Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

🤍chapitre 17🤍

👻Une protectrice au pelage d'un noir d'encre.👻

Les ténèbres malicieuses dissimulées sortaient pour reprendre leur territoire avec férocité et englober la moindre luminosité. Madame Alessandro faisait demi-tour en reprenant le même passage pour sortir de cet endroit devenu austère avec plus aucun éclat de vie, puisque la mort avait repris possession de chaque recoin du lac. 

 
Auparavant, l'eau était claire pour permettre de s'y voir, pour admirer son propre reflet comme dans un miroir. Désormais, celle-ci était devenue aussi sombre que la couleur du sang. Elle ne pouvait retenir qu'un soupir de soulagement qui s'échappait doucement de ses lèvres pincées, un peu songeuse pour la suite des événements. 
 
Quelle n'était pas sa surprise de se faire assaillir par des petites boules de lumière éclatante. C'était encore une nouvelle fois, les fées, celles-ci avaient dû attendre longuement son retour. 
 
Une d'elles tirait avec ses petites mains une de ses longues mèches noires pour l'obliger à la suivre. 
 
Alors, elle n'avait d'autre choix que d'exécuter pour ne pas contrarier ses petites créatures, car celles-ci pouvaient souvent céder à une colère terrible si on commettait l'erreur de ne pas les écouter. 
 
C'était à contrecœur qu'elle se pliait sagement aux ordres de celles-ci, un peu agacée quand même parce qu'elle avait d'autres chats à fouetter que de déambuler dans cette forêt très dense. 
 
Elle avait eu de la chance de ne pas trébucher plusieurs fois sur des grosses racines et aussi rarement des pierres durant cette petite randonnée improvisée. La lueur qu'émanaient les petites fées permettait d'y voir assez forcément pour éviter de justesse tous ses obstacles. 
 
Madame Alessandro, essoufflée, sentait que ses petites guides s'éloignaient pour rejoindre des éclats de voix peu discrètes dans la pénombre, à l'abri sous quelque immense arbuste. C'était sans prudence qu'elle avançait, car son ouïe d'une finisse impeccable avait identifié à qui appartenait sa voix. 
 
D'une démarche assurée, c'était avec élégance qu'elle croisait ses bras contre sa poitrine généreuse mise en valeur par son chemisier qui n'était plus aussi blanc qu'auparavant après ses péripéties. 
 
Son regard d'un bleu assombri presque comme d'une nuit d'orage se fixait intensément dans celui nuancé de Brandon : les couleurs de leurs pupilles se mélangeaient parfaitement pour créer un contraste saisissant. C'était à contrecœur qu'elle dut détacher ses yeux des siens, car ceux-ci se posaient sur Monsieur Dal Silva qui menait un lourd combat acharné contre les petites fées. 
 
Celles-ci avaient sûrement pensé que c'était un de leurs ennemis, parce qu'habituellement les démons n'avaient pas le droit de pénétrer dans sa demeure, à l'exception de celui-là. 
 
Cela expliquait leurs comportements d'empressement pour l'avoir emmenée jusqu'aux hommes qui se prélassaient tranquillement sous les feuillages pour admirer une petite cabane en bois vraiment cosy. 
 
Devant l'entrée de celle-ci se tenait un chat d'un pelage aussi sombre que sa chevelure. Ses yeux d'un vert luisant observaient les alentours avec attention. 
 
Comme pour surveiller que rien de dangereux ne puisse surgir et attaquer la petite cabane, car celle-ci abritait trois personnes qui ne devraient pas être là normalement. 
 
— Je ne savais même pas que cette cabane existait dans ces bois. Ce sont absolument des fouineurs. Vous êtes ici depuis longtemps ? Demanda-t-elle aux deux hommes pour interrompre leurs chamailleries avec les fées. 
 
Brandon passa une de ses mains dans ses cheveux pour faire tomber quelques brindilles de branches que les fées avaient jetées pour se défendre contre ses deux Malotrus. Qu'elles n'apprécient absolument pas.
 
— Cela ne fait qu'une petite heure qu'on surveille l'endroit. C'est Calamité qui nous a montré leur cachette secrète. Heureusement, parce que sinon on serait toujours en balade dans ses bois. Cela doit faire un moment qu'ils doivent souvent venir ici pour se réfugier, murmura-t-il en agitant sa main pour écarter ses fées agaçantes. Celles-ci finissaient par partir pour rejoindre leurs maisonnettes en espérant que la calamité n'avait pas encore une nouvelle fois fait des dégâts. 
 
Madame Alessandro ne pouvait réprimer un sourire amusé de s'épanouir sur ses lèvres parce que monsieur Da Silva râlait énormément contre le fait que ses petites pestes ont osé voler ses boutons de manchettes. Les fées n'aimaient pas les démons, par contre les boutons, c'était autre chose, car elles les adoraient pour les utiliser comme décoration. 
 
— Aurore est là depuis longtemps ? Demanda-t-elle en regardant fixement le chat qui se révèle être une chatte. Celle-ci restait immobile comme une statue figée dans le marbre pour toujours. 
 
Il n'avait que ses yeux qui bougeaient pour observer attentivement chaque bruit et mouvement suspect qui pouvait se faire entendre de ses petites oreilles d'une ouïe très perçante. 
 
— Depuis qu'on est là, elle n'a pas remué une seule fois. On a essayé de s'approcher, mais elle nous a montré ses petites canines très aiguisées. Elle prend son devoir très à cœur de protéger ses petits. 
Ils ne risquent rien sous sa protection. Même les ombres n'osent pas s'aventurer, murmura monsieur Dal Silva sérieusement avant de faire demi-tour, car rester ici ne servait à rien, comme c'était sûr que les enfants étaient à l'abri. Il pouvait rentrer au manoir et avoir un repos bien mérité après ce sacré périple. Il désirait surtout de revoir une dernière fois cette jeune femme, Constance.

Alors, c'était avec d'une démarche rapide qu'il partait direction la villa. Sans remarquer qu'aucun de ses deux compagnons ne le suivait. Ils s'étaient restés à l'endroit exact pour continuer à observer le paysage qui se révèle être d'un certain charme sous les lueurs encore visibles des étoiles.
 
Madame Alessandro s'asseyait contre un arbre sans quitter des yeux ce ciel à nouveau découvert par la couverture de la belle nuit. Elle fixa avec un regard mélancolique sa constellation bien visible entre toutes, car celle-ci brillait d'un éclat pour englober la cabane dans sa douce lueur protectrice. 
 
Elle ne pouvait s'empêcher de penser que peut-être c'était un signe de sa sœur depuis là-haut. Un jour, une personne qu'elle connaissait avait prononcé une phrase d'une telle banalité, pourtant celle-ci s'était gravée dans son esprit. 
 
"Chaque étoile à l'intérieur d'elle referme une âme partie bien trop tôt. Ainsi, les soirs, ses âmes pouvaient observer depuis là-haut les êtres chers qu'elles avaient quittés.
 
Cette simple phrase résonnait avec férocité dans son être, avec l'espoir que sûrement sa sœur et certainement quelqu'un d'autre qu'elle aimait autant veilleraient aussi sur ses petits monstres. 
 
Elle sentait à peine la main de Brandon frôler légèrement la sienne pour découvrir ce qu'elle serrait très fort dans sa paume jusqu'à ce que ce soit douloureux. Leurs regards se croisaient pour être liés à jamais par ce terrible secret qui allait les unir pour toutes leurs vies. 
 
— Quel prix vous allez encore devoir payer pour ses potions ? Demanda-t-il en prenant une de ses fioles dans sa main avec une mine soucieuse ; c'était doucement qu'il l'examina de près. 
 
Il ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiet encore une nouvelle fois pour sa douce patronne, car celle-ci ne réalise vraiment pas souvent que ses décisions pourraient un jour bien finir par la tuer. 
 
Il s'installait à ses côtés pour qu'elle puisse poser sa tête sur son épaule, parce que la fatigue marque ses traits fins. 
 
— Elle ne m'a pas exigé un prix en particulier. Juste tenir ma promesse, murmura-t-elle d'une voix étouffée, car son visage était caché dans le creux du cou de Brandon qui caressait nonchalamment ses longs cheveux. Cela avait le don de calmer ses tourments pour l'apaiser dans sa solitude. 
 
Elle mordilla sa lèvre hésitante pour bien choisir ses mots avant de s'élancer dans le récit qu'elle s'apprêtait à raconter pour radoter son entrevue avec Charle et Méline. Brandon ne perdait aucune miette, jusqu'à même les dévorer avec attention. 
 
Chaque syllabe qui sortait des lèvres délicates d'Aliénor, c'était avec douceur qu'il en prenait soin pour tous les scellés dans son cœur. Il l'a serrée contre son torse une fois que ses confidences sont dites avec un sourire tendre ; c'était avec douceur qu'il la prenait dans ses bras, car celle-ci somnolait d'épuisement. 
 
Il déposait un baiser sur son front avant de chantonner doucement une berceuse qui aimait chanter aux enfants la plupart du temps. Il sentait ses yeux s'alourdir, c'était avec précaution qu'il rangeait les fioles dans sa poche pour les garder en sécurité. 
 
Il enfouissait son visage dans la chevelure de sa douce avec un pincement au cœur, car malgré tous ses efforts pour rester professionnel avec elle, ce n'était pas possible parce que ses sentiments dominaient sa raison un peu faible. Il commença à s'endormir, bercé par la respiration d'Aliénor, puisque celle-ci avait déjà rejoint le pays de ses songes. 
 
Les étoiles dans le ciel veilleront à leur sommeil, comme les yeux verts intenses de cette chatte prénommée Aurore. Celle-ci ne bougeait pas de son poste de garde, mais sa vision était performante pour y voir de très loin. 
 
Elle resta assise jusqu'à ce que l'aube commence à se lever avec sa belle couleur rosâtre et les rayons du soleil timide se faufilent entrés dans les feuillages pour terrier un instant les ombres dans leur trou. Aurore s'étira en faisant le dos rond et sa queue fouetta l'air frais matinal. Son devoir ici prend fin avant de reprendre, sûrement encore pour cette nuit, comme à chaque fois depuis quelques semaines. 
 
Elle va certainement discuter du prix de ses services avec Malvina et ce stupide démon qui ne savait pas correctement la nourrir. Elle leva sa petite tête pour diriger son regard vers le sentier, car deux silhouettes se détachaient avec une odeur très alléchante pour ses papilles. C'était la gouvernante avec justement cet idiot de démon qui se faisait donner des ordres par ce mortel.
 
C'était du jamais vu, puisque les démons avaient une certaine réputation, mais apparemment, monsieur Dal Silva avait oublié cela, bien trop ensorceler par cette jeune femme Constance. 
 
Celle-ci le menait vraiment à la baguette pour qu'il installe la grande couverture pour placer le panier à pique-nique : c'était dans celui-ci que sortait cette bonne odeur délicieuse. Cela se mélangeait avec le parfum des fleurs déjà ouvertes pour accueillir les abeilles impatientes de récolter l'ingrédient, principalement pour faire leur merveilleux miel. 
 
Aurore se faufila pour partir discrètement sous les arbres en écoutant au loin les éclats de voix des adultes et les rires des enfants : c'était une douce harmonie pour accompagner cette belle matinée ensoleillée. D'une certaine démarche, silencieusement, c'était avec prudence qu'elle passa par le passage interdit pour rendre visite à Méline avant de devoir retourner au Manoir de Rosières, car personne ne devait se douter de ses absences. 
 
Celle-ci était installée sur un des rochers du lac en finissant le reste de son repas. Il ne reste que des os brillants, bien récurés. Aurore ne pouvait s'empêcher de faire une mine dégoûtée à la vue de ce spectacle répugnant. 
 
— J'ai ressenti qu'elle a utilisé les potions. Sûrement que les enfants l'ont déjà bu, pour le meilleur comme pour le pire, murmura-t-elle en fixant son regard d'un mauve éclairci par les rayons du soleil sur la chatte noire. Celle-ci venait de s'installer à une longueur du lac par précaution, car l'eau n'était pas sa tasse de thé. 
 
Ses yeux verts liment soutenaient ceux de Méline et un long silence se faisait entre elles, pas le moins dérangeant. Quand le dernier os fut rongé jusqu'à ce qu'aucune viande ne soit dessus, c'était le moment qu'Aurore choisit pour partir. 
 
— Attend, enchanteresse. J'ai tenu ma part du contrat en aidant madame Alessandro. N'oublie pas ce que tu me dois, parce que si jamais, tu ne tiens pas tes promesses. Je n'hésiterai pas à détruire tout ce que tu as pu construire pour dissoudre l'organisation, murmura-t-elle en utilisant un os comme cure-dent. La chatte noire se retournait un court instant vers elle avant de hocher simplement la tête et de se faucher pour s'en aller, car le temps défilait à toute vitesse.
 
Décidément, Malvina et monsieur Dal Silva utilisaient bien trop ses services sans se préoccuper des risques qu'elle prenait. Hélas, maintenant que les dés étaient lancés, il était impossible de faire marche arrière. Elle faisait un dernier demi-tour à la clairière pour admirer un paysage qui réchauffait son cœur. 
 
C'était un beau tableau de famille recomposée. Madame Alessandro essayait de gronder sévèrement les enfants et Constance prenait leur défense. Pendant que Brandon et monsieur Dal Silva dégustent le bon petit-déjeuner préparé par les soins de Constance. La chatte resta un moment immobile, cachée dans les buissons, pour observer cette scène qu'elle espérait que ce ne soit pas la dernière. 
 
Elle jetait un dernier regard avec regret de devoir retourner au manoir Rosières, car là-bas, aucun éclat de rire et de bonne humeur ne pouvait envahir la demeure parce que celle-ci avait perdu toutes ses couleurs. Peut-être qu'un jour, avec le projet de madame Alessandro, l'âme de ce manoir pourrait être rallumée malgré la malédiction qui pesait depuis bien trop longtemps.


🤍Nombre de mot : 2176🤍

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro