" de Jack London ;

un recueil de nouvelles assez courtes qui se passent lors de la ruée vers l'or, au nord de l'Amérique qu'on venait de découvrir.

Golden Kamui apparaît donc comme une histoire de la "ruée vers l'or japonaise", étant donné que Hokkaido et le Canada ont plus ou moins les mêmes paysages : de vastes forêts enneigées qui abritent différentes tribus indigènes.

En plus, Golden Kamui est un travail hyper documenté ; le mode de vie des Aïnous, les incidents historiques, la culture russe, la langue...tout est extrêmement documenté et ça rends tellement crédible

(en plus je trouve ça drôle d'entendre les pauvres seiyūs japonais se forcer à parler russe avec leurs petits accents anglophone)

Il y a aussi beaucoup de référence à d'autres oeuvres : Croc-blanc, Jojo (before you ask its not a Jojo reference :)), Tom Sawyer, Rémi sans famille, etc.

Mais je pense que ce qui rend l'histoire dynamique, intéressante et touchante (oui sur certains aspects, et non, c'est ce que vous pensez)

C'est les personnages :

(oui je vais te spoiler le nom des personnages et leurs caractères et leurs photos, alors TOZ FIK et va voir l'anime paske c'est bien)

Saichi Sugimoto, dit L'immortel qui est un bon gars aimable, mais sérieux et même cruel quand il le faut

(Certains le comparent à Jotaro, sûrement à cause du chapeau et des vêtements - et d'autres trucs que je vais pas dire ici -)

Mais si je devais le comparer à un personnage de manga, je dirais plutôt que c'est Guts. Un Guts ayant vécu un passé beaucoup moins affreux et qui évolue dans un univers plus...paisible on va dire. Ce qui ne l'empêche pas de se transformer en berserker quand la situation l'y oblige)

Ashiripa, la petite aïnou (c'est normal un japonais aux yeux bleus quand même?), une enfant sûr d'elle et indépendante qui nous apprend la culture de son peuple et qui nous rafraîchit un peu du perso féminin qui se veut badass mais qui est insupportable ( en plus son passé est passionnant...mais je vais pas te gâcher le plaisir et je te laisse découvrir)

Ogata J'aioubliéSonnomdefamille, ce bg froid et silencieux aux yeux de lynx (nn c pas Sasuke, c'est 10 fois mieux)

Le meilleur tireur de l'armée, et.....je ne veux rien spoiler, mais son histoire c'est trop, donc va voir c'est urgent

Et le personnage que je préfère le plus : Tsurumi chui

le Lieutenant Tsurumi, un chef dont l'intelligence n'a d'égal que sa folie et son charisme hors du commun. Bien qu'il paraît comme un fou psychopathe au début à cause de sa partie du cerveau manquante, il est bien plus nuancé que ça (et son background... ✨✨ Ça se décrit pas avec les mots tellement c'est impressionnant tout ce qu'il a sur la conscience)

Il y a aussi pleins d'autres personnages importants que je n'ai pas dessiné comme CrâneChauve et grand-père Toshizo, mais bon...

Peut-être une fois fois

Allez, j'arrête mes spoils ici. Promis.

Parlons un peu dessin (Normal, c'est un artbook)

Le dessin de Noda Satoru n'est pas spécialement magnifique à première vue ;

c'est un dessin simple et détaillé, mais qui marche très bien ; on ressent le volume des cheveux, la chaleur émanant des fourrures, la texture rude des vêtements en peau d'animaux, les uniformes colorées des soldats cousues aux premières industries de Meiji, le métal des couteaux, la laque luisante des chars d'assaut et des vieux fusils de la grande guerre... tout semble vraisemblable.

En plus sa façon de dessiner les yeux : on ressent la colère, la joie, la sincérité, la froideur d'un regard, la haine d'un personnage, l'esprit pensif, l'esprit soucieux, un front effrayé, hésitant, ou fier et sûr de lui ... Tout est clair et compréhensible.
Même sans lire le dialogue, on comprend ce que ressentent les personnages.

Genre quand on vois des enfants courir au milieu d'un champ, contents que le printemps est revenu, on le sent aussi, cet air frais et le faible parfum des premières fleurs

Et cela va de soi pour les animaux qui y sont dessinés de façon réaliste.

On dirait presque que Noda-sensei était assis dans un coin perdu dans les plaines de Sibérie au calme, sa feuille et son crayon à la main en train de dessiner tranquillement l'ours brun qui lui fonçait dessus...

Nan j'exagère, mais c'est pour qu'on comprenne ce que je veux dire.

Bein sûr, on ressent l'influence de Jjba dans certaines planches, rien qu'à regarder les couvertures, ou certaines positions (Promis on va en reparler)

Davaï, une petite JoJo Pose déformée pour la route :)

Sooo

J'espère que ce chapitre t'a plu

les dessins aussi,

et je t'invite à aller voir(ou lire) Golden Kamui, car c'est une œuvre méconnue qui mérite plus d'attention

Allez, à plus 👋🥰