P∅st 18 • Évolution 3 : cinéma et fin
Bon, dernier chapitre.
Je suis un peu à bout et je me rend compte que parler comme ça de moi-même m'exaspère.
Anyways.
Dernière étape de "l'évolution", qui est passé, comme certains l'ont sans doute deviné, par le cinéma.
oui, entre-temps je me suis faite cinéphile, et je ne m'en sens que plus seule, vu que j'en connais pas ni dans mon entourage ni sur les réseaux.
🎶In this whole world there's nobody as lonely as she (nobody as lonely as me)🎶
Heureusement y a youtube et pour me remonter le moral de temps en temps.
Bref. comme je l'ai déjà dit ...
Pour cette partie, tout a commencé avec Jojo qui m'a ouvert des portes vers la musique la mode et le cinéma
bon la musique et la mode.... moyen...
disons que durant cette période je m'étais un peu lâché
un peu trop même
Mais ça m'a surtout servi de portail vers le cinéma à travers les références et les clins d'œil qu'il y a un peu partout dans Jojo
Avant le cinéma et les films c'était pour moi des trucs regarder en famille un dimanche aprèm. C'était les visiteurs, Fantômas ou du Funès en général, et Mad Max 3
Et bizarrement, ma curiosité a vite été refroidie par Troie, Prometheus, Percy Jackson et Dragonball Évolution.
Disons que j'ai pas de chance.
J'ai du coup oublié la question et me suis retourné à mes animes. Et puis un jour, j'entends parler de Die Hard et de films cultes. J'y ait jeté un petit coup d'œil méfiant, et j'ai tellement aimé que c'est parti pour le grand plongeon dans les années 80.
Bon niveau histoire/imagination, j'avoue, ça a pas avancé. Ça a même régressé j'ai envie de dire avec le recul.
j'ai écrit des scripts. Dont la plupart sont des adaptations, mais trois histoires originales que ... je relis et j'ai honte. J'ai envie de me cacher.
Ou plutôt de tout mettre en miettes et de brûler les cendres des restes.
Il y a une histoire de super héro avec cette fille aveugle à qui on redonne la vue en échange de devenir Ikarus, le super-héros ailé. En gros c'est une version fille de Shazam ( Shazam le comics hein)
Et puis deux autres trop bizarre et mal pensés dont J'ai pas envie d'en parler en fait.
Parlons d'autre chose. Parlons un peu de films tiens.
J'ai là aussi fait mon petit bilan (dîtes moi c'est quoi le votre en commentaires, je suis curieuse ) :
* Réalisateur américain préf : Zack Snyder. J'adore son travail de la couleur et le ton un peu "tragédie grecque" de ses films.
* Réalisateurs étrangers préf : je dirais Christophe Gans et Shayamalan.
* Best Réal Ever : Mamoru Oshii sans discuter. si jamais je vire au cinéma mon projet sera l'étude du cinéma de Oshii. Ses films sont tellement denses et complets, à part le fait qu'ils sont introuvables et ça c'est un signe de qualité.
(comment je les ait vu? Bon disons qu'être un flibustier polyglotte ça aide )
* film préféré américain : Last Action Hero. Parce que moi aussi je veux un tiquet magique qui me permet de rentrer dans des films.
* Film préféré étranger : Belyy Tigr. je le mets partout vous avez l'habitude
* Plus beau film selon moi (visuellement) : La bête de guerre, 1988
je vous ait déjà dit que j'aime le tanks?
* Plus beau film selon moi (émotionnellement/et le plus triste aussi) : Bienvenue à Gattaca
* Film le plus "plein de sens" selon moi (à part ceux de Mamoru Oshii : Stalker. Rien à voir avec le harcèlement. C'est une vieille fable soviétique très intéressante de 3h parce que la première partie a brûlé. Si si.
* Le film le plus optimiste et remontant de moral ever : Mission Mangal. Oui c'est indien, et alors?
* Mon petit traumatisme : Come and see.
Si vous connaissez un va-t-en-guerre que vous voulez dissuader de s'engager, montrez-lui ce film. Il changera très vite d'avis.
* Mon plaisir coupable : Red heat. non c'est pas un p**** Mais le regardez pas. Il vaut pas grand chose. C'est juste pour le plaisir de voir Arnold déguisé en soviet.
Alors,... tout ère a une fin, qu'en est-il de celle là ?
