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🤍chapitre 6🤍

👻Bienvenue Mlle Leroy et Mlle Miller
au
manoir Rosières.👻

On reste un moment dans un silense apaisant, nos regards rivés sur les roses dont les pétales se détachent et dérivent sur l'eau que le vent fait remuer doucement.

Je ne peux m'empêcher de sentir la culpabilité m'envahir, parce qu'il manque une rose et notre troisième mousquetaire. Je me jure intérieurement de revenir ici avec William pour qu'il ait lui aussi. La possibilité de se recueillir sur ce lieu.

— On reviendra avec lui, c'est promis, murmure-t-elle en serrant ma main avec fermeté. Je ne peux pas cacher la surprise sur mon visage, parfois sans que Cassie ne le sache. C'est avec clarté qu'elle affirme les choses que je ne dis pas tout haut.

On n'a pas besoin de communiquer pour souvent avoir les mêmes raisonnements, c'est comme si nos âmes se complètent pour être liées.

C'est à contrecœur qu'on retourne à la voiture, bien que notre cœur soit plus léger après ce petit moment. C'est un petit pas en direction du deuil qu'on doit entreprendre à faire, car depuis l'enterrement, on n'a pas pu avancer comparé à William.

Qu'il ait pris les affaires en main et se submerge de travailler pour certainement nouer son chagrin. On s'installe dans le véhicule à nos places respectives, mon regard divague doucement sur le paysage pour essayer de calmer mon esprit qui surchauffe un peu trop et me fatigue grandement.

Je remarque Cassie s'agiter pour attraper un sac à l'arrière et sans aucune délicate fouille à l'intérieur.

Je sens un objet qu'elle vient justement de me lancer sur mes jambes. Cela me surprend tellement, surtout que c'est une perruque brune longue avec une frange.

Je me tourne vers elle, un peu perdue parce que celle-ci a dans ses mains une autre de couleur blonde coupée courte. Qu'est-ce que c'est encore cette magouille qu'elle manigance avec ses affaires intrigantes.

— Cassie... Qu'est-ce que c'est cela ? Demandai-je dans un souffle pas très rassuré. Un doute vient s'installer dans le creux de mon ventre qui me boude, parce qu'il n'a encore rien mangé. Hélas, ce n'est pas urgent à ce moment précis, puisque je sens que ce qu'elle compte me dire ne va pas me plaire et le pire, c'est que je pense savoir ce qu'elle a en tête.

Je ne devrais pas essayer souvent de l'empêcher de forcer tête baisser dans ses plans qui ressemblent la plupart du temps à des casses noisette. C'est dur de lui faire prendre conscience que certaines fois, elle crée des problèmes au lieu d'arranger les choses.

— Ne m'en veut pas, s'il te plaît, mais tu sais bien que je ne peux pas me présenter ainsi à la réception, ils vont savoir immédiatement qui je suis et c'est hors de question parce qu'on est ici pour être des clients et aussi découvrir pourquoi on a reçu de telles lettres anonymes par rapport à ce lieu. Je nous ai créé des fausses identités, ç'a fonctionné, c'est en règle et je te jure qu'on n'aura aucun problème. Fais-moi confiance, dit-elle d'une voix remplie d'assurance et de conviction qui me fait chavirer dans mes bonnes résolutions.

Je tripote légèrement quelques mèches de la perruque et mes pensées s'emmêlent pour essayer de lui prouver que son idée va nous emmener plein de conflits. Bien sûr, je ne trouve rien pour la contredire et son sourire au coin confirme qu'elle a gagné cette manche encore une fois. C'est moi qui perds contre elle.

— Alors, laisse, moi te présente ton rôle autant qu'Estelle Leroy. Jeune journaliste plein d'ambition qui aime voyager de pays en pays. Tu viens ici pour passer des vacances agréables bien méritées et profiter du grand air qu'offrent les montagnes pour te ressourcer de ta vie speed, déclare-t-elle avec une certaine légèreté. Cela me donne l'impression qu'on discute de la préparation d'un gâteau et non de son idée pour duper les personnes à l'intérieur du manoir.

— Moi, je serais Cassandre Miller, une jeune écrivaine qui dédiait son temps pour ses œuvres d'art qui sont ses précieux romans. Elle est venue ici pour écrire son dernier tome d'une trilogie. Ce lieu magnifique lui a tapé dans l'œil pour ses paysages et le silence qu'une écrivaine a besoin pour avoir l'expiration, murmure-t-elle d'un petit sourire au coin. Très fier d'elle d'avoir inventé ses deux personnages totalement sortis de son imagination farfelue.

Elle m'impressionne par sa folie des grandeurs qui peut faire peur à ceux qui ne la connaissent pas.

Hélas pour moi, j'ai fini par prendre l'habitude de la suivre dans ses aventures, parce que bien que parfois on se retrouve dans des situations périlleuses, être à ses côtés me fait sentir vivante.

Dans ces moments-là, une sensation familière m'effleure de retrouver une part de moi-même égarée par mégarde. Peut-être que celle-ci est simplement enfouie au plus profond de mon âme, protégée de mes démons intérieurs, qu'ils n'attendent qu'une chose que je cède pour avoir un contrôle sur mon corps.

Quand quelque chose atterrit sur ma tête, c'est agacé que je prends le pull de Cassie qui se déshabille pour être en sous-vêtements et elle se change pour bien-être dans la peau de son personnage.

Je remarque bien vite qu'elle a placé aussi des vêtements pour moi. Étale sur mes jambes avec cette maudite perruque, je sais que je n'ai pas le choix que d'exécuter ses ordres. Je l'observe discrètement être dos à moi pour s'habiller et mon regard se pose sur une cicatrice qui fait une ligne droite sur son dos au niveau de sa colonne vertébrale.

C'est la seule marque qui abîme sa peau si douce de porcelaine. Je sens mes mains se crisper sur les vêtements au souvenir de ce jour-là où elle a failli mourir, mais grâce à n'importe quelle divinité, elle en est sortie vivante. Pas sans hélas cette cicatrice qui doit lui rappeler chaque jour son accident.

Je détourne les yeux en la voyant se retourner légèrement vers moi pour m'ordonner de me dépêcher, parce qu'elle ne veut pas perdre de temps à enfiler les perruques. Je hoche la tête en ne disant rien pour ne pas l'énerver davantage, comme ce sujet est très douloureux pour elle.

Alors, je me tourne dos à elle pour me déshabiller d'un geste nerveux et maladroit. Pas vraiment sûr, mon corps et moi, on ne fait pas un. Hélas, je n'arrive pas à m'aimer. Est-ce qu'un jour, on peut se regarder dans le miroir et se sentir aimé par nous-même et avoir du respect pour notre corps sans être narcissique ?

Bien sûr, j'en doute fort, parce que la société fait qu'on doit être obligatoirement rentré dans leurs cases. Ce qui fait qu'on ne peut pas être nous-même sans être jugé pour des moqueries ou du harcèlement, ou pire encore.

Je passe une main sur mon visage pour me concentrer sur l'instant présent. Je sens bien que Cassie s'impatiente derrière moi en se bataillant avec sa propre perruque. J'enfile le pantalon cargo, un pull avec un joli décolleté.

Sans pour autant que ce soit vulgaire. Bien que ce ne soient pas des vêtements que je porte habituellement, ce n'est pas désagréable.

Surtout, heureuse, je peux garder mes baskets Puma, ma marque préférée. Perplexe, c'est doucement que je fais tourner dans ma main la perruque. Un peu curieuse, j'essaie de la mettre toute seule, ça doit ne pas être sorcier. Mon espoir se brise, parce que ce n'est pas si simple finalement.

On a fini par s'aider mutuellement, chacune essayant de faire en sorte que rien ne puisse révéler notre réelle identité. Quand les minutes s'écoulent, c'est avec soulagement qu'on s'enfonce dans les sièges, épuisé par la bataille de ses satanés objets démoniaques, mais on a eu le dernier mot.

On se regarde dans un petit miroir, qu'elle sort de son sac à main. Je touche les cheveux longs qui descendent jusqu'à mes épaules. C'est impressionnant comme changement, mais Cassie est réellement méconnaissable.

À cause de ses cheveux blonds courts qui lui vont à merveille avec ses yeux d'un bleu profond. On se juge un long moment avant de déclarer que c'est un bon résultat et sûr que personne ne va se douter de rien si les événements ne se passent pas comme prévu.

On redescend du véhicule qui brille sous les rayons du soleil et je dois avouer qu'elle est magnifique, d'un rouge étincelant et sa forme irrésistible. C'est dur de résister face à cet engin. Finalement, je commence à comprendre Cassie sur son amour pour les voitures, notamment pour celle-ci.

Elle me laisse transporter les bagages en précisant qu'elle a mal aux mains après avoir autant conduit. Je lève les yeux légèrement agacé par ses manières de princesse.

Hélas, je ne peux rien dire, parce que c'est certain qu'elle va s'énerver. Je n'ai aucune force à débattre avec elle sur ce sujet, puisque finalement, c'est sa personnalité et c'est impossible qu'elle ne change. Surtout, bien qu'elle m'énerve quelquefois, je l'aime comme elle est et pas autrement.

Je sens mon regard s'agrandir devant la contemplation du manoir, qu'il est impressionnant une fois qu'on est devant celui-ci. Je ne peux pas m'empêcher d'observer la structure et l'odeur des rosiers nous envoute pour nous sentir bien et nous apaiser. Comment un tel endroit charmant, presque féerique, peut-être de la sorte jugé par la critique qu'un client n'a pas aimé ce lieu.

— Il ne faut jamais juger par l'apparence, ça peut être très trompeur. Vérifions le personnel et comment ça se passe à l'intérieur avant de nous faire une idée, dit-elle simplement avec un sérieux qu'elle ne fait prouver que dans les moments les plus importants. Ce qui signifie que ce n'est pas qu'une affaire d'argent pour elle. Finalement, c'est beaucoup plus important que cela.


🤍Nombre de mot : 1648🤍

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