Bin y en a pas, tout simplement car y a pas eu d'ere. J'aime le cinéma. Le médium en tout cas. C'est toujours un plaisir de découvrir un film, de le revoir pour l'analyser, remarquer les détails, apprécier l'histoire...
Mais être cinéphile, c'est vivre avec déception pour au final un instant de satisfaction.
Sur les 450 films dont mon drive déborde, juste 37 m'ont réellement plu.
C'est comme ça, on se fait son opinion, son réalisateur chouchou, son acteur chouchou, et on s'y tient puis c'est tout.
Je n'ai pas cassé avec le cinéma, c'est juste que je n'est pas encore trouvé ma pépite d'or dans le ruisseau de boue du fin fond du Klondike.
Mais ça m'a permis de réaliser trois choses :
- déjà améliorer mon anglais. Avant c'était un mélange d'allemand et d'anglais prononcé avec un accent russe. Imaginez le carnage.
Voilà. Faut voir le positif.
- Ça m'a permis d'évoluer en dessin. Car maintenant je recopie des visages de vrais gens au lieu de dessins. Je vous montre pas l'entraînement parce que hein
juste le résultat
Cette demoiselle qui est passée de ça
À ça (pas grand chose j'avoue)
Idem pour lui
Je dessinais des têtes et des bustes partout, des fois un peu réussis
J'appuie sur le UN PEU
En haut j'avais pensé juste "sénateur romain" je sais pas si ça le fait
A droite c'est juste une overdose de Constantine que j'ai regardé en boucle.
Puis un autre gars
Et là.... j'ai remarqué que je dessinais de plus en plus de figures sans visages
Et que j'avais peur de leur donner une expression
Je m'arrêtais alors sec, disant que peut être il me fallait encore de l'expérience et qu'une petite pause ne serait pas si mal.
J'imaginais pendant ce "hiatus" une histoire pour un de mes amis, appelons-le Isaac. Lui est fan d'astronomie et d'aéronautique spatiale, et aime imaginer des fusées, du coup j'en ait designé pour lui :
La station nucléaire XFLR-2000 alias le tournesol
et Le New Age
avec son équipage
ainsi que des gadgets pour "survivre sur Mars" dont il m'avait parler.
(C'est moche et nul vous en faites pas je sais)
Et c'est là qu'advient le deuxième point du cinéma :
- Toutes les histoires se ressemblent.
J'ai commencé à voir les fins des films et des livres avant même d'avoir commencé le deuxième acte.
Je peux prédire presque ce que les personnages peuvent répondre, même les twists, les retournements de situation, je flaire le message du premier plan, au point que plus rien ne me marque ni ne me surprend.
Et ça va de soi pour moi, car je trouvais que toutes mes histoires avaient le même schéma et reflétaient mes frustrations de gamine faible lâche et hypocrite.
Et si c'est ça : à quoi ça sert d'écrire ? de lire? de découvrir ou de continuer à créer si tout ça ne vaut rien?
Une partie de moi a voulu se rebeller alors j'ai mis en chantier La boîte d'Arès pour montrer à moi-même que si je me concentre assez sur tout ce que j'ai appris je peux faire un truc bien, au mieux passable, au pire lisible.
Mais en cours de route bin... non. C'est la même chose : toujours la même frustration de gosse en manque d'attention, juste enjolivé par un univers issu de mes rêves qui ne font peur qu'à moi.
Du coup j'ai arrêté. Tout ça ne sers à rien. Le dessin ça a jamais été une passion ni même un échappatoire. L'écriture ça a jamais donné rien de bon, et ça ne m'aide pas non plus.
Je suis comme ces filles d'aristocrates du 19eme siècle qui ne pouvaient rien faire à part vivre enfermées et passer le temps à faire de la musique, du ballet, de la couture et de l'art. Des passes-temps dont on peut se passer.
C'est pas comme si je faisais quelque chose de grandiose. Je dessine juste les images d'autres et je les colorie mal puis je les mets ici et attends qu'on vienne me parler.
Bref.
Je me sens vraiment pas au top et je veux juste passer à autre chose. Désolé à tous ceux qui auront vu la première version, j'ai pété un câble pour rien. Vraiment désolée. Je sais c'est impardonnable.
Voici mon dernier dessin en date : Le fameux trend "tache de café" que j'ai voulu essayé :
Le dernier chapitre sera plus joyeux. Je promets d'essayer.
Allez Bye
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro